Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

OS n°4: Faire tomber les barrières et s'ouvrir



    Yurio était avec Otabek, encore.
  Le Grand Prix Final s'était terminé depuis plus d'une semaine et ils s'étaient encore plus rapprochés depuis. Le fait que le jeune prodige Russe ait gagné la médaille d'or n'avait rien changé en leur amitié. Ils se voyaient dès qu'ils le pouvaient et désormais ils faisaient même leurs entraînements ensemble.

  Yurio donnait des conseils techniques à son aîné, ce qui était assez amusant à voir, puisque Otabek avait 2 ans et une bonne tête de plus que lui. Mais soit, le Kazakh lui, donnait des conseils sur la façon de rester impassible durant certaines situations. Il fallait dire qu'il était plus qu'impressionnant la façon dont il avait de sa rester de marbre. Yurio savait rester de glace certaines fois, mais là-dessus Otabek le battait largement.
  Depuis quelques temps, ils faisaient des sorties, allaient dans des cafés et discutaient de tout et de rien. Ils ne faisaient pas ce que l'on peut appeler des sorties de couple, de toute façon Yurio trouvait ça bien trop ringard. Mais ils aimaient se retrouver seuls et juste être en présence de l'autre.

  Le plus gênant fut une fois, lorsqu'ils étaient à la terrasse d'un petit café sympa, en train de profiter de ce doux soleil de Russie, rare dans ce pays. Victor et Yuuri étaient sortis de nulle part, les bras chargés de sacs et les avaient salués.
  Yurio avait remarqué le regard intrigué que leur avait jeté Victor, Yuuri,lui, s'était contenté de tirer son fiancé afin de nous laisser tranquilles. Le jeune Russe ne le dira jamais à voix haute, mais il remerciai le porc pour ce moment.

  Ils avaient continué à parler comme si de rien n'était, mais Yurio voyait bien le visage troublé de son ami. Il lui avait demandé ce qui n'allait pas, mais le Kazakh ne répondit pas. Ils avaient donc changé de sujet.
Jamais, Yurio n'aurai osé demander à quelqu'un ce qui n'allait pas, mais c'était son ami. Quoique son cœur veuille un peu plus que de l'amitié entre eux. Mais le jeune Russe refoulait toujours cela, se protégeant pour ne pas briser leur amitié, il appréciait Otabek, bien plus qu'il n'oserai se l'avouer.
  Et c'était réciproque pour le Kazakh. Les deux étaient dans une impasse, chacun voulant protéger l'autre de leurs sentiments. 'Un amour caché est toujours mieux qu'un amour à sens unique' voilà ce que pensaient nos deux patineurs. (NDA: Baka !)
  Malgré leur amour naissant, et le fait qu'ils se cachaient, tout allait pour le mieux, les rencontres étaient toujours aussi intéressantes pour l'un que pour l'autre.
  Évidemment, tout ne pouvait pas rester ainsi, il a fallu qu'un grain de sable vienne dans la machine bien huilée.

  Yurio, bien que décidément borné et ayant un grand caractère, avait décidé d'aller parler à l'autre Yuuri. Il avait décidé de lui dire, pas clairement mais par sous-entendus, qu'il aimait quelqu'un et qu'il ne savait pas comment faire. Notre Yuuri japonais, n'étant pas totalement débile, compris assez facilement de qui Yurio parlait. C'était évident.
  C'est donc avec un grand sourire et les joues légèrement colorées par la phrase à laquelle il pense, qu'il annonça à son homonyme Russe :
"- C'est d'Otabek que tu es amoureux ? "
Le jeune prodige écarquilla les yeux, ouvrit et ferma plusieurs fois la bouche avant de virer au rouge pivoine. Pas besoin d'une réponse, son expression en disait beaucoup sur ce qu'il pensait.
"- Pas besoin d'en dire plus, j'ai compris. Qu'est ce que tu attends de moi au fait ? "
  Yurio lui expliqua la situation, ça lui faisait bizarre de se confier sur ce genre de choses, mais le jeune japonais savait écouter et il mit facilement son homonyme Russe en confiance.
  Il lui donna quelques conseils pratiques pour que le Kazakh sache qu'il lui plaisait tout en étant "discret".
 
  De son côté, Otabek se torturait l'esprit, il voulait tant lui dire...Mais il n'osait pas de peur de briser leur amitié. Bien qu'ils soient très proches, Si Yurio ne ressentait pas les mêmes sentiments, leur lien qui les unissait risquait d'être rompu.
  Il avait donc prit une décision, pendant que Yurio était chez Yuuri pour parler de patinage, d'ailleurs il avait voulu l'accompagner mais il avait refusé en rougissant ce qui n'était pas dans ses habitudes, il devait absolument trouver du courage pour lui avouer. Tant pis si ça briserai quelque chose, attendre dans l'ombre était pire quelques fois.

  Il avait donc appelé Yurio afin qu'ils se donnent rendez-vous pour le lendemain. Son ami lui avait dit en riant qu'il était sur le point de l'appeler pour la même raison.
  Pendant la nuit, nos deux amants se trituraient l'esprit en essayant de deviner de quoi l'autre voudrait parler. Mais impossible pour eux de savoir de quoi il retournait réellement, car c'était au-delà de leurs espérances.

~~ Le lendemain ~~

  Otabek était en avance, ce qui n'était absolument pas dans ses habitudes. Lorsqu'il vit une tête blonde arriver au loin son cœur s'accéléra. Dire qu'il pensait qu'ils ne seraient qu'amis. Lui d'ailleurs qui ne s'ouvrait que très peu aux autres. Il ne s'attendait pas à s'attacher autant et aussi vite. Mais c'était plus fort que lui, Yurio lui plaisait, bien plus qu'il ne saurait le dire.
  Il était extrêmement stressé, de peur qu'il lui dise que ses sentiments ne sont pas réciproques. Mais il s'y était préparé, il s'attendait à ce que le jeune Russe, de deux ans son cadet, lui dise qu'il ne l'aimait pas en retour.

  Lorsqu'il arriva à sa hauteur, (désolé pour le jeu de mots...Yurio fait 1m63...) ils se prirent mutuellement dans les bras de l'autre. Chacun enfouissant sa tête dans le cou de l'autre, respirant par la même occasion leur parfum. Puis, à contrecœur, ils se séparèrent pour aller s'installer sur la terrasse d'un café pas trop bondé. Le beau temps était au rendez-vous, et il éclairait les yeux verts de Yurio les rendant encore plus beaux pour Otabek. Les cheveux du Kazakh brillaient au soleil, était le jeune Russe se mit à penser qu'il aimerait beaucoup passer sa main dedans pour savoir s'ils sont aussi doux qu'ils en paraissent.
  Ils soufflèrent un bon coup tous les deux et lancèrent en même temps:
"- De quoi tu voulais me parler ?...
⁃ Heu...toi ...
⁃ Toi d'abord ..."
  Otabek inspira un grand coup:
"- Yurio, cela fait désormais presque un mois que l'on se connaît et à peine quelques semaines que nous sommes amis. On s'est confiés l'un à l'autre, sans aucune crainte... et ...
  Le cœur du jeune Russe battait à la chamade et l'empêchait presque d'entendre ce que son ami avait à lui dire.
-... et... je voulais que tu saches que je t'apprécies beaucoup ... bien plus que je ne saurais le dire... Et heu...je... t'a-
  Yurio ne laissa pas le temps à son aîné de terminer sa phrase et venait de lui sauter dans les bras, des petites larmes qui perlaient au coin des yeux.
  Otabek, surpris par cet élan d'affection ne sut quoi faire, puis il passa sa main dans les cheveux de Yurio, ils étaient soyeux et sentaient la cannelle.
  Puis, contre toute attente, il posa délicatement ses lèvres sur celles du Kazakh. Il lui rendit avec bonheur, une bulle de bien-être semblait éclater dans sa poitrine. Ils se détachèrent, à contrecœur, mais surtout pour récupérer leur souffle.
"- Je t'aime aussi Otabek Altin"

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro