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Chapitre 44 - 20240101

[15/12/2021]

Bonjour bonjour !

J'espère que vous allez bien !

Me voilà de retour avec le chapitre 44 ! Je suis vraiment désolée pour l'attente un peu plus longue qu'habituellement, mais je n'aurais pas pu poster mercredi, la semaine dernière. Je m'en suis voulu de vous faire attendre deux jours supplémentaires, surtout en plein milieu d'un passage, mais je ne pouvais pas faire autrement ToT

Enfin bon c'était exceptionnel x')

Autrement, la première personne qui vient me spoiler Spider-man - No Way Home, je la bloque. Ok ?

J'espère que ce chapitre vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥




~~+~~




Il vint écraser sa cigarette dans le cendrier, puis se posa à côté de moi en recrachant sa fumée.

« Ça a un rapport avec Alex' ? »

Je me figeai un instant, puis finis par faiblement hocher la tête.

« Je m'en doutais. Tu peux me parler, tu sais.

J'aimerais, mais je ne peux pas...

Pourquoi ?

C'est ton meilleur ami...

Et alors ? Justement, je suis le mieux placé pour le connaître et faire de la médiation si besoin.

Y aura pas besoin de ça, souris-je doucement en posant mes yeux sur la fenêtre du troisième étage en face où deux jeunes femmes fumaient en rigolant fortement.

Il me dit toujours que si quelque chose te pèse, il faut en parler, et que tu te sentiras mieux après.

Mmh, il me le dit souvent aussi.

Alors tu devrais savoir qu'il a raison.

Il a raison. Mais cette fois, j'ai trop peur des conséquences.

Kook, tu m'inquiètes vraiment.

Je... Est-ce que je peux te poser une question ?

Une question ? Oui, bien sûr.

Rigole pas, hein. Et... Enfin, réponds-moi si tu peux.

T'en fais pas. Vas-y, pose ta question. »

J'inspirai profondément et pris mon courage à deux mains alors que mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine.

« Est-ce que... je lui plais ? »

Quelques secondes de silence s'ensuivirent, puis je l'entendis pouffer et je serrai les dents avant d'écraser mes doigts entre ceux de ma main droite.

« C'est pas drôle, murmurai-je ensuite.

Excuse-moi, se reprit-il. C'est juste que je ne m'attendais pas à ça. T'étais si réfractaire à l'idée de te confier, et pourtant tu me demandes ça sans passer par quatre chemins.

Réponds juste, si jamais tu connais la réponse et si tu as le droit de me la donner. Je veux... juste savoir. Pour savoir ce que je dois faire ensuite.

Savoir ce que tu dois faire ensuite ? répéta-t-il.

Mmh.

Du genre ?

M'enfuir, ou... »

Je baissai la tête et déglutis difficilement.

« Ou faire évoluer les choses ? dit-il.

Mmh. »

Il expira fortement en laissant sa voix traîner, puis il joignit aussi ses deux mains et hocha doucement la tête.

« Pour être totalement honnête avec toi, il ne m'a rien dit. Mais je le connais, et je vois comment il est avec toi. Je pense que tu ne le laisses pas indifférent. Je ne sais pas si les autres ont remarqué et si lui-même s'en est aperçu ou non, mais il est différent avec toi. Je ne veux pas m'avancer ni te donner de faux espoir, si jamais toi tu ressens quelque chose pour lui, mais si jamais c'était réciproque, je ne serais pas non plus étonné par le fait qu'il ne t'ait rien dit.

Ah ? murmurai-je.

En admettant l'hypothèse que tu lui plaises aussi, il ne m'en aurait pas parlé pour ne pas rendre la chose réelle et se sentir... coupable, peut-être ? Je ne sais pas comment l'expliquer. Mais surtout, il ne voudrait pas t'imposer ça.

M'imposer ça... fronçai-je les sourcils.

T'imposer ses sentiments. Il n'est pas du genre à se déclarer, que ça soit pour lui ou pour la personne en face. Il sait à quel point c'est douloureux de devoir repousser quelqu'un, et à quel point ça fait mal d'être repoussé. Et il tient à toi. Beaucoup. Ça je le sais, ça se voit, mais il me parle souvent de toi et c'est toujours touchant. »

Je souris, mes yeux désormais perdus sur une fenêtre sombre en face, et je resserrai mes doigts sur les autres.

« Si jamais il ressentait quelque chose pour toi, il ne te le dirait pas par peur de te perdre.

Alors comment je pourrais faire pour savoir ?

Il faudrait que tu prennes ton courage à deux mains et que tu fasses le premier pas. Soit pour te déclarer, soit pour lui demander si lui ressentirait effectivement quelque chose pour toi.

Mais si je n'y arrive pas ?

Alors rien ne changera. Il ne fera jamais le premier pas, et il ne te demandera jamais si tu ressens quelque chose pour lui non plus même si tu es transparent. Il faut que ça soit toi qui ailles vers lui.

Et... tu penses que si je vais vers lui... ?

Je n'en sais rien. Il ne m'a rien dit. Mais je pense qu'il éprouve quelque chose pour toi aussi, oui. Après, je ne sais pas jusqu'à quel point c'est, et s'il souhaiterait aller plus loin.

Je vois... »

Je n'étais pas plus avancé. Je ne savais toujours pas si je devais sauter le pas ou faire comme si je ne savais rien. C'était limite si je n'étais pas plus perdu. Si jamais je lui plaisais aussi, je savais qu'on pourrait être heureux. On s'entendait super bien, le peu de fois où on se prenait la tête, c'était rapidement oublié parce qu'on savait reconnaître nos torts... En réalité, la seule différence entre l'amitié et l'amour, c'était le sexe. Et je devais avouer que ça me terrifiait rien qu'à y penser. J'avais du mal à m'imaginer passer cette frontière avec lui, même si quelques heures plus tôt, je m'étais surpris à imaginer ses mains sur ma taille tandis qu'il me regardait en s'étonnant de son étroitesse.

« J'ai peur... murmurai-je de nouveau.

Tu ne devrais pas. Dans tous les cas, ce n'est pas de ta faute. Si ça te pèse tant, alors tu devrais lui dire. Qui sait, si c'est réciproque alors tant mieux. Si ça ne l'est pas, peut-être que vous aurez besoin d'un peu de temps, mais ça sera pour repartir de plus belle. Les sentiments étouffent quand tu les gardes pour toi.

Je sais... J'ai tendance à m'enfuir quand ça arrive.

Mais tu ne l'as pas encore fait ?

Non, mais j'y ai pensé plusieurs fois...

Pourquoi tu ne l'as pas fait alors ?

Je ne sais pas. Peut-être que... »

Je m'interrompis dans ma phrase et clignai des yeux pour que ma vision redevienne nette.

« Peut-être que j'avais peur d'étouffer davantage en coupant les ponts qu'en restant ici...

Tu devrais lui dire. »

J'hochai la tête, puis m'arrêtai en réalisant ce qu'il venait de dire.

« T'es sûr ? murmurai-je en tournant le visage vers lui.

Oui.

Mais j'ai peur...

Il ne t'abandonnera pas, quelle que soit sa réponse. Ça sera à toi de composer avec. Mais à voir la façon dont tu te tortures depuis un petit moment, je pense que tu ne vas pas tarder à exploser. Alors lance-toi.

Mmh...

Et puis vous êtes bien pompettes tous les deux alors dans le pire des cas, tu pourras toujours dire que tu avais trop bu, rigola-t-il doucement.

Parce que tu veux que je lui dise ça ce soir !? m'écriai-je.

Et pourquoi pas ? Si tu as enfin eu le courage d'en parler à quelqu'un, c'est peut-être que le moment est venu, non ? »

Je baissai doucement mes yeux le long de son corps, puis hochai la tête en me remettant face à l'immeuble de l'autre côté de la rue.

« Tu as raison. Il vaut mieux que je lui dise maintenant avant que j'explose. Et ça me soulagera.

C'est ça.

Mais j'ai peur de sa réaction.

N'aies pas peur, Kook. Ça ira. Tu le connais.

Je le connais, mais j'ai peur quand même. Je ne veux pas encore souffrir. Je... je m'étais promis de ne plus jamais... tomber... amoureux, lâchai-je le mot difficilement. Mais j'ai pas réussi. »

Il resta silencieux, et après quelques secondes, mon cœur me sembla d'un coup un peu moins lourd.

« Oh.

Quoi ? me demanda-t-il.

Je me sens mieux.

Ah oui ?

Oui. Oui ! répétai-je en me retournant pour être face à lui. T'avais raison, l'avouer me fait me sentir mieux. Je ne dois penser qu'à ça.

C'est ça. Bon état d'esprit, me sourit-il.

On verra si je me dégonfle ou pas. Mais je ferai ça demain.

D'accord. Tiens-moi au courant.

Sans faute ! »

Nous nous sourîmes, puis je refermai la fenêtre et nous allâmes rejoindre nos amis au cœur du salon. Mes yeux croisèrent ceux d'Alexis une seconde avant qu'il ne repose son regard sur son meilleur ami, et je m'assis à côté de Pauline. J'allais lui dire, j'étais décidé. Tout se passerait bien. Il était temps.

[...]

Il était presque cinq heures du matin et j'étais éclaté. Nous n'étions plus que sept dans l'appartement. Xiaolin, Margot et Quentin commencèrent alors à s'habiller pour s'en aller, et nous échangeâmes de fortes accolades avant qu'ils ne passent la porte. Alexis tourna les talons aussitôt le bâtant fermé et s'en alla vers sa chambre sans adresser un mot à personne. Est-ce qu'il faisait la gueule parce qu'il venait de découvrir l'état de son sweat que j'avais tenté de cacher maladroitement après avoir renversé une bouteille dessus ? Je le regardai disparaître, puis posai mes yeux sur Pauline, Antoine, et deux autres amis qui semblaient visiblement aussi surpris que moi de le voir disparaître sans les saluer.

« Bon... Vous restez tous dormir du coup ? demandai-je.

Je dois t'avouer que je n'ai pas le courage de prendre un métro, un noctilien ou un uber... souffla la jeune femme.

C'est ce qui était prévu, mais on ne veut pas te déranger, et puis il n'y a pas beaucoup de place, répondit l'un des amis d'Alexis.

Vous ne dérangez pas. Il va juste falloir que vous vous serriez parce qu'il n'y a que le canapé, du coup.

Aucun soucis !

Mmh... Mais tu as des choses à faire, intervint alors Antoine. On ne veut pas te déranger non plus.

Quoi ? Non, non, t'en fais pas. C'est pas le moment de toute manière.

De quoi vous parlez, tous les deux ? demanda sa copine d'un air soupçonneux.

De ménage, répondit le meilleur ami de mon colocataire avec un grand sourire.

Oh, mais on va t'aider !

Mais non, on va pousser ça au fond de la pièce pour vous préparer le canapé et on rangera demain avec Alex'. Vous en faites pas. On est tous fatigués et c'est l'heure de dormir.

Comme tu veux. »

Nous commençâmes alors à ranger à moitié le salon pour déplier le canapé, et j'allai leur chercher des plaids dans la chambre d'Alexis. Ce dernier était d'ailleurs affalé sur son lit tout habillé. Je levai les yeux au ciel, pris ce que j'étais venu chercher dans l'armoire, puis je tournai les talons. Il avait passé la fin de la soirée à boire et à monopoliser Antoine en me jetant des coups d'œil de temps en temps. Je m'étais du coup senti étrangement seul, et presque rejeté. J'avais même eu le sentiment qu'il parlait de moi à un moment, et ça m'avait mis mal à l'aise, surtout après ce que j'avais avoué à son meilleur ami.

Ce dernier aurait-il vendu la mèche ? Ça aurait pu expliquer ses regards sur moi, et sa fuite quelques minutes plus tôt. Non, Antoine n'aurait pas fait ça. Je pouvais lui faire confiance.

Je retournai dans le salon, donnai les couvertures à nos amis, puis je fermai les rideaux du salon et le volet de la cuisine avant de vérifier qu'il n'y avait rien qui était encore allumé comme le four ou autre chose de potentiellement dangereux. Je finis par les saluer, passer aux toilettes, puis je me dirigeai par défaut vers le lit de mon colocataire. J'aurais préféré faire ça une autre fois, dans un tout autre contexte, mais je n'avais pas le choix ; je ne me voyais pas dormir recroquevillé sur un fauteuil à côté du couple et des deux autres amis de mon coloc', ni par terre sur le tapis dans les miettes de chips ou sur le parquet. Et même si le canapé était grand, à cinq, ça serait compliqué. Je me laissai donc tomber sur le matelas à côté de lui, tout habillé également.

« Dégage. »

Je sentis son bras taper contre mes reins et je bougeai un peu en grognant.

« Oh fais pas chier, hein. Va te plaindre aux autres, là, ils restent tous là finalement, on n'a pas assez de place. Obligé de laisser mon canapé. Si tu crois que ça me fait plaisir. »

Il se tourna alors difficilement et nous nous retrouvâmes face à face.

« Ok ! »

Je fronçai les sourcils, me demandant pourquoi il souriait soudain de cette manière, et alors que je voulus me tourner pour ne plus le voir, je sentis son bras passer autour de moi. Mon cœur loupa un battement. C'était quoi, ça ?

« Qu'est-ce que tu fous ? grognai-je en le repoussant, même si, pour être honnête, j'avais envie de rester dans ses bras.

Si tu dors avec moi, tu dois me faire un câlin.

Crève, dis-je en manquant d'avaler ma salive de travers.

Koooooooook !

Non.

T'es pas gentil, pleurnicha-t-il.

Tu pues.

Toi aussi. »

Nous rigolâmes doucement et il finit par repasser son bras autour de moi, alors je me laissai finalement faire. Mon cœur se mit à battre fortement, et après quelques secondes d'hésitation, je me tournai sur mon côté droit pour pouvoir le regarder. J'eus alors la surprise de voir qu'il me regardait aussi. Je réalisai soudain que j'avais oublié d'éteindre la lumière, mais ce n'était pas plus mal. Ainsi, je pouvais voir son visage, et ça gonflait mon cœur.

Nous nous regardâmes pendant de longues minutes sans prononcer un mot. J'entendais nos amis rigoler dans la pièce d'à côté étant donné que j'avais également oublié de fermer la porte de la chambre. Décidément, mon cerveau fonctionnait mal à cette heure-là...

Est-ce que c'était le moment ? Je me sentais étrangement bien, étrangement confiant.

« Tu disais quoi à Antoine tout à l'heure ? soufflai-je.

Rien. Pourquoi ?

Menteur. Je sais que tu lui parlais de moi. J'ai fait quelque chose ?

Non, pourquoi ?

Parce qu'après tu m'as plus reparlé. C'est pas parce que j'ai renversé le rhum sur ton sweat alors ?

T'as fait quoi !?

J'ai renversé le rhum sur ton sweat, répétai-je en détournant les yeux.

Tu me le rembourseras s'il est foutu.

Oui... »

Il rigola alors doucement, et je relevai mes pupilles sur lui. Il ne m'en voulait pas ? Alors pourquoi la fin de soirée s'était passée comme ça ? Oh, et puis merde. Je me rapprochai un peu de lui et passai également mon bras autour de son torse avant de cacher mon visage contre sa poitrine et d'inspirer son odeur profondément.

« Tu fais quoi ? me demanda-t-il.

Rien. Je suis bien. »

Je sentis son cœur accélérer contre mon visage et le mien fit alors de même. Est-ce qu'il était juste surpris, ou est-ce qu'il y avait autre chose... ? Je sentis alors son bras se resserrer autour de moi et ma poitrine eut un sursaut. Pouvait-il me prendre encore plus fortement dans ses bras ? Est-ce que je pouvais faire pareil ?

« Kook...

Mmh ? murmurai-je.

Je t'aime. »

Mon cœur s'arrêta. Je rouvris les yeux, voyant à peine le tissu noir de sa chemise, et lorsque l'information atteignit enfin mon cerveau, je rigolai doucement. Ma respiration s'accéléra et j'eus l'impression que mon palpitant allait se décrocher tellement son nouveau rythme était rapide. Antoine avait eu tort, cependant, Alexis avait fini par faire le premier pas.

Je m'étais promis de ne plus jamais tomber amoureux, et de ne faire tomber personne amoureux de moi pour ne pas faire souffrir autant que j'avais souffert des années auparavant. Je m'étais toujours fait avoir, et je venais de faire tomber quelqu'un dans mon piège. Mais cette fois, c'était différent. Cette fois, j'étais aussi tombé dans un piège en retour. Nous étions sur la même longueur d'onde, j'en avais le sentiment. Il était gentil, intelligent, optimiste, beau, grand, fort... Il me plaisait énormément sur tous les plans. Et il m'aimait ? Vraiment ?

« Je sais », répondis-je doucement pour toute réponse.

Je me blottis un peu plus contre lui et fermai les yeux. Je me sentais tellement bien. Tellement bien. Je ne m'étais jamais senti aussi bien de toute ma vie. C'était ça alors, l'amour ? C'était à ça que ça ressemblait quand il était partagé ? Je voulais ressentir ça toute ma vie et ne plus quitter ses bras. Jamais.

[...]

Lorsque j'ouvris les yeux, un mal de crâne carabiné me donnant presque des nausées, je mis quelques secondes à comprendre où j'étais et avec qui. En réalisant que j'étais presque dans les bras d'Alexis et sur son lit, je me tendis de tout mon corps, puis les dernières minutes s'étant écoulées avant que je ne m'endorme me revinrent en tête. Ses derniers mots me revinrent à l'esprit. Il l'avait dit. Il me l'avait avoué. Mon cœur était tellement gonflé qu'il me faisait mal. Il fallait que je lui réponde.

Je me redressai doucement et l'observai, malgré le contre-jour de la lampe de chevet dans mon dos et l'ombre de mon visage cachant doucement le sien par ce matin gris. Pourtant, j'y voyais le moindre détail, comme si je connaissais ses traits par cœur et que je pourrais les redessiner malgré la pénombre. Les avais-je trop regardés ? C'était une certitude. Je passai mon bras gauche par-dessus son corps, le posant près de son épaule, et je laissai mes doigts caresser doucement son visage. À ces gestes, il commença à émerger, et avant qu'il n'ouvre les yeux et me demande ce que je faisais, je posai délicatement mes lèvres sur les siennes. J'en avais marre de réfléchir. Je le sentis se figer, alors je libérai sa bouche et me relevai un peu pour le regarder dans les yeux.

« Salut, soufflai-je.

Jung... Jungkook ?

Mmh ? »

Il ouvrit la bouche mais aucun son n'en sortit. Alors, je lui souris doucement, amusé, et le cœur battant à tout rompre, j'allai lui voler un autre baiser.

« Kook...

Mmh ? murmurai-je en posant mon nez contre le sien.

Qu'est-ce que tu...

Alex'...

Quoi ?

Tu ne veux pas sortir avec moi, par hasard ? me redressai-je légèrement.

Sortir ? Où ça ? »

Je pouffai doucement et vins caresser son nez du mien.

« Dans ton lit, par exemple... » murmurai-je en frôlant ses lèvres des miennes.

Il pouffa à son tour et je sentis sa main effleurer mon corps jusqu'à venir se poser sur ma joue. Mon cœur se mit à battre extrêmement fort.

« Pourquoi tu me demandes ça ? »

Je lui souris et me lovai contre sa main doucement, me retenant de venir déposer un baiser dans sa paume.

« Parce qu'après ta petite déclaration d'hier soir, je ne peux plus me retenir.

Ma... Comment ça, te retenir ?

Je ne veux plus empêcher mon cœur de battre aussi fort. »

Il expira alors bruyamment en fermant les yeux.

« Dis-moi ce que tu veux. Vraiment, me dit-il doucement en rouvrant les paupières. C'est fini les disquettes, je ne joue pas, moi.

Je ne joue plus avec personne depuis un moment. C'est toi qui m'as guéri de cette fâcheuse manie. Et je veux être avec toi. »

Je descendis doucement mon visage et vins effleurer ses lèvres des miennes.

« Je m'étais interdit de tomber amoureux une nouvelle fois... mais on dit "jamais deux sans trois" dans ta langue, non ?

En effet. »

Sa main glissa alors dans mes cheveux tandis qu'il vint écraser son sourire contre mes lèvres. Des papillons volaient dans mon ventre et j'avais chaud dans toute la poitrine. Tellement chaud.

Après avoir tout donné à Jaeheon et qu'il m'ait détruit, après m'être enfui pour ne pas avoir à affronter mes sentiments qui se révélaient trop forts pour Haejoon, je venais de me laisser emprisonner par quelqu'un. Quelqu'un qui souhaitait la même chose que moi, quelqu'un qui me désirait ou désirerait probablement davantage que mon premier amour, quelqu'un qui me voulait autant de bien que mon frère d'adoption, quelqu'un qui me respectait, qui m'aimait... Quelqu'un qui allait me donner tout ce que j'avais toujours désiré, tout ce dont j'avais toujours eu besoin. Je savais qu'avec lui, tout irait bien. Je savais qu'avec lui, je serais heureux, je serais aimé, bien traité, respecté. Je serais aimé de la façon dont je le voulais et dont j'avais besoin.

Ma respiration était rapide, mon cœur battait à s'en décrocher, des papillons voltigeaient et devenaient fous dans mon ventre. J'étais heureux. J'étais euphorique. Je n'avais jamais ressenti ça à cette puissance et je souhaitais que ça ne s'arrête jamais. Il me prit dans ses bras plus fortement et je finis par me coucher sur lui tout en glissant mes lèvres sur sa gorge. Je ne m'étais jamais senti aussi bien de toute ma vie.

Cette nouvelle année commençait de la plus belle des façons.

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