[23/11/2020]

Bonsoir bonsoir !

Happy EunBi Day ♥

J'espère que vous allez bieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeen. J'ai hâte de savoir si ma coiffeuse va pouvoir rouvrir parce que je veux refaire une coloration, vivement demain soir que Macron nous fasse son petit discours mdr

J'ai fait ma correction en deux aujourd'hui, j'ai trop traîné cet aprèm et j'ai dû finir après le repas. Je déteste faire ça mais j'ai pas eu le choix. Ça avait été tout seul pour mon dernier chapitre alors je suis frustrée XD

Bref, retour au présent. J'espère que ce chapitre vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥

~~+~~

Des mains se posèrent soudain sur le visage d'Hoseok et le relevèrent doucement. Le jeune homme finit alors par se rendre compte que Namjoon était devant lui mais qu'il ne le voyait pas et qu'il ne l'entendait pas non plus. Il ferma donc ses yeux fortement et se rendit compte à ce moment-là qu'il pleurait car de nouvelles larmes dévalèrent ses joues déjà trempées.

« Seok-ah, tu m'entends ? Réponds-moi !

– Oui... oui, je t'entends... »

Sans attendre une minute de plus, Namjoon relâcha son visage et vint le prendre dans ses bras sans réfléchir.

« Qu'est-ce que tu es en train de lire ? Je suis là depuis plusieurs minutes mais tu ne m'as pas vu arriver et tu ne m'as même pas répondu quand je t'ai salué. Qu'est-ce qu'il se passe ?

– La... la traduction...

– De quoi donc ?

– Jimin...

– Qu'est-ce qu'il a traduit ?

– Le... Il... il est mort...

– Quoi !? s'écria alors Namjoon en reculant. Comment ça ?

– Il est mort en se... Il s'est suicidé en fait... Tu sais, le corps, dans le tombeau... »

Namjoon tomba à genoux et prit une grande inspiration. Il détestait Jimin plus que tout au monde, mais s'il lui était vraiment arrivé quelque chose, il s'en serait voulu toute sa vie.

« D'accord, reprit le blond avant de relever le visage. Et c'est pour ça que tu pleures ?

– Si... s'il t'arrivait quelque chose, je...

– Il ne m'arrivera rien, sourit Namjoon en venant reprendre Hoseok dans ses bras.

– Mais s'il t'arrivait quelque chose... je pourrais... faire comme lui... Il... il pouvait pas supporter de... de vivre sans lui... alors qu'ils... Ils n'avaient même pas pu être ensemble... ils n'ont pas eu le temps... et il... il s'est laissé enfermer là-dedans pour partir avec lui... C'est... c'est... »

Il éclata en sanglots une fois de plus et Namjoon resserra sa prise sur son compagnon.

« C'est magnifique, oui, souffla-t-il. Mais pourquoi tu te mets dans un état pareil ? »

Hoseok se calma petit à petit, la question tournant dans sa tête. Oui, pourquoi se mettait-il dans un état pareil ? Il repoussa alors doucement son amant et essuya son visage, et ses joues se colorèrent petit à petit lorsqu'il prit conscience d'où il était et de l'attention qu'il avait pu attirer sur lui sans s'en rendre compte.

« Je... je ne sais pas... Je... »

Namjoon lui sourit doucement et porta ses mains à son visage pour essuyer ses joues de ses deux pouces.

« Je t'aurais bien embrassé pour te tirer un sourire, mais il y a du monde d'arrivé malheureusement. »

Le blond réussit malgré tout à faire naître un sourire timide sur le visage de l'archéologue avant de se relever et de venir reprendre place en face de lui. Hoseok se jeta sur sa serviette de table et essuya son visage avec maladresse. Il aperçut une petite dizaine de personnes dans le restaurant et cela renforça son malaise.

« Je pleurais... fortement ?

– Non, mais tu reniflais beaucoup donc je pense que tu as quand même dû beaucoup attirer l'attention.

– Merde... »

Hoseok posa ses coudes sur la table et cacha son visage dans la serviette blanche avant de serrer les poings et de laisser son front retomber dessus. Il avait mal à la tête désormais.

« Tu as des cachets ? Pour les migraines ?

– Pas ici. Tu veux que j'aille t'en chercher un ?

– S'il te plait...

– Je fais vite. »

Namjoon se releva donc et partit rapidement en direction du hall de l'hôtel afin de prendre l'ascenseur. Hoseok laissa ses mains retomber sur ses cuisses en expirant profondément. Mais qu'est-ce qui n'allait pas, chez lui ? Il rouvrit les yeux, essuya les larmes encore présentes dans ses cils, puis il attrapa sa tasse de café de sa main tremblante. Il la porta à son visage et trempa ses lèvres dedans. Ça avait bien refroidi... Depuis combien de temps avait-il reçu le message de Jimin contenant sa dernière traduction ? Il reposa sa tasse et s'empara de son téléphone. Ça faisait presque une demi-heure. Il pleurait depuis tout ce temps ? Non, quand même pas...

Sa vision redevint floue pendant qu'il se mit à réfléchir, puis il appuya sur son écran avant de le porter à son oreille. Il fallait qu'il lui parle, mais il tomba encore sur le répondeur. Il était inquiet. Vu comme Jimin était affecté la veille par son travail, il ne voulait même pas imaginer l'état dans lequel il devait être aujourd'hui après avoir terminé cet ultime chapitre. Il écrivit donc un rapide message lui demandant comment il allait, ne plaçant aucun mot concernant la traduction, et lorsqu'il entendit du bruit près de lui, il releva la tête.

« Tiens, dit Namjoon, légèrement essoufflé, j'ai eu du mal à les trouver.

– Merci... »

Le blond reprit sa place devant son café tandis qu'Hoseok regarda sur la table avec quoi il pourrait bien avaler son cachet. Tant pis, le café ferait l'affaire. Il écrasa donc la plaquette afin de faire sortir l'un des médicaments et il le plaça dans sa bouche avant de l'avaler avec une gorgée en rejetant sa tête en arrière.

« Tu vas mieux ? s'inquiéta le plus jeune.

– Oui... Je ne comprends toujours pas ce qu'il m'a pris.

– Ça doit être une accumulation. Tu n'as pas l'air d'avoir beaucoup dormi cette nuit, si j'en juge par tes cernes...

– Non, quelques heures seulement, ça m'a rendu dingue. Ça doit être ça. Tu as raison. La pression de la conférence doit y être pour quelque chose aussi.

– Tu n'as pas à te prendre la tête tu sais, tout a plus ou moins été préparé par l'équipe journalistique. Tout ce qu'il faut que tu prépares, c'est dans ta tête. Les faits, les détails, les anecdotes, tout ça c'est dans ta tête, tu t'en souviendras le moment venu.

– Mais je voulais quand même préparer mon discours... Tu imagines si je raconte tout dans le désordre ou si je ne suis pas clair ?

– Tu seras clair, sourit Namjoon. J'ai confiance en toi.

– Tu ne devrais pas...

– Pourquoi ?

– Parce que je n'ai pas les idées claires. J'ai le cerveau en vrac.

– Ça va aller, respire un bon coup, sourit tristement Namjoon.

– Je vais essayer. »

Hoseok releva la tête et plongea ses yeux dans ceux de Namjoon. Ils se sourirent affectueusement et le blond s'empara de sa tasse de café sur laquelle il souffla doucement avant de la porter à ses lèvres. Hoseok cacha de nouveau son visage dans ses mains et ferma les yeux. Il respira calmement pendant quelques minutes et petit à petit, sa migraine commença à s'estomper.

« Le cachet fait effet, murmura-t-il.

– C'est vrai ? Tant mieux alors.

– Oui. »

Hoseok rouvrit les yeux difficilement et réavança un peu sa chaise contre la table. Il se racla la gorge et reprit sa tasse. Le liquide était quasiment froid et il fit une grimace. Il ne pouvait plus avaler ça. Il interpella alors un serveur et demanda à ce qu'on lui apporte un deuxième café, puis il s'empara d'une nouvelle tartine de pain qu'il beurra avant de l'engloutir. Son compagnon le regarda faire avec un sourire, rassuré de le voir reprendre du poil de la bête, mais des dizaines de questions tournaient en boucle dans sa tête.

Sans surprise, la plupart concernaient Jimin, mais toutes n'étaient pas emplies d'animosité, pour une fois. Namjoon avait bien remarqué la veille qu'il n'était pas dans son assiette, et même s'il s'en était fichu comme de l'an quarante, se disant au départ que ça lui ferait les pieds car il pensait que sa dispute avec Hoseok en était l'origine, il s'était vite rendu compte qu'il n'y avait pas que ça. Il n'irait pas dire qu'il avait eu de la compassion pour lui, mais il avait pu comprendre. Si c'était un homme sensible de nature, contrairement à ce qu'il lui aurait laissé penser depuis qu'ils s'étaient rencontrés, Namjoon comprenait que traduire cette histoire pouvait être éprouvant. Mais là, pour que ça en vienne à toucher Hoseok de la même manière, c'était étrange. Y avait-il quelque chose qu'il ne connaissait pas à propos de cette histoire, pour que ça puisse les miner à ce point ? Il soupira en secouant la tête et continua de prendre son petit déjeuner. Il penserait à ça plus tard.

[...]

Il était onze heures. Il ne restait plus qu'une heure avant le début de la conférence, et l'équipe d'égyptologues quasiment au complet était réunie dans une salle en bas de l'hôtel à se coordonner une nouvelle fois, détaillant le plan de ce qui allait être dit, avec qui allait intervenir à quel moment et sur quel sujet. Dès qu'Asar laissa le champ libre à tout le monde, Hoseok quitta sa place et fonça sur Rise qui était à quelques mètres de lui.

« Bonjour Rise !

– Bonjour Hoseok. Tu vas bien ?

– Oui, et toi ? Bien dormi ?

– Ça a été, sourit-elle. J'aurais bien dormi un peu plus par contre.

– J'imagine... »

La jeune femme fronça les sourcils en voyant le malaise de son collègue alors elle ouvrit la bouche, mais Hoseok reprit la parole.

« Dis... Tu n'aurais pas eu des nouvelles de Jimin, par hasard ?

– Non. Il a répondu à mon message hier soir quand je lui ai demandé des nouvelles une fois rentrée, mais c'est tout.

– Qu'est-ce qu'il fout...

– Il n'est pas le seul absent, il arrivera plus tard.

– Je sais mais... Nan, j'en sais rien pour être honnête, j'ai un mauvais pressentiment.

– Comment ça ? demanda-t-elle en fronçant les sourcils.

– Je ne saurais pas expliquer... mais... Ce matin, il m'a envoyé un document. C'était une traduction, et c'était juste accompagné de quelques mots : "c'est la fin".

– Oh, il a terminé alors !?

– Je pense...

– Qu'est-ce que raconte la fin du papyrus ?

– Ce n'est vraiment pas joyeux. Quand Namjoon m'a retrouvé ce matin, je pleurais comme une madeleine et je ne m'en suis pas rendu compte.

– Ah bon ? s'étonna-t-elle.

– Oui. Si tu veux connaître la fin, sans les détails, le prêtre a récupéré par le biais du petit prince les papyrus, qui donc avaient été rédigés au départ par Hotepaton. Il a continué d'écrire dedans et les derniers paragraphes sont de sa plume. Pour être bref, il ne supportait pas sa vie seul... sans lui. Alors le jour de l'inhumation, il a été se faire enfermer dans le tombeau.

– Donc c'était bien lui... souffla la jeune femme.

– Oui. Il avait passé un marché avec Toutânkhamon, enfin, Toutânkhaton. Et le marché a visiblement été honoré parce qu'on l'a retrouvé dans le tombeau. Par contre, il y a des objets qu'il dit avoir emporté avec lui qui n'ont pas été retrouvés, donc je ne sais pas ce qu'il s'est passé. On ne le saura probablement jamais. Peut-être qu'il s'est fait trahir au dernier moment et qu'on l'a dépouillé avant de le tuer et de le laisser là... Enfin bref. Et du coup... Enfin, tu as vu comment Jimin était hier soir... Je suis vraiment inquiet.

– Ça ira, il doit être avec Min Yoongi et Erwan, ils vont arriver.

– Pourquoi est-ce qu'ils ne sont pas déjà là, d'ailleurs ? Ils ont laissé les trois autres faire tout le boulot ?

– Non, ça fait plusieurs jours qu'ils travaillent sur la conférence, on n'avait pas besoin d'eux pour expliquer le plan et tout, les trois autres journalistes s'en sont très bien sortis tous seuls.

– D'accord.

– Du coup ils doivent être avec Jimin. Ils vont arriver, il ne faut pas s'en faire.

– J'espère que tu as raison... »

Hoseok posa ses yeux sur la porte de la pièce et resta silencieux, comme si cela allait faire arriver les trois absents. Noor s'approcha cependant d'eux et relança la discussion, arrachant l'archéologue à son observation muette. Namjoon ne tarda pas à le rejoindre lorsqu'il eut terminé sa discussion avec le journaliste allemand, et il posa sa main sur l'épaule de son compagnon pour le rassurer. Il savait qu'il était tendu et ça le stressait également.

Cependant, l'heure s'écoula rapidement et tous les journalistes issus du monde entier commencèrent à prendre place dans la grande salle de réception de l'hôtel. Le stress commença à monter davantage chez l'équipe égypto-coréenne, et l'angoisse à grignoter petit à petit le corps d'Hoseok. Soudain, son téléphone vibra dans sa poche alors il s'en empara. Jimin. Il sauta sur le message et commença à lire, mais ce n'était absolument pas ce qu'il s'attendait à voir. En avançant dans le texte, il reconnut ce que son ami d'enfance lui avait envoyé des semaines plus tôt par message, lorsqu'il avait commencé ses traductions depuis la Corée. C'était le contenu du petit papyrus, de cette lettre qu'il venait de lui envoyer. Maintenant qu'il y pensait, le jeune homme avait délaissé ce document pour les papyrus en arrivant ici. L'archéologue laissa ses yeux avaler les mots, les phrases rapidement, et lorsqu'il arriva à la fin du message, il se mit à regarder autour de lui, à la recherche de quelqu'un. Mais Jimin n'était pas là. Namjoon était à l'autre bout de la pièce, mais il n'en avait que faire. Il avança alors lentement vers lui, prêt à le déranger en pleine discussion et à se jeter sur lui, quand une main passa autour de son bras.

« Hoseok ? Tu vas bien ? »

En posant ses yeux sur Rise, Hoseok craqua et se jeta sur elle.

« Hoseok !? Qu'est-ce que... »

Elle ne le repoussa cependant pas et le laissa la serrer dans ses bras tremblants.

« La lettre... Il vient de me l'envoyer... »

Elle resta silencieuse, se contentant de caresser doucement son dos pour le rassurer tout en regardant autour d'eux avec gêne.

« Et alors ? demanda-t-elle en comprenant de quoi il parlait. Ça dit quoi ?

– J'ai le cœur brisé... »

Il se raccrocha encore plus à elle et la jeune femme déglutit difficilement. Comment Hoseok pouvait être aussi faible ? Elle ne l'avait jamais vu comme ça.

« Tout va bien ? demanda soudain Asar.

– Ah, il est juste... ému.

– Ému ? s'étonna l'égyptien.

– Oui... »

Hoseok finit par relâcher sa collègue et il essuya le dessous de ses yeux.

« Jimin vient de m'envoyer ses dernières traductions... avoua-t-il.

– Oh... Je comprends mieux alors. Il n'avait vraiment pas le moral en nous en parlant hier, ça a foutu une sale ambiance...

– Oui...

– D'ailleurs, vous savez où il est ?

– Non, répondit l'inventoriste. Je pense qu'il ne devrait plus tarder à arriver.

– J'espère, parce que ça va bientôt être l'heure, la salle est déjà pleine, on n'attend plus que nous.

– Déjà !?

– Oui, le monde a hâte d'en savoir plus, les journalistes sont tous arrivés en avance. On ne va pas pouvoir décaler le début.

– Je vais essayer de le rappeler... dit alors Hoseok. Je ne sais même pas... »

Il ne termina pas sa phrase et reposa ses yeux sur son téléphone pour rappeler son ancien amant. Il ne savait pas pourquoi est-ce qu'il n'avait pas eu le réflexe de l'appeler tout de suite en recevant son message, pendant qu'il savait que le brun avait son téléphone entre les mains. Il aurait pu le rappeler aussitôt sa lecture terminée, mais il n'avait plus pensé à le faire non plus. Et lorsqu'il tomba une fois de plus sur son répondeur, lui prouvant ainsi que l'historien l'ignorait sciemment, il serra les dents.

« Il ne répond pas...

– Il est peut-être en route ? supposa Asar.

– J'espère pour lui... grogna le coréen. Tu peux essayer de le joindre, Rise ?

– Si tu veux, mais je ne suis pas certaine que ça change grand-chose... »

Elle prit son téléphone dans son sac et chercha le numéro de Jimin avant de le composer. Ça sonna, mais au bout de quelques secondes, elle tomba sur le répondeur.

« Non, rien non plus.

– Putain, qu'est-ce qu'il fout...

– Ça va aller, dit Asar en posant sa main sur son épaule. Dans le pire des cas, maintenant qu'on est au courant du contenu, on pourra l'expliquer pour lui.

– Je pourrai le faire si besoin, dit Rise. Je ne suis pas trop à l'aise en public mais je pourrai le faire.

– Merci, sourit l'égyptien. Espérons qu'il arrive au dernier moment.

– Oui ! »

Hoseok se retourna alors, et lorsque ses yeux tombèrent sur Min Yoongi, son cœur loupa un battement. Il se rua alors sur lui et l'obligea à lui faire face.

« Où est Jimin !?

– Oh, bonjour, mon ami. Comment vas-tu ?

– Te fous pas de moi, où il est ?

– Pas là, visiblement.

– Arrête de te foutre de moi putain ! Où il est ?

– Écoute, Jung Hoseok, il serait temps que... »

Le journaliste ne termina pas sa phrase, les mains d'Hoseok ayant saisi le col de sa chemise sous l'énervement.

« Hoseok ! s'écria Rise.

– J'ai pas le temps de jouer avec toi alors réponds-moi ! continua ce dernier en ignorant la jeune femme. Où il est ?

– Mais qu'est-ce que vous faîtes !? intervint alors Menes en revenant dans la pièce. C'est l'heure, on y va !

– Mais il manque Jimin ! s'écria Hoseok.

– C'est vrai ? Où est-il ?

– C'est ce que j'aimerais savoir ! dit-il en reposant ses yeux sur Yoongi. Alors accouche, où il est ? »

Yoongi posa ses mains sur les poignets d'Hoseok pour l'obliger à le lâcher, et il soupira fortement.

« Il ne viendra pas.

– Quoi !? s'écria Hoseok.

– Mais pourquoi ? demanda Menes. On a besoin de lui !

– Vous l'avez vu hier soir quand il nous a raconté le contenu de ces papyrus ? Il a passé la nuit dessus pour terminer ses traductions afin qu'on ait tout pour aujourd'hui. Non seulement il n'a pas dormi une minute et il est épuisé, mais en plus ce qu'il a déchiffré l'a encore plus brisé que ce qu'il avait déjà découvert. Il n'est pas en état de dire quoi que ce soit, et il s'excuse auprès de tout le monde.

– Et tu ne pouvais pas nous en informer plus tôt, non ? s'écria Hoseok.

– Il ne me l'a confirmé qu'il y a peu.

– Bon, très bien, tant pis, il faut qu'on s'organise, commença à paniquer Menes. Hoseok, tu peux le remplacer ?

– Quoi !?

– Non, il ne peut pas, intervint alors Namjoon. Je l'ai trouvé en larmes ce matin alors qu'il lisait justement la dernière traduction.

– Nam ! s'exclama Hoseok en se sentant piquer un fard.

– Quoi ? Tu as envie de fondre devant tout le monde avec toutes les caméras et tous les appareils photo braqués sur toi ? »

Hoseok resta muet et finit par baisser la tête.

« Je le ferai, dit alors Rise. On venait d'en parler avec Asar, alors je le ferai. J'aidais Jimin au début, donc je connais bien la première partie du texte. Par contre pour le reste, je n'en connais que ce qu'il nous a raconté hier...

– On fera avec. Merci beaucoup, Rise, sourit Menes. Allez, assez perdu de temps, on nous attend ! »