Chapitre 4 - N35:Aa1
[11/06/2020]
Bonsoir bonsoir !
Bon, j'aurai mis du temps à poster ce chapitre XD
J'ai eu du mal à me concentrer sur ma correction, j'ai été interrompue plusieurs fois et pour couronner le tout, y avait un problème à la fin, et même en m'étant corrigée, j'ai retrouvé un problème y a cinq minutes alors que je repassais une dernière fois pour vérifier que tout était bon XD
Puis au départ je voulais mettre un certain titre et au final j'ai opté pour celui-là qui ne doit parler à absolument personne XD
Vous le comprendrez au fil de votre lecture, mais si jamais ce n'est pas le cas, n'hésitez pas à me poser la question, même si ce n'est pas un détail important x)
Sinon le MV de We Are Bulletproof : the Eternal... la PLS. Je pleure jamais devant un MV, mais là j'ai eu les larmes au yeux, beaucoup trop d'émotions ToT
Bref, j'espère que ce chapitre vous plaira.
Bonne Léocture ! ♥
~~+~~
Alors que les archéologues et les ouvriers s'aidaient pour sortir tous les objets des chambres, des éclats de voix se firent soudain entendre à l'extérieur. Le mot remonta jusqu'à Menes, Hoseok et Namjoon qui rebroussèrent chemin, les sourcils froncés. De nouveau à l'air libre, ils se retrouvèrent face aux forces de l'ordre égyptiennes qui tentaient de retenir des dizaines de journalistes qui venaient visiblement de débarquer dans le pays et qui voulaient leur heure de gloire.
« Que se passe-t-il ici ? demanda Menes d'une voix forte en s'approchant du troupeau difficilement retenu.
– Est-il vrai que vous avez trouvé un nouveau pharaon ? demanda un homme en anglais.
– De quelle époque date le corps ? demanda un autre.
– Qu'avez-vous trouvé d'autre ?
– C'est vrai qu'il y avait deux corps ?
– C'est vrai que le deuxième n'était pas dans un sarcophage ? rebondit un journaliste à l'accent japonais.
– Stop, coupa Menes en levant ses mains en l'air. Nous comprenons l'intérêt que vous portez à nos découvertes et nous vous en remercions. Cependant, nous avons déjà une équipe de journalistes sur place qui relaie les informations que nous trouvons immédiatement. Nous tiendrons une conférence de presse dans les jours à venir pour faire le point et vous y serez tous conviés, il vous suffit de demander une accréditation. Pour le moment, je regrette, mais nous ne pouvons rien vous dire et vous ne pourrez pas entrer sur le terrain d'ici la fin des fouilles.
– Ce n'est pas normal ! s'écria une femme.
– Pourquoi vous privilégiez certains journaux ? Tout le monde devrait avoir le droit à l'information à défaut d'avoir l'exclusivité ! renchérit une autre.
– C'est vrai ! hurla un homme.
– Regarde-les pleurer, ils sont pathétiques. »
Hoseok tourna la tête sur sa droite et ses yeux tombèrent sur le journaliste coréen qui les suivait justement depuis le début, avec à côté de lui, son homologue français. Min Yoongi avait un an de plus que Hoseok mais son mauvais caractère et son franc-parler donnait à l'archéologue le sentiment d'être un microbe quand il devait s'adresser à lui. Il avait un visage fin, souvent l'air renfrogné et un regard sombre bien souvent caché sous des cheveux noirs de jais. Son collègue européen était contrairement à lui assez avenant, des yeux clairs et un beau sourire qui pourrait presque réussir à convaincre Hoseok de lui lâcher quelques informations. Erwan Le Goff était un démon sous son visage d'ange. La preuve était qu'il avait réussi à récupérer des informations quelques jours plus tôt et à les publier sans qu'il n'ait eu à venir les lui soutirer.
« C'est clair. À mendier pour obtenir quelques infos. Tu penses qu'on devrait avoir pitié d'eux et leur donner quelques miettes ? ricana-t-il.
– Vous êtes vraiment des putes », rigola Hoseok.
Les deux journalistes se tournèrent vers lui, d'abord choqués, avant de rigoler en hochant la tête, validant ainsi ses propos.
« J'assume, sourit Erwan. Bon, sur ce, je vais aller voir la belle Mariam, elle a peut-être des infos à me donner sur le corps.
– Bonne idée, dit Yoongi en tournant les talons.
– Hop, hop, hop, tu crois faire quoi, là ? le stoppa-t-il. Va chercher un autre scoop, chacun son tour.
– T'as cru. Tu m'as devancé sur la jarre alors là, je veux la priorité à défaut d'avoir l'exclu comme dirait le poulailler à côté. »
Alors ça venait du français, les infos qui avaient fuité sur la jarre. Hoseok aurait dû être plus discret en en parlant à Noor la veille.
« Bah fallait penser à aller la voir avant, dégage. »
Hoseok roula des yeux en souriant et reposa ses pupilles sur Menes qui était toujours en train d'essayer de dialoguer avec les journalistes en furie. Il avait bien assez de ces deux-là dans ses pattes, qui en plus d'être prêts à tout pour un scoop, passaient leur temps à se mettre des bâtons dans les roues. Les trois autres de la petite équipe avaient plus tendance à harceler ses collègues égyptiens et il en était bien heureux.
Après quelques minutes de débat plutôt virulent, certains journalistes commencèrent à quitter les lieux en insultant les archéologues tandis que d'autres restèrent là, bien décidés à se faire entendre et à ne pas quitter le site tant qu'on ne leur aurait pas accordé un interview avec des nouveaux éléments. Menes finit par leur tourner le dos, lassé, et il secoua la tête en entendant les insultes qui lui étaient adressées plus personnellement.
« Je crois que tu t'es trompé de voie professionnelle, tu aurais carrément dû faire agent de presse ou communiquant, ricana Namjoon en tournant les talons.
– C'est ça, ricane, grogna-t-il en donnant une tape dans l'épaule du coréen. La prochaine fois je te laisse te démerder.
– Personne n'écouterait un étranger comme moi voyons, rien de mieux qu'un enfant du pays pour faire régner l'ordre !
– Ta gueule, franchement, sourit Menes. Allez, on reprend ce qu'on faisait, faut qu'on puisse accéder à ce sarcophage de malheur demain au plus tard ou je vais péter un câble.
– Allons-y. »
Hoseok les suivit en souriant et fit signe aux ouvriers, restés dans leur dos, de se joindre de nouveau à eux.
[...]
Alors qu'Hoseok fixait l'une des lampes sans vraiment la voir, les pupilles perdues et l'esprit ailleurs, une femme se laissa tomber dans la chaise à côté de lui en soupirant. Il tourna alors la tête et reconnut l'anthropologue.
« Dure journée ? demanda-t-il.
– Oui. Et je n'ai pas terminé, j'ai des tas de tests à faire mais il faudra que j'emmène le corps dans les labos pour ça, je ne peux pas faire de datation, trouver la cause de la mort etc. sans matériel adapté.
– Tu as trouvé quelque chose de plus ?
– De plus que ?
– Asar m'a dit tout à l'heure que tu avais découvert que c'était un homme.
– Oui, c'était un homme en effet.
– Tu as découvert quoi d'autre ? »
Elle l'observa longuement avant de se redresser et de regarder autour d'elle.
« Qu'est-ce que tu cherches ? s'étonna Hoseok.
– Je regarde juste si les deux sangsues sont dans les parages ou pas. Ils n'ont pas arrêté de se relayer pour avoir des infos et ils se sont presque battus à un moment. Ils me fatiguent. On ne peut pas les virer ? »
L'archéologue rigola doucement en secouant la tête de droite à gauche.
« Non, ils font partie de l'équipe malheureusement. Mais tu pourras remercier Menes, tu as évité bien pire cet aprèm.
– Comment ça ? »
Hoseok lui raconta alors ce qu'il s'était passé et elle l'écouta avec de grands yeux.
« En effet... Ils n'ont peur de rien.
– C'est comme ça, c'est leur travail qui veut ça.
– Sans doute.
– Mmh... Bon, et du coup ?
– Tu ne lâches pas l'affaire, dit-elle en plissant ses yeux. Tu es certain de ne pas avoir un peu de sang de journaliste dans tes veines ? »
Hoseok s'esclaffa bruyamment, faisant se retourner quelques regards sur eux, puis il s'excusa en reposant ses yeux sur la jeune femme.
« Moi j'ai le droit de demander des infos.
– Oh, tu crois ? sourit-elle.
– Oui. »
Elle étouffa un rire puis prit une grande inspiration.
« Tu as gagné. Alors. Écoute bien, je ne te le dirai pas deux fois.
– Oui, cheffe. »
Elle pouffa et se rapprocha de l'archéologue.
« C'était donc un homme, situé entre dix-sept et trente ans je pense, mais j'ai besoin de faire des tests plus poussés pour juger plus précisément s'il avait terminé sa croissance ou non. Et contrairement aux rumeurs qui circulent, ce n'était pas un voleur, un esclave ou un ouvrier qui aurait été enfermé ici ou qui se serait retrouvé enfermé dans le tombeau. Il avait toutes ses dents et elles sont en parfait état. Il en prenait soin, je pense qu'il mangeait à sa faim alors ce n'était sûrement pas quelqu'un du peuple. Dire que c'était quelqu'un de haut placé serait trop m'avancer, mais c'était quelqu'un d'une classe supérieure, en tout cas ce sont mes premières conclusions, vue l'état de sa dentition et de son squelette. Aucune trace de fracture non plus, de malformation, rien. En revanche, si ce n'était pas quelqu'un du peuple, j'ai beaucoup de mal à m'expliquer sa présence et le fait qu'il n'ait pas été embaumé et mis dans un tombeau à part, ou dans celui-là mais avec un sarcophage adapté.
– Ça ne pourrait pas être un noble ou quelqu'un de la famille qui serait décédé dans la foulée et qu'on aurait placé là à la va-vite ? S'ils n'avaient pas eu le temps de creuser un tombeau par exemple ?
– C'est possible, mais dans tous les cas ça n'explique pas l'absence d'embaumement. Et je m'interroge aussi sur la présence du serpent et du poignard qui étaient à côté.
– Ça n'a peut-être aucun rapport.
– C'est possible. Mais ça pourrait être quelqu'un de la haute société qu'on aurait enfermé là pour le punir d'un crime par exemple ?
– Tu penses ? Ça se faisait ce genre de chose ?
– Je ne sais pas... Mais imaginons qu'il soit coupable de la mort de la personne dans le sarcophage, il aurait pu être puni en devant le suivre.
– Ça serait horrible...
– Je suis d'accord...
– Et sinon, je sais pas, un prêtre qui aurait été enfermé là pour accompagner le mort dans l'Au-delà ?
– Je n'ai jamais trop cru à ces explications personnellement. Mais peut-être.
– Mmh. »
Hoseok reposa ses yeux sur la lumière, pensif. Quelqu'un d'une haute classe ou en tout cas qui n'était pas du peuple...
« Un meurtre ou un accident qui aurait été caché comme ça ? Sans corps, pas de preuve...
– Oui, ce n'est pas bête du tout. Quoi de mieux pour faire disparaître un corps que de le cacher dans un endroit qui est supposé ne jamais être réouvert.
– C'est ça. Ou alors un suicide...
– Un suicide ? Comment ça ?
– Le serpent et le poignard. Ça aurait pu être un suicide, que ça ait été forcé ou non ?
– C'est beaucoup plus probable que l'hypothèse qu'il soit mort après l'autre personne et qu'on l'ait placé ici en dernière minute, surtout comme ça, sans aucun soin, sans aucune préparation. Ça ne se faisait pas à l'époque, surtout pour les gens haut placés.
– Dans tous les cas, pourquoi il est venu mourir ici ou pourquoi il a été caché là, ça restera un mystère...
– J'en ai bien peur...
– C'est frustrant.
– Tu l'as dit... »
Ils restèrent silencieux quelques minutes avant qu'Asar ne s'avance pour venir aussi aux nouvelles. La jeune femme soupira et conta une fois de plus ce qu'elle venait de découvrir, et Hoseok finit par prendre congé. Il s'éloigna du campement, longea la vallée et sortit son téléphone qui était pour une fois dans sa poche. Presque trop naturellement, il appuya sur le nom de son ex et porta le mobile à son oreille. Ça sonna pendant une bonne minute, et alors qu'il s'apprêtait à raccrocher, il entendit les tonalités cesser.
« Oui, allô ? » grogna Jimin.
Le cœur d'Hoseok loupa un battement et il fronça les sourcils. Pourquoi son cœur agissait-il ainsi ?
« Allô ? grogna-t-il une fois de plus.
– Jimin ? C'est moi. Je te dérange ? »
Il entendit un pouffement ironique, puis un bruit sourd et des gémissements.
« Il est cinq heures du mat' ici, hyung. Évidemment que tu me déranges.
– Excuse-moi.
– Qu'est-ce qu'il se passe ? soupira-t-il.
– Notre anthropologue a découvert des choses.
– Mmh ? Et ? demanda-t-il avant de bailler bruyamment.
– C'est... Tu veux que je te rappelle plus tard ?
– Mmh ? Ce n'est pas important ?
– Je... si, enfin ça dépend du point de vue...
– Hyung... gémit Jimin en se retournant. Accouche. J'ai... encore trois heures à dormir, alors grouille, je veux me rendormir. »
Hoseok imagina parfaitement Jimin, allongé dans ses draps, se tortillant pour s'étirer et frotter son visage pour se réveiller un peu et ne pas se rendormir pendant qu'il lui parlerait.
« Tu sais, il y avait des ossements humains sur le sol près du sarcophage.
– Oui, j'ai vu ça sur Internet. Vous l'avez identifié ?
– Pas vraiment, mais d'après Mariam, notre anthropologue, c'était quelqu'un en bonne santé, avec de bonnes dents, bref, pas quelqu'un du peuple.
– Ah ? Pourquoi il n'est pas momifié alors ?
– On ne sait pas encore. On ne le saura peut-être jamais malheureusement...
– D'accord. »
Un silence s'installa entre eux deux. Le vent chaud entoura Hoseok et il se laissa porter par ces souffles qui lui faisaient du bien.
« Et c'est tout ? finit par demander Jimin.
– Oui. C'est tout ce qu'on a trouvé pour le moment. Enfin, on a sorti des tas d'objets du tombeau, tu verrais ce bordel... Les personnes qui s'occupent de l'étiquetage et du catalogage vont devenir folles.
– J'imagine... »
Un nouveau silence s'installa, et Jimin se résolut à le briser après un instant.
« Et la momie ?
– La momie ?
– Oui, la... enfin, dans le sarcophage... Vous l'avez ouvert ? Il y a quelque chose ?
– Non... On voulait d'abord le déplacer mais ça semble compliqué alors on continue d'y réfléchir.
– Vous avez trouvé quelque chose sur son identité ? »
Hoseok baissa la tête et regarda ses pieds avant de frotter la poussière de ses semelles.
« Non... pas encore...
– D'accord...
– Je suis désolé Jimin... Je me suis emballé hier, je n'aurais pas dû te dire ça...
– Non, t'en fais pas...
– Tu sais... les murs sont étranges. Il n'y a pas énormément de fresques, de texte... et le peu de texte qu'il y a ne ressemble pas à ce qu'il y aurait normalement dû y avoir. Des prières, des incantations... Enfin, je n'ai jamais été très doué en traduction, tu arriverais mieux que moi à comprendre tout ça... »
Jimin resta silencieux. Ils se comprenaient sans avoir à se parler. Hoseok lui disait de venir le rejoindre, et il l'aurait fait sans problème s'ils avaient été quelques années en arrière. Bien trop de choses avaient changé.
« Tu m'as parlé de Toutânkhamon hier... Pourquoi ? Tu as vu son nom quelque part ?
– Je ne suis même plus sûr de ce que j'ai vu, mes yeux n'arrivent plus à rien.
– Mais tu l'as vu ?
– Je... »
L'avait-il vraiment vu ? Ou est-ce qu'il avait voulu le voir et avait cru le voir ?
« Quitte pas.
– Hein ? »
Hoseok retira son téléphone de son oreille et fit demi-tour. Il fonça sous la tente où quelques archéologues étaient encore en train de numéroter des objets ou d'en nettoyer certains malgré l'heure avancée, et il fonça vers son petit bureau de fortune où étaient posées ses notes et les photos qu'il avait faites et qui avaient été imprimées.
« Si je t'envoie des photos de ce qu'on a... tu pourrais traduire ?
– Quoi !? s'écria Jimin. Je n'ai pas le temps, hyung... Et puis, tu as le droit de faire ça ?
– Non...
– Alors laisse tomber. Demande à quelqu'un de le faire si tu n'y arrives pas, tu-
– Je suis certain que j'ai vu quelque chose. Je ne l'aurais pas écrit, je n'ai pas pu rêver tout ça... Et je n'aurais pas fait le lien autrement.
– Le lien ? Quel lien ? »
Hoseok continua de farfouiller entre les dizaines de photos, ses yeux passant dessus sans vraiment les voir.
« Quel lien ? redemanda Jimin.
– Le lien jusqu'à toi. »
Jimin fronça les sourcils tandis qu'Hoseok ne remarqua même pas le double sens que pouvaient avoir ses paroles. Il continua de chercher sur les photos sans vraiment savoir ce qu'il devait repérer, quand soudain ses pupilles se figèrent sur une fresque bordée de hiéroglyphes. Un enfant était représenté à côté d'un adulte portant les couronnes de haute et basse Égypte aux côtés du dieu Osiris.
« C'était là... souffla Hoseok.
– Quoi donc ? demanda Jimin.
– J'ai trouvé le mur que je cherchais.
– Et alors ? »
Hoseok observa les multiples photos de cet endroit, passant de la photo d'ensemble aux zooms sur les caractères. Mais rien, aucun cartouche.
« Il n'y a pas de cartouche, aucun nom...
– Je vois. »
Jimin bâilla une fois de plus et frotta ses yeux avant d'abandonner son téléphone contre son oreille et de plier ses deux bras sous son oreiller. Hoseok continua d'observer inlassablement ses photos tandis que son cadet commençait à somnoler à l'autre bout du fil. Plusieurs minutes s'écoulèrent avant que l'archéologue se fige.
« M17.
– Mmh ?
– M17.
– Et bah quoi ? soupira Jimin, dans les vapes.
– X1. N35. N-
– Attends, qu'est-ce que tu me racontes ? se redressa-t-il difficilement.
– T'as de quoi noter ?
– Quoi ? Non, pas là...
– Trouve une feuille et un crayon, et note.
– Hyung, tu m'em-
– Fais-le, Jimin. »
Le jeune homme se renfrogna, alluma sa lampe de chevet puis se leva en insultant l'archéologue. Il traîna les pieds jusqu'à son bureau où il alluma sa lampe et chercha un crayon.
« Ça y est ? demanda Hoseok.
– Écoute, il est cinq heures du mat' et je dois dormir, t'es marrant, toi. Faut toujours que ça soit tout de suite dès que tu le décides, c'est bien un truc qui ne m'avait pas manqué. »
Hoseok serra les dents mais ne dit rien. C'était une des raisons pour lesquelles Jimin et lui se disputaient souvent quand ils étaient ensemble, son impatience avait souvent mis le plus jeune sur les nerfs.
« C'est bon, soupira Jimin en frottant son visage. Dépêche.
– De gauche à droite.
– Ok.
– M17.
– Oui, nota Jimin.
– En haut X1.
– Ok.
– Avec N35 et N5.
– Et N5 ?
– Oui. Ensuite, X1 encore.
– Ok.
– G43.
– Mmh.
– X1.
– Mmh.
– S34.
– S34... ?
– Oui. Et pour finir... »
Hoseok laissa sa phrase en suspens tandis que Jimin regardait ce qu'il avait écrit. Il fronça les sourcils, secoua la tête de droite à gauche puis réécrit correctement ce que venait de lui dicter son ancien compagnon. Lorsqu'il dessina le dernier signe correspondant à la dénomination « S34 », sa respiration se coupa. Il dessina ensuite le filet d'eau et le placenta. Il laissa tomber son crayon qui roula sur son bureau et saisit la feuille sur laquelle il venait de dessiner.
« Et pour finir, N35 sur Aa1...
– N35 sur Aa1, termina Hoseok. C'est pour ça qu'hier je ne voyais plus rien. Je ne cherchais pas la bonne chose. »
Le cœur de Jimin s'emballa et il avala sa salive en essayant de retenir au mieux l'émotion qui était en train de l'envahir.
« Toutânkhaton... » murmura-t-il.
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