Chapitre 31 - 2022070509H
[15/09/2021]
Bonjour bonjour !
Bordel, ça fait tellement longtemps que je n'ai pas posté un chapitre, je suis perdue x'D
J'espère que votre été s'est bien passé !
Pour ma part j'ai bossé, comme d'hab, donc ça n'a rien changé à ma vie mdr
Mes prochaines "vacances" seront à la fin de mon contrat alors on va tenir bon jusque-là. J'espère que vous, vous avez pu quand même vous reposer !
Nous voici donc de retour avec le chapitre 31. La rencontre avec Taehyung s'est déroulée la veille, que se passe-t-il dans la tête de Kook, 24h plus tard ? Vous allez le découvrir ici héhé
J'espère que ce chapitre vous plaira.
Bonne Léocture ! ♥
~~+~~
Je bouclai ma valise et soupirai longuement. Je n'avais pas envie de partir. Je me sentais bien ici. Est-ce que je devrais laisser tomber Paris et partir pour Rome à la fin de mon diplôme ? Ça me semblait être une bonne idée. Je me redressai et quittai la chambre, puis je tombai rapidement sur Alessia qui était dans le couloir.
« Tu as terminé ? me sourit-elle.
– Oui. Et pour tout t'avouer, je suis à deux doigts d'annuler mon train. J'ai pas envie de partir.
– Je t'avais dit que Rome était la meilleure ville du monde ! Annule ! On peut t'héberger aussi longtemps qu'on le veut ! sautilla-t-elle sur place.
– Me tente pas.
– Mais si !
– Si je le fais, alors il faut que tu me trouves un boulot. Je suis censé commencer lundi prochain, j'ai grillé pas mal de mes économies pour venir vous voir tous les deux !
– Mouais, pour draguer, surtout, fronça-t-elle son nez, on a pas passé la moitié des soirées ensemble.
– Pardon, j'avoue que j'ai exagéré. Mais tu as vu ; hier soir je ne suis pas parti avec ce beau mec au sourire de dieu alors qu'il voulait clairement me choper.
– Je t'aurais empêché de revenir chercher tes affaires ! C'était ta dernière soirée, t'avais pas le droit !
– C'est bien pour ça que j'ai mis ma libido de côté, rigolai-je doucement.
– Trop d'honneur, pouffa-t-elle. N'empêche que tu aurais pu te retenir de partir avec Milo y a deux jours. Déjà que ma copine ose pas se lancer et lui demander de sortir avec elle, si en plus maintenant elle apprend qu'il aime les mecs...
– Ça ne veut rien dire. Il a juste voulu tirer son coup pour tester.
– Quand même ! Tu peux pas être moins beau, non ?
– J'aimerais bien ; être un aimant à mec qui arrive même à mettre des hétéros dans son lit, c'est fatigant, souris-je largement.
– Ça me rappelle ton pari avec Corentin l'année dernière, pouffa-t-elle. Ton plus gros échec.
– Je l'aurais gagné haut la main si j'avais pu retomber sur ce mec ! J'ai passé des soirées entières dans ce bar pour le recroiser, mais il n'est jamais revenu. Je te jure que si jamais je retombe sur lui à mon retour, j'envoie un poing dans sa belle mâchoire par frustration.
– Là, tu pourras être certain de ne jamais tirer ton coup.
– Oh, je pense que ça pourrait tout de même être négociable. Des excuses, des sourires, et puis je lui fais toucher la marchandise.
– Tu risquerais plutôt de te prendre un poing en retour, ricana-t-elle.
– Vu les yeux qu'il avait, il pourrait bien me marcher dessus.
– Tu me fatigues ! éclata-t-elle de rire. Bon, on passe la journée ensemble du coup, interdiction de refuser ! Tu veux faire quelque chose ?
– Ce que tu veux, tentai-je de reprendre mon sérieux. Mon train est dans la soirée, et mes affaires sont prêtes. On peut aller manger ensemble, et pour cet après-midi je m'en fiche. C'est comme tu veux.
– Non, toi, dis-moi. Moi j'ai grandi ici alors je n'ai plus rien à découvrir, mais il y a peut-être un endroit qu'on n'a pas visité et que tu voudrais voir en particulier, non ?
– Hum... »
Je levai les yeux sur le plafond à la recherche d'un endroit que j'aurais bien aimé visiter avant de partir.
« Rien de particulier ne me vient à l'esprit, mais je retournerais bien au Panthéon ou au Forum Romain.
– On peut faire les deux. Et manger entre les deux, on aura faim à un moment. On se fait un restaurant ?
– Ça me va.
– Par contre on reviendra ici pour prendre tes affaires, ça va t'encombrer, non ?
– Un peu... avouai-je.
– On a le métro à côté. Il suffira de partir un peu plus tôt. Ça le fera.
– On fait ça alors.
– D'accord. Allons-y ! »
Elle me sourit et partit vers la porte d'entrée pour enfiler des chaussures. Je jetai un coup d'œil à mes affaires déposées dans le couloir, puis je lui emboîtai le pas.
[...]
Nous avions donc passé les heures restantes ensemble. Une vague de mélancolie m'avait enveloppé, mais j'avais tenté de ne rien laisser paraître. Je ne voulais pas qu'elle voie que je ne voulais pas partir, qu'elle me manquait déjà, et que j'allais de nouveau être perdu à l'école sans le repère qu'elle était pour moi, sur ce continent.
Mon train était à vingt-et-une heure trente-cinq précisément. Du coup, dès dix-huit heures trente, nous remontâmes chez elle. Nous discutâmes sur le trajet, grignotâmes une fois à l'appartement, et peu de temps avant vingt heures, je jetai un dernier coup d'œil à cet appartement avant de la suivre. Ma valise roulant bruyamment au sol, Alessia m'emmena jusqu'à la gare Roma Termini où le train partirait en direction de Paris sans un seul arrêt.
Arrivés à la gare, je cherchai mon quai sur les écrans, le ventre serré. Je n'avais pas envie de partir, mais il le fallait. Le numéro n'était pas encore affiché alors nous nous assîmes sur un banc en attendant, et elle finit par laisser tomber sa tête sur mon épaule après un instant. Je fermai alors les yeux et me concentrai sur le fond sonore romain qu'il y avait autour de moi. Je n'avais pas envie que ce moment s'arrête.
Je pouvais encore tout laisser tomber et rester ici. Le devrais-je ? Planter mes futurs employeurs au dernier moment, abandonner l'école... Ça serait un coup de folie. Ça serait totalement inconscient et irresponsable. Mais repartir seul me faisait peur, et j'avais eu un déclic avec cette ville. Si je la quittais, je savais que je devrais y retourner un jour. Mais quand ? C'était bien ça, le problème.
Malheureusement, une voix finit par alerter de l'embarquement pour mon train et Alessia releva la tête avant de poser sa main sur la mienne.
« Ton train est là, faut y aller. »
J'avalai ma salive et mes doutes, puis me levai. Il fallait y aller. Je reviendrais ici plus tard, c'était tout. Et je retrouverais mon amie avec de la chance. Il ne fallait pas être capricieux, dans la vie. Je l'avais appris de nombreuses fois. Je finis donc par la suivre et nous déambulâmes entre les nombreux voyageurs pour accéder au quai. J'étais surpris qu'il y ait autant de monde pour une heure aussi tardive, mais je ne fis aucun commentaire. Lorsque nous arrivâmes devant le train où de nombreuses personnes se bousculaient, je décidai de rester un peu à l'écart. Entre ma valise et mon large carton à dessin qui prenait énormément de place et qui pourrait blesser accidentellement à cause des coins, je n'avais pas envie de me presser.
« Bon, tu as le plus important ?
– Oui, j'ai mon téléphone, et mon billet est dans mon sac.
– Dans ton sac ? Pourquoi pas sur ton téléphone ?
– Je préfère l'avoir en papier en cas de contrôle. Imagine que ma batterie soit morte.
– Mmh. Dans tous les cas, tu devrais le sortir, ça serait plus simple.
– Je le sortirai le moment venu.
– Tu connais ta voiture ?
– Oui, c'est la... »
Je levai alors les yeux au ciel. Impossible de me souvenir.
« Je vais regarder. »
Elle pouffa doucement alors que je posai mon carton par terre près de ma valise et que je balançai mon sac à dos devant moi. Je l'ouvris et fouinai pendant de longues secondes à la recherche de mon billet.
« Je l'ai ! m'exclamai-je. Euh, alors... Neuf.
– Neuf !? Mais c'est pas du tout ici !
– J'ai juste à marcher un peu.
– Un peu ? Jungkook, ton train part dans dix minutes !
– Oui bah j'ai le temps de remonter neuf voitures en dix minutes, pourquoi tu paniques ? souris-je.
– Parce que des fois, la numérotation repart à contre sens à partir du milieu du train ! Viens ! »
Elle attrapa mon carton à dessin et commença à partir rapidement vers le bas du quai.
« Ça va aller Ales' ! Panique pas !
– Je panique pas !
– Mais si !
– Du tout !
– Si ! Mais tu sais, si je rate mon train, je n'aurai qu'à rester ici !
– C'est ça ! rigola-t-elle. Vite ! »
J'accélérai le pas, et après quelques minutes, nous arrivâmes enfin devant la voiture neuf.
« Rassurée ? dis-je, à bout de souffle.
– Oui ! »
Je rigolai difficilement et elle fit de même. Puis, une voix en italien, puis en anglais prévint les voyageurs que le train n'allait pas tarder à partir.
« Tiens, me dit-elle en me tendant mon carton. Faudrait pas que je reparte avec.
– En effet, souris-je en le récupérant. Bon... je vais devoir y aller.
– Oui... même si ça ne me dérangerait pas de te garder chez moi si jamais tu ratais ton train, rigola-t-elle.
– Et ça ne me dérangerait pas de rester, rigolai-je à mon tour en sentant mes yeux commencer à s'embuer. Allez. Faut que j'y aille.
– Oui. Câlin ! »
Je posai mon carton à dessin contre ma valise et ouvris mes bras. Elle sauta alors sur moi et me serra fortement contre elle.
« J'essaierai de revenir à Paris pendant mes vacances scolaires l'année prochaine. T'auras intérêt à me faire une place dans ton quatre mètres carrés !
– Aucun soucis ! Et moi je reviendrai ici dès que je le pourrai. T'avais raison ; Rome, c'est la plus belle ville au monde. C'est la liberté.
– C'est exactement ça ! Allez. Je veux pas te chasser, mais je m'en voudrais que tu rates ton train, me dit-elle en se détachant de moi. On se revoit vite.
– Oui, lui souris-je tristement. J'ai hâte.
– Moi aussi. File ! »
Je lui souris en tentant d'empêcher mon menton de trembler, puis je pris ma valise et mon carton à dessin. Je reculai ensuite sans la quitter des yeux, et lorsque j'arrivai à un mètre du train, je me retournai. Je montai sur la première marche, posai mon carton dans le wagon, puis je vins saisir ma valise à deux mains pour la monter dans le train à son tour. Puis, je me retournai vers mon amie et levai ma main pour la saluer.
« Rentre bien ! cria-t-elle. Fais attention à toi ! Mange bien, ne dépense pas ton argent n'importe où et envoie-moi plein de messages pour me dire comment tu vas !
– C'est promis ! »
Une voix retentit de nouveau dans les hauts parleurs et je vis Alessia reculer un peu et regarder autour d'elle. Des agents de la gare commencèrent à siffler pour avertir que les portes allaient se fermer et que le train allait partir.
« Et arrête de briser des cœurs ! rajouta-t-elle.
– Je ne peux rien promettre pour ça ! rigolai-je.
– Il faut !
– On verra ! Fais attention à toi aussi ! Bon retour sur Florence !
– Merci ! Faudra que tu viennes m'y voir aussi !
– On fera ça ! »
Un nouveau sifflement retentit et les portes s'enclenchèrent.
« À bientôt ! hurla-t-elle.
– À bientôt ! Embrasse Matteo pour moi !
– Je le ferai ! »
La porte se referma alors dans un bruit sourd. Je pris mon carton et ma valise pour avancer dans le couloir et apercevoir mon amie à travers la fenêtre. Elle continuait de me sourire et de me faire des signes de la main, alors je fis de même. Après une bonne minute, je sentis une légère secousse, annonçant ainsi que le train venait de démarrer. Alessia commença à avancer pour que notre contact visuel puisse continuer, mais le train prit de la vitesse et nous finîmes par nous perdre de vue. À ce moment-là, je me sentis horriblement vide.
J'étais de nouveau seul. J'allais faire le trajet seul, rentrer dans mon minuscule appartement seul, et commencer à bosser tout l'été parce que je n'aurais plus aucun ami sur Paris de l'été. J'allais passer l'été seul. Je supportais de moins en moins la solitude, désormais. C'était à cause d'Alessia. Je m'étais trop attaché à elle, dès notre rencontre. Je me disais qu'elle était peut-être mon âme sœur dans un certain sens. Peut-être que j'aurais pu tomber amoureux d'elle à une époque. Enfin. Je venais de quitter mon repère, et j'allais devoir me reprendre en main dès mon arrivée à Paris. J'allais me fixer un nouvel objectif, trouver quelque chose pour de nouveau avoir un moral de fer quoi qu'il puisse se passer.
J'expirai fortement, puis reposai mes yeux sur mon billet de train. Voiture trois, compartiment neuf. Attends... Quoi ? Voiture trois ? Compartiment neuf ? Quoi !? Je me frappai le front, puis gémis. Je m'étais fait mal.
Mais quel imbécile. Je n'avais plus qu'à remonter le train maintenant, en espérant que les wagons communiquent entre eux... et vu l'espacement entre là où j'étais et là où je devais aller, je n'en étais pas pleinement convaincu. Comment est-ce que j'allais faire si je ne pouvais pas rejoindre ma couchette ? J'allais dormir dans le couloir ? Squatter le compartiment de quelqu'un d'autre ? Mais quelle triple andouille, putain. Je tentai de me souvenir dans quel ordre les numéros des wagons avaient défilé lorsque nous avions cherché celui-ci avec Alessia, puis je partis en arrière vers la tête du train.
Je dus slalomer entre de nombreux voyageurs qui ne souhaitaient visiblement pas s'enfermer immédiatement dans leur compartiment, et je vis les wagons s'enchaîner comme si ça n'allait jamais s'arrêter. Pourtant, je n'en avais que six à remonter, mais ça me semblait interminable. Et alors que je continuais de m'insulter intérieurement, mon sac à dos commençant à dangereusement glisser sur mon épaule, quelqu'un me bouscula alors que je tentais difficilement de passer derrière. Je lâchai mon carton à dessin et mon sac tomba le long de mon bras lorsque je tentai de le rattraper. Et comme je ne l'avais visiblement pas refermé après avoir pris mon billet de train, une partie de son contenu s'en échappa lorsqu'il tomba au sol.
« Fait chier », grognai-je.
Je me baissai alors et commençai à ramasser mes affaires.
« Sorry ! m'excusai-je tout de même.
– Non c'est de ma faute, je suis désolé », bredouilla une voix.
Je me figeai alors. Cette voix... Je relevai alors le visage et mes yeux tombèrent dans ceux de l'homme qui venait de me bousculer. C'était le mec de la fontaine. Mon pressentiment avait été juste. J'avais su, à l'instant où il s'était enfui, que j'allais le retrouver. C'était ma chance. Je savais qu'il ne tarderait pas à tomber comme une mouche. Il fallait que je le fasse céder totalement.
« Oh, hyung ! Vous rentrez à Paris aussi !? Quelle surprise ! »
Seulement il ne me répondit pas et se contenta de me regarder. Je l'observai alors quelques secondes, puis fronçai les sourcils en voyant que son visage avait légèrement changé de couleur.
« Ça ne va pas ? demandai-je doucement en levant ma main vers lui. Tu es tout rouge. »
Je posai alors mes doigts sur sa joue, et cela sembla lui donner un coup de fouet car il me repoussa immédiatement en reprenant un visage plus sérieux.
« Non c'est bon, ne t'inquiète pas. C'est juste que j'ai pas mal bu en fait...
– Oh, pourquoi ? demandai-je avec une voix calme et faussement inquiète. Quelque chose ne va pas ? »
Il ne me répondit pas de nouveau. Il ne lâchait pas mes yeux du regard. J'allais devoir faire le premier pas à ce rythme ; s'il se contentait de me regarder avec des yeux ronds, on ne risquerait pas d'enlever nos vêtements dans la minute.
« Tu veux en parler ? » demandai-je en saisissant sa main.
Je caressai doucement le dos de sa main de mon pouce, un sourire naissant malgré moi sur mes lèvres, et il sembla d'un coup comprendre ce que je voulais réellement. Il retira alors sa main de la mienne en détournant le regard. J'ouvris donc la bouche avec pour intention de lui proposer le plus clairement du monde de me raccompagner jusqu'à mon compartiment, mais une porte s'ouvrit dans mon dos et une voix me coupa la parole.
« Tae', t'avais dit que tu ferais vite ! Grouille sinon on boit tout ! »
L'homme qui m'avait bousculé se releva alors d'un coup et se retourna vers son ami, ami qui lâcha ce qu'il tenait dans la main avant de me sauter littéralement dessus et de saisir mes bras pour me relever.
« Jungkookie ! Tu es ici !? C'est dingue le hasard !
– Oui, effectivement ! »
Merde, il faisait chier, lui. Pourquoi il ne s'envoyait pas en l'air avec son ami plus-plus au lieu de me pourrir mon plan ?
« T'es dans ce wagon ?
– Non, je suis un peu plus loin. Je suis monté au mauvais endroit, j'ai mal regardé mon billet.
– Ah ? C'est con...
– Un peu. Du coup je-
– Allez, viens avec nous !
– Quoi ? s'écria alors ma cible.
– Oh allez, on ne va pas le laisser tout seul ce soir ! Et puis on est là pour s'amuser !
– Je ne veux pas m'imposer... » dis-je avec un air innocent.
Merde. Lâche-moi la grappe.
« Mais non tu ne déranges pas, viens ! »
Merde.
« Je vais d'abord aller déposer mes affaires dans mon compartiment alors, dis-je en jetant un regard à l'autre qui semblait horriblement mal à l'aise.
– Il y a assez de place chez nous !
– J'en doute, hyung. »
Le rouquin me sourit alors de toutes ses dents et passa son bras autour de mes épaules.
« Bon d'accord, je vais t'aider ! »
C'est pas que je ne t'aime pas, mais j'aurais préféré que ça soit ton pote qui vienne m'aider, si tu vois ce que je veux dire... M'enfin. Je capitulai donc, jetant un dernier regard à mon futur coup d'un soir, puis je me baissai de nouveau pour ramasser mes affaires. Le plus petit des deux m'aida rapidement, puis je tournai les talons pour partir à la recherche de mon compartiment.
« C'est vraiment drôle, rigola alors mon accompagnateur. On se rencontre hier par hasard, et on se retrouve dans le même train encore par hasard.
– N'est-ce pas. Le destin, ricanai-je.
– Je suis d'accord ! Peut-être sommes-nous destinés à devenir de grands amis !
– De grands amis ? pouffai-je.
– Oui ! Tu m'as l'air extrêmement sympathique. Et puis au moins, j'aurais quelqu'un avec qui parler d'art ! Mes meilleurs potes sont sympas, mais ils ont une culture au ras des pâquerettes ! »
Je me contentai de pouffer et le moulin à paroles continua d'entretenir une conversation dont je me serais bien passé. Très honnêtement, on se serait retrouvés dans un autre contexte, il n'y aurait eu aucun souci. Mais là, j'avais d'autres plans.
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