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Chapitre 50 - 20240511

[26/01/2022]

Bonjour bonjour !

J'espère que vous allez bien ! Je suis en mode glaçon depuis que je suis sortie du lit ce matin. J'ai cru que j'allais crever au boulot tellement il faisait froid, et même maintenant, une fois de retour à la maison, ce n'est pas mieux -_-

Je me suis tellement pris la tête avec la temporalité dans ce chapitre omg

J'avais dû décaler les précédents d'une semaine par rapport au 1er mai qui est un jour férié (la librairie ne pouvait pas être ouverte du coup, la galerie non plus XD), puis après ça semblait se passer un vendredi mais dans ma tête ça devait être un samedi, BREF, ça m'a pris la tête xD

On approche dangereusement de la fin de ce premier arc... ça va me faire bizarre de ne plus poster pendant un moment... J'essaierai de revenir au plus vite avec le deuxième !

J'espère que ce chapitre vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥




~~+~~




« Mais puisque je te dis que ce film est une daube !

Et moi je t'assure qu'il est très bon. Tu n'as juste pas les outils pour le comprendre.

Les outils ? Tu te fous de moi ? En quoi t'as besoin d'avoir une culture et des connaissances surdéveloppées pour comprendre un navet pareil ? »

Je continuai de rire, le coude posé sur l'épaule d'Alexis qui répondait tranquillement à l'un de nos amis qui lui, au contraire, était tellement déçu du dernier film qu'il venait de voir qu'il s'outrait pour le moindre contre-argument. C'était distrayant.

Je posai mes yeux sur mon compagnon et le regardai quelques secondes sans me lasser tandis qu'il continuait de répondre au débat sans grande envie, et je finis par baisser la tête sur la table et tendre ma main droite vers mon bubble tea. Je le portai à mes lèvres et inspirai le thé et quelques perles de tapioca.

Ça faisait deux jours que je n'avais pas quitté l'appartement, et je le regrettais. Pourquoi est-ce que je m'étais laissé retomber aussi bas, et aussi rapidement ? Juste pour avoir croisé ce mec qui m'avait rappelé mon passé ?

Jeudi, je n'étais pas allé en cours. Épuisé physiquement mais aussi psychologiquement par tout ce qui s'était bousculé dans ma tête, je n'avais pas eu la force de me lever et d'aller à l'école. Après notre longue nuit d'ébats, et après qu'Alexis se soit enfin endormi, j'avais continué de broyer du noir, et je m'étais levé pour aller voir sur quoi il travaillait. Je lui avais fait perdre au moins six heures. Alors je m'étais concentré et j'avais lus les textes sur lesquels il travaillait, ses cours qui se baladaient un peu partout sur le bureau, j'avais lu les notes qu'il avait griffonnées sur un coin de feuille, puis j'avais essayé de faire marcher mon cerveau pour rédiger quelque chose. Il était hors de question qu'il rate son année et son diplôme à cause de moi. Il fallait que je répare ce que j'avais fait. Alors pendant plusieurs heures, j'avais travaillé pour lui avant d'aller me recoucher à ses côtés. Étrangement, je m'étais senti mieux après avoir fait ça. Mais lorsqu'il m'avait réveillé pour me dire qu'il partait, je n'avais pas eu le courage de faire de même.

En rentrant sur le coup de dix-huit heures, Alexis m'avait trouvé toujours roulé en boule dans le lit, et le bubble tea qu'il m'avait ramené en pensant me remonter le moral n'avait eu aucun effet. Il s'était alors inquiété davantage, et en voyant que je n'avais pas faim, et que je souffrais autant physiquement que psychologiquement, j'avais vu ses yeux briller. Mon cœur était encore lourd de ce qu'il s'était passé la veille. J'avais peur que ça revienne me hanter, que je lui fasse du mal, et ça me coupait davantage l'appétit. Le vendredi avait été exactement pareil. Mais ce matin, en le voyant au bord des larmes lorsque je lui avais dit que je ne voulais toujours pas manger ni sortir, j'avais réalisé que j'étais justement en train de faire ce que j'appréhendais.

Alors je lui avais sauté dessus en m'excusant et je l'avais serré fortement contre moi en lui avouant une partie de ce qu'il s'était passé. Il avait compris, et il m'avait embrassé doucement en caressant mon visage pour me dire qu'il ne m'en voulait pas, et qu'il était rassuré que je lui en aie parlé. Comme toujours, mon cœur s'était soudain allégé, et c'était avec un immense sourire aux lèvres que je lui avais dit que je l'invitais à manger dehors. Il avait accepté, tout de même un peu perdu que je change d'humeur en aussi peu de temps, mais il avait fini par me sourire en retour. Et maintenant, nous étions en plein milieu d'après-midi dans un bubble tea où nous allions souvent avec des amis, et je l'écoutais débattre faussement avec l'un de ses collègues de promo.

Je me sentais bien, léger, mon cœur ne souffrait plus. J'avais encore quelques bleus sur la peau à cause de notre interminable nuit trois jours plus tôt, et pour une fois, j'avais hâte qu'ils disparaissent, parce que je voulais oublier tout ça.

Je vis soudain l'écran de mon téléphone s'allumer alors j'y jetai un rapide coup d'œil, puis m'en emparai. J'appuyai sur la touche centrale, et avant que je ne balaye l'écran, je vis qu'il s'agissait d'un mail. Et pas venant de n'importe qui. Un mail venant de la galerie. De la galerie Monet. LA galerie.

Je rappuyai sur la touche centrale pour que l'écran ne s'éteigne pas, puis je retirai mon bras gauche de l'épaule d'Alexis pour poser ma main sur son bras.

« Alex'...

Oui ? me demanda-t-il aussitôt en tournant la tête vers moi.

J'ai un mail. De la galerie.

Ah oui ? C'est la réponse à ta demande de stage ?

Oui...

Alors ouvre-le ! Qu'est-ce que tu attends ? »

Je tournai la tête vers lui et fis la moue.

« J'ai peur. Si jamais elle m'a répondu non, je fais quoi ?

Je t'ai dit que je le sentais bien.

Ouais, bien sûr, tu le sens tellement bien que tu as promis que si j'étais pris, je pourrais te dessiner à poil.

Sérieusement ? s'écria une de nos amies.

Ouais, sa dernière lubie, répondit mon compagnon en levant les yeux au ciel.

Lubie ou pas, tu as dit que tu le ferais. C'est bien la preuve qu'au fond, tu n'y croyais pas une seconde non plus.

J'y crois, et c'est pour t'encourager que j'ai fait ce stupide pari avec toi. Mais quoi qu'il en soit, ouvre ce putain de mail au lieu de repousser en tentant de lancer un débat stérile. Mon avis sur la chose n'a aucune importance. La réponse est là, alors ouvre-la. »

Je me contentai de faire la moue et de détourner les yeux. Il avait raison, je râlais juste pour ne pas ouvrir la réponse, alors que je mourrais d'envie de savoir ce qui était noté dedans. Si jamais j'étais pris, mon soulagement serait sans pareille. S'ils ne pouvaient pas me prendre, alors il faudrait que je continue de candidater et que j'élargisse mon champ de recherche. On était déjà début mai ; certains de mes collègues de promo avaient trouvé leur stage depuis janvier. J'étais en retard.

« Allez, Kook. Ouvre-le. »

J'échangeai un regard avec Alexis, avalai ma salive, puis je rallumai mon écran. Je le balayai de mon pouce, puis fis descendre la barre de notifications et appuyai sur celle qui me mettait la pression. Après quelques secondes, ma boîte mail s'ouvrit et le message s'afficha. Je respirai alors un bon coup, puis je rouvris les yeux et commençai ma lecture.


« Monsieur Jungkook Jeon,

Suite à votre entretien avec madame Park, nous avons le plaisir de vous informer que votre candidature pour un poste de stagiaire au sein de notre galerie a été retenue.

En l'absence de dates communiquées, nous vous proposons de commencer dès le mardi 28 mai si cela vous est possible, et jusqu'au samedi 31 août inclus.

Nous vous remercions de bien vouloir reprendre contact avec nous au plus vite afin que nous puissions convenir des dates définitives de votre stage, et également procéder à la signature de votre convention.

Pour toute information complémentaire, vous pouvez me joindre à cette adresse mail ou par téléphone au 01.XX.XX.XX.XX pendant les heures d'ouverture de la galerie.

Nous vous prions d'agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

          Virginie Perrin        

          Assistante DA         

          Galerie Monet »     


Je restai muet et figé devant mon téléphone dont l'écran commença à s'assombrir.

« Alors ? me demanda Alexis.

Hein ? soufflai-je en tournant la tête vers lui.

Alors ? Ils ont dit quoi ? Ils te prennent ? »

J'ouvris la bouche en grand et inspirai, mais les mots restèrent bloqués dans ma gorge.

« Kook, ils t'ont dit quoi ? Ils te prennent ou pas ? »

Je refermai la bouche, puis lui envoyai un sourire en coin avant de poser mon téléphone sur la table et de sauter à son cou.

« Je préfère que ce soit toi qui me prennes, chuchotai-je contre son oreille.

Sérieusement, Kook, rigola-t-il doucement en posant ses mains sur ma taille pour me repousser. Qu'est-ce qu'ils t'ont dit ?

Ils ont dit oui ! criai-je presque en reprenant place sur ma chaise. Ils me prennent, c'est bon !

Sérieux ?

Oui !

Félicitations ! Tu vois, je te l'avais dit !

Ils veulent que je leur réponde pour les dates. Ils m'ont proposé de commencer dans trois semaines, le vingt-huit. J'aurai tout juste fini les cours. Je pourrai pas souffler, mais je ne veux pas cracher sur une semaine de plus...

Tu as raison, me sourit-il en passant doucement sa main dans mes cheveux.

Je vais leur dire que c'est ok. Je vais y aller maintenant.

À la galerie ?

Oui ! Je vais y aller et leur dire que c'est bon pour moi. Et puis discuter du reste, et j'irai leur amener la convention en main propre aussi. Ça serait débile d'envoyer par la poste.

Et ça économisera un timbre, en plus, sourit-il.

C'est ça, rigolai-je en me levant. J'y vais.

Tu veux que je t'accompagne ?

C'est bon t'en fais pas, reste ici à débattre de votre super navet, gloussai-je. Je fais vite.

Ça marche. Je t'envoie un message si on bouge.

D'accord. À tout à l'heure.

À tout à l'heure. »

Je me penchai vers lui, lui dérobai un long baiser appuyé, puis un deuxième très furtif, et je glissai mon téléphone dans ma poche. Je m'emparai de ma boisson et de mon sac, puis je saluai nos amis d'un signe de la main tout en les remerciant de leurs félicitations au cas où je ne les reverrais pas, avant de m'enfuir.

Sur le trajet qui m'amenait à la galerie, je relus plusieurs fois le mail. La femme m'ayant contacté s'appelait Virginie. Je n'avais jamais parlé avec elle, ça devait être la femme qui était toujours présente avec les deux galeristes et le directeur lors des vernissages. Et elle disait que j'avais eu un entretien avec « madame Park » ? La galeriste ? Je n'en avais eu aucun... À moins qu'elle ne fasse allusion à ma venue trois jours plus tôt pour les relancer ? Est-ce que ça serait ça qui aurait fait pencher les choses en ma faveur ? Le fait que je sois venu en personne pour poser ma candidature, et que je les ai relancés en me déplaçant une fois de plus ? Ou est-ce que j'étais passé au-dessus de la pile parce que je venais à chaque vernissage et que la galeriste m'avait repéré ? Ou est-ce que c'était parce que j'étais coréen comme elle ?

Oh, dans le fond, je m'en fichais. Ils avaient accepté ; ils voulaient que je travaille avec eux pendant trois mois. J'étais aux anges. Il fallait que je me dépêche de confirmer tout ça avec eux et de préparer la convention pour leur faire signer. Ainsi, ça deviendrait vraiment réel. J'avais hâte que ces trois semaines s'écoulent.

[...]

Lorsque je poussai la porte de l'appartement en rigolant, Alexis souffla une fois de plus un « chut ! » pour me faire baisser le volume de ma voix, mais je rigolai davantage sans pouvoir m'en empêcher. Je retirai mes chaussures à la va-vite, me rattrapai au portemanteau lorsque je perdis l'équilibre, et continuai de rire avant d'avancer en tanguant un peu jusqu'au salon. Je me laissai finalement tomber sur le canapé et je joignis mes mains sur mes cuisses avant de laisser ma tête chuter contre le dossier et de fermer les yeux.

« Ah, ça y est, tu t'es enfin arrêté ? »

En entendant sa question, je lâchai un petit rire, puis un deuxième, et je partis dans un nouveau fou rire. Il me rejoignit alors et se laissa tomber à côté de moi.

« Sérieux, Kook, qu'est-ce qu'il avait de si spécial, ce mec, pour que tu te tapes le fou rire de ta vie ? »

Je tentai de calmer mon rire, puis pris une inspiration.

« Je... je sais pas... »

Je recommençai à rire et il me suivit. De longues minutes plus tard, je finis par me calmer, et je ressentis une grande fatigue. Alexis resta silencieux à côté de moi, et je laissai ma tête tomber sur son épaule.

« J'suis fatigué.

Tu m'étonnes, t'as fait ta séance de sport de la journée vu comme tes abdos travaillent depuis trente minutes. »

Je pouffai doucement, mais le fou rire ne me reprit pas.

« On va se coucher ? me demanda-t-il en posant sa main sur ma cuisse.

Mmh, fis-je en posant ma main sur la sienne. Pourquoi pas.

Pourquoi pas ? Tu veux faire autre chose ? Je ne bois plus, personnellement. Et vu ton état, je pense que l'alcool c'est terminé aussi. »

Je tirai doucement sa main vers le haut de ma cuisse avant de tourner mon visage vers lui. Notre regard se croisa et il comprit immédiatement ce que je voulais.

« T'es vraiment insatiable...

Et tu oses te plaindre ? chuchotai-je contre ses lèvres.

Non, je constate juste. »

Il m'embrassa finalement, tout en remontant sa main sur le haut de ma cuisse et bientôt mon entrejambe, et je mis fin au baiser.

« Et puis... on avait un pari aussi, tu te rappelles ?

Ah, ça... »

Il retira sa main de mon corps et se laissa retomber à côté de moi.

« Quoi, "ça" ? Tu as parié ! Et tu as gagné, alors je peux te dessiner !

Nan mais Kook...

Tu vois ! Je savais que tu croyais pas une seconde que je serais pris en stage ! T'aurais jamais parié ça autrement !

Je t'ai dit que j'ai parié ça pour te montrer que je croyais en toi. Un peu trop.

Du coup on peut faire ça pour finir la soirée...

Ça ? demanda-t-il en tournant la tête vers moi.

Oui. Ça. Toi, totalement nu, et moi, assis en face, qui te dessine.

Kook...

Quoi ? Tu te défiles ? Je le savais.

Je ne me défile pas. »

J'arquai les sourcils, surpris par la fermeté de son ton.

« Tu m'as déjà vu me défiler ?

Non, répondis-je en secouant la tête de droite à gauche.

Alors voilà.

Tu veux pas le faire ce soir ?

Je ne préfère pas. Même si l'alcool que j'ai bu pourrait m'aider à me désinhiber, je suis fatigué. Je ne serai pas un bon modèle.

Je te crois... répondis-je, déçu. Mais quand est-ce qu'on pourra le faire alors ? Tu bosses toute la semaine et c'est fatigant aussi...

Dimanche prochain, si tu veux. Ou samedi, si on ne sort pas. Peu importe.

Promis ? demandai-je avec un petit sourire.

Juré, me répondit-il en passant son index sous mon menton.

Ok. Ça me va, souris-je avant de me rapprocher de son visage.

Stop, on va au lit, me repoussa-t-il.

Maiiiiis !

Tu auras un bisou au lit si tu veux.

Je veux un câlin aussi, boudai-je.

Tu auras un câlin aussi une fois au lit. »

Je pinçai alors mes lèvres, puis je me levai et courus aussi vite que possible jusqu'à la chambre en essayant de ne pas tomber ou ne pas me manger un mur. Je retirai mes vêtements que je balançai sur son fauteuil de bureau, mais en l'entendant aller dans la salle de bain, j'eus une autre idée.

« Tu prends une douche ?

Oui. Tu devrais faire de même, même si tu es bourré. »

Très bonne suggestion. Je le rejoignis alors et entrai dans la cabine de douche juste après lui. Il ne sembla pas plus surpris que ça, et ne réagit pas non plus lorsque je passai mes bras autour de son corps pour le coller contre moi.

« Et sinon, je peux avoir un bisou sous la douche ? demandai-je doucement.

Oui, c'est faisable.

Et un câlin ? »

Il pouffa alors, puis se retourna tandis que l'eau commença à nous tomber dessus.

« Je croyais que tu n'étais pas très fan des câlins sous la douche, vint-il susurrer contre ma bouche.

Ce soir, j'en suis fan, répondis-je en souriant.

On verra ça un autre soir, dit-il avant de me dérober un baiser.

Maiiiiis, Aleeeeex' ! geignis-je.

On verra quand tu seras sobre. Par contre, ça, je sais que tu aimes bien. »

Je le laissai me repousser contre le mur gelé, et lorsque je sentis sa main glisser entre mes cuisses, une bouffée de chaleur m'envahit alors.

« Qui... qui n'aimerait pas ? soupirai-je.

Il faudra t'en contenter pour ce soir. »

Il m'embrassa pour m'empêcher de répliquer pour encore me plaindre, et petit à petit, ses baisers glissèrent le long de mon corps, jusqu'à cette partie-là de mon anatomie. Je glissai mes mains dans ses cheveux pour jouer avec ses boucles, tout en luttant pour ne pas lui imposer un quelconque rythme, et bientôt, la buée m'empêcha de voir à travers la vitre de la douche.

[...]

Lorsque je me laissai tomber sur le lit, totalement nu, ma tête tourna un peu alors je fermai fortement les yeux. L'alcool plus une douche bien chaude plus la fellation du siècle, c'était pas la meilleure idée que j'avais eue aujourd'hui, mais j'avais pris mon pied alors je ne le regrettais pas. Lorsque je me sentis mieux, je rouvris les yeux sur le plafond et laissai traîner mon oreille pour savoir ce que fabriquait Alexis. Je l'appelai à de nombreuses reprises, chouinant pour qu'il me rejoigne, et quand je le vis enfin arriver, mais vêtu d'un boxer, je fis la moue. Il s'allongea à côté de moi après avoir éteint toutes les lumières, et je pivotai sur mon côté gauche pour le regarder tant que la lampe de chevet clairait encore.

« Pourquoi t'as mis ça ? couinai-je en venant pincer le tissu de son sous-vêtement entre mes doigts.

Parce qu'on va dormir ?

Mais dormir tout nu, c'est bien aussi !

Tu sais que je n'aime pas trop, rigola-t-il. Allez, dodo, Kook.

Attends, t'avais dit que j'aurais mon bisou une fois au lit ! »

Il rigola encore, pivota pour éteindre sa lampe et revint vers moi. Je n'attendis pas une seconde de plus pour venir l'embrasser, et lorsque je sentis qu'il voulut me repousser car la température était un peu trop montée, je vins glisser mes doigts sous l'élastique de son boxer et tirai un peu dessus.

« Et t'avais dit que j'aurais mon câlin une fois au lit, aussi, murmurai-je contre sa bouche.

Quand je dis que tu es insatiable.

Je t'ai pas fait de bien, moi...

Tu n'es pas obligé.

Mais j'ai envie... »

Je l'embrassai encore, puis passai ma jambe droite par-dessus son corps pour me retrouver sur son bassin.

« Kook, t'as vraiment trop bu, chuchota-t-il en venant caresser ma joue.

Même si je n'avais pas bu, tu sais que j'ai une libido débordante, avec toi.

Ce n'est pas une excuse, rigola-t-il doucement.

Mais j'ai envie d'un câlin. De sauvagerie, lâchai-je contre sa bouche. J'ai presque envie que tu m'attaches, comme la dernière fois. J'ai envie qu'on le fasse sans capote. J'ai envie que tu me mettes des fessées. Et justement parce que je suis bourré, je vais t'avouer un truc : en vrai, je meurs d'envie de tester une DP avec toi et l'un de tes jouets, à défaut d'un plan à trois.

Je savais que le plan à trois était l'un de tes plus gros fantasmes.

J'avoue... Mais je refuse de te partager. »

Je l'embrassai de nouveau et je sentis bientôt ses mains commencer à parcourir mon corps. Après de longues secondes, il mit fin au baiser, ses doigts s'enfonçant à un rythme régulier dans la courbe de mes fesses.

« Ok pour le câlin, et j'accepte de te donner une fessée parce que t'es vraiment un sale gosse, ce soir, rigola-t-il doucement. Mais pour le reste, ça attendra que tu sois sobre. Ça te va ?

Ça me va plus que bien », soufflai-je en revenant l'embrasser.

Tout était redevenu normal. Les trois jours précédents n'avaient jamais existé.

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