Tendo x reader x)
Hey ! Un Tendo x Reader demandé par Gladouuuuu !
J'ai essayé un truc différent, donc j'espère que vous aimerez ! Et je vous préviens, il est aussi long que celui de Kageyama xD
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Les notes résonnent légèrement, propageant dans l'air une douce mélodie ayant un air un peu triste. Dans la salle sombre et peu éclairée, une silhouette laissait ses doigts se déplacer avec délicatesse le long de la touche, se rapprochant parfois du chevalet avant de s'en éloigner, pratiquant de nombreux démanchés, tandit que l'autre bras dirigeait l'archet le long des cordes, le laissant glisser, filer, faisant sortir ce magnifique son mélancolique de l'instrument. Puis alors que la mélodie devenait de plus en plus sombre et triste, les larmes commencèrent à couler sur le visage de la personne.
- pourquoi moi...
Elle arrêta de jouer, baissant les bras comme avec désespoir, puis remit son violon à l'intérieur de sa boîte, détendant son archet avant de le mettre avec. Puis la silhouette soupira et ferma la boîte avant de se lever. Puis elle se dirigea vers la porte de la salle, violon en main, les larmes roulants toujours sur ses joues. Enfin, elle ouvrit la porte et sortit de la pièce sombre, une expression de douleur sur le visage.
Sur ses poignets, des bandes blanches cachaient maladroitement sa peau sectionnée. Son visage, qui avant paraissait magnifique, portait de grosses cernes, et ses yeux étaient rouges, dûs aux heures passées a pleurer, sûrement. Son teint autrefois plein de couleurs était maintenant terne, la joie qui pétillait dans son sourire et dans ses pupilles avait disparue. Elle n'était plus que l'ombre d'elle même. Et pourtant, cette personne était toujours là. Debout. Marchant. Mais brisée.
PDV ???
Tiens ?! Trooop bieeeen ! Waka est de bonne humeur aujourd'hui ! Il a fait un sourire !
Je commençais à danser doucement lorsque je percutais quelqu'un. Je me retournais afin de voir quel genre de personne s'était et si elle méritait mes excuses.
Une jeune fille. C'est une fille avec un espèce de boitier dans la main, et elle baisse la tête. Bah, t'façon, toute les filles me prennent pour un monstre, quand elle aura relevé la tête et qu'elle me verra, je suis quasiment sur qu'elle va s'enfuir en courant.
Elle releva alors la tête et...
- je m'excuse de t'avoir percuté.
Des yeux, pourtant magnifiques, mais vides, se sont posés dans les miens. Et elle s'est excusée alors que c'est moi en faute ? C'est à n'y rien comprendre. Mais... Cette fille...
- bien, je vais te laisser là, encore une fois désolée. J'espère que je ne t'ai pas fait mal, je ne regardais pas où j'al-
- pourquoi tu pleures ? La coupais-je.
Elle sursauta avant de me regarder fixement, le contour de ses yeux étant d'un rouge abîmé.
- je ne pleure pas, et quand bien même je le ferais, ça ne regarde pas un inconnu.
- c'est... C'est vrai, mais...
- non, désolée, mais je n'ai rien à te répondre.
Elle s'excuse encore ?
- pourquoi tu n'arrêtes pas de t'excuser ?
- pourquoi tu n'arrêtes pas de poser des questions ?
Je la regardais un instant avant de m'apercevoir que... Elle n'a pas eu peur de moi. J'ai perdu. Elle s'est pas enfuie en courant.
- parce que c'est amusant !
Elle m'a regardé à moitié blasée, à moitié désintéressée.
- et bien je trouve ça inintéressant de répondre à tes questions.
- alors... Je m'appelle Tendō Satori. Si tu veux me dire ton nom, je suis dans la classe de 3A.
Je lui fit un de mes sourires "étranges", comme le disent souvent mes proches, et allais m'en aller quand je l'entendis soupirer.
- je m'appelle (t/p) (t/n). 3B.
Je me tournais vers elle, surpris. Elle me regardait avec un petit sourire contrit, et il en ressortait une extrême tristesse. Ça me fit bizarre. Déjà, cette fille est la première à ne pas avoir eu peur de moi, ensuite, elle me répond. Je ne pensais vraiment pas qu'elle allait me dire comment elle s'appelait...
- bon, j'ai cours, alors tu m'excuseras, Tendō Satori.
Elle inclina légèrement la tête avant de poursuivre son chemin, me laissant complètement étonné au beau milieu du couloir. Quelle drôle de fille... Après, je suis mal placé pour parler ! Me rappelant alors que j'avais cours aussi, je rentrais alors dans ma propre classe, l'esprit rempli de question.
En m'asseyant près de SemiSemi, je me disais que j'avais déjà entendu le nom de cette fille quelque part... Me torturant le cerveau, j'essayais de retrouver ce que cela pouvait bien être, mais rien.
Ça devait faire une bonne dizaine de minutes que je cherchais, et ça commençait à m'agacer. C'est alors que la voix de SemiSemi résonna à côté de moi.
- euh... Satori ? Tu te sens bien ?
Je me tournais vers lui, moins agacé, et lui souris.
- oui, pourquoi ?
- pourquoi ? Bah c'est la première fois que tu ne te met pas à jacasser comme un idiot, en-dehors du terrain je veux dire.
- c'est méchant, SemiSemi ! Je ne jacasse pas tout le temps ! Et c'est juste qu'il y a quelque chose qui m'énerve...
Étonné, mon ami me regarda, me demandant d'un regard ce qui pouvait bien être la cause de mon énervement. Je ris un peu avant de répondre à sa question muette.
- c'est juste que je me demandais où est ce que j'avais entendu le nom (t/n) avant... Et comme je ne trouvais pas, ça m'énervais.
SemiSemi sembla perplexe un moment avant de réfléchir. Puis il releva le regard avec un petit sourire.
- ça serait pas le nom de la famille de musiciens hyper connus, genre le père est un chef d'orchestre connu mondialement, la mère une chanteuse lyrique qui fait des tournées partout, et leurs enfants qui sont doués en tout ?
Je le regardais avant d'écarquiller les yeux.
- mais oui, c'est ça ! Merci, SemiSemi !
- euh... De rien ?
Je rigolais un peu avant de me retourner, plongeant alors à nouveau dans mes pensées. Si elle à ce nom - qui n'est pas très commun - cela voudrait dire qu'elle vient de cette famille ? Donc l'espèce de boîtier qu'elle avait, c'était sûrement un instrument de musique.
- Tendō, t'es vraiment bizarre, ça fait peur...
- maaaaaiiiiis SemiSemi je SUIS bizarre, tu me le dis tout le temps !
Je lui fis un sourire fier, puis le prof entra dans la salle, me déprimant un peu. Eeeet j'ai passé tout les cours à penser à cette fille étrange. Plein de questions résidaient dans mon esprit. Pourquoi pleurait elle ? Est ce qu'elle joue bien de son instrument ? Est elle contente de sa vie ? Pourquoi n'a t'elle pas eu peur de moi ? Qui est-elle vraiment ?
Et une fois l'entrainement commencé je pensais vraiment plu qu'à elle. Du coup, bah on va dire que j'étais pas très attentif, et tout le monde me demandait si j'étais malade... Pourquoi est ce qu'ils pensent tous ça ? Ça commence un peu à m'énerver... Nan en fait, j'en ai vraiment marre. Je ne sais pas, ils ne me connaissent pas ou quoi ?
- vous êtes chiant, là... Laissez moi tranquille !
En colère, je ballancais le ballon que j'avais dans les mains en direction de Goshiki avant de partir dans les vestiaires. Je me changeais alors et pris le temps de penser à ma réaction. C'est vrai que c'était la première fois que je réagissais comme ça, mais je suis pas malade, bordel...
Je soupirais, toujours énervé, puis sortit de la pièce en repassant dans le gymnase devant tout les autres qui n'avaient pas bougés de leur place précédente. Le coach fit un pas vers moi, le visage énervé, mais je lui lançais un regard noir avant de sortir de la grande salle en claquant la porte.
Marchant au hasard dans les couloirs, je poussais un long soupir de frustration et alors que je m'apprêtais à chouter dans une canette vide qui se trouvait là, un son mélancolique me retint. Qu'est ce que ça peut bien être ? Ça a l'air si... triste...
Me dirigeant vers le son, j'arrivais devant la salle de musique. Qui donc peut bien jouer à cette heure ci ? Intrigué, j'ouvris la porte doucement sans faire de bruit et regardais à l'intérieur.
La salle était plongée dans le noir, et la mélodie d'un violon, sûrement, résonnait. Mais cette mélodie me rappelait mon enfance, à chaque fois que quelqu'un me traitait de monstre, à chaque fois que j'étais rejeté. Sans le vouloir, je fus complètement troublé, retombé en enfance. Je voyais les garçons me traiter d'alien, et un me balançer une pierre, pendant que tout les autres me regardaient, leurs lèvres se tordant en des rictus moqueurs ou dégoûtés. Puis je revoyais la seule chose qui ne m'avait jamais trahi : ma balle de volley. Je me voyais jouer tout seul, me mordant la lèvre jusqu'au sang afin de ne pas pleurer. J'avais oublié... J'avais oublié à quel point ça faisait mal... Être un monstre... Je croyais m'y être fait, mais...
Je reculais de quelques pas, chancelant, et je sentais mes yeux me piquer. Non... Je vais pas pleurer quand même... Je me mordis la lèvre inférieure, et j'allais partir, m'éloigner de cette mélodie si belle mais pourtant si... Si... Mélancolique... Je fis un pas en direction de la sortie, mais le son s'arrêta en même temps qu'un cri débuta, sortant de la même salle.
C'était un cri de fille, mais il semblait porter tellement de souffrance... Pendant un moment, j'ai cru que c'était mon moi petit. Mais je me suis ressaisis et j'ai ouvert la porte en grand. Il faisait noir mais j'entendais bien que quelqu'un pleurait.
Je cherchais l'interrupteur et, après l'avoir trouvé, l'activa. La lumière se fit dans la salle, me laissant voir une salle contenant batterie, piano et toutes autres sortent d'instruments. Et au beau milieu, il y avait une jeune fille secouée de sanglots, jeune fille tenant un violon et un... Archet, je crois ? Et cette même jeune fille avait des bandes blanches sur les poignets, signe qu'elle était blessée... Scarification ?
Mais d'ailleurs... Cette fille... Je m'approchais d'elle pour mieux la voir, et là...
- (t/p) ?
Elle sursauta et leva la tête, laissant voir son visage marqué par la fatigue, la tristesse et la souffrance. De grosses larmes roulaient sur ses joues et elle tremblait. Inquiet - ce qui ne m'arrive pas souvent pour des gens que je viens de rencontrer -, je me dirigeais vers elle et lui prenais son archet et son violon des mains, allant les remettre dans le boîtier qui était posé non loin de la.
Puis je revins en face d'elle, m'accroupissant pour être à sa taille. Elle m'avait suivit des yeux mais n'avait pas bougé d'un poil. Lorsque j'encrais mes yeux dans les siens, elle semblait avoir abandonné. Qu'est ce qui a bien pu se passer...
Je me levais à nouveau et allais fermer la porte, avant d'installer deux chaises et de la mettre sur l'une des deux en la portant, étant donné qu'elle n'arrivait, ou ne voulait pas à bouger. Elle se laissa faire, continuant de trembler, s'affalant presque sur la chaise pendant que je m'asseyais en face d'elle.
Elle releva donc les yeux vers moi, et sembla me reconnaître, comme si elle avait été en état second pendant ces quelques minutes, au point de ne pas m'avoir vu avant.
- Tendō... Satori...?
- bon alors, (t/p), tu vas me dire ce qu'il t'arrive ? Qu'est ce qu'il se passe dans ta vie ?
Elle me regarda quelques instant comme si j'étais un extraterrestre. Mais bon... J'ai l'habitude... Pourquoi dois je me répéter si souvent ?
- ça peux te libérer d'un poids de parler à quelqu'un que tu ne connais pas très bien, tu sais ?
Je la voyais hésiter. Comme si c'était tabou et qu'elle n'avait pas le droit d'en parler. Je poussais un long soupir avant de secouer la tête. Depuis quand j'essaie de consoler des gens, moi ?
- c'est en rapport avec le lycée ? Tes amies ? Ou bien à cause de ta famille ?
À ma dernière phrase, elle écarquilla les yeux. J'ai tapé dans le mille on dirait.
- peut être qu'elle te demande trop de choses... Ou alors, si ça se trouve tu n'aimes pas jouer du violon... Ou bien tu ne supportes pas la pression qu'ils te mettent dessus en temps que parents connus... Ou encore -
- ça suffit ! Arrête ! Tout ce que tu viens de dire, ce... C'est... Je...
Alors comme ça, elle subit une pression énorme ?
- pourquoi te scarifies-tu ?
Elle sursauta et cacha ses poignets.
- ça... ne te regarde pas...
- hmmm...
Je me penche et la regarde dans les yeux. Ses magnifiques yeux (c/y) me regardaient, mais ils semblaient si tristes...
- juste... laisse moi tranquille...
- je veux pas.
Elle écarquilla les yeux puis fronça les sourcils.
- laisse moi tranquille.
Je lui fis un grand sourire.
- j'ai pas envie.
Elle semble se mettre en colère... c'est assez amusant.
- pourquoi tu ne veux pas ? Pourquoi ?
- parce que tu es marrante, amusante, et tes réactions sont beaucoup plus intéressantes que celles de ceux que je connais.
Elle semble surprise. Franchement, c'est vraiment drôle. Je crois que j'adore ses réactions.
- n'im... n'importe quoi ! De toute façon, tu ne dois t'intéresser à moi que pour mon nom, alors arrête de me mentir... j'ai accepté la réalité depuis longtemps déjà, ça ne me fait plus peur.
Cette phrase me fit écarquiller les yeux. Pourquoi... c'est tellement similaire... "j'ai accepté le fait que je suis un monstre", "je n'ai pas peur du regard des autres", "je sais ce que je suis, l'entendre de la bouche d'un autre ne me fait pas mal"... ma bouche se mit à parler toute seule, autant pour moi que pour elle.
- arrête de te mentir à toi même.
Je sursautais en même temps qu'elle en entendant ma voix. Ma main se posa sur ma bouche et je sentais mon cœur s'accélérer. Au fond de moi, je le savais. Je le savais que ça me faisait mal. Mais monstre comme je le suis, je me suis dit que ça ne me faisait rien. Et j'en suis venu à oublier cette douleur sourde qui brûlait mon cœur petit à petit. Mais elle vient de refaire surface d'un coup, comme tout à l'heure. Quand j'ai entendu sa musique. C'était exactement la même chose. Alors c'est parce qu'elle pense exactement comme moi... alors elle doit avoir mal. Comme moi. "ça ne me fait plus peur", quelle grosse blague. Pourquoi moi qui pensais que j'avais accepté ce fait, je pensais à présent que si quelqu'un me traitait de monstre je serai brisé ?
Un sourire désabusé tordit lentement mes lèvres quand je me souvins de la blessure que m'avait fait un garçon en me lançant un caillou sur le visage... J'avais fait croire à mes parents que j'étais tombé dans l'escalier... n'importe quoi.
Alors comme ça, ça me fait mal... hehe, je me demande quelle serait la réaction de SemiSemi si je lui disais ça... Il dirait sûrement : "tu es malade, Tendo ?" Oui. Mentalement. Et je suis brisé, aussi, psychologiquement. Comment j'ai fais pour ne pas sentir cette horrible chose ? Ma poitrine me fait mal...
Je sentis des larmes légères couler sur mes joues. Des larmes ? Tiens c'est nouveau ça. Ça doit faire depuis que je suis gamin que j'ai pas pleuré. Mais je peux pas m'en empêcher. J'ai trop mal. J'entendis alors (t/p) bouger en face de moi. C'est sur que ça doit être troublant de voir un garçon qu'elle ne connait pas pleurer en face d'elle, surtout si c'est elle qui est sensé pleurer.
- pou... pourquoi tu pleures ? Tu as mal quelque part ?
Je souris et releva la tête, essuyant mes larmes par la même occasion.
- pourquoi te dirais-je la raison de mes larmes si tu ne veux pas me dire la tienne ?
Elle me regarda, méfiante, puis, voyant quelque chose que je ne saurais dire, soupira puis et hocha la tête.
- très bien. Je te raconterai mes soucis et tu me raconteras les tiens quand nous aurons fait plus ample connaissance. Est-ce que cela te vas ?
Je la regardais, étonné, puis lui fit un grand sourire.
- aucun problème.
On se regarda, et je pus remarquer que ses yeux étaient un peu plus vivants que lorsque je l'avais rencontrée le matin même. On se leva et on commença alors à parler de ce que nous aimions faire, et cela m'étonna qu'elle me dise qu'elle adorait jouer du violon. Je pensais qu'elle détesterais l'instrument que ses parents lui ont obligé de jouer, mais... Il semblerait que le violon soit pour elle ce qu'est mon ballon de volley pour moi. Un ami.
On parla ainsi pendant une bonne heure, et je crois qu'on était tout les deux assez étonnés de toute les similitudes de notre caractère, bien que j'étais surement beaucoup plus énervé qu'elle niveau excitation. Elle m'a dit que son "souci" la rongeait de l'intérieur. Moi aussi je lui ai dit ça. Après tout, c'est la vérité. Et au fur et à mesure que nous parlions, je me suis surpris à apprécier de plus en plus sa compagnie. Je ne savais pas qu'il existait quelqu'un au monde qui pourrait autant m'intéresser. Je pense que... que je vais essayer de la connaitre encore mieux.
PDV extérieur
Ainsi passèrent les jours, vous vous retrouviez tout le temps pour vous parler, et votre amitié se développa de plus en plus. Tu redevenais peu à peu joyeuse grâce à cet idiot au cheveux rouges, et lui guérissait peu à peu la plaie de son cœur. Tu l'appréciais beaucoup, ce garçon un peu beaucoup bizarre qui avait réussi à te faire rire, ce garçon aux habitudes étranges que tu trouvais drôles, ce garçon au sourire tellement étonnant qu'il en devenait mignon, au rire singulier que tu adorais énormément, à ses yeux pétillant d'ironie et de joie... peu à peu, tu te demandas si tu n'étais pas tombée amoureuse de lui. Et vint alors le jour où vous alliez tout vous dire.
Tu stressais un peu, et tu t'étais sentie obligée de prendre ton violon afin de te rassurer. Vous vous étiez donné rendez vous sur un bout du toit gigantesque de cette académie, et, le boitier entre les bras, tu l'attendais donc, assise sur le sol. Et le voila qui arrivait, un grand sourire sur le visage, un ballon de volley dans la main. Il était vraiment comme toi, vous aviez tout les deux besoin de votre "meilleur ami". Une fois devant toi, il te dit bonjour et s'assit à tes côtés.
Vous regardâtes le ciel, puis tu ouvris la bouche. Tu voulais parler la première. Après tout, c'était de ta faute si il t'avais vue pleurer.
- Tendo... tu sais que je suis la fille de deux personnes connues...
- oui, en effet.
- bien. Alors tout commence là. Ils m'ont élevé avec amour, étant présents comme ils le pouvaient, c'est à dire de temps en temps tout les mois, ils venaient prendre de mes nouvelles, me faisaient des câlins, jouaient avec moi... Et pour moi, c'était tout a fait normal qu'ils ne soient jamais là. J'ai été élevée ainsi après tout... Et même s'ils me manquaient, ils venaient toujours me voir. Puis, au bout d'un moment, ils ont commencés à me parler de la musique, et qu'ils feraient venir des professeurs qui m'enseigneront tout ce que je devais savoir. J'ai dis que j'avais hâte, ce qui était vrai. Alors les cours ont commencés. Les difficultés aussi. Je travaillais dur tout les jours. Et quand mes parents venaient, je leurs montraient à quel point j'avais progressé. Et cela à duré un an. Puis ils m'ont demandés si je voulais faire un autre instrument que le piano. J'ai répondu immédiatement : le violon. J'avais toujours voulu faire du violon. Je trouvais cet instrument tellement beau et élégant. Quand je leurs ai dit ça, mes parents étaient ravis. Je croyais que c'était parce qu'ils voulaient me faire plaisir... mais maintenant, je sais très bien que c'était parce que le violon est un instrument virtuose qui est considéré comme l'un des instruments les plus durs à jouer. Et encore une fois, la petite fille de 8 ans que j'étais c'est donnée corps et âme pour le violon. Les professeurs étaient extrêmement étonnés que je progresse aussi vite et ne tarissaient pas d'éloge à mon compte auprès de mes parents, qui étaient de plus en plus ravis. Et moi, enfant innocente, je leurs souriais à pleine dents. Puis un jour, alors que je me baladais dans les couloirs, ma mère m'avait demandé si je voulais donner un spectacle devant des gens. Je n'avais pas compris. Moi je faisais du violon pour leurs faire plaisir à eux, pas aux autres. Mais, encore une fois, j'ai dis oui. Je voulais qu'elle soit heureuse. Ha ! Ca, pour être heureuse, elle l'était. Qu'une enfant de 11 ans joue aussi bien que n'importe quel professionnels alors qu'elle n'avait commencé le violon qu'à 8 ans, c'était prodigieux. Et ce petit spectacle les as beaucoup aidés. La famille (t/n) avait un enfant prodige en son sein. Alors évidemment, la vente de leurs CDs à beaucoup augmentées, et je suis passée partout, sur les écrans, à la radio... Partout. Et, même si je n'aimais pas cela, je me disais que j'avais fait plaisir à ma mère. Puis, quelques semaines plus tard, mon père m'a demandé si je voulais apprendre un autre instrument. Je lui disais que le violon me plaisais déjà beaucoup, et il avait fait une tête triste, me disant qu'il était sur que je pouvais faire d'autres instruments que le violon et le piano. Alors j'ai dis que je voulais bien, voulant lui prouver qu'il avait raison. Et ainsi de suite. Jusqu'à ce que, à mes 15 ans, je surpris ma mère au téléphone en train de dire que grâce à moi, ils avaient connus une hausse des bénéfices et qu'ils allaient continuer de m'utiliser. Depuis lors, ils ne cessèrent de me faire passer des examens ainsi que des concerts, pendant que mon état se détériorait chaque jours. Mes parents "m'utilisaient". Je ne suis qu'un objet pour eux, je le sais bien. Et je pensais que j'avais fini par l'accepter, mais le fait que je me scarifiais il n'y a pas si longtemps prouve le contraire, n'est ce pas ? Mon seul ami était le violon, je te l'ai déjà dit. Dès que je le pouvais, je m'enfermais dans une salle et jouais, que ce soit une musique triste pour pleurer en silence, ou alors une musique énervée pour exprimer ma colère. Je le fais toujours d'ailleurs... et j'attends avec impatience le jour de ma majorité. Le jour où je pourrais enfin me libérer de leurs griffes. Voilà, tu connais la raison de ma souffrance, maintenant.
Tu avais sentis les larmes couler au beau milieu de ton récit. Tu t'étais rappelé le sourire que ta mère t'avais fait, et a quel point tu avais été idiote de lui sourire en retour. Tu te tournas alors vers ton ami et vit qu'il te regardait avec un regard triste et plein de compréhension. Il fit alors un geste auquel tu n'aurais jamais songé. Il te pris dans ses bras, te collant contre son torse, te caressant les cheveux.
- oui... je la connais...
Tu restas un moment ébahie, avant que tu n'éclates littéralement en larmes. T'accrochant désespérément au tee shirt du garçon, tu pleuras, pleuras et pleuras encore, pendant que lui ce contentait de te chuchoter des mots doux et de te raconter son histoire par la même occasion : son enfance, le volley, l'appellation du monstre, les pierres, le rejet des autres, sa souffrance, puis son indifférence, sa compréhension... et son oubli. L'oubli de sa souffrance. La porte close de son cœur brisé.
Plus tu l'entendais parler, plus tu pensais qu'il avait vécu d'horribles choses, et toi qui l'aimait beaucoup plus que tu ne pouvais l'imaginer, cela te rendait plus triste encore. Tu avais une énorme difficulté à arrêter de pleurer. Pourtant, tu parvins à le faire. Et tu te reculas légèrement pour le regarder dans les yeux. Ils semblaient perdus, tristes, mais pourtant, il y avait une once d'espoir qui t'attirait énormément.
- alors comme ça, tu croyais que j'allais te traiter de monstre, la première fois que nous nous sommes vus ?
Il rougit un peu et détourna les yeux.
- bah oui... pourquoi, qu'est ce que tu as pensé de moi lorsque nous nous sommes rencontrés ?
Tu rougis légèrement en te rappelant de cet instant.
Flash back
Tu marchais dans le couloir, tête baissée, serrant ton violon de ta main droite, mais tu te cognas contre quelqu'un. Affolée, tu te reculas vivement et releva la tête. Tu t'étais cognée contre un grand garçon aux cheveux rouges et à la mimique assez étrange.
- je m'excuse de t'avoir percuté.
Tu le regardas un peu plus et vit qu'il te détaillait. Tu l'observas donc à ton tour, et ne pus t'empêcher de te dire qu'il était beau malgré son style singulier. Alors que tu t'aperçus que tu regardais trop ses yeux marrons, tu te dépêchas de dire quelque chose avant que le blanc ne se fasse trop long, et ne voulant pas rester trop longtemps avec une personne qui, sûrement, était comme les autres.
- bien, je vais te laisser là, encore une fois désolée. J'espère que je ne t'ai pas fait mal, je ne regardais pas où j'al-
- pourquoi tu pleures ? Te coupa t'il.
Tu sursautas avant de le regarder fixement, cherchant comment il avait fait pour le deviner. Finalement, ce garçon n'était peut être pas comme les autres...
- je ne pleure pas, et quand bien même je le ferais, ça ne regarde pas un inconnu, lui dis tu, mentant sur l'état de ton cœur.
Il sembla légèrement perdu et fit une petite bouille que tu trouvas trop mignonne.
- c'est... C'est vrai, mais...
- non, désolée, mais je n'ai rien à te répondre.
Tu lui parlais assez froidement, mais tu ne pouvais t'en empêcher. Tu ne comprenais pas tes réactions, alors tu réagissais à l'instinct, comme pour te protéger.
- pourquoi tu n'arrêtes pas de t'excuser ?
Désolée d'être polie ! pensas tu très fort.
- pourquoi tu n'arrêtes pas de poser des questions ?
Tu lui répondais ça, mais en vérité tu étais contente qu'il s'intéresse à toi pour celle que tu étais et non pour celle qui étais la fille d'une famille connue. Après tout, comment pouvait-il savoir que tu étais dans la famille (t/n) ?
- parce que c'est amusant !
Tu le regardas à moitié blasée, à moitié désintéressée, enfin en apparence, car il t'intriguais vraiment, et tu trouvais ses réponses amusantes. Tu n'avais jamais rencontré quelqu'un comme lui.
- et bien je trouve ça inintéressant de répondre à tes questions, fis tu en te retenant de sourire, gardant un visage impassible.
- alors... Je m'appelle Tendō Satori. Si tu veux me dire ton nom, je suis dans la classe de 3A.
Il est vraiment bizarre, te dis tu. Pourtant, tu ne sais pas pourquoi, mais tu avais envie de mieux le connaître. Tu soupiras donc avant de prendre la parole, l'arrêtant dans son mouvement de départ.
- je m'appelle (t/p) (t/n). 3B.
Il se tourna vers toi, surpris. Tu le regardais avec un petit sourire contrit, légèrement triste et presque sûre qu'il allait tilter à l'entente de ton nom et réagir comme de nombreuses personnes avant lui. Mais non, il semblait juste étonné que tu lui dises comment tu t'appelais. Tu rougis intérieurement et dis la première chose qui te passais par la tête afin de cacher ta gêne.
- bon, j'ai cours, alors tu m'excuseras, Tendō Satori.
Et tu partis, te rendant vers la salle de musique. Car oui, tu n'avais pas cours, ton professeur était absent. Mais un léger sourire flottait sur tes lèvres, le premier depuis bien longtemps.
Fin flash back
- et bien... lorsque je t'ai vu... je me suis dis que tu étais beau et mignon...
Alors que quelques instant plus tôt tu étais en larmes, tu étais à présent rouge comme une tomate. Il retourna son regard vers toi et te regardas, les yeux écarquillés.
- tu... moi ? Beau ?
Tu hochas la tête timidement pendant qu'il rougissait un peu plus. Tu plongeas tes yeux dans les siens et souris. Tout chez lui était tellement particulier... pourtant tu ne pouvais pas ne pas le trouver beau. Pour toi, il était le plus beau garçon que tu n'aies jamais vu.
- oui... Tu es le plus beau garçon que j'ai jamais vu, Tendo...
Il te regarda avec hésitation, semblant vouloir dire quelque chose, alors que toi tu rougissais : tu l'avais dit à voix haute.
- et toi tu es la plus belle fille que j'ai jamais vu, (t/p).
Tu le regardas, surprise, puis rougis encore plus. Lui te regardait avec un de ses légers sourires bien à lui. Puis tu souris à ton tour et, guidée par ton instinct, t'approchas lentement de ses lèvres et y posa doucement les tiennes. Une explosion de papillon se fit alors dans ton estomac, te faisant frissonner. Il répondit à ton baiser, et sourit contre tes lèvres. Tu fis de même et, après être restés dans cette position pendant quelques minutes, t'écartas lentement de lui. Tu le regardas, il te regarda, et vous vous sourîtes. Puis tu t'approchas de son oreille pour lui chuchoter quelque chose qui te tenais à cœur.
- Merci, Tendo. Grâce à toi, j'ai repris confiance en moi. Je vois la vie autrement. Je t'aime, Tendo.
Tu reculas, mais il te retint, te ramenant contre son torse.
- moi aussi, je te remercie. Tu m'as fait prendre conscience que, finalement, je n'étais pas si monstrueux que ça... je vois ma vie autrement.
Tu souris devant la réutilisation de tes mots précédents.
- je t'aime, (t/p).
Tu te serras plus contre lui, et lui resserras son étreinte. Puis, tu te souvins d'une chose qu'il t'avais dit.
- Tendo ?
- oui ?
- bonne chance pour dans une semaine.
- merci.
- Karasuno semble plus fort qu'avant. J'ai vu les vidéos.
- oui.
- je viendrais vous voir.
- d'accord. Moi aussi je viendrais te voir, après demain. Je veux t'entendre jouer.
- ok. Tu seras surpris.
Tu le sentis faire un léger rire puis chuchoter en un souffle près de ton oreille.
- j'ai hâte.
Tu rougis avant de sourire.
- je t'aime.
- moi aussi.
Vous vous éloignâtes l'un de l'autre et vous regardâtes dans les yeux, qui brillaient d'un même accord : vous vous aimiez, et quoi qu'il arrive, rien ne vous séparera. Que l'un rate, que l'autre perde, ce n'était que les aléas de la vie. Et puis, vous vous compreniez, donc peu importe ce qui arrive, vous saurez comment réagir.
~une semaine plus tard~
Toute la salle est en émoi. Il n'y a plus un bruit à part celui du ballon, renvoyé d'un côté, contré de l'autre, chaque personnes du gymnase retient son souffle. Les joueurs en sueur son plus que sérieux. Toi, tu es là, à regarder ton copain. Tu ne fais que ça depuis le début. Tu t'en fiches, de tout les autres. Peut être qu'ils sont impressionnants. Mais toi, tu ne vois que lui. Son regard sérieux, supérieur et quelques instants plus tard moqueur, ses légers coups d'œils dans ta direction, sa danse étrange, la haine apparente qu'il a envers un gars de l'équipe adverse, un grand blond, et puis évidement ses sourires. Et malgré le fait que toute la salle regardait le terrain en se demandant bien qui pourrait gagner, toi tu t'en fichais. S'il gagnait, tu le célébrerais avec lui. S'il perdait, tu serais la pour le réconforter. Cela avait été pareil lorsque tu avais gagné le premier prix régional et avait été acceptée aux nationales il y a de cela à peine quelques jours : vous aviez passé la soirée ensemble. Alors, maintenant, c'était à ton tour.
Après l'avoir regardé une bonne dizaine de minutes, tu entendis un grand bip annonçant la fin du match, te faisant sursauter. Tu te tournas vers les points et vit que l'équipe de ton amour avait perdu. Tu redirigeas tes yeux vers eux. Beaucoup pleuraient. Tendo semblait vouloir le faire, d'ailleurs il dit une phrase qui te troublas légèrement.
- adieu, mon paradis...
Il fit un sourire triste, et tu as envie de descendre le rejoindre pour le réconforter, ça te faisait mal de le voir ainsi.
Les équipes se rassemblèrent alors, Karasuno se faisant applaudir, Shiratorizawa recevant des applaudissements de réconfort. tu n'en faisais pas parti, tu étais allée te mettre de l'autre côté de la porte afin de pouvoir voir ton amour le plus vite possible. L'équipe ne se fit pas attendre trop longtemps, et lorsqu'ils te virent, tous firent une tête bizarre. Ah oui, c'est vrai que, suite à leur dispute, Tendo avait décidé de ne pas leurs dire qu'il était en couple. Tu soupiras devant le comportement enfantin du garçon. Tu t'avanças vers eux, regardant une personne en particulier qui t'avais vu aussi et ne te quittait pas des yeux.
Tous te regardaient et s'écartaient pour te laisser passer, jusqu'à ce que tu atteignes ton but : Tendo. Une fois devant lui, il chuchota.
- (t/p)...
Il fit une mimique un peu honteuse et détourna le regard.
- Tenten, t'es bête ou quoi ?
Il sursauta et te regarda. Tu avais un sourire doux sur le visage et tu t'approchas de lui avant de le prendre dans tes bras.
- tu as joué magnifiquement bien... je n'ai vu que toi de tout le match...
Il rougit et te regarda avant de sourire tristement.
- pourtant, nous avons perdu...
- et ? ça veut rien dire. Vous avez très bien joué. Tu as très bien joué. Alors arrête de faire cette tête, s'il te plait... j'aime pas ça...
Tu lui souris avant de l'embrasser doucement, le faisant sursauter un peu avant de prolonger le baiser. Puis tu reculas doucement avant de lui dire doucement :
- bravo, c'était un match vraiment magnifique.
Tu lui souris à nouveau et t'éloigna, repassant entre les membres de l'équipe qui ne vous avaient pas quittés des yeux, complètement choqués que Tendo, le "Gess Monster", aie une petite amie, qui plus est aussi jolie et qui ne semble pas... folle ? Tu eus un petit sourire et, arrivée au bout de l'allée qu'ils avaient formés sur ton passage, tu te retournas et lui fit avec un grand sourire.
- je t'attends chez toi pour fêter ça !
- ok !
Il te sourit et tu t'en allas pendant qu'il se faisait assaillir de tout les côtés par ceux qui avaient réussi à reprendre contenance. Tu étais contente, en plus d'avoir rendu le sourire à Satori, d'avoir réveillé l'équipe, et, à ta manière, de l'avoir réconfortée.
Tu t'en allas donc tranquillement vers la sortie pendant que tu entendait fuser les questions du genre "depuis quand ?" Ou "comment ça se fait ?", puis tu ouvris la porte et te dirigeas vers l'appartement de ton amour qui n'était pas trop loin.
Une fois arrivée, tu commandas des pizzas et sortis les boissons que tu avais préalablement acheté pour l'occasion, qu'elle soit en bien ou en mal, et disposas le tout sur la petite table basse, située devant le gros canapé du salon, qui faisait face à la télé.
Tu rajoutas ensuite des chips et d'autres apperitifs. Tu souris, fière de ta préparation, puis éteins les lumières, allumant des bougies et une mini lampe que tu aimais bien. Puis tu t'assis sur le canapé, t'enroulant dans le plaid qui se trouvait dessus, et attendit TenTen, comme tu aimais l'appeler.
Il arriva, même pas 20 minutes plus tard, essoufflé. Tu te doutais qu'il avait du échapper aux questions incessantes de Goshiki en courant... Tu soupiras avant de rire et de te lever, te dirigeant vers lui avant de le prendre par la main.
- TenTen, viens !
Il sourit devant ce surnom tellement improbable, et se laissa emporter vers le canapé. Tu le fis asseoir dessus, avant d'entendre la sonnette sonner. Tu souris en te disant qu'ils étaient pile poil à l'heure et, disant au rouge de t'attendre, te dirigeas vers la porte. Tu l'ouvris et donnas l'argent nécessaire, prennant les pizzas en échange. Puis tu refermas la porte et te redirigeas vers le salon.
Tu déposas les pizzas sur la table et vins te blottir contre Tendo. Puis tu lui fis un léger baiser sur la joue et lui chuchotas doucement.
- tu étais si beau... Il faudra que tu m'apprennes cette magnifique danse !
Tu ris doucement, suivie par lui.
- ce n'est pas très compliqué tu sais...
- hehe, je sais, je sais ! Mais je la trouvais tellement drôle ! Je n'ai pas pu m'empêcher de rire... Du coup, je ne l'ai pas vue en entier !
Il sourit.
- alors je te l'apprendrais, un jour !
- merci, TenTen !
- de rien, (t/p) !
Vous vous regardâtes un instant avant d'éclater de rire. Puis tu l'embrassas doucement du bout des lèvres avant de te reculer.
- félicitation pour ton match, lui fis-tu le plus simplement du monde. Il était magnifique.
Puis tu vins lui faire un câlin, prenant sa tête sur ta poitrine. Lui ne bougeait pas. Mais tu savais ce qu'il faisait. Ça ne faisait peut être que depuis quelques mois que vous vous connaissiez, mais tu avais l'impression de le connaître depuis que tu étais née.
- ne te retiens pas, tu sais très bien qu'avec moi tu as le droit de te lâcher.
PDV Tendo
Elle posa ma tête sur sa poitrine en me disant ces mots. Je me sentais tellement vide, désespéré. Je ne bougeais plus, à part mes dents qui s'étaient plantées dans ma lèvre inférieure afin de m'empêcher de laisser sortir mes larmes. Puis la, elle dit ce qui les fit couler.
- ne te retiens pas, tu sais très bien qu'avec moi tu as le droit de te lâcher.
Elle l'avait dit de sa voix douce, compatissante. Je l'aime tellement. M'accrochant désespérément à son T-shirt, je laissais sortir mes larmes inlassablement. Elles coulaient, coulaient venant tremper ses vêtements et mes joues. Et elle me caressait les cheveux, me chuchotant doucement des mots gentils, d'amour. Ce dans quoi je n'avais pas eu l'habitude de grandir. Et évidemment, j'avais une fois de plus oublié à quel point pleurer peut être gênant : une fois que tu as commencer, tu ne peux pas t'empêcher de penser à toute les mauvaises choses qui t'étaient arrivé, et de pleurer encore plus.
Sanglotant doucement dans ses bras, je m'accrochais à elle comme à une bouée de sauvetage. On avait perdu. J'avais perdu. Le volley m'a t-il abandonné ? Est ce qu'il serait possible que mon meilleur ami, celui qui devait être à mes côtés pour toujours, m'abandonne ? Ce n'est pas... Ce n'est même pas envisageable... mon paradis...
- dis, (t/p)... tu penses qu'il m'a abandonné ? fis-je d'une toute petite voix, que je sentais tremblotante, chevrotante.
Elle soupira et recula ma tête, la prenant en coupe entre ses mains, essuyant vainement mes larmes qui se remettaient à couler lentement sur ses pouces. Puis, après m'avoir regardé quelques instants les sourcils froncés, me fit un sourire si beau que mes larmes ont arrêtées de ruisseler sur mes joues.
- bien sur que non, gros bêta. C'est pas parce que tu as perdu contre des plus forts que toi qu'il t'as abandonné ! Moi, je pense que vous avez perdus -après c'est mon avis, hein-, parce que vous vous reposez trop sur votre Ace. Je veux dire, oui, Ushijima-san est fort, mais il n'est pas le seul. Vous avez tous un talent, et ça ne sert à rien de le faire s'épuiser. Vous devez décider en groupe, et je pense que c'est cela qui vous à fait perdre : laisser tout le "boulot" à l'Ace. Du coup, vous retrouver en face de Karasuno, une équipe qui se bat en se serrant les coudes, utilisant tout le monde, et qui pourtant, même si elle ne contient pas que de bons joueurs, réussit à vous tenir tête, vous à perturbé -d'ailleurs, faudra que tu m'expliques pourquoi t'aime pas le blond-, Ushijima-san plus qu'autre chose. C'est pourquoi, même s'il vous dit : "appuyez vous sur moi, suivez moi", il ne faut pas toujours l'écouter.
Elle s'arrêta un instant, reprenant un peu sa respiration et regardant ma réaction. Moi, je trouvais juste que ce qu'elle disait avait un semblant de vérité... non, elle avait complètement raison. Alors je l'écoutais sans rien dire, mes larmes s'étant arrêtées. Voyant que je l'écoutait attentivement, elle sourit à nouveau et repris.
- Ne dit pas que le volley t'as abandonné. C'est normal d'avoir peur. J'ai peur, moi aussi, parfois. Mais je tiens le coup, je vais de l'avant. Et encore plus maintenant, grâce à toi. Alors va de l'avant. Je sais que maintenant, rien ne serra plus pareil. Peut être ne pourras tu plus jouer avec l'équipe, après avoir eu la cérémonie de fin d'année. Après tout, c'est bientôt fini, pour toi... Alors profite. Tu es en troisième année, oui, alors profite du temps qu'il reste... Et puis, peut être que lorsque l'on sera grand, vous pourrez organiser des rencontres et vous revoir, même si Ushijima-san sera surement devenu plus occupé que jamais... pense à l'avenir en te disant "je les reverrais" et non "c'est fini, je les reverrais plus jamais"... sois positif ! Après, quand l'Ace de votre équipe sera devenu hyper connu au volley, tu pourras te vanter d'avoir été son meilleur ami ! C'esty pas chouette, ça ?
Je la regardais un moment, remarquant qu'elle m'avait complètement calmé et que je m'apprêtais presque à rire devant sa position : assise à califourchon sur mes jambes, ma tête dans ses mains, en train de me faire un discours... En fait, c'est totalement bizarre.
- oui, c'est chouette ! Merci, de m'avoir remonté le moral, (t/p)...
Je lui souris et finit par craquer, éclatant de rire. Surprise, elle lâcha ma tête et me regarda, étonnée.
- quoi ? Qu'est ce qu'il y a ?
- de quoi, quoi ? T'as pas vu notre magnifique position ?
Et je repartis dans mon fou rire, la laissant complètement perdue, avant qu'elle ne regarde notre position et ne se remette dans celle qu'elle avait initialement, rouge pivoine.
- j'essayais juste de te consoler... j'ai même pris de la glace au chocolat...
QUOI ????!!!!
- sérieusement ?!
Elle se tourna vers moi en rigolant.
- oui !
Je pense que mes yeux brillaient là. La glace au chocolat, c'est ma vie en plus du Shonen Jump. Et de (t/p), bien évidement. D'ailleurs, elle m'embrassa avant de se lever et d'aller mettre un film quelconque dans le lecteur, allant chercher la glace par la même occasion. Elle me connait trop bien, cette fille, elle a mit un film d'animation !
Elle revint quelques instants plus tard, la grosse boîte dans la main, deux cuillères dans l'autre.
- si on mange pas les pizzas, on les gardes pour demain ?
- uaip, je lui réponds précipitamment alors que le film commençait.
Elle revint se blottir contre moi, pendant que je lui remettais le plaid sur les épaules -qui était maintenant sur les miennes et les siennes-. On commença alors à manger en regardant l'écran.
A la fin du visionnage, je sentais un poids sur mes épaules. Intrigué, je me tournais vers celle ci et voyais (t/p) en train de dormir. Cela me fit sourire, avant que je ne retire le plaid de nos épaules et que je la porte en princesse pour l'amener dans notre lit. Une fois bien installée, je me mettais à ses côtés et regardais son visage endormi. Elle est tellement belle...
Je glissais ma main sur sa joue, la caressant doucement, puis je venais embrasser avec douceur ses lèvres tellement magnifiques et attirantes. Puis je me reculais, la regardant une dernière fois, avant de fermer les yeux et de me laisser aller dans le royaume des songes. Cependant, juste avant que je n'y sois complètement, je l'entendis chuchoter dans son sommeil.
- je t'aime, Tendo... Satori...
Je souriais, et lui répondais, même si elle ne m'entendait sûrement pas.
- je t'aime, (t/p) (t/n)...
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Voila, vous me direz ce que vous en pensez ! A bientôt pour d'autres OS,
Zoubi zoubi,
pouff_sensei
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