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Chapitre 37 - 2022070600H30

[27/10/2021]

Bonjour bonjour !

Bordel, aujourd'hui ça fait quatre ans depuis le concert de FTI à Paris... Je me rappelle encore du regard de Hongki qui ne lâchait pas nos yeux pendant qu'il nous parlait, et de sa façon de nous tenir la main pendant le high-touch... Et Jaejin juste en face de moi pendant le concert, mes meilleurs PLS. Laissez-moi pleurer ToT

Bref, concernant ce chapitre... J'ai eu du mal à m'y mettre, mais je suis contente de m'en être enfin débarrassée XD

Même si le tome 1 de LPELD va un peu plus loin au travers de Jimin, le PDV de Tae s'arrête à la gare, du coup on va dire que le parallèle au tome 1 est définitivement bouclé !

Et j'ai hâte, tellement hâte de vous faire lire ce qui suit. Ce sont clairement mes chapitres préférés. Jusqu'à ce qu'on arrive au tome 2 de LPELD en tout cas MDR

J'arrête de spoiler et je vous laisse lire. J'espère que ce chapitre vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥




~~+~~




Je passai doucement mes bras autour de lui tout en tentant de calmer ma respiration. J'avais besoin d'une étreinte... Il sembla alors revenir à lui et s'éloigna de moi pour se retirer. Allait-il s'en aller ? Remarque, c'était comme ça que ça devait se passer. Ça se passait toujours comme ça. Seulement il revint finalement près de moi et se recoucha sur mon corps.

« Merci... » soufflai-je.

Il embrassa mon torse doucement et remonta vers ma gorge. D'un coup, je repensai à Satoru. En dehors de Jaeheon et lui, tous mes amants n'avaient été que des coups d'un soir. Aucun d'entre eux ne s'était adonné à la tendresse, mais je n'avais de toute façon jamais recherché ça de leur part. Jaeheon n'avait jamais été très câlin. En revanche, je m'étais souvent amusé avec Satoru. Il avait été différent.

« Pourquoi tu me dis ça ? »

Parce que tu me rappelles de bons souvenirs, sans doute...

« Parce que je suis heureux. »

Ce n'était pas vraiment un mensonge, mais ce n'était pas vraiment la réalité non plus. Je ne me sentais pas bien. J'avais trop bu, je crois. Il fallait qu'il s'en aille.

Malheureusement, je sentis ses yeux me fixer après qu'il ait cessé ses baisers et qu'il se soit légèrement redressé sur ses coudes.

« Et parce que ça faisait longtemps que je n'avais pas eu un orgasme pareil... »

Je pouffai sans pouvoir me retenir. Ce n'était pas faux, mais ce n'était pas totalement vrai non plus. Seulement sa main plongea dans mes cheveux pour les caresser tendrement, et il rapprocha encore son visage du mien pour me voler un baiser. Mon cœur loupa alors un battement et contre toute attente, je me laissai aller.

J'étais confus. Je ne comprenais pas. Pourquoi cet homme qui semblait d'avoir d'yeux que pour une seule et même femme depuis des années, en était arrivé à coucher avec moi ? S'il avait juste été un gay refoulé, il m'aurait sauté et aurait disparu immédiatement après. Pourquoi est-ce qu'il faisait tout ça ? Ces baisers, ces caresses, rien n'était logique, pour moi. Je ne comprenais pas. Et je sentais son cœur battre rapidement contre moi. Bien trop rapidement. Pourtant, ça ne pouvait plus être dû à son orgasme, maintenant. Pourquoi battait-il aussi vite ?

« Je t'aime », souffla-t-il contre mes lèvres.

Ma bouche s'entrouvrit mais aucun son n'en sortit. Comment pouvait-il me dire ça ? Mon cœur accéléra et je tournai la tête. Je ne pouvais pas le regarder dans les yeux.

« Je t'aime, répéta-t-il près de mon oreille.

Arrête, soufflai-je en resserrant malencontreusement mes bras autour de son corps.

Non. »

Putain, quel emmerdeur. J'expirai, puis tournai la tête pour plonger mes pupilles dans les siennes.

« Dis pas des choses comme ça aussi facilement.

Je ne les dis pas facilement. Je les dis lorsque je les pense.

Tu es idiot.

Je sais. Mais c'est de ta faute. C'est toi qui m'as emprisonné en un regard. »

Un rictus se dessina sur mon visage. Bah voyons. Seulement il ne me laissa pas le temps de répondre et m'embrassa de nouveau. Son cœur battait tellement vite... Je fermai les yeux et répondis à son baiser. Moi aussi, mon cœur battait vite. Bien trop vite. J'enfonçai mes ongles dans sa nuque en lui répondant d'un coup passionnément. J'avais mal au cœur.

« Tu n'es pas le seul à être enfermé quelque part... »

Il resta silencieux, alors après quelques secondes, je remontai mon regard dans le sien. Son visage m'apparaissait un peu mieux. Est-ce que le jour se levait déjà ? Ce n'était pas possible. Quelle heure était-il ?

« Qu'est-ce que tu veux dire ? murmura-t-il.

Rien... »

Je laissai mes yeux descendre sur ses lèvres et je m'en emparai. J'étais enfermé dans une cage depuis tellement d'années. Traumatisé par mon premier amour qui m'avait détruit, par mon meilleur ami, mon grand-frère que j'avais détruit et qui pourtant, aurait été capable de tout faire pour moi. Traumatisé par l'amour, l'obsession, la folie. Je n'avais pas réussi à sortir de cette cage. Pour avoir l'impression de m'en être échappé, j'avais joué avec les oiseaux volant autour de moi sans m'attacher, laissant ces barreaux entre eux et moi pour que les choses importantes ne pénètrent pas ma prison. Est-ce que mon cœur était devenu ma prison ?

Maintenant que je semblais avoir un peu décuvé, que j'embrassais cet homme qui disait m'aimer comme si ma vie en dépendait, je réalisai l'ampleur des dégâts que je venais de causer. Je n'avais jamais couché avec un coréen autre que Jaeheon avant cette nuit. Je n'avais jamais appelé personne uniquement « hyung » en dehors de lui, avant mes adieux à Haejoon et avant cette nuit. Jamais je n'avais rencontré quelqu'un ayant une voix ressemblant autant à la sienne, et prononçant mon nom de cette façon. Et même si on m'avait déjà dit des choses que j'aurais aimé entendre de Jaeheon six ans plus tôt, et pourquoi pas de mon meilleur ami, jamais on ne l'avait fait dans ma langue maternelle, de cette manière, et avec une voix de ce timbre. Et maintenant que j'y réfléchissais, cet homme, ce Kim Taehyung... s'il m'avait fait flancher quelques heures auparavant, ce n'était pas que pour son physique de mannequin et sa voix aux graves envoûtants... Il avait le même sourire qu'Haejoon.

Je mis fin à notre baiser et pouffai avant de retenir un sanglot de justesse. J'étais pitoyable. Je n'avais visiblement toujours pas réussi à les oublier. Et à cause de ça, je venais de faire une chose abominable. C'était encore pire que ce que je pensais. Je m'étais servi de lui. Je l'avais substitué à mes deux premiers amours. Je les avais calqués sur lui. Pauvre type.

« Ça ne va pas ? me demanda-t-il doucement.

Si... si, ça va, mentis-je en le repoussant. Faut te rhabiller. »

Il se redressa sans résister et je fis de même avant de m'empresser de ramener mes jambes vers moi. Je le regardai chercher ses vêtements du regard, puis réaliser qu'il avait encore le préservatif. Il sembla se figer une seconde, comme si son cerveau s'était arrêté, puis il le retira et le noua difficilement avant de chercher un endroit où le jeter. Je restai recroquevillé au bout de la banquette, mes cuisses plaquées contre mon torse, et je le regardai refermer la poubelle avant de prendre son affreux pantalon et de le fixer longuement, sans doute en se demandant comment est-ce qu'il allait de nouveau enfiler ça.

J'avais mal au cœur.

Après plusieurs minutes, il réussit à remonter son pantalon jusqu'à ses hanches. Il se baissa à la recherche de son t-shirt et l'enfila, puis se tourna vers moi.

« Tu ne te rhabilles pas ?

Si... si, je vais le faire. »

C'était mon t-shirt qu'il venait de mettre. Il n'avait même pas remarqué ?

« Pourquoi tu ne le fais pas tout de suite ?

J'ai encore trop chaud, mentis-je. Dépêche-toi de prendre tes affaires et de retourner dans ton compartiment, tes amis doivent s'inquiéter.

Je pense pas. Hoseokie hyung doit être en train d'essayer d'échapper à Jimin.

Comment ça ?

Jimin était déchaîné ce soir.

Mmh. Je pensais qu'ils étaient ensemble.

Ah ? Non. Jimin sort avec une femme depuis plusieurs années. Même si j'ai jamais trop compris. »

Bah voyons.

« Jimin est un fêtard, il a toujours joué avec tout le monde. Surtout avec lui, mais il y a toujours eu quelque chose de différent. Je me suis souvent demandé pourquoi. Mais bon, c'est l'amour fou avec Letizia depuis une éternité alors j'ai dû me tromper.

Sans doute... »

Donc mon premier pressentiment n'avait pas été faux. Je le savais. Je me trompais rarement.

« Tu devrais aller surveiller qu'ils ne fassent pas de bêtise, alors.

Ouais. »

Il tangua d'un coup en avant mais il se rattrapa de justesse à la porte. Dans mon état, je n'aurais de toute façon pas fait un geste pour le retenir.

« Tu viens ? me demanda-t-il.

Venir ? Pourquoi ? »

Il se retourna alors vers moi et plongea ses yeux dans les miens.

« Dormir avec moi ?

Je préfère pas. Faut que je retrouve mes affaires, sinon je vais être dans la merde pour descendre du train.

Tu les ramènes et tu me rejoins après ?

D'accord, souris-je pour empêcher mes lèvres de trembler. Je te rejoins tout de suite.

D'accord. À tout à l'heure.

À tout à l'heure. »

Il tenta d'ouvrir la porte du compartiment, en vain, comprit qu'elle était verrouillée, retira le loquet, puis l'ouvrit. Il passa la tête à l'extérieur, puis sortit. Il referma doucement derrière lui, puis se retourna rapidement et plongea ses yeux dans les miens avant de disparaître totalement.

« Fais vite ! Si je m'endors et que tu ne me trouves pas, je ne pourrai pas venir te chercher !

Je fais vite.

D'accord ! »

Il me sourit, puis referma la porte. Je fixai cette dernière pendant de longues secondes et mon sourire s'effaça petit à petit. Après un instant, les yeux dans le flou, je ne pus plus retenir tout ce qu'il y avait en moi et j'éclatai en sanglots. Je venais de voler l'homme de quelqu'un d'autre, quelqu'un qui avait été droit et sans faute depuis le début, et même pas pour lui : pour les fantômes qui me hantaient depuis des années. J'étais misérable. Il fallait qu'il m'oublie. J'espérais qu'il ait assez bu pour totalement m'oublier. S'il y arrivait, mon souvenir s'effacerait pour tout le monde. Cette nuit n'aurait jamais existé.

Je cachai mon visage dans mes genoux et continuai de pleurer. Il fallait que j'évacue. Bientôt, cette nuit n'aura jamais existé.

[...]

Le train arriva en gare. Enfin. Je n'avais pas dormi de la nuit. Après m'être rhabillé, les jambes tremblantes, j'avais récupéré le préservatif que j'avais été jeter dans la poubelle des toilettes les plus proches où j'avais finalement essayé de me faire vomir, en vain. J'avais ensuite zoné, marchant sans m'arrêter le long des compartiments où tout le monde dormait depuis plusieurs heures. J'étais la seule âme éveillée dans ce train, et dans un sens, ça me rassurait. Je ne voulais pas parler. Je voulais sombrer, mais je n'y arrivais pas, alors il fallait que je fasse quelque chose et que je ne pense pas.

J'avais vu les rayons du jour se lever, la France se découvrir au fil de la route, puis les voyageurs se réveiller. J'avais fini par retrouver mon compartiment et échouer dedans. J'avais retiré ce t-shirt qui n'était pas le mien et j'avais fouiné dans ma valise pour me changer. Puis, après une dernière hésitation, j'étais retourné à leur compartiment. Allez savoir comment, je connaissais désormais le chemin par cœur pour y aller. Seulement je n'aurais jamais été capable d'affronter leurs regards, à aucun des quatre. J'avais donc plié soigneusement le vêtement et je l'avais déposé devant la porte avant de m'enfuir. J'étais ensuite retourné me cacher dans mon compartiment, et j'avais attendu que les dernières heures passent.

Je me sentais toujours oppressé, parce que j'étais coincé ici. Si jamais il se rappelait de moi, de cette nuit, qu'il me cherchait, il réussirait à me mettre la main dessus rapidement. Les heures étaient pourtant passées et il n'avait pas frappé à ma porte. Il ne m'avait pas cherché. M'avait-il oublié ? Se souvenait-il de moi, mais réalisait-il qu'il avait fait la plus grosse erreur de sa vie ? S'était-il juste servi de moi en fait ? Ça ne serait pas le premier, même si j'avais toujours vu juste dans le jeu de tous ces hommes et que je leur avais toujours donné ce qu'ils voulaient parce que je souhaitais seulement tirer mon coup aussi.

Je me sentais mal. Je me sentais sale. J'avais hâte que le train se stabilise. Que je puisse en sortir, prendre le métro, rentrer chez moi, et oublier tout ça. J'avais envie de voir et de parler à Haejoon. J'avais envie de voir et de parler à Alessia. Seulement je n'avais plus ni l'un ni l'autre. J'étais de nouveau seul. Ça me rendait malade.

Je finis par réaliser que le train s'était arrêté. Je me levai alors, passai mon sac à dos, puis ouvris la porte de mon compartiment. Il n'y avait plus grand monde à grouiller dans le couloir. La majeure partie des voyageurs avait déjà dû descendre. Ils avaient dû descendre aussi. Je pris alors mon courage à deux mains, saisis ma valise et la pochette de mon carton à dessin, et je quittai mon compartiment. Je remontai mon wagon, fis la queue quelques secondes derrière un couple qui galérait à sortir leur poussette, puis je quittai à mon tour le train. J'inspirai l'air parisien à pleins poumons, puis je regardai à droite et à gauche rapidement pour trouver mon chemin et m'enfuir. Je remarquai alors les escalators menant au métro et j'accélérai le pas. Il fallait que je rentre chez moi. J'allais me laver, tout oublier, puis reprendre ma vie où je l'avais laissée. Peut-être qu'Anita et Anthony étaient disponibles cet après-midi ? Ce soir ?

« Jungkook ! »

Mon cœur loupa un battement et l'adrénaline fit le tour de mon corps. Et merde. J'accélérai alors le pas en direction des escalators. Il ne fallait pas qu'il me rattrape.

« Jungkook ! »

Il ne fallait pas qu'il m'appelle encore. Pas avec cette voix, pas avec ce ton. Je ne voulais pas entendre mon nom prononcé de cette manière. Ça me faisait trop mal.

« Jungkook !

Laisse-moi, ça vaut mieux », dis-je en jetant un bref coup d'œil en arrière.

Malheureusement, je l'aperçus à deux mètres de moi et je commençai à paniquer. Merde.

« Attends ! Tu ne peux pas partir comme ça ! S'il te plait ! »

Même si ce n'étaient pas les mots qu'avait utilisé Haejoon lorsque j'avais quitté la Corée, ça transperça mon cœur. Je m'arrêtai alors, laissai tomber mon carton à dessin et je me retournai vers lui. Il arrêta de courir aussi, se stoppa à quelques centimètres de moi et me regarda. Sa main se leva et se posa sur ma joue. Il la caressa doucement de son pouce et laissa ses pupilles valser entre mes yeux.

« Jungkook... reprit-il Tu comptais vraiment...

Je suis désolé. Je n'aurais pas dû. Je suis désolé... »

Il continua de me fixer, les sourcils froncés, puis il reprit la parole.

« Pourquoi tu dis ça !?

Tu sais très bien pourquoi, soufflai-je.

Espèce d'idiot. »

Il me prit alors subitement dans ses bras et je me laissai faire, totalement désarmé.

« Tu restes là, murmura-t-il contre mon épaule. Avec moi.

On ne peut pas.

Et toi tu ne peux pas partir. Merde, pas comme ça. Pas maintenant ! »

Un sourire se dessina sur mon visage et je luttai pour retenir une nouvelle vague de larmes. J'avais tout fait foirer.

« "La première et la dernière", tu te souviens ?

Je... On va trouver une solution, ok ?

Elle est simple, la solution, reniflai-je. Tu vas l'épouser dans quelques jours comme s'il ne s'était rien passé, et moi, je vais disparaître.

C'est hors de question.

Ce n'était pas une question.

Mais merde ! Il faut que je te dise combien de fois que je t'aim... »

Je plaquai mes lèvres contre les siennes pour ne pas qu'il continue sa phrase. Je n'aurais pas supporté d'entendre ça une nouvelle fois. D'entendre ces mots que j'avais voulu entendre tant de fois, et par un timbre qui m'était trop familier. Je ne pouvais pas.

« Jungkook... souffla-t-il quand je détachai mon visage du sien.

Oublie-moi, Kim Taehyung, murmurai-je contre sa bouche. Je vais faire de même. C'est la meilleure chose à faire, crois-moi. »

Mes lèvres frôlèrent les siennes doucement et mon cœur loupa un battement. Non, ça suffisait. Il était temps de mettre fin à tout ça.

« Taehyuuuuuuuuuuung ! » fit alors une voix féminine.

Je me tendis alors de tout mon corps tandis qu'il sursauta et se détacha de moi rapidement. Il se retourna et une seconde plus tard, quelqu'un se jeta sur lui. Je vis deux bras dorés entourer sa nuque, de fins bracelets d'or décorant les poignets, et des ongles joliment vernis s'enfoncer dans cette peau, alors que de longues mèches de cheveux noirs dansaient encore. C'était elle ? Évidemment, que c'était elle. Il fallait que je m'en aille. Maintenant. C'était ma dernière chance.

« Mais... mais qu'est-ce que tu fais ici ? demanda-t-il.

J'en pouvais plus de t'attendre. »

Je laissai mes doigts caresser doucement le dos de la main de mon amant d'une nuit, puis je repris ma valise et mon carton à dessin avant de tourner les talons. J'accélérai le pas, me faufilai entre les voyageurs, m'excusai auprès de ceux que je bousculai accidentellement, et lorsque je posai mes pieds sur la première marche de l'escalator, je pus enfin respirer. Je me retournai cependant après avoir parcouru quelques mètres et je l'aperçus en bas qui semblait chercher quelque chose. Était-ce moi qu'il cherchait ? Alors que sa fiancée était face à lui quelques secondes plus tôt ? Ce type était stupide ?

Il continua de chercher dans la foule, regardant sur le quai en face, et soudain, la jeune femme lui sauta de nouveau dessus et l'obligea à se retourner vers elle. Ils échangèrent quelques mots, et je vis ses yeux se lever vers les escalators, mais il ne m'aperçut pas. Je finis par arriver en haut alors je levai les pieds pour ne pas tomber, me retrouvai sur le carrelage clair, et je me décalai pour ne gêner personne. Cependant, je ne partis pas en direction du métro. Je restai là, les yeux rivés sur le couple en bas qui semblait partager une étreinte. Seulement je savais que ce n'était pas que ça. Je vis son visage quitter le cou et les cheveux de sa fiancée, et ses yeux se lever vers les escalators, puis l'étage où je me trouvais. Il allait me voir. Mais je ne bougeai pas.

Ses yeux plongèrent dans les miens et nous nous regardâmes pendant quelques secondes. J'avais mal. Et j'avais fait du mal. Tout ça était de ma faute. Je lui souris tristement, laissant une larme dévaler ma joue, et je lui fis un bref signe de tête avant de briser notre lien et de partir en direction du métro. C'était fini. Il fallait qu'il tourne la page, et j'allais faire de même. J'allais l'oublier, comme je les oubliais tous. Il n'était personne. Ça passerait vite.

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