Chapitre 32 - 2022070522H
[22/09/2021]
Bonjour bonjour !
J'espère que vous allez bien !
Rien de spécial à raconter pour ma part, en dehors du fait que l'une des idées d'histoire que j'ai eue il y a quelques mois m'obsède un peu trop depuis quelques jours... Je sens que je vais bientôt me lancer dedans et il ne faut pas. Retenez-moi ! ToT
J'espère que ce chapitre vous plaira.
Bonne Léocture ! ♥
~~+~~
Au bout de nombreuses minutes bien trop longues à mon goût, mon accompagnateur finit par pousser une porte, et la discussion qui avait lieu à l'intérieur du compartiment cessa. Tous les regards se tournèrent alors vers moi, et son « ami » se leva d'un coup.
« Oh, Jungkookie ! Qu'est-ce que tu fais là ?
– Je rentre à Paris. Il semblerait que vous aussi.
– Oui ! C'est dingue, le hasard !
– Tu m'en diras tant, ricanai-je.
– Viens t'asseoir là ! dit alors l'homme qui m'avait abordé devant la fontaine. Enfin, dès que Tae' aura bougé son cul. »
Je patientai quelques secondes, quand enfin ledit « Tae' » remarqua que nous le fixions. Il se redressa donc immédiatement mais ne fit pas attention, et son crâne cogna bruyamment contre la couchette du dessus. Je pinçai mes lèvres pour ne pas me moquer, même si j'avais mal pour lui, tandis que les trois autres hommes présents dans la pièce se moquèrent de lui ouvertement.
« Ça t'apprendra, dit le rouquin en tirant la langue.
– Attends de voir, toi, grogna ma cible en posant une bouteille sur une valise. Et arrête de tirer la langue ou je te la coupe.
– Tu n'étais pas obligé de te lever, j'aurais pu me caser dans un petit coin pour ne déranger personne », dis-je alors doucement pour tenter de l'apaiser.
Et ça marcha. Il sembla d'un coup dans un état second par rapport à l'instant d'avant. Il me fixait sans rien dire et ça aurait pu être totalement flippant s'il n'avait pas eu une aussi belle gueule. Cependant, l'un des hommes présents se leva et contourna les valises et le bordel monstre qui occupait le centre du compartiment.
« Je sors, j'ai besoin d'air, c'est beaucoup trop guimauve ici.
– Hyung !
– Bonsoir, Jungkook. Heureux de te revoir, ignora-t-il ma cible.
– De même ! lui répondis-je.
– Allez, joins-toi à nous puisque tu es là ! lança alors "monsieur tactile".
– Avec plaisir ! dis-je en voyant que le rouquin avait pris place à droite près de la vitre, sur la banquette de l'homme qui faisait fourmiller mon imagination. Mais vous fêtez quoi, si ce n'est pas trop indiscret ?
– Un enterrement de vie de garçon ! me répond-t-il alors que je m'asseyais sur la banquette de droite entre les deux amis. Celui de Taehyung ! »
Il s'allongea alors sur sa banquette qui était désormais totalement libre, et le ciel sembla me tomber sur la tête. Taehyung... ? C'était bien le mec que je voulais brancher depuis la veille, non ?
Je tournai alors la tête vers lui et vis qu'il fixait son ami sans prononcer un mot.
« Tu vas te marier ? »
Il sembla se tendre entièrement. Non, me dis pas que c'est vrai... pas lui, putain. Je voulais m'envoyer en l'air avec pour le fun, pourquoi il fallait toujours que je jette mon dévolu sur des personnes qu'il ne fallait pas ? Ah. Peut-être parce que les plus canons étaient déjà prises. Ouais, c'était évident comme réponse, maintenant que j'y pensais.
« Oui », finit-il par bredouiller.
Je le regardai alors de haut en bas, haussai un sourcil sous sa tenue plus qu'étrange, puis ouvris la bouche.
« Avec un homme ? »
Celui assis en face de nous éclata alors de rire, et le moulin à parole à ma droite ne tarda pas à faire de même. Quoi, qu'est-ce que j'avais pu dire de drôle ? Avec ce pantalon en similicuir rose bonbon et ce t-shirt qui aurait presque pu être fait main vu la phrase douteuse qui y était écrite, on pouvait se poser la question.
« Non, non, avec une femme, elle s'appelle Sun Hae. »
Sun Hae...
« Ah... Eh bien, félicitations alors. »
Et merde. Tant pis. Merde. Ça me faisait chier. J'avais bien trop fantasmé sur lui et la façon dont nous aurions pu passer le voyage ensemble depuis quelques minutes pour ne pas finir frustré par cette nouvelle. Ce mec ne pouvait pas être hétéro, ce n'était pas possible. Il était clairement bi, il suffisait de voir comment il agissait quand il me regardait dans les yeux... non ?
Ses deux amis continuaient de rire comme des baleines et je levai les yeux au ciel. Ils étaient à leur combientième bouteille, pour se taper un tel fou rire ? Il n'y avait pourtant pas autant de cadavres que ça, sur la table de valises ou au sol.
Mon fantasme du jour sortit alors son téléphone de sa poche et resta bloqué sur son écran. Qu'est-ce qu'il avait ? Je tentai de regarder, ma curiosité me trahissant, mais il sembla le remarquer et éteignit son écran pour ranger le portable dans sa poche.
« Pardon. On disait quoi ?
– Tu me disais que tu allais te marier avec une femme qui s'appelle Sun Hae.
– Ah oui... On se connait depuis une éternité, tous les deux. Je l'ai rencontrée au collège. Comme pour l'andouille d'en face, là. Et Jimin je le connais depuis que je suis gamin. »
Ah oui, Jimin. C'est vrai.
« Elle est vraiment géniale, continua-t-il en s'enfonçant dans le dossier de la banquette. Si tu la voyais, je suis sûr que tu l'adorerais aussi. Et puis elle est magnifique. Et intelligente. Elle est parfaite. Je suis tombé amoureux d'elle en un regard, et ça dure depuis des années. C'est la première et la dernière personne que j'aimerai comme ça. Ça ne peut pas être autrement. »
Le premier amour... Quelle naïveté.
« Tu as l'air très sûr de toi.
– Je le suis. Si j'avais dû tomber amoureux de quelqu'un d'autre, je pense que ce serait déjà arrivé en quinze ans.
– C'est possible. Mais parfois ça arrive sans prévenir, tu sais.
– Je sais. Mais je suis certain que ça n'arrivera pas. Et puis elle est parfaite, personne ne lui arrive à la cheville. Elle te plairait à toi aussi, j'en suis sûr. »
C'en était risible.
« Attends, j'ai des photos, dit-il alors en glissant sa main dans sa poche, je vais te la montrer. Mais pas touche.
– "Pas touche" ? Je ne doute pas qu'elle soit magnifique, mais aucun risque que je ne tente quoi que ce soit, je suis gay.
– Tu... ah oui ? »
C'était quoi, cette réponse ?
« Oui. Ça pose un problème ? »
Qu'il ne me fasse pas croire qu'il était homophobe. Je ne le croirais pas. Il détourna alors les yeux et les plongea sur son téléphone. Il était mal à l'aise. Est-ce qu'il se sentait démasqué ? Est-ce qu'il avait compris qu'à l'origine, je voulais faire de lui mon plat du soir ?
« Non, du tout, finit-il par répondre. Je me sens rassuré en fait, je n'aurais eu aucune chance contre toi.
– Tu penses ?
– Oui, t'es... »
Il replongea ses yeux dans les miens, puis se tut d'un coup. Nan, il était clairement pas homophobe, il était putain de bi s'il aimait les femmes. Il n'en menait pas large du tout face à moi. Je lui plaisais. C'était jouissif.
« Je suis ? »
Il déglutit avec difficulté et détourna le regard une fois de plus. C'était très jouissif.
« T'es pas mal. »
Je me retins de pouffer. Pas mal ? C'était tout ?
« Merci, répondis-je sans faire de commentaire. Mais ne te dévalorise pas, tu es bien plus beau que moi.
– Mais non ! »
Sa peau dorée virait tellement il rougissait. Il allait me faire un malaise à ce rythme.
« Mais même si tu avais raison, peu importe, repris-je la parole, je ne la rencontrerai jamais de toute façon.
– Et heureusement. »
Je rigolai doucement et de la manière la moins fausse que je pus. Il continua de chercher dans son téléphone et je maintins mon regard sur lui, l'étrange silence régnant dans le compartiment ne me semblant pas une seconde étrange sur l'instant.
« Et le physique ne fait pas tout de toute façon, rajoutai-je.
– C'est vrai.
– C'est vrai, mais tu as un beau visage, tu es quand même plus aidé que d'autres. »
Je manquai d'avoir un mini infarctus alors que l'homme assis en face de nous se pencha en avant pour observer mon visage de plus près. Merde, je les avais oubliés, ces deux-là.
« Tu trouves ? »
Mon menton fut d'un coup saisi, et ma tête tournée sur la droite. Les doigts du rouquin s'enfoncèrent un peu trop dans ma peau à mon goût, mais je ne dis rien et le laissai m'observer avec attention. Il était mignon, et il avait une voix agréable, après réflexion. J'avais pas fait attention au reste, mais c'était aussi frustrant qu'il soit déjà casé, quoi qu'il puisse en dire.
« C'est vrai, tu as un beau visage, finit-il par conclure.
– Arrêtez... soufflai-je en ayant l'air faussement timide.
– Pour que Hoseokie hyung le déclare haut et fort, c'est que c'est vrai. Je suis un peu jaloux d'ailleurs, il ne me l'a jamais dit.
– C'est parce que toi tu es moche, lui répondit l'homme en face avec un sourire taquin.
– Moche, c'est l'hôpital qui se fout de la charité », ronchonna le rouquin en boudant.
Je rigolai une seconde sans les quitter des yeux. Ils ne se rendaient même pas compte qu'ils flirtaient, là ? Des amis très proches ? Mon cul, oui.
« Bon c'est vrai, je ne vais pas démentir le fait que mon physique n'est pas déplaisant. Ou pour les autres il paraît, en tout cas. Non pas que je sois quelqu'un d'imbu de lui-même, mais sans lui, je n'aurais jamais pu bosser en tant qu'hôte dans un bar pendant six mois.
– Quoi, t'as été hôte ? me demanda mon voisin, sa voix partant dans les aigus. Comme dans les mangas ? »
Ouais, comme dans les mangas. Sauf que dans les mangas, rien n'est réel. Dans les mangas, les mecs charment des adolescentes et finissent par vivre le parfait amour avec. Parce que ce n'est pas la vraie vie.
Ce mec avait une belle gueule, il avait l'air canon à souhait, mais il semblait un peu simplet au final. Dommage pour lui, on ne pouvait pas tout avoir.
« Oui c'est ça, rigolai-je alors faussement. J'ai vécu plusieurs mois au Japon pour mes études. Et comme c'était un moyen assez simple de gagner de l'argent sans trop se fatiguer...
– Et ce n'était pas trop contraignant ?
– Si, je ne vais pas te mentir.
– Pourquoi tu as arrêté ?
– Disons qu'il m'est arrivé de piquer involontairement les clients de mes collègues féminines. Et j'avais pas mal d'emmerdes avec des mecs qui, comment dire... bon ce n'était pas du harcèlement mais pas loin, donc j'ai préféré me barrer, répondis-je de manière évasive.
– Ah ouais, ça craint un peu...
– Un peu. Et puis je n'allais pas faire ça toute ma vie de toute manière, c'était juste pour avoir de quoi payer mes études et me nourrir.
– Je comprends. Mais quand même, c'est la classe ! »
Classe ? Non, du tout. C'était un boulot répugnant, plein de personnes avides, malheureuses, dérangées et dangereuses. Ce milieu n'avait rien de classe. C'était l'enfer sur Terre. Il continua alors à me questionner et je répondis plus ou moins honnêtement. Je n'aurais pas dû parler de ça, il semblait bien trop passionné, et je n'avais pas vraiment envie de replonger dans ces années sombres de ma vie.
Et alors que j'étais en train de déblatérer un nouveau mensonge, mon voisin de gauche se leva d'un coup et nous fit tous sursauter.
« Je vais chercher Yoongi hyung, c'est bizarre qu'il ne soit toujours pas revenu.
– Il doit être en train de fumer, il va pas tarder, répondit celui qui était assis en face de moi.
– Je trouve qu'il est quand même long. Ça m'inquiète.
– Tu veux que je vienne avec toi ?
– Non c'est bon, t'inquiète. »
Je soupirai alors de soulagement, tandis que la porte s'ouvrit, et que ma cible quitta le compartiment. Je n'aurais pas supporté de rester coincé plusieurs minutes avec uniquement la pipelette couleur carotte à côté de moi. À moins qu'elle baisse son pantalon, mais je n'étais pas convaincu que ça soit une alternative qui puisse lui plaire, ni à son ami plus-plus.
« Et du coup, Jungkookie, reprit alors celui qui était assis en face de moi. Tu fais quoi en dehors du dessin dans la vie ?
– Pas grand-chose, avouai-je. Le dessin, c'est toute ma vie. Depuis que j'ai quitté la Corée, j'ai beaucoup voyagé en Europe, et j'ai fini par arriver à Paris où j'ai été pris dans une grande école. Du coup je dessine pour les cours, en cours, en dehors des cours, et je dessine aussi pour moi parce que c'est ce que j'aime faire le plus au monde.
– Ça me rappelle Jiminie quand on était à la fac. Bon, lui ce n'était pas des statues ou des gens qu'il dessinait, mais des plans. »
Je jetai un rapide coup d'œil à mon voisin qui fixait mon interlocuteur sans prononcer un mot.
« Oui, nous sommes dans des branches voisines.
– C'est ça. Mais lui aussi, il ne faisait que dessiner. Ou alors il buvait, draguait et dansait pendant des nuits entières.
– Je le fais aussi, rigolai-je alors. C'est sans doute la fibre artistique qui veut ça. Et toi, tu bosses dans quoi ?
– Moi, je... j'enchaîne les petits boulots, me répondit-il avec un sourire gêné. Je n'ai pas eu la chance de trouver ma branche comme tout le monde ici. Actuellement, je travaille comme serveur dans un restaurant.
– Du moment que tu as de quoi vivre et que ton travail n'est pas une torture, j'imagine que c'est déjà bien.
– Oui. C'est fatigant mais ça va.
– D'accord.
– Et du coup, pourquoi tu es parti en Europe, si ce n'est pas trop indiscret ? »
Je pinçai mes lèvres une seconde, mon ventre se serrant.
« Je me suis lassé de la Corée et du Japon, mentis-je. Les mentalités n'évoluent pas, et je ne me voyais pas rester vivre dans un pays où je devrais cacher qui je suis pour faire plaisir à mes voisins. Et puis même sans ça, je voulais découvrir le monde. J'avais fait le tour de l'Asie.
– Tu as visité tous les pays d'Asie ? s'étonna-t-il.
– Non, c'était une façon de parler, souris-je. Et toi, alors ? C'est la première fois que tu viens ici ? »
Il pinça ses lèvres une seconde, puis hocha la tête avant de me répondre. Je risquai un rapide coup d'œil à mon voisin qui n'avait toujours pas bougé et qui le fixait toujours. Je ne savais pas si je devais m'inquiéter, mais il y avait vraiment quelque chose entre ces deux-là. Seulement lorsque le serveur finit par me dire qu'il avait une petite amie, j'écarquillai les yeux. Quoi ? Non, ce n'était pas possible, mon flair n'avait pas pu me tromper sur ce coup, il y avait clairement quelque chose entre ces deux-là. Est-ce que je devrais sortir à mon tour pour les laisser s'envoyer en l'air comme des sauvages pendant cinq minutes ?
« Dis, Jungkook. »
Je sursautai alors et me tournai vers mon voisin qui venait enfin de reprendre la parole après plusieurs minutes.
« C'est peut-être une question bizarre, mais t'en penses quoi de Taehyung ? »
Je fronçai alors les sourcils. Quoi ? C'était quoi, cette question ? Qu'est-ce qu'il voulait savoir ? Et pourquoi maintenant ?
« Il est sympa. Pourquoi ?
– Physiquement je veux dire.
– Ah... Il est pas mal.
– Pas mal ?
– Vraiment pas mal. »
Je posai mes yeux sur la fenêtre où défilait le paysage nocturne pendant quelques secondes. Il avait compris ? Il serait moins simplet que je l'avais pensé, en réalité ?
« Je vais être franc avec toi, me dit-il alors après s'être redressé. Je ne sais pas si tu envisages de tenter quoi que ce soit avec lui, mais je te rappelle juste, au cas où, qu'il se marie à la fin de la semaine. À ma connaissance, il n'a jamais été attiré par les hommes mais je le trouve étrange ce soir. Je ne sais pas si c'est l'alcool ou si tu y es pour quelque chose, mais je te prierai de ne rien faire qui puisse lui poser de problème. D'accord ? »
Il avait compris. Je révisai alors mon jugement. Il n'était pas naïf du tout. À moins qu'il ait des aprioris pas ultra sympas sur les homosexuels, il avait compris que son pote me plaisait. Je finis par hocher la tête. Cependant, ce n'était pas parce qu'il m'avait interdit de faire quelque chose que j'allais l'écouter. Principes ou pas, il n'avait pas à les connaître.
« Pour être franc à mon tour, j'avais envisagé quelque chose avec lui, oui. »
Je le regardai de haut en bas, et je le vis froncer les sourcils et avoir un petit mouvement de recul.
« Mais en apprenant pourquoi vous étiez ici, j'ai laissé tomber, soufflai-je en ramenant mes yeux à travers de la fenêtre. Je n'ai pas l'intention de foutre en l'air son mariage.
– Alors reste tranquille.
– Je vais essayer. Mais s'il tente quelque chose, dis-je en replongeant mes yeux dans les siens, je ne suis pas sûr de pouvoir le repousser. Et je ne suis pas certain de le vouloir non plus. »
Son visage se ferma. J'étais sérieux, que j'aille jusqu'au bout ou non si la situation se présentait, et il le comprit.
« S'il tente quelque chose, c'est son problème. Mais je t'aurai averti. Je t'aime bien, ça m'énerverait de t'en vouloir. »
De m'en vouloir ? Si tu savais ce que je m'en foutais de ton affection, mon ami. D'ici trois jours, j'aurais oublié ton existence. En quoi ça pourrait me poser un problème que tu me haïsses jusqu'à la fin de mes jours ? C'était bien le cadet de mes soucis. J'allais alors lui répondre, mais la porte du compartiment dans mon dos s'ouvrit soudain.
Je me retournai alors, croyant au retour de ma cible, mais malheureusement, ce fut le quatrième homme occupant la pièce qui rentra en refermant derrière lui.
« Où est Taehyung ? demanda alors le serveur. Tu ne l'as pas vu ?
– Non je ne l'ai pas vu. Ça fait longtemps qu'il est parti ?
– Un bon quart d'heure je dirais. Il était parti te chercher à la base.
– Ce boulet a dû partir du mauvais côté. Avec un peu de chance, il ne s'est pas perdu et il finira par revenir. »
L'homme à la peau plus claire vint alors reprendre sa place sur la banquette en face de moi et près de la vitre, avant de s'emparer d'une bouteille qui traînait sur l'une des valises afin de la porter à sa bouche.
« Qu'est-ce qu'on disait déjà... souffla "monsieur plus-plus". Ah oui ! Que je ne me voyais pas tout quitter pour partir à l'aventure comme ça.
– Ah, oui c'est ça, souris-je. Bah écoute, je peux comprendre. »
Il me répondit et je l'écoutai avant de doucement perdre tout intérêt pour la discussion. Je jetai alors un regard vers la porte et serrai les dents. Qu'est-ce que je faisais là, en fait ?
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