Pour ma chère amie : Livai_RhumCoca

PDV (t/p)

Tu t'es toujours demandée pourquoi les gens comptaient sur toi. Tu n'es pas particulièrement fiable, si ? Tu veux dire, tu n'as rien de spécial, tu es une élève normale en cours, tu n'es pas spécialement forte dans une quelconque matière, tu n'es pas douée en sport, tu n'as pas de talent particulier... pourtant, dès qu'il s'agit de prendre une décision, tout le monde se repose sur toi. Certaines de tes amies t'appellent même "maman"... Non, tu ne comprends vraiment pas. Tu secouais la tête et te dirigeais avec rapidité vers la cafétéria, refusant de penser à tout ce que tu avais vécu à cause de cela... de ce que tu devais porter sur tes épaules... tu refusais de te laisser abattre.

Tu te dépêchas pour rattraper tes amies qui ne t'avaient pas attendue pour tu ne savais quelle raison, mais ton chemin s'arrêta brutalement lorsque tu te pris... un torse ? La personne dans laquelle tu venais de te cogner laissa échapper un mini gémissement et tout de suite ta personnalité protectrice et mature ressorti. Tu te reculas doucement et regardas le jeune homme en face de toi qui avait de légères larmes aux yeux et un regard de dépressif... qui etait Bokuto. Inquiète, tu lui adressais la parole.

- hey... ça va ? Je ne t'ai pas fait mal ? dis tu en aillant l'air de vraiment t'inquiéter pour ce garçon ridiculement plus grand que toi et beaucoup plus baraqué.

Il secoua la tête et continua a avoir son regard de chien battu. Ne sachant pas quoi faire mais ne pouvant le laisser comme ça, tu lui pris le bras et l'emmena vers un banc sur lequel tu t'assis, l'embarquant dans ton mouvement. Puis tu pris le temps de l'observer.

Bokuto avait avoir le même âge que toi, il était en 3ème année, dans la classe 4. Il devait faire au moins de 15 à 20 centimètres de plus que toi alors que pour une fille tu n'étais pas petite. D'ailleurs, tu ne te souviens pas l'avoir déjà vu dans cet état de kawaïtude extrême... Mais bon, c'est sur que tu ne passais pas tout ton temps avec lui, ça expliquait des choses. quoi qu'il en soit, malgré le fait qu'il avait a présent la mine abattue, il avait toujours eu un certain charme, avec ses cheveux d'un gris argenté étrangement remontés avec un gel quelconque et ses sourcils de la même couleur étrangement formés en... accent circonflexe ? Et maintenant... ses yeux larmoyants lui donnaient un air... vraiment trop mignon. D'ailleurs ses yeux... Ses yeux d'un marron doré tellement captivant... D'une certaine façon, le tout lui donnait un air de chouette. Et mis à part son visage trop mignon qui lui donne un air d'enfant qui tente de paraître plus âgé qu'il ne l'est, il a un corps vraiment... sexy, bien montré par son tee shirt lui collant la peau ainsi que son jogging lui collant tout autant les jambes. Il revenait de sport peut être... Mais bon sang qu'il avait de muscle ! Eeeh oui, maman est un peu plus coquine qu'il ne semble paraître... Tu rougis légèrement en te disant que ce n'était pas bien de penser comme ça alors que le garçon semblait mal et que ce n'était qu'un ami, mais il fallait se le dire : presque toute les filles qui le voyaient se disaient ça. Tu secouas alors la tête, rouge pivoine. Pourquoi pensais tu cela ? C'était la première fois que ça t'arrivais. Tu te mordillas les lèvres puis décidas de lui demander ce qui n'allait pas.

- et bien, Bokuto, pourquoi est-tu si accablé ? demandas tu gentiment, comme une adulte parlant à un enfant.

Il releva la tête doucement, plantant ses yeux dans les tiens et te faisant rougir à nouveau bien que tu tentais de le cacher, et fit d'une petite voix abîmée par les pleurs qu'il refrénait :

- je... j'ai renversé le thé de mon ami sur son devoir qu'il devait rendre pour aujourd'hui, et il m'a crié dessus...

Tu lui souris doucement et prends une voix douce pour lui parler.

- hmm... et tu avais fait exprès ?

Il écarquilla les yeux puis secoua violemment la tête.

- bien sur que non ! Comment pourrais-je vouloir faire ça ?

- ce n'est qu'une question, ne t'inquiète pas, fis tu en souriant doucement. Et est ce que tu t'es excusé ?

- oui, je l'ai fait... mais il était en colère et m'a dit qu'il en avait marre que je sois aussi maladroit et que c'était le 5 ou 6ème devoir que je lui bousillais en un seul mois...

Ouah... Toujours aussi maladroit, te dis tu.

- je vois... Mais ça n'était pas vraiment ta faute, et tu t'es excusé proprement. Tu n'y peux rien si tu es maladroit, c'est comme ça que tu es, et s'il ne peut pas supporter cette partie de toi, ce n'est pas un vrai ami. Il devrait savoir maintenant qu'il ne doit jamais laisser ses devoirs près de toi. Donc il est aussi fautif, dans un sens. Et puis, si c'est un vrai ami, il te pardonnera rapidement.

Tu ne pus t'empêcher de lui tapoter doucement la tête, découvrant que ses cheveux étaient doux malgré leur apparence. Tu continuas donc à le caresser sans vraiment t'en rendre compte, lui te regardant un peu ébahi. Puis soudain, vous entendîmes comme un cri qui était de plus en plus persistant. Vous vous tournâtes dans cette direction et vîmes un garçon courir dans votre direction. Il avait les cheveux bruns et légèrement fouillis et un corps, bien que moins bâti que celui du garçon à côté de toi, musclé. Et plus il s'approchait, plus il te disait quelque chose.

- BOKUTO-SAAAAAN !

Ah. Tu reconnais sa voix. Alors que tu allais demander au gris ce que faisait Akaashi, tu vis que celui ci s'était caché en position fœtale derrière le banc sur lequel vous étiez. Tu le regardas, étonnée, puis haussas les épaules et attendis que le brun arrive à ta hauteur.

Il s'arrêta à ton niveau et mis ses mains sur ses genoux tout en respirant assez fort. Puis il se redressa légèrement pour te regarder.

- se...senpai... vous n'auriez pas vu Bokuto-san ?

Tu le regardas avant de rigoler doucement.

- combien de temps t'as t'il fait courir ?

Il grogna un peu puis, ayant repris sa respiration, se redressait et repris son attitude blasée.

- depuis quelque temps déjà... celui là on peut pas le laisser seul quand il est comme ça, et puis il faut que je m'excuse de m'être énervé.

Surprise, tu le regardas de haut en bas.

- C'est toi son ami qui s'est énervé contre lui ? Oh la la mon dieu Akaashi-kun, tu as haussé la voix ??!

Il rougit doucement en fronçant les sourcils et voulant répliquer mais un tilt se fit dans sa tête.

- senpai, vous l'avez donc vu ?

- oh, oui je l'ai vu. Il semblait abattu... Je n'ai pas pu m'empêcher de lui parler...

Akaashi sourit doucement.

- je vous reconnais bien la, (t/p)-senpai. Toujours à vous soucier des autres, et après vous vous demandez pourquoi on se repose sur vous...

Tu rougis légèrement, mécontente puis haussas les épaules et désignas le banc d'un mouvement de la tête.

- il est la s'il n'est pas parti.

Akaashi souria et te remercia puis se dirigea vers l'arrière du banc où se trouvait toujours Bokuto. Arrivé, le brun se baissa au niveau du jeune homme et le regarda.

- Bokuto-san, je suis désolé. Je n'aurais pas du m'énerver comme ça, tu n'es pas en faute. Je suis juste un peu fatigué, je ne t'en veux plus.

- vraiment ?

- vraiment, Bokuto-san.

Il releva les yeux, toujours un peu hésitant.

- vraiment vraiment ?

- oui, vraiment.

- vraiment vraiment vraiment ?

- oui, vraiment vraiment vraiment, Bokuto-san.

Alors que ça tournait en comique, et que tu allais vraiment finir par rigoler, le Bokuto triste et dépressif disparu, laissant place au vrai Bokuto joyeux et extrêmement extraverti.

- JE LE SAVAIS ! Tu ne peux pas me détester après tout, hein, Akaashi !

Tu écarquillas les yeux, choquée par cette modification de caractère. Il était lunatique ou quoi ?

- oui, Bokuto-san, je ne pourrais jamais te détester, fait le brun, un peu moqueur dû au fait qu'il devait être habitué à ça. Pourtant toi tu l'avais toujours vu joyeux et pétant la forme...

Le gris se tourna alors vers toi, te faisant sursauter. Il marcha rapidement, un grand sourire sur les lèvres, puis il te pris les mains, te faisant rougir.

- (t/p)-chan ?

- euh... euh... oui ? fis tu, rougissant de plus en plus.

- est ce que tu voudrais bien devenir ma petite amie ? fait il, un grand sourire sur le visage.

"Eeeh ? Eh, il se passe quoi là ? Heiiiin ? Je... Eeeeeeh ???? Est ce que j'ai bien entendu ??? Il veut que... que je... je sois sa pe... petite amie ??? Mais on se connait pas si bien que ça..."

Légèrement paniquée, tu regardais vers Akaashi qui semblait n'en avoir cure, te laissant dans ta détresse. Tu déglutissais et remontas les yeux vers le garçon qui te tenait les mains, des étoiles dans les yeux. Puis, tu sentis la force de ses bras dans la façon dont il te prenait les mains, mains d'ailleurs vraiment chaleureuse et un peu rêches mais douces... des mains d'homme... et comme ses bras puissants et son torse musclé te donnaient envie de t'y blottir... Tu te sentais devenir de plus en plus rouge au fur et à mesure que tu pensais à des choses bien plus que perverses. Tu n'avais encore jamais vu un gars aussi chaud de toute ta vie, et puis même la premiere fois que tu l'avais vu tu l'avais trouvé vraiment bien foutu.

C'est alors qu'en toi un grand conflit se déclencha. D'un côté, il y avait celle qui voulait refuser, la petite maman prudente qui voulait d'abord connaître le garçon, et de l'autre celle qui était obnubilée par la personnalité bipolaire du garçon, par son corps vraiment sexy, et par ses gestes gentils et mignons envers toi... Cependant tu ne pouvais pas accepter. Mais en même temps... Et soudain tu sus ce que tu allais faire. Tu le regardas dans les yeux et pris un air sérieux.

- tu veux sortir avec moi ?

- oui, je le veux ! Fait il.

Tu souris doucement.

- Pourquoi ?

Pris un peu au dépourvu, il répondit tout de même avec un grand sourire te faisant battre le cœur plus vite.

- parce que tu m'as aidée et que tu es belle, gentille, que tu es a l'écoute, que j'ai eu le coup de foudre pour toi et que j'ai envie de découvrir encore plus de choses sur toi.

Au fur et à mesure qu'il parlait tu rougissais, et il tenait toujours tes mains dans les siennes.

- Et bien, si tu veux sortir avec moi, il faut qu'en un mois tu aies réussi à me faire tomber amoureuse de toi. A la fin de ce mois, je te donnerais ma réponse.

Il te regarda, surpris. Tu avais un petit sourire sur le visage, et lui ne pensait vraiment pas que tu lui dirais ça. Un sourire encore plus grand que le précédent vint fendre son visage, puis il te pris dans ses bras, te serrant contre lui.

"ouah... il est encore plus musclé que je le pensais..."

Tu posas tes mains sur ses abdos en rougissant encore. Tu commençais vraiment à te demander si tu n'étais pas tombée malade. C'est alors qu'il chuchota dans ton oreille...

- tu vas voir, tu vas m'aimer comme tu n'as jamais aimé personne...

Tu frissonnas et il se recula, redevenant super excité, comme s'il ne t'avais jamais dis ça. Tu le regardais avec des yeux écarquillés pendant qu'il repartait vers Akaashi qui le regardait toujours blasé bien qu'étonné : Il ne l'avait jamais vu agir comme ça. Et bien que quelque chose dans l'attitude du brun te troublais, tu te dis que c'était ton imagination et haussas les épaules.

C'est alors que la fermeté des muscles du gris sous tes mains te revinrent en tête, et pendant que tu virais a nouveaux au rouge rouge, tu allais te détourner et repartir vers la cafet' -tes amies avaient surement fini de manger depuis longtemps mais bon, tu avais quand même faim...- et du coup les prévint, mais Bokuto te coupa la parole.

- tu veux manger avec nous ? On a pas mangé non plus, fait il innocemment.

- euh... et bien, oui, mes amies ont surement fini de manger...

- bon, alors, c'est partiiiiii !

Tu souris doucement devant l'attitude de gamin du garçon et le suivis avec Akaashi, le gris étant déjà loin devant. Akaashi pris alors la parole.

- Senpai, je pense qu'il est sérieux...

Tu ne détournas pas le regard du plus grand et souris, répondant.

- je le pense aussi, Akaashi-kun. Il est on ne peut plus sérieux. Mais le pire c'est surtout que pour l'instant je ne lui trouve aucun défaut... même plutôt qu'il est attirant...

Tu entendis Akaashi s'arrêter d'un coup. Surprise, tu te tournas vers lui et tu le vis la tête baissée.

- Je vois... Alors c'est gagné d'avance pour lui, hein... chuchota t'il.

- qu'est ce que tu dis ? Demandas tu, n'ayant pas entendu ce qu'il disait.

Il secoua la tête et la redressa, te faisant un petit sourire.

- que vous allez vraiment bien ensemble, j'espère que vous allez l'être.

Tu rougis puis détournas le regard.

...

- on ne va pas spécialement bien ensemble... Mais merci, fais tu en lui souriant.

Il te sourit en retour et vous alliez repartir quand son portable vibra dans sa poche. Il le prit et décrocha.

- allo ?

- ...

- oui, je comprends.

- ...

- non, ne t'inquiète pas, je n'ai pas vraiment faim.

- ...

- oui, on se retrouve devant le gymnase.

- ...

- hm, à tout de suite.

Il raccrocha et te regarda avant de faire un petit sourire d'excuse.

- Il semble que j'ai quelque chose à faire, tu pourrais t'occuper de cet idiot pour moi ? Il pourrait faire des bêtises...

Tu sursautas et hochas précipitamment la tête, lui souriant en retour.

- ne t'inquiète pas. Je t'achèterais quelque chose, ce n'est pas bien de louper le repas de midi.

Il te sourit à nouveau puis secoua la tête.

- non vraiment, j'ai trop mangé ce matin, je n'ai pas faim du tout.

- okay... bon et bien, à la prochaine ?

Il acquiesça la tête.

- oui, à la prochaine...

Il se détourna et fit un salut de dos avant de marcher à l'opposer d'où tu allais. Bien que tu aies l'impression qu'il y avait quelque chose qui clochait, tu haussas les épaules même si tu ne pouvais t'empêcher de te sentir bizarre, et repartis en direction de la chouette que tu ne voyais déjà plus.

PDV Akaashi

- qu'est ce que tu dis ? lui fit-elle de sa voix soucieuse et si jolie.

"Mais... C'est ce genre de personne qu'elle aime... Elle... elle ne voudra pas de moi... Allez, soit joyeux, soit joyeux Akaashi... Soit joyeux... Allez, fait un sourire..."

Bien que son estomac se tordait en un million de douleurs, il secoua la tête, forçait un sourire et relevait la tête.

- que vous allez vraiment bien ensemble, se força t'il a dire, toujours en souriant.

Elle rougit et détourna le regard, marmonnant quelque chose comme quoi ils n'allaient pas si bien ensemble, mais Akaashi ne l'écoutait pas. Tout ce sur quoi il se concentrait était cette douleur bien plus que présente en son coeur, et il essayait tant bien que mal de rester debout et d'empêcher ses jambes de trembler. C'est alors que son portable sonna.

Il le prit de sa poche et regarda de qui l'appel était.

"Konoha-senpai... désolé"

Il décrocha alors.

- allo ?

- allo, Akaashi ? Alors, tu l'as retrouvé ? J'espère qu'il a pas été trop difficile à réconforter...

- Oui, je comprends.

- ... hein ? Euh, Akaashi, tu parles à qui ?

- non, ne t'inquiète pas, je n'ai pas vraiment faim, fait-il, sa voix tremblant un peu.

- Akaashi ... ? Qu'est ce qu'il se passe ? Fit Konoha, inquiet.

- Hm, on se retrouve devant le gymnase, fit il, tentant de contenir les chevrotements de sa voix.

- j'y vais, alors viens, tu vas m'expliquer tout ça.

- hm, à tout de suite.

Et le brun raccrocha. Il s'en voulait un peu d'avoir utilisé son ami, mais il ne pouvait pas rester avec elle plus longtemps. Il la regarda et lui fit un petit sourire d'excuse.

- Il semble que j'ai quelque chose à faire, tu pourrais t'occuper de cet idiot pour moi ? Il pourrait faire des bêtises...

Elle sursauta et hocha précipitamment la tête, lui souriant en retour. alors qu'il avait de plus en plus envie de pleurer.

- ne t'inquiète pas. Je t'achèterais quelque chose, ce n'est pas bien de louper le repas de midi.

Il lui sourit à nouveau alors qu'intérieurement il voulait qu'elle s'en aille, puis secoua la tête.

- non vraiment, j'ai trop mangé ce matin, je n'ai pas faim du tout, dit il, mentant sur la raison de son inappétence.

- okay... bon et bien, à la prochaine ?

Il acquiesça la tête, même si la il voulait juste être seul.

- oui, à la prochaine...

Il se détourna et fit alors un salut de dos avant de marcher à l'opposer d'où elle allait, cachant son visage ainsi que ses lèvres tremblantes.

Il se dirigea vers le gymnase, puisqu'il devait bien des explications à son ami.

Une fois arrivé, il s'assit sur les marches devant la porte du grand bâtiment et regarda le ciel.

- je suis vraiment bête, hein...

Il leva la main et la posa à l'emplacement de son coeur, avant de serrer son tee shirt. Il devait abandonner pour elle. Juste pour elle. Elle sera plus heureuse avec lui...

- je suis... qu'un idiot...

Des larmes s'échappèrent de ses yeux alors qu'il tentait de plus en plus de les retenir, mais c'était en vain, et elles coulèrent plus vite les unes après les autres, sans jamais s'arrêter. Et maintenant, il poussait quelques petits gémissements, et des hoquets le prenait parfois. C'est alors qu'il entendit quelqu'un qui se précipita vers lui.

- Akaashi ?!

Celui ci se tourna vers Konoha et sourit doucement, les yeux toujours pleins de larmes.

- hey, senpai...

- qu'est-ce que-.. que s'est-il passé..??

Reniflant doucement, le plus jeune vint essuyer ses larmes avant de répondre.

- elle... (t/p)-senpai... e-elle... elle et Bokuto-san... ils vont sûrement sortir ensemble... 

Le silence se fit, avant qu'Akaashi n'éclate en sanglots, se recroquevillant, il avait perdu toutes ses chances... et voilà qu'il était trop tard à présent pour la récupérer...

- hey.. eum... écoute Akaashi je ne sais pas trop quoi te dire mais... tu as le droit de pleurer... ça va aller...

Hochant vainement la tête, l'impassible Akaashi avait perdu totalement tout ce qui faisait son visage de neutralité. C'était la fin... 

PDV (t/p)

De ton côté, tout allait parfaitement bien, tu vivais sur un petit nuage, Bokuto était bien trop adorable, et tu ne pouvais t'empêcher de le regarder raconter ses histoires farfelues, en en oubliant ton repas. Tu préférais bien plus le voir aussi énergique que déprimé comme il l'était tout à l'heure.

- et donc ça a fait vziouuuu et là, j'ai marqué ! Tu comprends ?? Tu viendras nous voir à notre prochain match, (t/p)-chan ??

Pouffant doucement, tu acquiesças alors, tu ne pouvais pas le lui refuser, il semblait bien trop surexcité, et tu étais sûre que si tu refusais il te ferai des yeux tout tristes.

- je viendrais, ne t'inquiète pas, je veux te voir te donner à fond ~ Je pourrais venir voir un de vos entraînements ??

Il accepta avec impatience, et le reste de la conversation se fit joyeusement avant que vous ne deviez vous séparer pour aller en cours.

Se passa alors tranquillement ce mois, toi et Bokuto vous rapprochiez de plus en plus, et tu commençais effectivement à tomber très, très amoureuse de lui.

Cependant, toi comme lui étiez de plus en plus inquiet pour Akaashi, qui semblait au bord du gouffre : on aurait dit qu'il ne dormait plus, et Bokuto semblait terrorisé par l'état du plus jeune.

Et lorsqu'ils perdirent un match amical à cause de son état, match auquel tu avais assisté, Bokuto avait commencé à se fâcher contre lui. Cependant, il ne s'était pas attendu à ce que le plus jeune ne craque, fondant en larmes avant de fuir du gymnase, vite suivi de Konoha. Bokuto, désemparé, commença à déprimer, se répétant encore et encore que c'était de sa faute. Alors tu te précipitas vers lui, le prenant dans tes bras.

- mais non, ce n'est pas de ta faute... Akaashi va mal, tu as simplement fait craqué le tout... ça va aller... on va aller le voir et on va parler calmement de tout ça... d'accord...?

Ton vis a vis acquiesça à tes mots et vous voilà parti à la trace du plus jeune. 

Vous le retrouvâmes derrière le gymnase dans les bras de Konoha, celui ci faisant son possible pour le détendre et le consoler.

- Akaashi-kun ? ça va aller..? Bokuto est venu te présenter ses excuses...

Celui ci hocha vivement la tête, les larmes aux yeux : il s'en voulait vraiment... Relevant le visage, le jeune première senti son coeur se déchirer quand il vit que tu tenais fermement la main de l'ailier. Puis finalement, il répondit d'une voix sacadée.

- c'est à moi de m'excuser... si je vais si mal c-c'est pas de votre faute ni rien.. j-je... je vous aime (t/p)-senpai... Je ne peux m'en prendre qu'à moi même... j-je suis désolé...

Tu ne t'attendais vraiment pas à ça. Cela t'avait vraiment surprise, et en même temps tu te sentais énormément triste pour le plus jeune, cependant tu ne pouvais rien y faire... tu étais amoureuse de Bokuto, tu ne pouvais donc pas répondre aux sentiments du plus jeune...

- je suis désolée aussi Akaashi-kun... j'aurais du comprendre que c'était à cause de moi que tu te sentais mal... je ne ressens pas la même chose que toi, je suis navrée... j'espère que tu pourras me pardonner... Et te relever de cette douleur...

Il n'y eu pas d'autres mots prononcés. Tu partis peu de temps après en tirant Bokuto derrière toi, celui ci se laissant trainer, le moral au plus bas.

Une fois arrivé dans un endroit où il n'y avait pas trop de monde, tu te tournas vers lui avant de le regarder tendrement et de demander.

- comment vas-tu Bokuto ? Tu n'es pas trop triste ?

Il te regarda un moment avant de dire d'une voix éteinte.

- je pense que je vais.. je vais renoncer... il te mérite plus que mo-

- Bokuto ! 

Tu gonflas les joues, avant de le pointer du doigt.

- c'est de toi dont je suis amoureuse ! Alors veux tu toujours sortir avec moi, ou non ??

Il eut un moment de réflexion alors que ses joues se coloraient d'un joli rouge, avant qu'il n'accepte finalement, faisant battre ton coeur plus vite.

- alors même si Akaashi m'aime, tu veux bien sortir avec moi..?

Il te regarda, mordilla ses lèvres avant de finalement accepter. Tu te rapprochas de lui, entourant sa taille timidement avant de murmurer.

- alors je pense que tu devrais m'embrasser...

Et c'est ce qu'il fit, un baiser doux, délicat, qui réchauffa ton coeur et te fit frémir de bonheur. Tu te sentais si bien dans ses bras. 

Quelques semaines passèrent, et tu fis de ton mieux pour que Akaashi te croise le moins possible, essayant de ne pas plus lui faire de mal. Celui ci se remettait petit à petit, et quelques semaines plus tard et il était déjà d'un meilleur aplomb.

Cela vous faisiez à toi et Bokuto vraiment très plaisir, et ce dernier faisait de son mieux pour remonter le moral de son ami.

Quand à vous, vous commenciez à laisser votre amour mûrir peu à peu, les sourires sur vos visages devenant de plus en plus sincères, et cette petite lueur au fond de vos yeux la plus belle et pure étincelle de tendresse et d'amour que vous n'aviez jamais eu.

Peut-être que cela n'allait pas durer, peut-être que ça ne durerait pas toute une vie ou qu'au contraire vous ne vous quitterez jamais. Mais cela, seul l'avenir vous le dira et pour le moment, vous étiez très bien ainsi.

Fin ~

Non cela n'est pas une preuve d'un retour en force, juste un petit cadeau pour vous remercier de toutes les vues que vous me donnez ❤️