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Chapitre 49 - 2024050815H

[19/01/2022]

Bonjour bonjour !

Je ne sais pas ce qu'il se passe aujourd'hui, mais j'ai plutôt un bon karma. La "journée" de travail est passée vite, j'ai appris que mes patrons m'avaient fait un cadeau pour Noël mais qu'ils avaient apparemment oublié de me le donner (mais ils m'en ont fait un xD), j'ai reçu un mp qui m'a émue aux larmes, le nouveau MV du groupe Bad Omens est sorti et j'ai beaucoup aimé la chanson... J'espère que ce n'est pas pour venir contrebalancer une nouvelle de merde dans les prochains jours XD

Ce chapitre est la suite directe du précédent, je vous invite donc à relire la fin ou repasser dessus en diagonale si vous voulez bien vous le remettre dans la tête ! J'espère que cette update vous donnera une vision différente ou au moins plus précise de l'amitié entre Jungkook et Antoine, et qu'elle vous aidera peut-être à mieux comprendre les actions du français à plusieurs moments de LPELD ! Il s'est souvent fait moquer ou insulter et j'ai souvent serré les dents et roulé des yeux ; j'imagine que vous comprendrez (mieux) pourquoi !

Sur ce, je vous laisse, j'ai une partie 4 à finir quelque part 🤡

J'espère que ce chapitre vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥




~~+~~




J'avalai ma salive, pris une grande inspiration, puis je commençai à tout déballer.

« Il y a deux ans, j'étais en vacances à Rome chez des amis. Et quand je suis rentré, j'ai rencontré Alex' en boîte.

Ok.

Je ne sais pas s'il t'a raconté exactement ce qu'il s'était passé, mais j'étais dans un sale état parce que je me défonçais tous les soirs. En fait, avant lui, j'ai jamais eu de réelle histoire. Je n'en ai eu qu'une, et elle s'est mal terminée. Et du coup il y a deux ans, sur le chemin du retour en France, j'ai voulu me taper un mec.

C'est vrai que t'avais chaud au cul avant que vous ne vous mettiez ensemble... ricana-t-il.

C'est ça. Et... Enfin, ce mec, il était fiancé. Quand j'ai appris ça, j'ai voulu lâcher l'affaire. Mais il m'a couru après et il n'a pas voulu me laisser tranquille. Il a commencé à me dire qu'il m'aimait et plein de conneries du genre. Ce n'était pas la première fois qu'un mec me racontait des salades en pensant qu'il aurait mon cul plus facilement. Mais lui, il avait vraiment l'air de le penser. Et sa façon de me parler, de prononcer mon nom... et en plus dans ma langue maternelle, ça a fait remonter de douloureux souvenirs. Alors j'ai fini par le laisser m'avoir. Il m'a pris comme si j'étais une femme mais en même temps, il ne savait rien faire d'autre, ricanai-je. Mais il était doux. Trop doux.

Tu peux garder les détails, tu sais.

Je sais qu'Alex' te raconte des trucs alors va pas me dire que ça te choque.

Justement, je n'ai jamais dit que je voulais tout savoir. Vous êtes casse-burnes à m'étaler votre vie sexuelle.

C'est parce qu'on sait que tu nous envies, souris-je.

Loin de là. Bref, et donc, vous avez couché ensemble, et ?

Et le lendemain je me suis barré. Je ne pensais qu'à ce que nous avions fait, à comment nous l'avions fait, à qui j'avais pensé malgré moi, peut-être aussi à qui il avait dû penser pendant tout ce temps. Même s'il m'assurait qu'il m'aimait et qu'il voulait que je reste avec lui, je ne pouvais pas. À cause de mon passé, et à cause de son futur. Alors je l'ai quitté, et je me suis enfui. J'ai picolé, baisé, fumé, t'as même pas idée du nombre de conneries que j'ai fait en rentrant, j'ai eu de la chance de ne pas choper une MST.

Putain, Kook...

Je sais. Et je suis tombé sur Alexis.

Très bien. Et donc ? Tu vas m'expliquer le rapport entre cette histoire et ce qu'il s'est passé cet aprèm ?

Je l'avais complètement oublié, j'avais enterré ça dans un coin de ma tête depuis des mois. J'avais oublié qu'il était libraire. J'étais à des lieues de penser que je retomberais un jour sur lui. Mais tout à l'heure, quand je l'ai vu, tout est remonté. »

Il resta silencieux alors je finis par rouvrir les yeux et tourner la tête vers lui. Il avait l'air pensif.

« Si tu t'inquiètes pour Alex', t'en fais pas. C'est du passé, je vais l'oublier de nouveau ; c'est juste que retomber sur lui après deux ans alors que ça m'a foutu mal pendant des mois... Je sais pas, j'ai paniqué.

Je peux comprendre.

Je suis désolé de t'avoir laissé tomber. Je voulais venir t'aider, mais quand j'ai vu que tu étais en train de faire la queue devant lui... Tu aurais été avec l'autre libraire, je n'aurais pas eu à le regarder, mais là ça aurait été difficile. Et imagine s'il se souvenait de moi et qu'il m'avait reconnu, le malaise...

Ouais, j'imagine... » murmura-t-il.

Je fronçai les sourcils. Il y avait un truc qui m'échappait.

« Quoi ? demandai-je.

Mmh ? tourna-t-il la tête vers moi.

Ton "ouais, j'imagine" était bizarre.

Du tout, j'imaginais juste la scène. Et oui, ça aurait été malaisant.

Je vois. »

Je continuai de le regarder d'air soupçonneux, puis je soupirai et abandonnai.

« Enfin bref, tout ça pour dire que j'ai eu peur et que je n'ai pas pu te rejoindre à cause de ça. Je suis désolé.

C'est bon, je comprends. J'imagine que ça peut surprendre, en effet.

Mmh. »

J'expirai bruyamment puis je me redressai et me penchai au-dessus de lui pour récupérer ma canette qui était posée sur les étagères à sa gauche.

« Tu peux demander, aussi.

Pas envie. »

Il me donna un coup de poing dans la taille et je couinai avant de me rasseoir, manquant de renverser du coca sur sa couette. Mais ça aurait été pleinement de sa faute.

« Et donc, tu ne veux pas que je raconte à Alexis qu'on est tombés sur ce mec cet aprèm, c'est ça ?

Je préférerais éviter, en effet.

Pourquoi ? »

Je plongeai mes yeux dans les siens et soutins son regard quelques secondes.

« C'est lui qui m'a aidé à me reconstruire après tout ça. Je n'ai pas envie de l'inquiéter pour rien.

Mmh. »

Son regard suspicieux me fit froncer les sourcils. Il ne me croyait pas ?

« Si tu crois que je vais aller remettre les pieds là-bas pour me foutre mal, tu te trompes.

Si c'est du passé, tu ne cours aucun risque.

Ce mec me rappelle des choses que je veux oublier. Il me rappelle des personnes que je veux oublier, moi y compris. Un passé que je ne pourrai jamais totalement oublier, même avec Alexis. Alors si, je cours un risque si je me retrouve en face. Pour ma santé mentale, je préfère en rester loin.

À ce point ?

Oui. Et... Tu sais, dès que je me sens en danger, je coupe tous les ponts. Je l'ai déjà fait à deux reprises. Trois, si on compte mon aventure au Japon. Et je ne peux pas m'imaginer quitter tout ce que j'ai construit aujourd'hui. La personne que je suis devenue, mes études, ma vie. Toute la bande, toi y compris, et surtout Alexis. M'imaginer vous perdre me terrifie. Je ne veux pas replonger dans mon passé. Par conséquent, je dois rester loin de ce mec. »

Il resta pensif alors que je fis plonger mes yeux dans ma boisson. Quel était son nom déjà ? Je ne m'en souvenais plus. Je m'en foutais après tout. Je n'avais retenu aucun nom. Parmi toutes les personnes avec qui j'avais pu coucher dans ma vie, je n'en avais retenu qu'un seul en dehors de Satoru. Le sien, celui de Kyung Jaeheon. Celui de l'homme qui m'avait façonné, fait grandir, puis détruit sans le moindre scrupule.

« Kook...

Mmh ?

Comment dire... Ne dis rien si jamais tu ne veux pas et frappe-moi si jamais ça te rappelle des mauvais souvenirs, mais...

Oui ? demandai-je en tournant la tête vers lui.

Qu'est-ce qu'il t'est arrivé pour que tu sois comme ça ?

Comment ça ?

Bah... Enfin, tu as changé depuis qu'on se connait, vraiment. Quand on s'est connus il y a quoi, presque un an, c'était même pas la peine de te parler de couple. Chose que je peux comprendre, tout le monde ne veut pas forcément se caser, ou n'en ressent pas le besoin. Mais... Tu dis que tu veux oublier ton passé ? Des personnes de ton passé ? Ça a un rapport ? »

Je le regardai dans les yeux de longues secondes, puis je baissai la tête un instant avant de la hocher doucement.

« Oui. Si j'avais si peur en me rendant compte que j'étais tombé amoureux d'Alexis, c'était à cause de mon passé.

Je suis désolé.

Tu n'as pas à l'être. Mais merci.

On passe tous par là un jour.

J'imagine. Mais tout le monde n'a pas été traité comme je l'ai été, je pense. J'espère, en tout cas, souris-je doucement.

Comment ça ?

Il faudrait que je te raconte tout pour que tu comprennes. Vraiment tout. Mais je ne suis pas certain que tu sois prêt, remontai-je mes yeux dans les siens tout en lui envoyant un sourire en coin.

Je suis ton ami, Jungkook. Si tu veux et peux me parler, alors je suis là.

Eh bien... soupirai-je longuement. Quand j'étais ado, j'ai rencontré l'ami d'une amie d'un ami. Histoire compliquée. Je suis tombé amoureux de lui, sauf qu'il avait une copine. Mais je l'aimais. Je l'aimais tellement que je me suis laissé faire lorsqu'il a commencé à poser ses mains sur moi. J'étais déjà seul à cette époque, je n'avais rien ni personne, et il m'a aidé. On est sortis ensemble pendant des mois... »

Je fis une légère pause, puis baissai la tête avec un sourire aux lèvres.

« Pendant un an et demi en fait, maintenant que je compte, ris-je en torturant le bout de mes doigts. Enfin bref. Ça s'est passé sur deux ans, on a été "ensemble" un an et demi, et ça même si je savais très bien qu'il était toujours en couple. Enfin, ça aussi c'était compliqué ; un mois il était avec elle, le suivant ils étaient séparés... Donc il y a des moments où il n'y avait que moi. Et quand il se remettait avec elle, j'en étais parfois arrivé à un point où j'avais quasiment réussi à me persuader que c'était moi qui me faisais tromper, pas moi qui étais l'amant. Et un jour il m'a viré en me disant qu'il ne voulait plus m'entretenir, que coucher avec moi lui faisait autant d'effet que de coucher avec un garage à bites, que-

Pardon ? me coupa-t-il.

Enfin, il ne l'a pas dit comme ça, mais en gros mon cul ne rentrait plus dans ses critères parce qu'il avait trop servi, tu vois...

Mais c'est quel genre de fils de...

Enfin bref. Il a dit aussi que... »

J'avalai difficilement ma salive et je sentis des larmes monter à mes yeux.

« Il a dit qu'il n'avait jamais demandé à ce que je l'aime. Que lui ne m'aimait pas, ne m'avait jamais aimé et ne m'aimerait jamais. Qu'il n'était en rien responsable de mon cœur brisé parce qu'il n'avait jamais rien voulu d'autre que mon cul. Et même si je l'avais toujours su, au fond de moi, j'avais voulu croire à ses étreintes, à ses baisers, à ses surnoms et à ses taquineries que j'avais interprétées comme des mots d'amour. Il ne m'avait jamais dit qu'il m'aimait, mais je m'étais persuadé qu'il me l'avait montré. Et quand il m'a foutu dehors ce jour-là, il m'a totalement détruit.

Je suis désolé... souffla-t-il.

Et le pire, reniflai-je, c'est que j'ai fini par apprendre que s'il m'avait dégagé, c'est parce qu'il allait se marier. Parce que cet abruti avait foutu sa copine enceinte. Et chez nous, c'est ultra mal vu d'avoir des enfants hors mariage. Alors je me suis mis à me dire qu'il m'avait peut-être dit toutes ces choses horribles parce qu'il n'avait pas eu le choix. Que peut-être en fait il m'aimait, et qu'on aurait continué d'être ensemble s'il n'avait pas merdé. Que peut-être il aurait fini par la quitter et qu'on serait restés ensemble, tous les deux. Mais ça m'a fait encore plus de mal. Alors j'ai quitté le pays. Je suis resté trois ans au Japon puis je suis parti pour l'Europe. Et voilà.

D'accord.

Du coup... c'est à cause de ça que je ne voulais pas retomber amoureux, et que je veux oublier. Si j'ai du mal à faire confiance aux gens, ça vient aussi de là.

Je comprends... Je suis désolé, je n'aurais pas dû te demander ça.

C'est bon. Ça m'a fait du bien de t'en parler. »

Je tournai la tête sur ma droite pour ne pas qu'il me voie et j'essuyai mes yeux discrètement.

« Je vais y aller.

Quoi ? Déjà ?

Oui. Désolé.

Excuse-moi Kook, je n'aurais rien dû te demander, ça ne me regardait pas.

C'est bon. Disons que maintenant, on est un peu plus proches. »

Il répondit tristement à mon sourire, puis je me levai, glissai mes pieds dans mes chaussures qu'il avait posées l'une à côté de l'autre, et je me retournai vers lui en tentant de garder une mine joyeuse.

« Je n'en avais jamais parlé aussi précisément, même à Alex'. Ça m'a fait du bien, mais ça m'a fatigué aussi.

Je comprends...

Je vais rentrer et me reposer.

Tu es sûr que tu ne veux pas rester un peu ici ? Voire passer la soirée avec moi ? Ça te changerait les idées.

C'est tentant, mais j'ai besoin d'un câlin. »

Il me sourit doucement et finit par hocher la tête.

« D'accord. Rentre bien alors.

Mmh. Merci pour le coca.

Je t'en prie. On se voit demain ?

Oui ! Salut ! dis-je en secouant ma main au niveau de mon visage.

Salut, Kook. »

Je marchai jusqu'à la porte et posai ma main sur la poignée. Je l'actionnai et quittai la chambre en la refermant derrière moi. Je remontai le couloir et alors que je m'apprêtais à quitter l'appartement, j'entendis une porte s'ouvrir dans mon dos.

« Jungkook ! »

Je me retournai alors, la main droite sur la poignée de la porte et la gauche tenant toujours la canette encore fraiche.

« Oui ?

Si jamais tu as besoin de parler de nouveau... tu sais que je suis là.

Je sais, lui souris-je. Merci Antoine. »

Il me sourit en retour, tout de même un peu embarrassé de m'avoir posé cette question qui m'avait mis mal, et je quittai enfin son appartement.

[...]

Mais alors que je pensais que ça m'avait fait du bien d'en parler à mon ami, tout remonta sur le trajet. Ces moments où j'étais heureux, ces moments où je me sentais bien, ce moment où il m'avait tué. C'était fini, je n'avais plus de sentiments pour lui, mais il m'avait fait tellement de mal que je ressentais de nouveau tout, comme si ça s'était passé hier. Mon cœur saignait et je voulais retrouver Alexis et me jeter dans ses bras pour ne plus sentir cette crevasse dans ma poitrine. Lorsque j'arrivai devant l'immeuble, je tapai rapidement le digicode et me ruai vers l'ascenseur. J'en sortis dès qu'il arriva à notre étage, les clés de l'appartement déjà dans ma main, et je les enfonçai dans la serrure afin d'ouvrir la porte. Je la refermai un peu trop violemment dans mon dos et je cherchai mon compagnon des yeux.

« Tu es déjà là ? »

Sa voix venait de la chambre, alors j'accélérai le pas et envoyai valser la porte. Il se retourna vers moi, un crayon dans les mains et surpris de me voir débouler comme ça, et je lui sautai dessus.

« Kook, qu'est-ce que tu fiches ? Je ne veux pas être désagréable, mais tu sais que je dois bosser et-

Fais-moi l'amour.

Pardon ? »

Je resserrai ma prise autour de lui, cachant mon visage dans son cou comme si je pouvais le faire disparaitre.

« Fais-moi l'amour. Je t'en supplie. Vite.

Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

Fais-le Alex'. »

Je me détachai alors de lui et l'embrassai. Il resta figé, ne comprenant pas du tout ce qu'il m'arrivait, puis il finit par me répondre doucement. Il posa son crayon au hasard sur les dizaines de feuilles qui jonchaient le bureau et finit par céder. Je tirai sur ses vêtements autant pour le faire lever de son siège que pour lui retirer. Nous nous séparâmes le temps que je fasse voler son t-shirt et il revint m'embrasser de lui-même en plongeant ses mains sur ma taille. La température monta de plus en plus et il finit par me faire doucement tomber sur le lit avant d'y monter à quatre pattes pour me surplomber. Le reste de nos vêtements nous quittant petit à petit, nos peaux se couvrant de chair de poule au contact de l'autre, il essuya mes larmes de ses pouces, couvrant mon visage de baiser sans me poser aucune question sur ce qu'il s'était passé, parce qu'il savait que je ne lui dirais rien. C'était paradoxal. C'était l'homme que j'aimais, celui avec qui je vivais. Mais je ne pouvais pas lui dire pourquoi j'étais dans cet état.

Enfin nus, ses doigts parcoururent mon corps comme de nombreuses fois par semaine, faisant frissonner mon épiderme de désir et de plaisir. Et enfin, il me fit l'amour. Mon esprit eut du mal à se vider entièrement de ce qui me faisait mal depuis tout à l'heure, mais lorsque l'orgasme arriva enfin, plus rien n'exista à part lui.

Embrassant encore ma gorge, il finit par se retirer doucement avant de remonter à mes lèvres et de s'en emparer.

« Repose-toi mon cœur. »

J'hochai la tête doucement alors qu'il m'embrassa à nouveau sur la bouche avant de monter déposer un dernier baiser sur mon front. Je me résolus à relâcher sa nuque pour le laisser s'enfuir. Après quelques minutes, il revint vers moi et caressa mon visage doucement sans prononcer un mot. Ça me faisait du bien. Il se leva ensuite et s'éloigna. Je le laissai faire, pensant qu'il retournait travailler. Après tout, je l'avais dérangé alors qu'il devait énormément bosser sur des dossiers compliqués en ce moment... Pourtant, il quitta la chambre alors je me redressai. J'essuyai mon visage et je pivotai. Pourquoi il partait ? Je voulais qu'il reste près de moi. Des visages, une voix, un sourire, des paroles dont je ne voulais pas revenaient polluer mon esprit et mon cœur. Il fallait qu'il revienne. Il fallait qu'il recommence. Il fallait qu'il me fasse oublier. Alors, les jambes tremblantes, je rampai sur le lit, en descendis et traversai la chambre. Je l'aperçus dans la cuisine alors je le rejoignis et enserrai sa taille de mes bras. Il sursauta sous la surprise et posa sa main gauche sur mon poignet.

« Ça va mieux ? me demanda-t-il.

Encore, soufflai-je.

Quoi ?

Encore. Fais-le encore. »

Je déposai un baiser sur son épaule et sa peau frissonna entièrement. Il tenta de se retourner alors je relâchai doucement mon étreinte et il saisit mon visage dans ses deux mains après avoir posé son téléphone sur le meuble.

« Écoute, Kook, je ne sais pas-

Fais-moi encore l'amour, le coupai-je d'une voix suppliante. Que je ne puisse plus penser à rien d'autre qu'à toi. Je t'en supplie.

Explique-moi. »

Son regard inquiet me brisa le cœur.

« Plus tard, soufflai-je en le faisant reculer contre le plan de travail.

Jungkook.

Je t'en supplie... »

Ma voix avait tremblé. J'avais besoin de lui. Je passais peut-être pour un malade nymphomane, mais j'en avais besoin. C'était le seul moyen pour que je ne pense pas à lui. Pas à eux. Il me prit alors dans ses bras et me serra contre lui, enfouissant mon visage dans son cou.

« Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais tu es sûr que ça te fera aller mieux ? »

Je secouai la tête de haut en bas contre sa peau. Oui. Il n'y avait que ça qui pouvait les chasser de mon esprit. Il déposa alors un baiser sur mon épaule et je sentis ses mains glisser dans mon dos. Et bien que l'idée de le faire dans la cuisine fût particulièrement excitante, je fis un pas en arrière pour lui faire comprendre que je voulais retourner dans la chambre, et il se laissa entraîner.

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