𝐗𝐗𝐈𝐈. 𝐒𝐮𝐜𝐫𝐞𝐫𝐢𝐞𝐬🪷
[ᴏʙᴀᴍɪᴛsᴜ, ᴋɴʏ]
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Au pavillon du domaine de l'amour, on entendait quelques reniflements et quelques sanglots.
Un plat d'onigiri était à peine entammée et une jeune femme recroquevillée sur elle-même était la source de ce bruit.
Elle tenait une lettre dans les mains, elle semblait écrite par un proche car la façon dont la personne s'adressait à la jeune femme était quelque peu familiaire. Le contenu de la lettre ne devait pas être joyeux car le visage de la femme ne montrait aucunement des larmes de joie.
Un jeune homme pourfendeur qui passait par là, entendit les pleurs et intrigué, il alla la voir.
Elle le vit s'approcher et essaya d'essuyer ses pauvres larmes de crocodiles. Il s'assit sans rien dire, posant son petit sachet sur ses genoux. Un serpent sorti de sa manche pour se poser autour de son cou.
"— T-Tu voulais quoi... ? Réussit-elle à prononcer.
"— je t'ai entendu. Lui répondit-il simplement comme à son habitude."
Il regarda les onigiris et la lettre qu'elle serrait entre ses mains puis ses yeux se reposèrent sur elle avec un air d'incompréhension. Elle rougit un petit peu avant de se confier.
"— c'est une lettre de mes parents. Ils me rappellent de ne pas trop manger ni de grignoter entre les repas sinon je deviendrais trop grosse pour me trouver un mari."
Dans la tête du jeune homme, il s'imaginait en train de décapiter la tête de ses parents pour traiter leur fille ainsi.
Peu doué avec les mots, il s'efforça toute fois à la réconforter verbalement même fut quelque peu maladroit.
"— les femmes en surpoid ne sont pas forcément laides."
Toujours des réponses vagues et courtes lorsqu'il lui parlait. Pourtant un petit sourire s'afficha sur le minois triste de la jeune pourfendeuse.
"— c'est très gentil de ta part Obanai !" Lui dit-elle avec son sourire habituel.
Heureusement qu'il portait un masque parce qu'il n'aurait pas qu'elle le voit sourire lui aussi. Il détourna aussitôt la tête car des rougeurs prenaient place sur ses joues puis lui tendit le sachet qu'il avait précédemment sur les genoux.
Elle le prit et s'empressa de découvrir ce qu'il y avait à l'intérieur.
"— wooaaaaaw des sucreries !! S'exclama-t-elle les yeux pétillants et la bave coulant sur le coin de sa bouche. C'est vraiment pour moi ? Oh je suis contente !"
Elle ouvrit le sachet avant de déguster un bonbon. Elle sourit encore une fois avant d'en proposer un au pilier du serpent qui accepta facilement ne pouvant résister à cette femme qui le mettait dans tous ses états.
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