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• Étoile •

Bonjour bonjour !

Il me restait un petit peu de temps pour m'occuper d'un chapitre avant mon départ pour Paris et c'est donc "logiquement" que c'est sur cette histoire que je me suis penchée ^^

Alors, pour celles et ceux qui n'ont pas vu la réponse sur Twitter, des idées pour "m o t h e r s e e" ou encore "t h e o r e m e s" ? 🙃

Je vous laisse ici pour ce premier chapitre. J'ai encore des livres à emballer et une valise à terminer xD

J'espère que le début de cette courte histoire et son pairing particulier vous plairont.

Bonne Léocture ! ♥




~~+~~




Sentant quelque chose caresser mes cheveux, je finis par entrouvrir doucement les yeux. J'aperçus le sourire de mon ainé qui me regardait chaleureusement.

« Bonjour, Jiminie.

Coucou, hyung. »

Je m'étirai alors qu'il retira sa main et je me levai avant de me tenir devant la fenêtre, les mains posées sur le rebord où étaient exposés quelques bibelots. Je sentis bientôt ses bras passer autour de ma taille, ma couverture chutant dans mon dos mais bientôt rattrapée par son torse venant contre moi, et je me laissai aller. Son menton se posa sur mon épaule et il ne tarda pas à déposer un baiser dans mon cou.

« Il faut que tu arrêtes de te relever comme ça la nuit, tu vas finir par attraper froid à t'endormir ici.

J'avais une couverture.

Ce n'est pas suffisant. »

Il déposa un baiser dans mes cheveux et son étreinte s'effaça délicatement.

« Tu bosses à quelle heure aujourd'hui ?

Onze heures. Je fais la journée complète. Et toi ?

Neuf heures. Je ne vais pas tarder à partir du coup. Ta pause est à quelle heure ce midi ?

Treize heures trente. J'ai une heure.

Tu veux qu'on mange ensemble ? Je ne reprends qu'à quinze heures.

Oui !

Super. Je passerai te chercher alors. »

Il s'éloigna de moi et je soupirai doucement avant de me retourner, puis je retirai ma couverture et la pliai proprement avant de la poser sur le canapé. Ensuite, je traînai les pieds jusqu'à la cuisine mais je n'avais pas encore faim, alors je fis la même chose jusqu'à la salle de bain où il était en train d'arranger ses cheveux noirs. Je me laissai tomber contre l'encadrement de la porte, mes bras croisés sur ma poitrine, et je le regardai avec un sourire aux lèvres.

« T'es toujours beau, hyung, pas besoin de te recoiffer.

Je sais. »

Son regard croisa le mien une seconde à travers le miroir et il expira longuement avant de faire demi-tour.

« Bon, j'y vais. On se voit tout à l'heure du coup.

Oui. »

Je me décalai légèrement pour qu'il puisse quitter la pièce et je le suivis des yeux lorsqu'il longea le couloir pour rejoindre la porte d'entrée.

« T'oublies pas quelque chose ? articulai-je difficilement en baillant.

Non... quoi ? fronça-t-il les sourcils en tournant le visage vers moi alors qu'il enfilait ses chaussures.

Mon bisou du matin. »

Un petit rire lui échappa alors qu'il se redressa. Il passa sa main dans ses cheveux tout en me fixant, puis il me fit signe d'approcher, le bras tendu devant lui. Je mordis mes joues pour retenir mon sourire, mais lorsque sa main bougea à nouveau pour me dire de le rejoindre, je trottinai vers lui et sautai à son cou.

« Allez, bon courage Jiminie. À tout à l'heure. »

Je posai mes lèvres sur les siennes doucement et les retirai trois secondes plus tard avant de le lâcher.

« À tout à l'heure », soufflai-je.

Il resserra sa veste en cuir noir sur son torse et ouvrit la porte de l'appartement avant de disparaître derrière. Elle se referma doucement et je laissai tomber ma tête en arrière avant de tourner doucement sur moi-même. Il était vachement tôt, pourquoi il m'avait réveillé ? Qu'est-ce que j'allais pouvoir faire pendant deux heures ? Je m'arrêtai de tourner et ramenai ma tête en avant. Mes yeux tombèrent sur la porte de sa chambre. Il devait y faire froid. Son odeur avait peut-être disparue, et je n'avais pas le courage d'aller m'en assurer. Je préférais croire aveuglement qu'il restait encore une petite partie immatérielle de lui ici. Je soupirai longuement et revins sur mes pas, avant de finalement bifurquer en direction de la cuisine. Un petit déjeuner allait me faire du bien, même si je n'avais pas faim.

[...]

J'étais en train de plier des pantalons et de les agencer proprement sur l'étalage quand je vis Jumi arriver dans la boutique.

« Salut Jimin !

Salut, lui souris-je.

Je me change et tu peux filer en pause.

Ça marche ! »

Je n'avais pas vu les heures passer par chance, et j'étais heureux qu'il soit enfin l'heure pour moi de partir, mon ventre commençait vraiment à grogner disgracieusement. Je terminai de disposer les pantalons vert menthe soigneusement par taille et je me redressai. Je jetai un coup d'œil en direction de l'entrée de la boutique et j'aperçus la silhouette de mon ami qui m'attendait, accoudé à la rambarde en verre extérieure, qui sécurisait le couloir de l'allée.

« C'est bon ! s'exclama alors la voix de ma collègue. Alors, il y a quoi à faire ?

Alors, commençai-je en me retournant vers elle, il faut terminer d'exposer les nouvelles séries. Je viens de finir à l'instant les pantalons mais il y a toutes les nouvelles chemises, et les sous-vêtements féminins que je n'ai pas eu le temps de faire.

D'accord, je vais faire ça. Bon appétit !

Merci, à tout à l'heure ! »

Je m'enfuis rapidement vers les locaux du personnel où je me changeai, avant de rejoindre mon colocataire à l'extérieur.

« Coucou, soufflai-je en posant ma main droite dans son dos. Ça fait longtemps que tu m'attends ?

Non, me répondit-il avec un sourire tout en tournant la tête vers moi. On y va ?

Oui. Tu veux manger où ?

Tu n'as qu'une heure alors on peut faire au plus simple. Le Lotteria en dessous ?

Ça me va ! »

Il me sourit et ensemble, nous partîmes donc en direction des escalators pour descendre au rez-de-chaussée du centre commercial, puis ensuite aller jusqu'au sous-sol où le fast-food était placé, juste en face du E-Mart.

[...]

Je retirai la monnaie en trop dans la caisse pour mettre dans le prélèvement final de coté, tandis que mes collègues terminaient de nettoyer la boutique.

« On a gagné combien aujourd'hui ? me lança Jumi.

Hum... fis-je en regardant le ticket. 2.576.500.

Pas mal, pas mal, me répondit-elle en repoussant un portique le long du mur.

Oui, c'est pas mal pour un samedi.

Oui. Il faudrait regarder le total de la semaine, mais j'ai la flemme, rigola-t-elle.

Je te comprends, rigolai-je à mon tour. On verra ça lundi matin.

C'est ça ! Tu fais quelque chose ce soir ? me demanda-t-elle.

Non, rien de spécial. Pourquoi ?

Je sors avec des amies dans un noraebang. Tu veux venir avec nous ?

Pourquoi pas. Mais je ne veux pas déranger.

Tu ne déranges pas, je ne te le proposerais pas sinon !

Bon alors ok ! Je les connais ?

Il y a Minji, tu ne connais pas les autres. Mais elles sont adorables.

Je n'en doute pas. J'aime beaucoup Minji, elle est marrante.

Oui, sourit-elle.

Du coup, je vais prévenir mon coloc' que je rentrerai plus tard pour qu'il ne m'attende pas.

Tu veux lui dire de venir avec nous ?

Mmh, tournai-je la tête de droite à gauche. Il n'aime pas ça.

Dommage.

Il préfère écouter la musique ou la jouer que chanter, souris-je.

Je n'irai pas lui reprocher.

Vous allez où ? Sur Hongdae ?

Oui !

Ça marche ! »

Nous continuâmes de ranger et nettoyer la boutique, puis j'envoyai un message à mon aîné pour le prévenir, et Jumi et moi quittâmes le centre commercial.

Après une bonne demi-heure de métro, nous arrivâmes enfin à Hongdae. Nous retrouvâmes ses amies rapidement, et même si j'étais le seul homme, ça m'était égal. Nous traversâmes lentement le quartier en discutant, observant des groupes de jeunes danser en plein milieu de la rue sous un petit attroupement qui les acclamait. De nombreuses boutiques étaient encore ouvertes malgré l'heure, et j'adorais cette ambiance nocturne. Nous continuâmes notre chemin, traversant l'étroite route occupée par des dizaines de passants et le marché temporaire.

« C'est là, vite ! s'exclama Minji.

On a le temps ! rigola Jumi.

Mais je suis pressée ! En plus j'ai faim ! »

Tout le groupe la suivit en souriant, et après avoir confirmé que c'était bien elles qui avaient loué la salle, nous nous y dirigeâmes. Il faisait sombre et les spots colorés balayaient la pièce. Le compteur au dessus de l'appareil était encore plein, signe que les trois heures qu'elles avaient réservées n'avaient pas encore commencé.

« Vous voulez commencer par quoi ? demanda Jumi.

Je veux faire une chanson des SNSD ! s'écria Minji. Et je veux du soju. Oh, et du bœuf séché !

Moi je veux de la glace ! s'exclama Bora.

Tu veux chanter quelque chose en particulier, Jimin ? me demanda alors Jumi.

Non, peu importe, j'aime bien tout.

Bon, on va mettre du SNSD pour faire plaisir à Minji, et après j'ai programmé du BIGBANG parce que je veux faire une chanson de BIGBANG.

Oh ! Sorry Sorry des SuJu ! s'écria Bora.

Oh oui ! »

Je regardai Jumi la programmer également tandis que les autres filles étaient en train de regarder le menu pour savoir ce qu'elles allaient pouvoir engloutir comme snacks pendant toute la soirée.

[...]

Sautant sur place et chantant à m'en décrocher les cordes vocales, les filles m'acclamaient en tapant dans leurs mains et en souriant jusqu'aux oreilles, buvant et picorant dans les différents plats déposés sur la table basse. Je n'avais pas énormément bu, je m'amusais juste pour la première fois depuis longtemps, et ça me faisait du bien. Mes cheveux habituellement ramenés en arrière me tombaient devant les yeux, je sentais des perles de transpiration couler le long de mes tempes tellement j'avais chaud, ma chemise était sortie de mon pantalon depuis bien longtemps, et j'aurais bien retiré mes chaussures pour sauter sur les fauteuils si j'avais été plus imbibé que ça. La chanson de Linkin Park terminée, j'attendis de voir le score s'afficher et je me laissai tomber comme un sac sur le canapé, la tête penchée en arrière et les yeux clos, la bouche entrouverte, me permettant ainsi de mieux réguler ma respiration hachée. Je sentis le micro m'être dérobé mais je ne réagis pas.

« Je suis mort, souris-je.

Tu m'étonnes, rigola Jumi.

Aaaaaaah... Il reste combien de temps ?

Une heure.

D'accord. »

Je sentis alors ma chemise se soulever et je ramenai d'un coup ma tête en avant.

« Qu'est-ce que tu fais ? lui demandai-je en me redressant.

Je ne savais pas que tu avais un tatouage.

J'en ai trois en réalité.

Ah oui ?

Oui, ici, en bas de ma nuque au niveau de ma colonne, et là, dis-je en tirant sur l'encolure de ma chemise pour lui montrer ma clavicule gauche.

Et ça signifie quoi ? me demanda-t-elle en regardant le petit triangle pointant vers le bas.

Celui-là, c'est le symbole de l'eau. Celui-là, dis-je en pointant le petit triangle pointant vers le haut présent sur ma hanche, c'est le feu.

D'accord. Et l'autre ? L'air ? La terre ? me sourit-elle avec amusement.

Ça aurait pu mais non, lui souris-je. Il s'agit d'une étoile.

D'accord. Tu les as faits pour quoi ? Si ce n'est pas indiscret.

Mes meilleurs amis ont les mêmes. Plus ou moins.

Ah oui ? C'est sympa comme idée !

Oui. »

Mon regard se perdit sur la table basse alors que je passai ma main droite dans le bas de ma nuque. Oui, c'était une idée sympa.

« Je vais vous laisser, décidai-je alors.

Quoi !? Mais noooooooooon !

Désolé Noona, je suis fatigué. Et je dois aller m'assurer que mon coloc' n'est pas mort.

Si c'est le cas, une petite heure ne changera pas grand-chose !

Je suis épuisé en vrai. Désolé.

Je rigole, rentre bien alors.

Il y a encore des métros donc ça devrait le faire. »

Je sortis mon portefeuille et pris ₩ 10.000 que je tendis à ma collègue.

« Si ce n'est pas suffisant, je te donnerai la différence lundi.

Ça ira, ne t'en fais pas, sourit-elle en passant son bras autour de ma nuque. Fais attention à toi sur la route.

Toi, fais attention à toi, rigolai-je.

Passe un bon dimanche. À lundi !

À lundi, répondis-je en me levant. Salut les filles, passez une bonne fin de soirée !

Oh non, tu t'en vas déjà !? fit Minji.

Je suis épuisé, désolé. Mais on se refait ça quand vous voulez !

Ça marche ! Rentre bien alors !

Vous aussi, salut !

Salut ! »

Je quittai enfin la pièce où la différence de température et de volume sonore me fit un drôle d'effet. Je sortis rapidement du noraebang et me dirigeai vers le métro afin de pouvoir rentrer chez moi. J'étais lessivé.

[...]

Cependant, cela faisait bien une demi-heure que j'étais couché, et je n'arrivais toujours pas à m'endormir. J'étais pourtant épuisé, mais après avoir parlé de mes tatouages avec mon amie, mes yeux s'étaient arrêtés sur eux dans la salle de bain lorsque j'avais été me laver. Je me souvenais encore du jour où nous les avions faits, de mon enthousiasme, du rire de l'un et des grognements de l'autre. Eux deux avaient le leur depuis longtemps. Le symbole de l'air tatoué dans le creux de leur poignet. J'avais voulu qu'on en ait nous aussi en commun, quelque chose qui nous liait les uns aux autres, qui me liait à eux, qui nous liait ensemble. Alors ils avaient cédé à mon caprice. Comme toujours.

Et maintenant, allongé dans mon lit, je repensais à lui. Le temps passait horriblement longuement sans lui, et ça me rendait dingue. Je n'avais plus rien pour me faire sourire, me changer les idées en rentrant du travail. Je n'avais plus personne pour me taquiner, m'engueuler pour rien, me serrer dans ses bras sans prévenir, me traiter d'imbécile quand je renversais de l'eau en voulant remplir nos verres sur la table basse, me plaquer contre un mur et m'embrasser à m'en faire perdre la tête. Ça ne faisait que quatre mois, et il fallait que j'arrive à me mettre dans la tête qu'il ne reviendrait pas me virer de la salle de bain demain parce que j'y passerais trop de temps ; qu'il ne viendrait pas me faire l'amour après-demain devant la baie vitrée alors que mon regard serait encore perdu dans les étoiles ; qu'il ne me taperait pas sur l'arrière du crâne en me prenant la casserole des mains alors que l'eau des pâtes était en train de déborder après-demain ; qu'il ne me glisserait pas des mots d'amour dans les oreilles la semaine prochaine non plus.

Je pinçai mes lèvres et ramenai mes genoux contre mon torse. J'étais un gamin malgré mes vingt-cinq ans. Quand est-ce que j'allais grandir ? J'entendis alors la porte de ma chambre s'ouvrir doucement et se refermer. Venait-il voir si je dormais ? Je sentis mon aîné s'asseoir sur mon lit et se glisser sous mes draps. Il se blottit bientôt contre moi en me serrant tendrement contre lui, et sa bouche effleura ma nuque pour y déposer un baiser. Je pinçai davantage mes lèvres en fermant fortement les yeux, mais ses baisers commencèrent à glisser vers le creux de mon cou, puis à longer mon épaule. Je soupirai doucement et bougeai pour m'allonger sur le dos. Il me laissa faire et se redressa un peu. Sa respiration ne tarda pas à caresser mon visage, alors je glissai ma main droite dans sa nuque et il m'embrassa. Prenant appuis sur son coude gauche, sa paume droite quitta le matelas pour se poser sur ma taille, puis glisser sur ma hanche. Son pouce caressa doucement ma peau pendant quelques secondes avant de glisser sous l'élastique de mon boxer. Je soulevai mon bassin, effleurant le sien du même coup, afin de l'aider à retirer mon vêtement. Notre baiser s'intensifia et un frisson remonta ma colonne lorsque je sentis son corps nu contre le mien.

« Hyung... »

Il m'embrassa encore plus passionnément, son bras gauche quittant le matelas pour partir à la recherche d'un préservatif et de lubrifiant à l'aveugle, tandis que j'écartai les cuisses afin qu'il se calle encore mieux contre moi.

« Jiminie... soupira-t-il en laissant ses lèvres glisser sur ma gorge.

Je sais... » souris-je.

Mes mains glissèrent dans ses cheveux, mes doigts se mêlant à ses mèches brunes, et je tirai doucement dessus alors que son entrejambe brûlant de désir caressait l'intérieur de mes cuisses jusqu'aux parties les plus intimes de mon corps. Il continua d'embrasser ma peau tout en laissant ses doigts parcourir mon épiderme qui se réchauffait de plus en plus. Il s'arrêtait toujours dans sa phrase. Dans cette phrase-là. Des fois, le « Je » sortait tout seul à la suite de mon prénom, quand il était sur le point de lâcher prise. Notre relation était étrange, les sentiments qui nous liaient l'étaient tout autant, et c'était pour ça que même s'il le pensait au plus profond de son cœur, il ne le disait jamais. Si nous devions un jour voler en éclat, ça serait plus facile. C'est ce qu'il m'avait dit. Et peut-être que dans un sens, il avait raison. Notre relation n'était pas commune. Elle pourrait déranger énormément de gens. En choquer beaucoup. Mais nous nous en fichions. Nous étions bien ensemble. Que ce soit sur le plan intellectuel, affectif ou charnel, nous étions sur les mêmes longueurs d'ondes. Nous nous fichions bien des regards extérieurs. Mais c'était aussi très instable. Tous nos sentiments, aussi forts puissent-ils être, étaient compliqués à gérer pour nous tous. Trop d'amour, trop de passion, trop de jalousie, trop de rivalité.

« Aaaah... hyung... »

Mes ongles désormais dans son dos s'enfoncèrent dans sa peau tandis que ses doigts se resserrèrent sur mes cheveux roux. Mon corps remonta légèrement sur les draps, poussé par son bassin contre moi qui tentait de pénétrer au maximum mon corps. C'était bon. Mais il manquait quelque chose. Il n'était pas là.

La bouche de mon ami vint s'emparer de mes lèvres à nouveau avant qu'il ne commence à bouger en moi.

« Hyung... » gémis-je.

Il passa son bras gauche sous mes reins pour plaquer mon torse contre le sien et étouffa ma voix d'un nouveau baiser. Fais-moi voir les étoiles, hyung.

[...]

Il était deux heures du matin. Et malgré la bonne demi-heure torride que j'avais passée avec mon colocataire, je n'arrivais toujours pas à fermer l'œil. Alors je me levai, enfilai un pull en laine claire et remis mon boxer, puis je quittai la chambre silencieusement. Je traversai le salon et allai m'asseoir sur ma chaise de bar. Je remontai mes cuisses contre ma poitrine et plongeai mes yeux dans le ciel sombre de fin février. On ne voyait pas beaucoup d'étoiles ce soir, et la lune peinait à éclairer la Terre. Je soupirai et laissai mes pensées repartir vers lui. Pourquoi était-il parti sans nous ? Pourquoi était-il parti tout seul en nous laissant en arrière ? Il n'avait pas le droit. Je n'avais même pas pu lui souhaiter un bon anniversaire comme je l'aurais voulu... Je pinçai mes lèvres tandis que mon estomac se serra. Est-ce qu'il était parti à cause de moi ? À cause de nous ? Est-ce que tout ça serait finalement de trop pour lui ? Des bras enserrèrent alors mon corps et je fermai les yeux en expirant doucement.

« Pourquoi t'es encore debout ? me demanda mon ami.

J'arrive pas à dormir, soupirai-je. Puis je pourrais te retourner la question.

J'avais froid. »

Il embrassa doucement mes cheveux et mes lèvres s'étirèrent dans un faible sourire.

« Tu penses encore à lui ? me demanda-t-il doucement.

Oui...

Je vais finir par me vexer. »

Je rigolai doucement et laissai l'arrière de mon crâne se caler contre son ventre.

« Laisse-le où il est, on est bien mieux tous les deux. »

Je laissai échapper un petit rire à nouveau et je posai mes mains délicatement sur la peau de mon aîné.

« Dis pas ça. Je sais que ses "Yoonyoonhyung" te manquent.

Jamais de la vie. On dirait un débile qui mâche un chewing-gum. Ou un bébé qui tente de percer sa tétine avec ses gencives. »

Je rigolai un peu plus franchement en imaginant les deux scènes, puis je soupirai et rouvrant les yeux sur le ciel sombre.

« Moi ça me manque, soupirai-je alors.

Je sais, murmura-t-il en resserrant sa prise sur moi.

Je m'attends à le voir ouvrir la porte de sa chambre à la volée en hurlant qu'on ne l'a pas attendu.

Toujours dans l'excès, celui-là.

Tu peux démentir autant que tu veux, je sais que tu l'adores quand même. »

Son menton se posa doucement sur le dessus de mon crâne et je fermai à nouveau les yeux pour profiter de son étreinte.

« Malheureusement, soupira-t-il de façon presque imperceptible.

Il revient bientôt, hmm ?

Je n'en sais rien, Jiminie. Je n'en sais rien. »

Il déposa un nouveau baiser dans mes cheveux et je sentis ses bras me quitter.

« Allez, reviens te coucher. »

Je secouai la tête de droite à gauche en laissant mes yeux se perdre à nouveau dans l'immensité qui s'étendait devant moi, mais la pression de ses mains qui venaient de se poser sur mes épaules me fit comprendre qu'il ne me laissait pas vraiment le choix. Je soupirai alors et fermai les yeux fortement en baissant la tête.

« J'arrive. »

Il me lâcha alors et je finis par me lever lorsque j'entendis la porte de sa chambre se refermer doucement. Je me dirigeai vers la mienne, mais je n'avais pas envie de me coucher seul. Alors je fis demi-tour, et ouvris la porte de la chambre de mon colocataire. J'attendis quelques secondes, puis vins me glisser sous sa couette. Il ne dit rien, se contentant de me serrer dans ses bras lorsque je me blottis contre lui.

« Hobi hyung me manque, soufflai-je.

Je sais... »

Il déposa un baiser rempli d'amour sur mon front avant de raffermir sa prise sur mon corps.

« N'y pense plus. Je suis là, moi.

Tu m'aideras à le frapper quand il rentrera ?

T'en fais pas pour ça. Je lui roulerai dessus, même. »

J'étouffai un gloussement et passai mon bras droit autour de son corps.

« Merci, hyung.

De rien. Dors, maintenant.

Oui. Bonne nuit.

Bonne nuit, Jiminie. »

Il me resserra davantage contre lui et j'inspirai fortement son odeur pour me calmer. Hoseok n'allait pas rentrer avant un moment. Il fallait que j'arrête de me languir de lui de cette façon. Ça allait finir par blesser Yoongi, et c'était bien la dernière chose que je souhaitais. Je l'aimais bien trop pour ça.

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