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Chapitre 48 - 2024050811H

[12/01/2022]

Bonjour bonjour !

J'espère que vous allez bien !

Aujourd'hui, c'est le début des soldes informatique... L'année dernière j'ai résisté et je ne me suis pas acheté de deuxième écran, mais je vais craquer, cette fois. Rien que pour cette histoire ; je dois bosser sur trois documents à la fois à des moments, et c'est juste plus possible mdr (#problèmed'auteur #problèmederiche). Et puis lorsque je pourrai enfin faire ma mise en page sur InDesign pour LPELD, ça sera bien plus agréable de tout avoir en grand écran et de ne pas avoir à switcher sans arrêt entre Word et Adobe. BREF XD

J'ai hésité à vous dire quelque chose sur ce chapitre dans cette intro, mais je pense que vous laisser deviner le contenu au fur et à mesure n'est pas plus mal. J'espère qu'il vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥




~~+~~




Le mois de mai avait commencé depuis peu et je n'avais toujours pas trouvé de stage. J'avais relancé certaines boîtes par mail même si je savais que ce n'était pas la peine, et là, j'étais avec Antoine en direction de la galerie Monet. Je n'avais pas osé les relancer, je me sentais mal à l'aise de le faire, et comme je n'avais même pas eu le cran d'aller au dernier vernissage à cause de cette stupide demande, mon ami ne m'avait pas laissé le choix. Je marchais en traînant le pas, mais je savais qu'il n'abandonnerait pas.

Après quelques minutes, nous arrivâmes enfin devant les grandes baies vitrées, et le meilleur ami de mon compagnon me poussa pour me faire passer la porte.

« Antoine... geignis-je. Je veux pas...

Écoute, si tu ne relances pas, tu n'auras jamais de nouvelles.

Je l'avais dit à Alexis que je n'avais aucun espoir. C'est pas pour rien qu'il a accepté de parier avec moi que je le dessine à poil si j'avais une réponse positive, même lui n'y croit pas en vrai, grognai-je.

Je vais faire comme si je n'avais jamais entendu ça, roula-t-il des yeux. Mais relancer, ça montre aussi que tu es motivé.

Ou en galère de stage.

Arrête de grogner dans ta barbe, râla-t-il en me donnant une petite tape sur l'arrière du crâne. Viens, on part à la recherche de ta galeriste.

Attends...

Quoi, "attends" ? Pour quoi faire ?

Tant qu'à être ici, on peut regarder la nouvelle expo...

Tu vas me dire que tu n'es pas déjà venu dix fois ?

Non, je ne suis pas venu au vernissage à cause de ça, justement.

Tu me fatigues », soupira-t-il.

Il glissa les mains dans ses poches, puis me suivit finalement sans rien dire. Nous regardâmes attentivement les toiles présentes dans l'entrée, puis passâmes l'encadrement de porte pour entrer dans la galerie principale. Malheureusement pour moi, j'aperçus immédiatement la galeriste accompagnée de deux visiteurs alors je tentai de m'enfuir, mais Antoine posa ses mains sur mes bras et les serra fortement entre ses doigts.

« Tu ne t'échapperas pas. C'est elle ?

Non, ça doit être une visiteuse, mentis-je.

Prends-moi pour un jambon. Viens.

Non, elle est occupée !

Alors on attend qu'elle soit seule et on fonce.

Antoine, pleurnichai-je.

Tu discutes pas. Alex' n'a pas le temps de te traîner ici, mais moi j'ai encore deux semaines alors je ne vais pas me gêner.

Vous êtes chiants tous les deux.

C'est ça, on est chiants. »

Je levai les yeux au ciel, puis avançai et réussis à l'entraîner derrière moi. Nous commençâmes à faire le tour de la pièce, quand j'entendis mon ami se retourner. Merde.

« Excusez-moi ! s'écria-t-il soudain. Bonjour !

Bonjour ! lui répondit la galeriste. Je peux vous aider ?

C'est pour mon ami en fait. »

Bordel, je n'avais plus le choix. Je me retournai alors et me résignais à les rejoindre au centre de la pièce.

« Oh, bonjour ! s'exclama-t-elle. Vous allez bien ?

Oui, merci, répondis-je. Et vous ?

Je vais bien, merci.

Il vous a déposé une demande de stage il y a quelques semaines et-

Antoine, le coupai-je.

Oh, oui ! s'exclama-t-elle en reposant ses yeux sur moi. Je suis désolée, je n'ai pas encore eu le temps de me pencher dessus, ce vernissage nous a demandé énormément de temps et de travail.

Ce n'est pas grave, répondis-je, mal à l'aise.

Il n'osait pas vous relancer, ricana Antoine.

Vous avez bien fait de passer, dit-elle tandis que je fusillai mon ami du regard. Nous allons nous attaquer au recrutement des stagiaires dans les jours qui viennent. Vous cherchez toujours quelque chose du coup, j'imagine ?

Oui, bafouillai-je.

Nous faisons ça au plus vite. Lundi au plus tard je vous envoie un mail. C'est bon pour vous ?

Oui, aucun souci, souris-je, toujours aussi mal à l'aise. Mais ne vous mettez pas la pression non plus, vous avez beaucoup de travail...

Le plus dur est passé ! Nous trouverons du temps pour ça. Et puis... »

Quelque chose sonna soudain et elle s'excusa en glissant la main dans la poche de son tailleur.

« Je suis désolée, je dois prendre l'appel. Mais nous faisons ça cette semaine. Je vous envoie une réponse lundi au plus tard, promis.

Prenez votre temps, c'est gentil d'y penser en tout cas.

Je vous en prie, c'est normal, j'étais dans votre situation il y a quelques années. Je vous laisse, excusez-moi.

Aucun souci. Bonne journée, et merci.

De rien, vraiment ! Bonne journée à vous aussi !

Également, dit Antoine. Au revoir ! »

Elle s'inclina rapidement, puis décrocha et porta son téléphone à son oreille en s'éloignant.

« Oui, Sun Hae Park, galerie Monet. »

J'expirai profondément tandis que le reste de sa conversation n'atteignit plus mes oreilles au fur et à mesure qu'elle avançait rapidement à travers la salle de ses talons aiguilles, et Antoine vint me donner une forte tape dans l'épaule, ce qui me fit presque avancer d'un pas.

« Eh bien tu vois, c'était pas si dur !

Parle pour toi, grognai-je en venant masser mon épaule, j'ai l'impression d'avoir fait un forcing de malade, je suis mal à l'aise comme pas possible.

Mais au moins tu sais qu'elle a toujours ton CV parce qu'elle te recontactera. C'est plutôt bon signe.

Mmh. Mais je suis quand même pas ultra confiant.

Comment Alex' peut sortir avec un mec aussi pessimiste que toi, ça me questionne vraiment.

Justement, les opposés s'attirent, ricanai-je.

Mmh. Tu marques un point. Bon, du coup, enchaîna-t-il, tu veux finir de regarder l'expo ou tu veux t'enfuir ?

Tant qu'à être ici, on peut continuer. Et après on va chercher tes bouquins.

On va plutôt manger, non ?

J'avoue que j'ai pas mangé ce matin et que je vais bientôt avoir faim. Ok, on fait ça. »

Nous continuâmes alors de faire le tour de la galerie, puis nous la quittâmes un bon quart d'heure plus tard. Nous prîmes le métro après avoir marché quelques minutes, appréciant la fraicheur de la station, puis je laissai Antoine me conduire à travers la ville. Il m'emmena finalement dans le quartier de l'opéra et c'est sans surprise qu'il me traîna dans un restaurant japonais. Je l'y suivis avec plaisir et nous nous fîmes littéralement éclater le bide.

Deux bonnes heures plus tard, roulant jusqu'à la station de métro, je le suivis une fois de plus, et après une vingtaine de minutes, nous arrivâmes dans un quartier que je ne fréquentais pas énormément. Je le suivis hors du wagon et nous remontâmes à la surface. Nous arrivâmes sur un grand boulevard et j'eus du mal à me repérer.

« Au fait, pourquoi tu as commandé tes bouquins ici ? demandai-je à mon ami. Il y a bien plus près de chez toi.

Je t'avoue que je n'ai pas été très malin sur ce coup, mais c'est ici que Pauline vient acheter les siens. On était ensemble lundi alors j'en ai profité, parce que sinon je me connais, je ne les aurais jamais achetés et j'aurais été dans la merde pour les cours.

Les cours ? Tu prévois de retaper ?

Pour mon mémoire, tête de pine.

Mouais, tu peux l'écrire au talent sans caser des références ou des anecdotes dedans, aussi.

C'est ça, bien sûr, leva-t-il les yeux au ciel.

Enfin bref, soufflai-je tandis que le feu passa au vert et que nous commençâmes à traverser. Tu veux qu'on les emmène chez elle après ?

Non, on va ramener ça chez moi.

Chez toi ? m'écriai-je. Je croyais qu'il y avait une dizaine de bouquins !

T'inquiète, à deux ça ira.

Y a plutôt intérêt, sinon je te plante avec et je rentre.

Tu fais ça et je te démonte.

Pas sûr qu'Alex' soit d'accord avec ça.

C'est la seule chose qui t'inquiète ? » ricana-t-il.

Je fronçai les sourcils alors que nous parvînmes enfin sur le trottoir en face. Il y avait quelque chose qui m'échappait. Nous longeâmes le trottoir sur une bonne centaine de mètres avant qu'il ne pousse la grande porte vitrée d'un commerce uniquement déguisé de verre et de bois, de l'extérieur.

« Bon, chose qu'on ne peut pas enlever à cette librairie, elle a de la gueule, constatai-je.

Et t'as pas vu l'intérieur. Allez, viens, je ne vais pas te tenir la porte dix ans.

Mais t'as tes règles ou quoi ?

Je te retourne la question, c'est toi qui grognes depuis ce matin.

Normal, tu m'as privé d'une grasse mat' et d'un câlin. Pour une fois qu'il avait une matinée...

Ton avenir était plus important. Sorry not sorry.

Ma libido est plus importante. Sorry not sorry. »

Je pinçai mes lèvres en tentant de retenir un immense sourire tandis qu'il roula des yeux tout en faisant une grimace. Il finit par lâcher la porte d'entrée et je posai mes mains rapidement dessus pour ne pas me la prendre en plein visage. Je la repoussai donc et entrai, puis regardai autour de moi une fois à l'intérieur. Wow. Ça en jetait, il avait raison.

« C'est super beau, murmurai-je.

Je te l'avais dit. Classe, hein !?

C'est clair. On est bien loin des centres culturels de grande surface ou des Fnac etc.

C'est certain.

Tu peux te débrouiller tout seul deux minutes ? J'ai bien envie d'aller faire un tour.

Mmh, vu le monde qui fait la queue à la caisse, je pense que tu as bien plus que deux minutes pour faire le tour.

Ça marche. Tu m'envoies un message ou tu m'appelles si je ne suis pas revenu quand c'est à toi.

On fait ça. Et me la fais pas à l'envers.

T'inquiète, ris-je doucement, je rigolais. Je t'aiderai même s'il y a vingt livres.

Mouais.

Promis ! »

Je quittai alors mon ami qui se dirigea vers la caisse, où un vendeur était en train de se noyer sous les paiements. Je jetai un rapide coup d'œil vers le grand escalier de bois qui menait à un étage où se trouvaient de nombreux clients, certains assis et lisant une bande dessinée, et je m'enfonçai doucement dans la librairie. Plusieurs libraires étaient dans leurs rayons à remplir et renseigner les clients qui étaient nombreux à se balader dans les allées. Ce n'était pas une petite librairie, comment se faisait-il qu'il n'y ait qu'une personne pour encaisser tout ce monde ? Je me baladai encore quelques secondes, balayai des yeux les rayons montant jusqu'au plafond, et laissai parfois mon index se balader sur des dos vernis. Puis, au tournant d'un rayon, lorsque mes yeux tombèrent sur un homme discutant avec un autre plus âgé, un livre à la main qu'il lui tendait, je m'arrêtai. Mes yeux s'écarquillèrent et mon cœur s'arrêta.

De vieux souvenirs remontèrent alors et défilèrent devant mes pupilles. Je les chassai en secouant la tête. Bordel. C'était une blague ? Qu'est-ce qu'il foutait là ? Ou c'était juste quelqu'un lui ressemblant ?

Le client s'éloigna alors et une jeune femme accourut rapidement vers l'homme qui était resté sur place. Une cliente ? Ils avaient l'air de trop bien se connaître pour ça. Sa copine ? Ou plutôt sa femme, devrais-je dire ?

« Taeeee' ! s'écria alors une voix, me faisant sursauter. J'ai besoin de toi ! »

Voyant qu'il allait peut-être venir vers moi, je fis un bond en arrière et contournai rapidement le rayon. Puis après quelques secondes, je me demandai pourquoi j'agissais comme ça. Après tout, ce n'était qu'un coup parmi tant d'autres. S'il se souvenait de moi et me reconnaissait, ça serait lui le plus mal à l'aise, pas moi. Je me décidai à aller retrouver Antoine, mais quand je le vis changer de file et se présenter dans celle de cet homme pour retirer ses livres, et que mes yeux passèrent une fois de plus sur son visage parfait et son sourire qui me parlait bien de trop, mon estomac se serra. Alors sans réfléchir davantage, j'accélérai le pas et sortis de la librairie. Je ne pouvais pas.

Je me laissai tomber sur mes talons et plongeai ma tête dans mes bras. Ce mec m'avait détruit sans le vouloir, il y a deux ans. Pourtant, j'avais guéri, depuis. Alors pourquoi le fait de le voir me faisait mal de cette manière ? Il fallait que je me tienne loin de lui. Après quelques minutes, je finis par prendre mon téléphone dans ma poche. Je vis que j'avais plusieurs messages d'Antoine et un appel manqué, et je m'apprêtais à le rappeler quand mon écran changea, signe qu'il le faisait lui-même.

« Oui ? murmurai-je.

Putain mais t'es où ? J'ai besoin de toi, là !

Je suis dehors. Je peux pas...

Comment ça, tu peux pas ?

Je peux pas... Je peux pas venir. Amène tout dehors, je t'aiderai dehors. Mais je veux pas remettre les pieds là-dedans...

Et pourquoi ça ?

Je te raconterai...

Bien sûr. Nan mais me demande plus rien, toi.

Je suis juste deho-

Je m'en fous que tu sois juste dehors, c'est dedans que j'ai besoin de toi. Enfin bref, bouge pas, j'arrive. Et t'as pas intérêt à dégager sans moi sinon je te cogne. »

Il ne me laissa pas le temps de rajouter un mot et me raccrocha au nez. Je comprenais parfaitement son énervement, j'aurais été dans le même état que lui si on m'avait lâché au dernier moment. J'étais pitoyable. Je ramenai mon téléphone contre ma paume et remis ma tête dans mes bras. Je voulais rentrer chez moi. Je voulais retrouver Alexis et faire comme si cette journée ne s'était jamais passée. Quelle heure était-il ? Est-ce que j'allais bientôt pouvoir le retrouver ?

Quelques minutes passèrent jusqu'à ce que je sente le pied de mon ami taper contre le haut de ma cuisse.

« Qu'est-ce que tu fous ? C'est lourd, dépêche-toi de m'aider. »

Je me relevai rapidement et glissai mon téléphone dans ma poche avant de tendre les bras vers lui pour qu'il me donne l'un des sacs.

« Ça va ? me demanda-t-il alors. Tu as une sale tête.

On peut partir d'ici ?

Kook, qu'est-ce qu'il se passe ?

Je te raconte tout si tu veux. Mais est-ce qu'on peut s'éloigner ? S'il te plait ? »

Je relevai enfin la tête vers lui et mes yeux croisèrent les siens. Il était inquiet.

« D'accord. Tiens, prends celui-là. On va chez moi.

Ok. »

Nous fîmes alors demi-tour pour retourner au métro et je le suivis sans un mot.

[...]

Lorsque nous arrivâmes chez lui, je repoussai la porte derrière moi et avançai dans le couloir avant d'entrer dans sa chambre lorsqu'il la déverrouilla.

« Pose ça sur mon bureau. Tu veux boire quelque chose ?

Mmh. T'as du coca ?

Oui.

Alors un coca.

Ça marche. »

Je posai le sac qui était prêt à lâcher sur le bureau, puis vins chercher le sien qu'il avait déposé à l'entrée de la chambre pour pouvoir ouvrir la porte. J'en sortis ensuite les lourds ouvrages pour vérifier qu'ils n'étaient pas abîmés. J'en saisis un sur les symboles et les images archétypales qui avait l'air très intéressant et j'allai me laisser tomber sur son lit. Je retirai mes chaussures en appuyant de la pointe de mes pieds sur mes talons, puis m'assis en tailleur sur la couette. Je commençai à feuilleter l'énorme livre quand mon ami revint dans la chambre.

« Putain Kook, tes pompes, râla-t-il en refermant la porte derrière lui.

Quoi, mes pompes ?

T'es vraiment insupportable. Je me demande comment Alex' fait pour te supporter.

Oh ça va, je les ai juste laissées tomber par terre.

Tu ne pouvais pas les enlever proprement et les ranger ?

Ce que t'es maniaque, j'te jure », soufflai-je.

Il vint s'asseoir près de moi et me tendit une canette.

« Merci. »

Je la saisis et il s'empressa de me dérober le livre qui était jusqu'alors posé sur mes cuisses.

« Je venais juste de commencer ! tentai-je de le reprendre.

Bas les pattes. La canette sort du frigo, donc tu as désormais les mains humides, donc tu ne retouches pas ce bouquin qui m'a coûté 30 balles.

Tu dis ça mais je te ferai remarquer que tu avais cette canette soi-disant humide entre les mains juste avant moi.

Je les ai essuyées sur mon pantalon avant de récupérer le bouquin. Et puis discute pas, t'es chez moi et c'est à moi. »

Je me renfrognai et reportai mon attention sur ma canette. Je soulevai la languette métallique et l'ouvris. Le petit « pchit » me fit sourire et je portai la boisson à mes lèvres.

« Bon. Du coup, c'était quoi ce cirque à la librairie ? »

J'avalai calmement ma gorgée et reposai mes poignets sur mes mollets.

« C'est assez compliqué à expliquer et à comprendre.

Mais encore ?

Tu me promets de ne pas lui en parler ? »

Je plongeai mes yeux dans ceux de mon ami qui fronça les sourcils.

« Comment ça ?

Promets-moi juste que ça restera entre nous. Enfin, l'histoire il la connait. Mais ce qu'il s'est passé cet aprèm. »

Il continua de me regarder avec suspicion, ses pupilles valsant entre les miennes, puis il finit par hocher la tête avant d'ouvrir sa propre canette en me quittant des yeux.

« D'accord. »

Je pris alors une grande inspiration et j'avalai une nouvelle gorgée de ma boisson pour prendre des forces. Je me laissai ensuite tomber sur le dos et posai la canette sur mon ventre. Je la sentis rapidement m'échapper des mains sous les grognements d'Antoine qui la déposa sur une étagère. Je fermai les yeux en souriant. Je n'allais pas le refaire. J'inspirai profondément, mon sourire quittant doucement mon visage, et je replongeai dans mes souvenirs.

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