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𝟎𝟔:𝟏𝟕𝟐 - Dayseeker, 𝑁𝑒𝑜𝑛 𝐺𝑟𝑎𝑣𝑒

[08/03/2024]

Bonjour bonjour !

Je suis un peu en avance, mais bon anniversaire à bébé Yoon 🤭💜

Le bug de Wattpad avec les notifications me saouuuuuuuuuuuuuuule omg

C'est pas la première fois que ça arrive, alors je comprends pas comment, après tant d'années, ils arrivent encore à galérer à ce point pour les remettre en place. Ça me rend dingue.

Passons.

J'espère que l'histoire continue de vous plaire, en tout cas. Les choses vont accélérer petit à petit, il y aura pas mal d'ellipses, alors je croise les doigts pour ne perdre personne sur ces 19 dernières updates mdr

J'espère que ce chapitre vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥




~~+~~




Je quittai enfin l'aéroport, avachi sur l'une des banquettes de la navette. J'étais au bout de ma vie. J'étais parti le 11, sur le coup de vingt-trois heures. Avec le décalage horaire, j'avais atterri vers cinq heures trente, et nous étions le 13. Le 12 avait disparu.

Je m'étais posé dans un café afin de passer le temps et de tenir le coup. Il était désormais presque sept heures du matin, j'allais arriver au centre de Séoul d'ici une heure, et j'avais des tas de choses à faire.

Je savais que Jimin était encore sur la capitale. Il repartait pour Busan en fin de journée, pour ses concerts, et je comptais bien me glisser dans ses valises. Je ne savais pas dans quel état j'allais le trouver, étant donné qu'il avait fait la fête avec ses amis, mais je n'allais pas attendre qu'il décuve. Je n'allais pas non plus le tirer du lit, parce que j'avais des achats à faire, mais je n'allais pas attendre jusqu'à midi dehors.

Je glissai mon casque sur mes oreilles et fermai les yeux. J'étais épuisé, et je n'allais pas pouvoir faire une bonne nuit avant un moment.

Heureusement, l'heure passa vite. Je quittai la navette à Hongdae et traînai ma carcasse ainsi que ma valise jusqu'au premier fleuriste ouvert. Lorsque je passai la porte, je fus accueilli par une femme d'une quarantaine d'années qui me salua et me demanda si j'avais besoin d'aide.

« Je souhaiterais vous prendre ces roses.

Lesquelles ?

Toutes.

Toutes !? »

C'était sorti plus fort qu'elle ne l'avait imaginé, et elle s'excusa immédiatement. Je souris simplement en lui disant qu'il n'y avait pas de mal, qu'elle ne devait pas être habituée à ce genre de demande, et je lui confirmai ma demande. Je les voulais toutes.

« C'est pour une occasion en particulier ?

Un anniversaire.

Oh, celui de votre petite amie ?

De ma fiancée.

Elle a beaucoup de chance. »

Je me contentai de sourire et la regardai récupérer toutes les roses.

« Je vais vous faire quelque chose de joli.

Oh, ne vous en faites pas pour ça !

J'y tiens !

Merci, alors. »

Elle commença à s'affairer.

Je savais déjà que le prix allait piquer, mais je voulais lui offrir le plus beau bouquet qu'il n'avait jamais reçu. Lui qui aimait les trucs romantiques, il allait être servi. Cependant, je pensais faire plusieurs fleuristes et récupérer toutes les roses du quartier pour ensuite les assembler en un seul et même bouquet géant. Si cette fleuriste me faisait un bel emballage, j'allais culpabiliser de le faire sauter...

« Vous revenez de voyage ? me demanda-t-elle soudain.

Ah... En fait, nous avons une relation à distance. C'est assez compliqué, mais on fait avec. Je vais lui faire la surprise, elle ne sait pas que je suis là.

C'est romantique. Elle sera aux anges.

J'espère bien. »

J'espérais bien, oui.

En voyant les minutes passer, je posai ma valise près du comptoir et je commençai à faire le tour de la boutique. Il y avait des tas de fleurs dont j'ignorais les noms, toutes plus jolies les unes que les autres. Il y avait des compositions magnifiques qui me donnaient toutes des ressentis différents en fonction des couleurs. Il y avait aussi des choses intéressantes, sous des dômes de verres, des petits cactus...

« Et voilà ! »

J'abandonnai mon observation et me retournai. Mes yeux se posèrent alors sur le bouquet, qui semblait avoir doublé de volume. Des petites fleurs de toutes les couleurs égayaient le rouge sombre, le rose et le blanc des roses, quelques petites feuilles de je-ne-sais-quoi ajoutaient une touche de vert sur l'extérieur du bouquet, et le papier d'emballage noir, avec une sorte de feutrine rouge sur l'intérieur, donnait un côté très esthétique et très classe.

« C'est magnifique...

Merci. J'espère que ça lui plaira.

Ça ne fait aucun doute. »

Je me rapprochai du comptoir et saisis le large bouquet. Mon majeur effleura l'un des pétales, et en imaginant le visage de Jimin, un sourire se dessina sur mes lèvres. Seulement avant qu'il ne puisse le voir, il fallait que je le paie. Et ça allait piquer.

Je le reposai donc et partis à la recherche de ma carte bancaire. J'allais en avoir pour trois-cent balles. J'étais cinglé. Ça, plus ce qu'il me restait à acheter, plus ce que j'avais déjà acheté, plus les billets d'avion... Cette surprise allait me revenir à très cher. Mais c'était la dernière que j'allais pouvoir lui faire avant un long moment. Je voulais marquer le coup.

« Ça fera un total de 240.000 wons, s'il vous plaît.

C'est tout !? »

Elle ouvrit de grands yeux.

« Euh, oui...

Pardon, ça m'a échappé. Je m'attendais à beaucoup plus, vu comme c'est beau...

Oh... Je vous ai fait un petit prix.

Vraiment ? Il ne fallait pas...

Un geste aussi romantique que le vôtre, il faut le féliciter et l'encourager. Elle a vraiment beaucoup de chance. Je tiens à ce que son anniversaire soit le plus beau de toute sa vie.

C'est vraiment trop gentil. »

Elle me sourit, et me tendit l'appareil à carte bancaire. Je payai, puis récupérai le bouquet. Il était vraiment trop beau.

« Merci beaucoup.

C'est avec plaisir. Merci à vous. Je vous souhaite de belles retrouvailles.

Merci infiniment. »

Je m'inclinai, elle fit de même, et je la saluai avant de reprendre ma valise et de quitter sa boutique.

Bon, les fleurs, c'était fait, j'allais m'arrêter là. Il ne me restait plus qu'à acheter quelques chocolats.

Je partis donc à la recherche d'un chocolatier, et lorsque j'en vis un, j'y entrai. Je goûtai les « échantillons » mis à disposition, mais pas satisfait, je fis demi-tour. J'en cherchai un autre, et étant content de ce que j'avais pu tester, je demandai un assortiment de divers chocolats, payai, et sortis.

Les dépenses, c'était terminé. Je ne savais pas si Jimin allait rentrer sur Busan en voiture, en taxi, en avion, en poney ou en vélo, mais j'allais squatter son moyen de transport à ses frais. Mon compte bancaire était si vide que j'allais désormais devoir payer mes achats avec ma fierté.

Je jetai un coup d'œil à mon téléphone et vis qu'il m'avait envoyé un message. Je m'empressai de le lire et de lui répondre : il venait de se réveiller et voulait rester au lit. Ça m'arrangeait, qu'il reste chez lui. Si je devais lui courir après dans tout Séoul ou rentrer chez lui en son absence, ça n'aurait pas été aussi drôle. Je vis également qu'il était plus de neuf heures. J'hésitai pendant un instant à ramener des cafés, puis je pris finalement la décision de partir directement pour chez lui. Il avait une machine à café, ça suffirait.

Alors, ma valise dans une main, les chocolats dans un sac pendant à mon coude, et le bouquet dans l'autre bras, je pris la direction de son immeuble avec l'espoir de lui faire la meilleure surprise d'anniversaire qu'il n'avait jamais eue.

[...]

J'étais arrivé depuis quelques minutes et je me trifouillais les méninges afin de réussir mon entrée. Est-ce que je devais monter les étages et ne sonner qu'une fois devant sa porte ? Il saurait que c'était quelqu'un proche de lui. Est-ce que je devrais rentrer, quitte à le surprendre en pleine cuisine, en pleine douche ou que sais-je d'autre ? Oh. J'avais une idée.

Je poussai ma valise et les chocolats dans un coin, et m'approchai de l'interphone. Je cherchai le numéro de son appartement et appuyai sur le bouton. J'avais monté le bouquet de fleurs devant mon visage afin qu'il ne me voie pas à la caméra.

« Oui ? »

Je me raclai la gorge et pris une intonation, peut-être un peu forcée, mais qui n'était pas la mienne.

« Bonjour, monsieur Park, j'ai cette livraison pour vous. »

Il ne me répondit pas. Je me doutais bien de ce qu'il devait se passer dans sa tête.

« Vous devez faire erreur, il n'y a personne de ce nom-là ici, et je n'attends rien.

Vous êtes sûr ? C'est pourtant bien votre numéro d'appartement et votre adresse qui m'ont été donnés.

Certain.

Vous n'êtes pas Park Kitty ? »

Silence.

« De qui est-ce ?

Un certain Jung Hoseok. »

Il resta muet encore. Il devait hésiter.

« Vous pouvez les laisser là. Je descendrai les chercher plus tard.

Je n'ai pas le droit de les abandonner dehors, j'ai pour ordre de les remettre en main propre.

Je... Je suis occupé, je ne peux pas descendre.

Je peux monter vous les déposer à votre porte ?

Je... Non, il ne vaut mieux pas, il y a beaucoup de monde dans cet immeuble qui ne souhaite pas y être vu, vous savez.

Je le sais, ce sont des personnes riches et influentes qui vivent ici. Mais je ne peux quand même pas les laisser dehors. Si je ne peux pas faire ma livraison jusqu'au bout, je vais devoir repartir avec. »

Pauvre Jimin. Il devait s'arracher les cheveux.

« Et si je vous ouvre le sas, vous pouvez les déposer dans l'entrée ? Seulement dans l'entrée ?

Oui. Ça devrait être bon.

Super. Faisons cela. Merci.

Je vous en prie. Passez une bonne journée.

Également. »

La porte en verre s'ouvrit, et je m'éloignai de la caméra tout en maintenant le bouquet devant mon visage. J'attrapai ma valise et les chocolats au passage, et j'entrai dans le hall de l'immeuble. Rien n'avait changé.

Je me dirigeai aussitôt vers l'ascenseur, et y passai le badge afin qu'il descende et que les portes s'ouvrent. Je savais pertinemment que Jimin allait rester là-haut, à observer que le soi-disant livreur quitte l'immeuble avant de descendre, de peur que ce soit un stalker qui veuille le croiser. Manque de chance, en ne me voyant pas ressortir, il n'allait pas descendre. Ça me laissait le temps de me pointer devant sa porte et d'y sonner.

Arrivé à son étage, je traînai ma valise devant sa porte. Je me raclai la gorge, et je sonnai. Le bouquet une fois encore devant mon visage, j'attendis.

Il m'avait probablement vu à la caméra, et il devait être en train de paniquer.

« Je vous avais dit de le laisser dans le hall. »

Je me pinçai les lèvres.

« Bon, j'en ai marre de jouer, Kitty, tu m'ouvres ?

Je vous... »

Quelques secondes de silence s'écoulèrent, puis la porte bipa et s'ouvrit. J'abaissai enfin le bouquet, et mes yeux tombèrent dans les siens. Il resta bouche bée.

« Bon anniversaire, honey. »

Sa respiration accéléra. Ses yeux me quittèrent enfin et se posèrent sur le bouquet, pour revenir dans les miens, repartir vers les fleurs...

Il finit par craquer et me sauta dessus. J'eus le temps d'écarter les roses de justesse, et je le serrai contre moi de mon bras libre.

« J'avais tellement espéré que tu me fasses une surprise de ce genre, mais en ne te voyant pas débarquer à la soirée hier soir, je m'étais résolu à ne pas te voir, cette année...

Je ne pouvais pas ne pas être là pour ton anniversaire, et pour tes concerts à la fin de la semaine. Je sais qu'ils vont être importants pour toi.

Je t'aime tellement...

Je sais. Mais tu me laisses entrer ? Je n'ai pas envie de t'embrasser dans le couloir. »

Il sourit contre ma gorge et s'éloigna le temps de me laisser entrer. La porte sonna en se refermant dans notre dos, et je lui refis aussitôt face en lui tendant le bouquet.

« Bon anniversaire, Kitty.

Il ne fallait pas... Il est encore plus beau que ce que j'avais pensé voir, de la caméra. Il a dû te coûter une fortune...

Un peu. C'est pour ça que je vais compter sur toi pour me faire voyager jusqu'à Busan, ce soir, et pour m'héberger. »

Un petit rire lui échappa, tandis qu'il se saisit du bouquet.

« Aucun souci. Merci. »

Il s'approcha de moi et passa son bras gauche autour de ma nuque. Sa bouche se posa contre la mienne dans un baiser chaste, mais appuyé. Je lui répondis mais ne l'approfondis pas.

« Je vais les mettre dans un vase. Je vais les emmener avec nous, ça serait trop triste que je n'en profite que quelques heures. »

Il s'éloigna, et j'en profitai pour retirer mes chaussures et avancer dans l'appartement. J'abandonnai ma valise par terre et je m'empressai de l'ouvrir, mais il revint à ce moment-là. Je me redressai donc, mais avant qu'il n'ait le temps de m'enlacer, je tendis devant moi les chocolats que je venais d'acheter.

« Bon anniversaire, sweetheart.

Mon dieu, Hayden...

J'en ai goûté quelques-uns qui étaient mis à disposition. Tu vas aimer.

Je connais ce chocolatier, alors je te confirme que oui, je vais aimer. Merci. Il ne fallait pas.

Mais si. »

Il attrapa le petit sac en carton au nom de l'enseigne, et vint m'enlacer. Je glissai mes bras autour de son corps et l'embrassai. Cette fois, nos baisers ne furent plus aussi chastes que le premier, mais ils restèrent raisonnables.

Je le repoussai et ouvris ma veste. Il s'en saisit aussitôt, et posa les chocolats sur la table basse avant de partir ranger mon vêtement dans l'entrée. J'en profitai pour revenir à ma valise, et l'ouvris pour saisir les derniers cadeaux. J'eus juste le temps de me relever qu'il était déjà de retour. En voyant mon sourire, il fronça les sourcils.

« Hayden ? »

Je lui tendis l'avant-dernier cadeau, contenu dans un petit coffret de velours noir.

« Qu'est-ce que tu as fait, encore ?

Bon anniversaire, mon amour, fis-je, tout en étant peu sûr de mon accent français.

Hayden... Tu n'aurais pas dû...

Je voulais que cet anniversaire soit le plus beau. Comme c'est peut-être le dernier qu'on pourra fêter avant un moment, en plus... »

Il me fit un sourire triste, puis reposa ses yeux sur le coffret. Ses doigts effleurèrent les miens lorsqu'il s'en empara et je lui abandonnai. Sa main droite tourna légèrement pour qu'il puisse utiliser son pouce afin d'ouvrir le boîtier, et il le souleva. Je vis aussitôt ses yeux briller, et il porta une main à son visage.

« Hayden...

Il te plaît ?

Il est magnifique...

Il le sera encore plus sur toi.

Non mais... C'est trop...

Jamais rien n'est trop si c'est pour toi.

Hayden...

Il est assorti à ta bague, tu as vu ?

Évidemment que j'ai vu. »

Je m'approchai de lui et glissai mes doigts autour du petit bracelet. C'était une fine chaîne en or blanc, servie de neuf petits saphirs. Elle n'était pas à proprement parler assortie à sa bague de fiançailles, mais elle était dans les mêmes matériaux, et elle était fine, élégante et discrète, sans être trop féminine.

Je coinçai le dernier cadeau sous mon bras pour ouvrir le mousqueton, et il me tendit son poignet gauche. Je l'y refermai donc, et tournai le bracelet afin que les petites pierres reposent sur le dessus.

« Il est magnifique...

Tant mieux s'il te plaît. »

Des vagues d'émotion n'arrêtaient pas d'envahir son visage, et lorsque ses yeux croisèrent de nouveau les miens, il n'eut pas le temps de me remercier une fois de plus que sa bouche avait déjà rencontré la mienne, ses mains dans mes cheveux. Notre baiser s'enflamma rapidement, et je me souvins de justesse du dernier cadeau coincé entre mon biceps et mon flanc, qui manqua de tomber lorsque je voulus le prendre dans mes bras.

Je mis fin au baiser et repoussai Jimin difficilement d'une seule main.

« Hayden...

Tiens. C'est le dernier.

Qu'est-ce que tu as encore fait ? Je me sens mal que tu aies dépensé autant pour moi...

Ça m'a fait plaisir. Et celui-là ne m'a rien coûté.

Vraiment ?

Oui. Seulement du scotch : le papier d'emballage est de la récup'. »

Un petit rire lui échappa. Il se pinça les lèvres et se saisit du dernier cadeau. Vu la taille et la forme, il était aisé de deviner de quoi il s'agissait. En revanche, savoir quelle en était la vraie nature était plus compliqué.

Il commença à retirer l'emballage, et quand il tomba sur la pochette cartonnée et noire, il se figea. « STIX » brillai fièrement grâce à son impression argentée, et ma signature ainsi que celle de Dean avec un marqueur de la même couleur égayaient un peu la jaquette.

« Hayden...

Tu m'avais dit qu'un jour, tu aurais aussi mes albums, sur ton étagère. Ça va me prendre énormément de temps pour en sortir de nouveaux, alors je voulais t'offrir celui-là, en attendant.

Il n'y a que deux...

Oui. Pour tout t'avouer, je l'ai retrouvé avec quelques autres dans un carton dans mon grenier, il y a quelques mois. J'ai demandé à Dean de le signer avant que je parte. Il était aussi mal à l'aise que moi, mais comme je lui ai dit que ça te ferait plaisir, il l'a fait. »

Il ouvrit le boitier et regarda le CD à l'intérieur, avant de le refermer et de regarder la jaquette arrière avec la tracklist.

« Je ne sais pas quoi dire...

Dis-moi juste que ça te fait plaisir ?

Évidemment. Je suis tellement heureux que je suis sans voix. Je... Merci, vraiment, c'est trop...

Rien n'est de trop si c'est pour toi, Kitty. Je te l'ai déjà dit. »

Il remonta ses yeux dans les miens et je lui souris.

« Encore bon anniversaire, Jiminie. »

Ses yeux valsèrent entre les miens, puis il posa le CD sur la table et se jeta sur moi, les bras autour de ma nuque. Je répondis à son baiser avec passion, enlaçai son corps pour le coller contre moi, et il recula petit à petit, jusqu'à nous amener dans sa chambre.

Ses mains quittèrent ma nuque et glissèrent sur ma taille pour se saisir de mon t-shirt. Je ne résistai pas et le laissai le faire valser. Ça allait faire trois mois qu'on ne s'était pas vus, qu'on ne s'était pas touchés. On allait remettre les choses en ordre dès maintenant.

Je tirai donc aussi sur ses vêtements, puis le poussai sur son lit dont les draps n'avaient pas encore été remis en place. Tant mieux, ça aurait été de l'énergie dépensée pour rien.

Je revins l'embrasser, et ses doigts, eux, s'affairèrent à faire sauter le bouton de mon pantalon. Ma braguette glissa ensuite, et sa main réussit à glisser entre mon jean et mon sous-vêtement. J'étouffai un gémissement contre ses lèvres, mais il commença à me toucher et ça me fit perdre la tête. Je m'éloignai donc de lui, retirai sa main de mon vêtement, et je posai mes mains sur ses hanches pour faire glisser le jogging qu'il portait jusque-là. Son corps se révéla à mes yeux affamés, et je fis ensuite disparaître le reste de mes propres vêtements.

En attendant que je le rejoigne, il se pencha vers sa table de nuit. Il se rallongea sur le lit avec un flacon de lubrifiant à la main, et je me recouchai sur lui, ses cuisses se dressant de chaque côté de mes hanches.

Nos baisers devinrent tellement désordonnés qu'ils en étaient presque bestiaux. Il m'avait tellement manqué, son corps m'avait tellement manqué, je devenais dingue. Et il semblait en être de même pour lui.

Mon bassin se frotta de plus en plus durement contre le sien, et ses gémissements étouffés contre ma bouche me rendirent fou. Je me redressai donc, et, appuyé sur mes coudes et mes genoux, je descendis mes baisers sur sa mâchoire, sa gorge, sa poitrine, et je descendis de plus en plus.

Lorsque j'arrivai à son nombril, il eut un petit sursaut, et l'une de ses mains glissa dans mes cheveux.

« Si j'avais su que tu venais... »

Je m'arrêtai et relevai les yeux sur lui.

« Eh bien quoi ?

Je me serais épilé... »

Je fronçai les sourcils et regardai plus bas. Une fine ligne de poils partait de son nombril et descendait jusqu'à son pubis.

« Non. C'est sexy.

Sexy !? s'étouffa-t-il.

Ouais. Carrément.

Vraiment ?

Je t'assure. »

Et pour prouver mes dires, je laissai mes lèvres effleurer sa pilosité.

« Je croyais que ton épilation était définitive, murmurai-je.

De l'anus aux bourses, oui. Mais pas ici.

Alors tu le faisais juste pour moi ?

Pas que pour toi, mais je pensais que tu préférais...

Ne te prends plus la tête avec ça. Ça ne me dérange pas. Fais comme toi tu le sens. »

Je soufflai un baiser sur le pli entre son pubis et le haut de sa cuisse. Il frissonna lorsque mes doigts effleurèrent son membre.

« Tu... Tu veux...

Oui ?

Je suis en plein rêve..., murmura-t-il en écrasant son crâne dans l'oreiller.

Pourtant non. Je t'assure. »

Ma bouche glissa vers son entrejambe et sa main plongea aussitôt dans mes cheveux.

« Attends... Tu veux... un préservatif ?

Comme tu veux.

Je n'ai pas envie que ça te donne des haut-le-cœur comme la première fois...

Justement, c'était la première fois. T'inquiète, Kitty, je gère. Profite. C'est ton anniversaire. »

Il sembla se détendre, mais à l'instant où je reposai mes lèvres sur lui, ses doigts tirèrent sur mes cheveux et il commença à jurer.

Je finis de le soulager grâce à ma main, sa langue se battant avec la mienne, et aussitôt son orgasme atteint, il me repoussa.

Essoufflé, il trouva pourtant la force de grimper sur mon corps et de m'embrasser de nouveau. Puis, ses gestes m'invitèrent à me redresser. Je passai mes bras dans son dos, et ses doigts commencèrent à s'occuper de moi. Il me badigeonna de lubrifiant après quelques baisers, et je me fondis en lui presque trop facilement.

J'avais du mal à comprendre d'où venait ce regain d'énergie, car ses mouvements étaient secs et rapides. J'étais au bord du gouffre alors que nous venions de commencer. Il lâchait de lourds gémissements contre ma bouche à chaque fois que ses fesses rencontraient mes cuisses. Mon ventre frétillait à ces sons.

Je le serrai contre moi tandis qu'il mordait mes lèvres, ses muscles se contractant au maximum. Plus rien n'existait autour de nous, même lorsqu'un faible grincement de porte parvint à nos oreilles.

« -a, tu es-oh mon dieu ! »

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