[02/11/2020]

Bonsoir bonsoir !

Aaaaaaah, et dire que de base, je pouvais poster tôt parce qu'à 13h30 j'étais devant mon document... Sauf que j'ai été faire joujou avec Canva pendant 2h, puis après y a le photoconcept de Jimin qui est tombé... et bordel il est tellement beau, j'ai cru que j'allais claquer. Comment est-ce que je pouvais me concentrer après ça ? ToT

Puis j'ai fini par me prendre la tête avec l'un des derniers paragraphes (comme toujours) et au final je poste et il est 19h passées mdr

BREF.

Pour donner la réponse à ma question du chapitre précédent sur la phrase du chapitre 51 que j'ai remise dans le résumé, elle m'a été inspirée par le dernier volet de la trilogie (les films suivants n'existent pas) de Pirates des Caraïbes : Will dit à Elizabeth de surveiller l'horizon. Argh, rien que repenser à ce moment, mon petit cœur se met à battre très vite. Alors ce remake façon Hotepaton-Aapep... ouizhfruioeeg ToT ♥

Re bref.

J'espère que ce chapitre vous plaira.

Bonne Léocture !  ♥

~~+~~

Hoseok s'était éloigné, que ça soit de la vallée ou du campement, quitte à se faire engueuler si on le surprenait à escalader les montagnes. Il finit par s'asseoir sur la roche, ses jambes pendant dans le vide, puis il remonta sa cuisse droite contre son torse, y posa son coude, puis son poing vint se loger contre son menton. Ses yeux se perdirent sur le désert en face et il expira profondément. Que venait-il de se passer ? Pourquoi est-ce que Jimin avait fait ça ? Pourquoi est-ce qu'il avait eu l'air sincère en disant qu'il ne comprenait pas ce qu'il s'était passé ?

Et lui, pourquoi avait-il ressenti quelque chose lors de son deuxième baiser ? Hoseok ne pouvait pas se mentir : son cœur s'était mis à accélérer et il s'était senti bien. Affreusement bien. Ça n'avait duré que quelques secondes, mais ça avait été suffisant pour le troubler et qu'il s'en souvienne. Est-ce que c'était la nostalgie du passé ? Mais surtout, pourquoi est-ce que Jimin avait fait ça, bordel ? D'autant plus que maintenant, l'archéologue savait que son ancien petit ami n'était en couple avec personne... et qu'il n'avait eu personne dans sa vie depuis lui... Comment devait-il prendre cette information ? Devait-il faire un lien avec ce qu'il venait de se passer ? Pourtant, Jimin n'avait jamais rien laissé paraître depuis qu'il était arrivé ici...

« Putain... »

Ça lui prenait la tête. Tout allait bien avant ça... Pourquoi est-ce que Jimin avait fait ça ? Il leur restait deux jours à travailler ensemble en plus, comment allait-il pouvoir faire comme si de rien n'était ? Quant à leur amitié toute retrouvée... Hoseok ne se voyait plus continuer de voir Jimin et lui parler comme il s'imaginait le faire une fois rentré en Corée : si ce dernier avait toujours des sentiments à son égard, cela changeait totalement la donne. Namjoon avait eu raison en fin de compte.

Après de longues minutes, Hoseok entendit des pas dans son dos. Il ne releva même pas la tête, sachant parfaitement qui pourrait venir le chercher. Le blond s'assit à un mètre de lui, les yeux perdus sur le sublime paysage s'étendant devant eux, avant de ramener ses pupilles sur le profil de son compagnon. Aucun des deux ne prononça un mot pendant une bonne minute, puis le brun soupira bruyamment.

« Vas-y, pose-la ta question.

– Ma question ? demanda Namjoon en haussant un sourcil. Quelle question ?

– Asar a dû parler, non ?

– Et de quoi donc ?

– Nam, je ne suis pas d'humeur.

– Tu m'en diras tant. »

Hoseok fronça les sourcils et tourna la tête vers Namjoon. Il l'observa pendant quelques secondes avant de reprendre la parole.

« Accouche.

– Je n'ai pas envie de parler, répondit sèchement le blond.

– J'imagine. Tu dois plutôt avoir envie de hurler, non ?

– Tu penses que ça nécessite que j'hurle ?

– Arrête, je suis fatigué.

– Moi aussi, je suis fatigué. Tout le monde est fatigué.

– Tu es obligé de m'agresser quand tu parles ?

– Très bien, tu veux que je pose ma question alors la voilà : qui est-ce qui avait raison depuis le début ? »

Sa voix avait tremblé sous la colère et Hoseok pinça ses lèvres. Il finit par détourner le regard en soupirant bruyamment.

« Mmh, c'était toi. Je m'excuse.

– À la bonne heure. J'espère que désormais tu vas réfléchir à tout ce que j'ai dû endurer depuis le début.

– N'exagère pas non plus, il y a des moments où-

– Je n'exagère pas. J'avais raison : je savais qu'il était venu pour toi mais tu n'as rien voulu savoir, tu n'as rien voulu entendre. Et maintenant, je le retrouve à te sauter dessus devant tout le monde ; tu as de la chance que j'aie réussi à prendre sur moi sinon il ne pourrait plus parler à l'heure qu'il est !

– Écoute Nam, il n'était pas dans son-

– Je m'en branle, n'essaie pas de lui trouver des excuses.

– Mais ce n'est pas ce que je fais ! se leva Hoseok en haussant le ton. Je te dis juste qu'il n'était pas dans son état normal !

– Il a peut-être dû boire un petit remontant histoire de se donner du courage, j'imagine.

– Tu es ridicule.

– Je suis ridicule ? se leva Namjoon à son tour. Je suis sur le point de devenir cocu et je suis ridicule ?

– Putain, Namjoon ! T'as pas bientôt fini !? Il m'a embrassé, ok, mais ça s'arrête là ! Je ne sais pas ce que tu as entendu mais je l'ai repoussé et-

– Je n'ai rien entendu, j'ai tout vu, Hoseok, ne me prends pas pour un con. J'étais là et j'ai tout vu.

– Si tu as tout vu alors tu sais que je l'ai repoussé !

– Après lui avoir répondu !

– N'importe quoi ! s'outra Hoseok.

– Je t'ai vu, tu allais le prendre dans tes bras avant de te ressaisir, ne te fous pas de moi !

– Tu racontes n'importe quoi.

– Ah oui ? Tu étais tellement dégouté que ça t'a fait fermer les yeux alors !

– Je... »

Pris au piège, Hoseok ne sut pas quoi répondre. Il ne pouvait pas nier que ses paupières s'étaient fermées lors du second baiser, mais il n'y avait rien à interpréter.

« C'était la surprise, je... Tu te prends la tête pour rien.

– Bah voyons, je me prends la tête et je suis le futur pape. »

Hoseok leva les yeux au ciel puis se tourna pour redescendre dans la vallée, seulement Namjoon n'en avait pas terminé.

« Tu dis que tu en as marre, mais moi aussi j'en ai marre, Hoseok. Tu ne supportes plus mes scènes de jalousie mais moi je ne supporte plus vos scènes puant l'amour. Je veux bien te faire confiance autant que tu le souhaites, mais comment tu veux encore que je puisse te croire quand je te vois sauter dans les bras de ton ex après la nuit qu'on a passée tous les deux ?

– Je n'ai pas sauté dans ses bras et tu le sais très bien, dit Hoseok entre ses dents en secouant son bras pour qu'il le lâche.

– C'est tout comme.

– Tu me saoules. Je m'en vais.

– C'est ça, va le rejoindre pour continuer ce que vous avez commencé. »

Hoseok leva les yeux au ciel et partit sans répondre. Il en avait marre. Il n'avait vraiment pas besoin de ça. Il redescendit dans le campement, alla récupérer son sac dans la tente de réunion, puis il se dirigea vers sa tente pour récupérer les quelques affaires qu'il aurait pu y laisser. En poussant la toile, il se souvint alors que Jimin devait y être mais heureusement, le lit de camp était vide. Tant mieux, il n'aurait pas supporté de le croiser maintenant. Il récupéra donc les quelques vêtements qui traînaient là, les papiers, les bouteilles vides, et fourra tout ça dans son sac avant de le poser à l'extérieur. Il s'appliqua ensuite à plier le lit de camp qu'il posa aussi hors de la tente avant de plier la petite table et de faire de même. Une fois que l'endroit fut vide, il commença à démonter la tente entièrement, se coinça les doigts dans les barres de fer et insulta les objets une dizaine de fois, avant de tout plier soigneusement et d'aller déposer ça sous la tente principale. Ils allaient probablement tout stocker là en attendant de faire vider totalement le périmètre.

Lorsque ce fut fait, Hoseok récupéra son sac qu'il balança sur son épaule, puis il quitta le site. Il n'avait de toute manière plus rien à faire sur place, et tant que Namjoon était ici, vu la situation, il préférait s'en aller et être au calme. Il y avait sans doute des choses qu'il n'avait encore jamais visitées. Il n'avait d'ailleurs pas été au temple de Louxor maintenant qu'il y pensait. Alors sans attendre une minute de plus, il quitta le site historique.

Il attendit quelques minutes qu'un taxi passe pour grimper dedans et partit pour l'autre rive de la ville. Il descendit à son hôtel, déposa ses affaires, puis redescendit au rez-de-chaussée avant de partir à pied pour le temple. Il y arriva après une petite demi-heure de marche, puis il paya son entrée et passa le premier pylône et son seul obélisque. Il traversa la grande cour de Ramsès II avant d'arriver aux colonnades processionnelles. Le soleil brillait incroyablement aujourd'hui, et il ferma une seconde les yeux avant de lever son visage vers le ciel. Ça lui faisait du bien : il avait l'impression d'être ailleurs, ou en tout cas loin de ce qui le tourmentait.

Il continua de longer le temple, puis alla visiter les restes de la cour d'Amenhotep III jusqu'au lieu abritant jadis le naos et le dieu Amon. Il finit par quitter le cœur du temple et foula l'herbe de ses pieds, savourant toujours les rayons du soleil sur sa peau. Il déambula entre les restes de colonnes, de socles de statues, bien évidemment les autres touristes présents, quand il aperçut quelqu'un assis par terre, recroquevillé sur lui-même. Il s'arrêta et resta figé, puis en reconnaissant Jimin par ses vêtements et sa montre, il déglutit difficilement. C'était la dernière personne qu'il souhait voir aujourd'hui. Par conséquent, tant pis pour le reste de sa visite, mais il fallait qu'il se dépêche de partir. Malheureusement pour lui, comme si les dieux l'avaient maudit, son cauchemar releva la tête à ce moment-là et le reconnut immédiatement.

« Hyung...

– Pas maintenant, Jimin.

– Non, il faut que je te parle, dit-il en se levant.

– Je te dis que ce n'est pas le moment.

– Hyung !

– Fous-moi la paix ! Je n'ai aucune envie de te voir et de te parler maintenant.

– Mais il faut qu'on parle ! s'écria Jimin en attrapant son bras et en l'obligeant à se retourner vers lui. Il faut qu'on parle, hyung !

– Et que veux-tu qu'on se dise ? Je n'ai aucune envie de parler de tes sentiments pour moi, ni de mon couple qui bascule encore dangereusement à cause de ta dernière idée de génie.

– Je te demande pardon !? s'exclama Jimin en passant le fait qu'il sous-entendait qu'il l'avait embrassé à cause de ses sentiments. Je te rappelle que si ton couple bat de l'aile, c'est parce que ton mec est un gros con jaloux, possessif et-

– Je t'interdis de parler de Namjoon, c'est clair !? Je te l'ai déjà dit une fois !

– Oui je sais, tu me l'as déjà dit une fois, mais tu ne m'empêcheras jamais de penser ce que je veux. Tu peux coucher avec mais tu ne peux pas démentir ce qu'il est.

– Et même s'il l'est, en quoi ce sont tes affaires ? Il avait raison, je n'aurais jamais dû t'appeler et te dire de venir.

– Tu n'aurais pas dû, en effet, mais tu n'es pas la seule victime. Tu me pourris parce que je t'ai soi-disant embrassé, mais sache que je n'en ai aucun souvenir. En revanche, je me souviens très bien de ce que tu as fait avant-hier soir.

– Ce que j'ai fait ? J'ai eu la bonté de t'héberger une fois de plus.

– Tu t'es collé contre moi pendant la nuit et tu m'as embrassé en me caressant espèce de gros con.

– Bah voyons. Et pourquoi j'aurais fait ça ?

– À toi de me le dire ? Je n'ai aucune raison de te mentir là-dessus.

– Tu veux juste effacer ce que tu as fait tout à l'heure.

– Bah bien sûr, que moi je t'aie sauté dessus c'est évidemment vrai, mais l'inverse c'est improbable, ça te passe au-dessus, hein ? Ça aussi tu as oublié ?

– Tu es fou, soupira Hoseok en tentant de le repousser. Fous-moi la paix.

– Non, écoute-moi. Je ne t'ai jamais embrassé, je pense que j'en aurais le souvenir autrement. Mais même si je l'ai fait, je ne vois pas quel en aurait été l'objectif. Que j'aie des sentiments pour toi ou non, le résultat aurait été le même. À part me faire du mal, je ne vois pas.

– Pourtant tu l'as fait.

– Je n'en crois rien, mais il est évident qu'il y a des choses qui ne s'expliquent pas en ce moment. Mes rêves presque trop réalistes, ces espèces de visions que j'ai parfois, ces trucs qui se passent sans qu'on n'en ait aucun souvenir, c'est-

– Tu perds juste la boule, Jimin. Arrête de te chercher des excuses.

– De me chercher des excuses ? Et lorsque tu m'as sauté dessus et déshabillé devant Asar et la moitié du campement, tu appelles ça comment ?

– Le médecin a dit que c'étaient des hallucinations, et je t'ai dit que je n'en avais aucun souvenir !

– Comme tu dis n'avoir aucun souvenir de la nuit d'il y a deux jours, et comme je n'ai aucun souvenir de m'être jeté sur toi et de t'avoir embrassé tout à l'heure !

– Écoute Jimin, tu-

– Non, toi, écoute-moi ! Tu peux me reprocher tout ce que tu veux, mais vouloir me pourrir parce que j'aurais encore des sentiments pour toi, c'est l'hôpital qui se foutrait de la charité. Peut-être que tu as peur, peut-être que tu ne veux plus rien de moi actuellement, mais tes actes disent le contraire. Tu m'as pris dans tes bras et tu m'as embrassé en me caressant. Si je ne t'avais pas repoussé, qu'est-ce qu'on aurait fait à ton avis ? trembla légèrement sa voix. Et puis il n'y a pas que ça ; tu m'as appelé "Aapep". C'est le nom du prêtre. Tu ne trouves pas ça étrange ? Quand tu m'as sauté dessus pour voir mon tatouage, tu hurlais en disant que j'étais un serpent. Tu ne trouves pas que ça fait beaucoup de coïncidences ?

– Non, c'est toi qui fais tout pour trouver des liens où il n'y en a pas.

– Mais arrête de jouer au con putain ! s'écria Jimin en donnant un coup de poing dans son épaule. Il y a clairement un truc qui ne va pas avec toi et moi en ce moment !

– En effet, il y a un truc qui ne va pas. C'est bien pour ça que je vais devoir te demander de rester loin de moi à l'avenir. »

Jimin serra les poings et recula d'un pas. Il ne le reconnaissait pas. Comment Hoseok avait-il pu autant changer, en quatre ans ? Jamais il ne l'avait remis en question à ce point par le passé. Jamais il n'avait douté de lui. Jamais il ne lui avait parlé aussi mal. Et jamais il ne l'avait regardé de cette manière non plus, même lors de leurs nombreuses engueulades.

« Comment... souffla-t-il.

– Comment quoi ?

– Comment tu as pu devenir si con, sérieusement ? Comment tu peux être si aveugle ? Comment tu peux vouloir rester bouché à ce point pour un mec qui te pourrit la vie ?

– La seule personne qui me pourrit la vie actuellement, c'est toi, Jimin. Je suis vraiment désolé de te l'apprendre, mais tu menaces mon couple, mon avenir, notre amitié, et ta santé mentale. Pense ce que tu veux de Namjoon, mais je l'aime. Si tu crois pouvoir me reconquérir en l'insultant à chaque phrase, tu perds ton temps. Quant à toutes ces histoires de baisers, de caresses, je n'en crois rien, et ça sera ta parole contre la mienne. Comment comptes-tu prouver ça de toute manière ? »

Jimin resta muet et serra les dents jusqu'à se faire mal à la mâchoire. Son cœur avait déjà volé en éclat depuis de nombreuses minutes. Que pouvait-il dire pour lui faire entendre raison ? Hoseok était vraiment trop buté et refusait de voir la vérité en face.

Peut-être aurait-il dû le laisser continuer, dans cette chambre. Peut-être que l'archéologue se serait réveillé, qu'il serait sorti de cette étrange transe et qu'il aurait tout arrêté, mais peut-être pas. Dans ce cas, alors Jimin aurait eu des preuves à lui offrir, même si son amant d'une nuit aurait pu être capable de dire que tout venait de quelqu'un d'autre. Peut-être Hoseok aurait-il repris ses esprits au bon moment ? Peut-être que cette stupide dispute n'aurait pas eu lieu s'il avait eu conscience de ses actes ? L'historien aurait pu être capable d'accepter qu'on l'appelle par un autre nom si ça avait pu changer les choses. Ça l'aurait cependant détruit de passer à l'acte avec Hoseok, mais il aurait pu être en paix quelques minutes.

« Très bien, dit alors Jimin durement. Oublions tout, tu as raison. Ne cherchons pas à comprendre ce qu'il se passe parce que tout provient de mon imagination. Je ne m'approcherai plus de toi ni de ton cher playboy sanguin, et dès que j'aurai terminé mon boulot, je disparaîtrai comme il y a quatre ans et tu n'entendras plus parler de moi. J'ajouterai juste ça parce que tu le mérites vu toutes les horreurs que tu m'as envoyées dans la gueule : va te faire foutre.

– Écoute, Jimin...

– Nan, ta gueule. C'est terminé, je m'en vais. »

L'historien commença alors à marcher rapidement, le cœur abominablement serré. Est-ce qu'il voulait qu'Hoseok le rattrape et s'excuse ? Est-ce qu'il voulait qu'il reste crever ici et le laisse tranquille ? Il n'en savait rien. Il ne savait plus ce qu'il voulait. Il savait juste qu'il devenait fou et qu'il avait de plus en plus mal. Il n'aurait jamais dû venir ici, Hoseok aurait dû lui dire oui lorsqu'il lui avait posé la question. « Tu pourrais me promettre que j'ai fait le bon choix ? Que je ne le regretterai pas ? » avait-il demandé. Alors Hoseok aurait dû répondre cela : « Oui, reste chez toi, tu ne rates rien ici. » Parce que paradoxalement, depuis quelques jours, il avait le sentiment de tout rater.