𝟎𝟔:𝟏𝟔𝟓 - All Time Low & Teddy Swims, 𝑁𝑒𝑤 𝑅𝑒𝑙𝑖𝑔𝑖𝑜𝑛
[12/02/2024]
Bonjour bonjour !
Aaaaaaah, enfin nous voilà dans un nouveau petit arc. J'avais si hâte de vous le partager !
Je ne sais pas si certain.e.s d'entre vous s'en souviendront, mais il y a un an et demi (date à laquelle on est actuellement dans l'histoire), je vous ai dit que j'avais vécu quelque chose qui m'avait inspirée. À l'époque, je n'étais pas sûre de l'utiliser parce que j'avais peur que ça soit trop gros, too much, mais il se trouve que si, finalement, je l'ai fait.
Je pense que vous devinerez facilement ce que c'est, avec ce chapitre. Mais que vais-je en faire exactement ? Mouahahaha, la suite au prochain épisode 😈
Sinon, hier soir, j'ai enfin retiré LPELD de la plateforme. Je me sens tellement mieux, maintenant que plus personne ne peut la lire 😭
Je croise les doigts pour réussir à trouver le courage de m'y mettre bientôt.
J'espère que ce chapitre vous plaira.
Bonne Léocture ! ♥
~~+~~
Mon avion atterrit enfin, et mon corps se mit à trembler d'excitation. Plus que quelques heures et j'allais retrouver Jimin.
Je rangeai mes dernières affaires et me retins de taper du pied. J'avais hâte. Trop hâte.
Lorsque l'avion s'arrêta après une énième manœuvre, je commençai à grincer des dents en voyant que les deux personnes à côté de moi n'avaient pas l'air pressées. Moi je n'avais pas leur temps. J'avais la douane qui m'attendait, mes valises, le réceptionniste de l'hôtel, et Jimin.
Lorsqu'ils se poussèrent enfin, je m'empressai de sortir du rang et de récupérer ma valise dans le range-bagages, quitte à bouchonner les personnes derrière moi. Je m'en fichais, je n'allais pas attendre qu'elles passent pour sortir à mon tour.
Je suivis les autres voyageurs hors de l'appareil, et quasiment une heure plus tard, je me retrouvai à la gare. Je cherchai un guichet, et quand j'en trouvai un, je me retins d'insulter la Terre entière, car une dizaine de personnes attendaient déjà devant. Je pris donc mon mal en patience, regrettai de ne pas avoir les moyens de Jimin pour me payer un trajet en taxi à deux-cent balles, et une fois que ce fut mon tour, j'expliquai à l'employé que je voulais une carte avec un abonnement pour la semaine. J'eus du mal à communiquer car son accent était vachement pourri et son vocabulaire limité, mais je réussis à avoir ce que je voulais. Je le remerciai et fis demi-tour.
J'imitai les autres passagers, passant ma carte afin de débloquer les portiques. Je cherchai ensuite le train dans lequel je devais monter, et je m'installai.
Je vérifiai mon téléphone à de nombreuses reprises, mais je n'avais pas de nouvelles de Jimin. Pourtant, il avait très certainement un forfait international en 5G, alors si quelqu'un devait contacter l'autre, c'était bien lui. Je lui envoyai un message, puis glissai mon casque sur mes oreilles pour lancer de la musique.
À chaque arrêt, je vérifiai où nous étions, pour être certain de ne pas me retrouver à l'autre bout de la ville, ou de ne pas avoir pris le mauvais train. On ne savait jamais.
Arrivé à Gare du Nord, je descendis et cherchai ma correspondance. Je pris ensuite le métro, soulagé de ne pas être étouffé par les autres voyageurs ou écrasé contre mes bagages, et onze stations plus tard, je descendis.
Je suivis les usagers qui couraient presque dans les couloirs et les escaliers, et quand je sortis, j'eus le souffle coupé. Il y avait des gens partout, des véhicules partout, du bruit, du mouvement, mais surtout, il y avait le célèbre Arc de Triomphe qui se dressait en face de moi. C'était époustouflant. J'avais hâte de revenir le voir de plus près, avec Jimin. Mais pour le moment, je devais filer à l'hôtel pour me débarrasser de mes valises qui m'encombraient.
Alors je me mis un peu à l'écart et sortis mon téléphone pour regarder quelle rue je devais prendre. Il y en avait bien de trop, autour de ce rond-point.
Une fois fixé, je partis en direction du nord, jusqu'à arriver à la bonne route, que je remontai en tirant mes valises derrière-moi.
Une fois arrivé devant la grande façade de l'hôtel, j'eus l'impression d'être un imposteur. Je déglutis et inspirai profondément avant d'oser entrer dedans. Je fus salué par des portiers, et je continuai mon chemin jusqu'à la réception. Une jeune femme releva les yeux sur moi et me salua avec un immense sourire en me demandant probablement ce qu'elle pouvait faire pour moi. Je me maudis de ne pas avoir appris quelques mots de français avant de venir, et je sortis mon téléphone de ma poche.
« Une minute, s'il vous plaît, bredouillai-je en français.
– Vous parlez anglais ? » me demanda-t-elle dans ma langue maternelle.
Oh bordel, le soulagement.
« Oui ! Merci, vous me sauvez. Je suis désolé.
– Il n'y a aucun problème, me répondit-elle en riant. Vous avez une réservation ?
– Oui, au nom de Hayden Jung.
– Je regarde ça tout de suite. »
Elle fouina sur son ordinateur, puis hocha la tête.
« Alors, oui, pour sept nuits, jusque lundi prochain, c'est ça ?
– C'est ça. »
Je lui présentai mes papiers, et elle me les rendit avec une carte magnétique.
« Chambre quatre-cent-vingt-huit, quatrième étage.
– Merci beaucoup.
– L'ascenseur est juste ici sur la gauche. Quelqu'un va monter vos bagages.
– Oh, ne vous en faites pas, je vais me débrouiller.
– Vous êtes sûr ?
– Oui, merci !
– Très bien, dans ce cas. Et je vous en prie ! »
Nous nous saluâmes, puis je traînai mes bagages jusqu'à l'ascenseur. J'appuyai sur le bouton extérieur, puis celui à l'intérieur, et une fois arrivé à mon étage, je cherchai ma chambre. Une fois devant la porte, je passai la carte, et le boîtier clignota en sonnant. Je poussai le battant en tirant mes affaires derrière moi, et je pris une grande inspiration. Tout ça était beaucoup trop luxueux pour moi, je ne m'y ferais jamais.
La porte se referma seule en sonnant encore une fois, et je lâchai les poignées de mes valises pour me laisser tomber sur mon lit. J'étais épuisé.
Je fermai les yeux et respirai calmement, et quand je me sentis partir, je me redressai. Ce n'était pas le moment de m'endormir, il fallait que je lutte pour résister au décalage horaire. Et puis, Jimin allait m'attendre.
J'attrapai mon téléphone et le déverrouillai, mais toujours aucune nouvelle de lui. Je me connectai au Wifi de l'hôtel, lui envoyai un message, puis je me relevai en soupirant. Je fouinai dans le mini frigo et me saisis d'une bouteille d'eau que je descendis de moitié. Je ne m'étais pas rendu compte à quel point j'avais soif.
Je filai ensuite aux toilettes puis à la salle de bains. Je rinçai mon visage et ma nuque, et épongeai ma peau avec les serviettes mises à ma disposition, et brodées au nom de l'hôtel. Wow, c'était vraiment le luxe.
Je retournai dans la chambre, et en voyant mon écran allumé, je me jetai sur mon téléphone. Jimin m'avait répondu : il était à un endroit nommé « Bercy ». Je fouinai sur Internet et vis que j'avais la possibilité d'y être en vingt minutes si je faisais un changement entre un train RER et un métro, ou en trente minutes si je prenais un métro qui était direct. J'allais prendre le métro qui était direct : je passerais dix minutes de plus dedans, mais au moins je ne les perdrais pas à chercher ma correspondance.
Je répondis à Jimin de ne pas bouger, que j'arrivais, et je m'empressai d'ouvrir ma valise pour me changer avant de quitter ma chambre.
Je fis un signe de tête à la réceptionniste en passant devant elle, puis je glissai un masque sur mon visage et quittai l'hôtel. Je repartis en direction de l'Arc de Triomphe et cherchai la ligne 6. Je pus m'asseoir car le métro était vide, mais je cédai ma place à une femme enceinte au bout de cinq stations.
J'eus moins de chance qu'à l'aller car plus les arrêts passèrent, plus je me retrouvai collé aux autres voyageurs. Je regrettai un instant d'avoir laissé ma place assise, puis me mis deux baffes mentalement. J'allais retrouver Jimin. Je pouvais surmonter ça. Et en pensant ainsi, les stations restantes passèrent à une vitesse folle.
Je quittai le wagon à la station « Bercy » avec une vingtaine d'autres usagers, et je les suivis. Je me retrouvai dans une sorte de hall avec plusieurs sorties, et ne sachant pas laquelle prendre, je m'arrêtai et saisis mon téléphone. Jimin ne m'avait pas dit exactement où il était. Je regardai donc autour de moi, puis soupirai avant de suivre la majorité des personnes. La sortie la plus populaire serait sans doute la bonne, non ?
Je grimpai donc les marches, et arrivé à l'air libre, le bruit de la circulation emplissant déjà mes oreilles, ma poitrine se comprima. J'avais l'impression d'étouffer.
Je tournai sur moi-même, et j'aperçus un immense bâtiment couvert de verdure. Mon instinct me dit que c'était par ici qu'il était, alors je traversai la route, et je cherchai un moyen de contourner le lieu sans entrer dedans.
Une fois encore, je suivis les gens devant moi, et j'arrivai sur une grande place, derrière laquelle se trouvait visiblement un jardin.
Je repris mon téléphone et envoyai un message à Jimin pour lui demander où est-ce qu'il était exactement. Je continuai de marcher, et au bout de deux minutes, toujours rien. Je rangeai mon téléphone en regardant autour de moi, et je l'aperçus, assis sur une espèce de rebord en béton. Mon cœur bondit dans ma poitrine, et la surprise passée, je le rejoignis.
Une casquette noire couvrait ses cheveux, un masque son visage, et il avait une veste en jean en haut, un pantalon noir en bas. Plus je m'approchais, plus je remarquais d'autres détails. Il portait des Chelsea de chez Doc Martens, et la coïncidence me fit sourire. Un sac de Dior ou Chanel, probablement, qu'il tenait sur ses cuisses. Son éternel collier d'argent reposait sur un tissu beige qui semblait assez large. Ça ne pouvait être que lui. Et pourtant, il semblait invisible. C'était irréel.
Je m'approchai de lui, et il ne sembla même pas le remarquer. Je m'assis à ses côtés, et ce fut seulement à ce moment-là qu'il eut un mouvement de recul, avant de me reconnaître.
« Oh... »
Son regard se mit à pétiller, et mon ventre se retourna. Je voulais le prendre dans mes bras et l'embrasser.
Nous nous observâmes pendant plusieurs secondes, et il finit par détourner le regard. J'attendis que mon cœur ralentisse, et je me tournai vers le bâtiment à mon tour. J'ouvris la bouche pour lui demander pourquoi il était ici, et ce que c'était, mais il prit la parole avant moi.
« C'est ici qu'on a fait notre premier concert en France. C'était un festival, on était avec cinq autres groupes. C'était génial. Le public était génial. On allait fêter nos trois ans, on ne s'attendait pas à avoir autant de fans ici. Tu aurais vu l'ambiance... On était euphoriques. Il y avait tellement d'ARMY Bombs, nos cœurs battaient à tout rompre et on avait les larmes aux yeux. »
Il fit une légère pause.
« C'est aussi ici qu'on a fait nos premiers concerts en solo, deux ans plus tard. On a fait deux dates, les deux ont été sold out si rapidement... Beaucoup de nos fans faisaient la queue devant la salle, et dans le parc, depuis des jours, et dormaient dehors pour être bien placés... C'était un truc de dingue. Ça me semble tellement loin, maintenant. C'était il y a quoi... Quatre ans ?
– Le temps passe vite...
– Oui... On se connaissait à peine à cette époque, maintenant que j'y pense. Je crois qu'on a commencé à parler après ça, que j'ai répondu à ton tweet en revenant en Corée, à la fin de la tournée...
– C'est possible, je ne me rappelle pas, avouai-je.
– Ce n'est pas grave. Mais ça me rend nostalgique de revenir ici.
– C'est pour ça que tu as choisi Paris, quand je t'ai proposé qu'on parte quelque part ?
– Il y a un peu de ça. J'aime beaucoup cette ville, et j'y ai de très bons souvenirs.
– Et c'est romantique ? »
Je l'entendis pouffer derrière son masque, et il baissa les yeux une seconde.
« Peut-être. »
Je ris à mon tour en posant mes mains sur le bêton et en penchant ma tête en arrière.
« Je le savais. Du coup, j'imagine que sur ta checklist il y a : accrocher un cadenas sur le célèbre pont, faire un tour en bateau-mouche, monter en haut de la tour Eiffel, aller au Louvre, se balader de nuit dans la ville ? »
Il commença à rire et je compris que j'avais raison.
« Je veux aussi aller sur la place du Trocadéro. Taehyung est allé là-bas plusieurs fois, et il m'a dit que ça valait le détour.
– Alors on fera ça.
– Et je veux aussi manger dans plein de restaurants, boire des verres comme n'importe qui, me balader en ville effectivement, mais de jour comme de nuit. Faire des musées, plusieurs, pas que le Louvre. Si on se balade le soir, il faut qu'on le fasse sur les bords de Seine. Oh, et les champs Élysées, aussi.
– Évidemment.
– Évidemment.
– De nuit pour les lumières, et de jour pour faire les magasins ?
– Tu me connais bien. »
Nous rîmes à l'unisson, et je ramenai ma tête en avant.
« On fera ce que tu voudras. Après tout, tu es mon sugar daddy, sur ce coup. »
Il lâcha un éclat de rire.
« Je me dois de me plier au moindre de tes désirs. »
Il ramena ses yeux dans les miens pour la première fois depuis de nombreuses minutes.
« Fais attention à tes choix de mots, Hayden. Tu pourrais le regretter.
– Tu crois ?
– Oui. »
Je me contentai de sourire derrière mon masque, mais l'éclat dans ses yeux me le fit perdre petit à petit.
« Et toi ? Tu veux faire quelque chose en particulier ? Il n'y a pas de raison que ça soit moi qui décide de tout le programme.
– Eh bien, puisque tu en parles...
– Oui ?
– Il y a un truc que je veux absolument faire.
– Ce que tu veux. »
Son attention était à cent pour cent sur moi.
« Il se trouve qu'il y a des groupes que j'adore qui sont en concert, samedi.
– Samedi ? Cette semaine ?
– Oui. C'est une tournée qui s'appelle "Hella Mega Tour", avec trois groupes typiques de mon adolescence. Ça a été reporté à cause du COVID, et il se trouve que la date de Paris, c'est samedi.
– C'est OK. »
J'écarquillai les yeux, surpris qu'il accepte aussi vite.
« Tu sais même pas qui c'est et-
– Si tu veux le faire, je veux que tu le fasses. Et je viens avec toi.
– Même si c'est en fosse ?
– Même si c'est en fosse. Et même si c'est du metal bien hardcore.
– Non, c'est du rock. Pop rock, punk rock. Rien de terrifiant.
– Alors c'est OK. Dépêche-toi de prendre des places.
– Sûr ?
– Certain. Fais-le maintenant. »
Je le regardai quelques secondes, puis je sortis mon téléphone de ma poche. Je fonçai sur Internet et cherchai le lien d'une billetterie.
« Il reste des places en fosse et en gradin.
– Prends-les. En fosse.
– T'es vraiment sûr ?
– Prends-les, Hayden. »
Je lui souris et ajoutai les places à mon panier. Je patientai un peu, payai, et quand je reçus un mail de confirmation, mon ventre se mit à bouillir d'excitation.
« Je les ai.
– Super ! »
Je ramenai mes yeux sur lui. Les siens me souriaient.
« Tu me plantes pas au dernier moment, hein ?
– Promis. Mais du coup, c'est quels groupes ?
– Y a Weezer. C'est un vieux groupe californien. Ils ont commencé, on était pas encore nés. »
Il rit.
« Je ne connais pas. Et sinon ?
– Fall Out Boy et Green Day.
– Vraiment !? »
Ses yeux s'écarquillèrent.
« Oui. Pourquoi ?
– Je connais les deux ! J'avais un ami qui écoutait ça quand j'étais ado ! Et Fall Out Boy, Namjoonie-hyung a fait un feat avec eux !
– Oui, Steven m'a raconté ça. Aujourd'hui encore, je n'arrive pas à réaliser. C'est comme si toi tu faisais un feat avec All Time Low ou Black Veil Brides. C'est un mélange tellement improbable...
– Tu ferais dix malaises en écoutant la chanson.
– Clairement.
– Et il se pourrait qu'il y ait un mort à la fin.
– Moi ? »
Il ricana et mon sourire s'élargit.
« Si jamais un jour tu fais un feat avec Andy, je t'interdis de toucher le moindre cheveux de sa tête, Park Jimin, sinon je te le ferai payer jusqu'à la fin de ta vie. »
Il rit encore, et je fis de même mais plus discrètement.
« Bref. Je commence à avoir faim. On bouge ?
– Si tu veux, répondis-je en me levant. Tu sais où tu veux manger ?
– Il y a une sorte de petit village, au bout du parc, j'y avais été avec mes potes il y a quelques années. On peut aller y faire un tour ? Il y a plein de restaurants.
– Faisons ça. »
Il se leva à son tour. Nous échangeâmes un regard, et même si l'envie de nous tenir la main fut tentante, nous nous retînmes. Il passa son sac autour de son cou, et je le suivis.
[...]
Après avoir mangé, nous nous baladâmes dans le quartier appelé « Bercy Village », avant de nous éloigner un peu de cet endroit. Nous longeâmes la Seine, et Jimin glissa sa main dans la mienne au bout d'un moment. Je ne dis rien et resserrai mes doigts sur les siens. Je me sentais invisible, ici, et je savais que c'était faux, que c'était l'euphorie et l'adrénaline qui faisaient ça, mais ça m'était égal ; et j'étais certain qu'il ressentait la même chose.
Malheureusement, la fatigue commença à nous tomber dessus, et nous dûmes nous résoudre à rentrer. Nous avions besoin de dormir, surtout moi qui venais d'arriver. Lui, il était déjà là depuis hier. Nous cherchâmes donc une station de métro dans les alentours qui nous permettrait de rentrer jusqu'à notre hôtel, et nous prîmes le chemin du retour.
Je rentrai en premier dans le luxueux bâtiment, et je pris l'ascenseur pour monter jusqu'à ma chambre. J'y entrai après avoir déverrouillé la porte, et je me déshabillai avant d'attendre.
Quelques minutes plus tard, j'entendis frapper. Je m'empressai d'aller ouvrir, et je laissai entrer Jimin.
« Personne ne t'a vu ? demandai-je.
– Non, il n'y avait personne.
– Super. »
Ses mains glissèrent aussitôt sur ma gorge et il m'embrassa. Je fermai les yeux et le pris dans mes bras. Nous ne nous étions pas encore embrassés, depuis que nous nous étions retrouvés, et bordel, mon cœur n'était plus habitué à ça et menaçait de lâcher.
Jimin me poussa alors je reculai, et bientôt, mon dos cogna contre un mur. Ses baisers devinrent plus sauvages, et je me sentis perdre pied. Ses mains effleurèrent mon corps et ses ongles s'enfoncèrent dans le tissu de mes vêtements. Il dominait totalement notre échange, et il dominait tout ce qui vivait dans cette pièce. Il était en train de m'engloutir tout cru.
Il finit par s'éloigner lorsqu'il manqua de souffle, et son front se posa contre le mien. Je tentai de calmer ma respiration, et il prit la parole.
« Tu m'as manqué... »
Mon cœur rata un battement. J'inclinai un peu mon visage et lui dérobai un chaste baiser.
« Toi aussi. »
Il m'imita une fois, deux fois, puis s'éloigna.
« Je vais te laisser dormir.
– Tu es sûr que tu ne veux pas rester ?
– Il faut que tu récupères du décalage horaire, et on est tellement déphasés tous les deux qu'on va se réveiller à n'importe quelle heure. Moi je vais te réveiller d'ici cinq heures, je pense, alors que toi tu feras ta meilleure sieste.
– D'accord. Je ne vais pas discuter.
– Ne t'en fais pas, Hayden. Demain, tu dormiras avec moi. Chez moi, si tu veux. Et pourquoi pas en moi, aussi. »
Je déglutis difficilement et il se contenta de rire en voyant mon visage. Puis, il se rapprocha de moi et m'embrassa encore avec passion.
« Ou chez toi. Et en toi. »
Je manquai de m'étouffer. Il sourit contre ma bouche avant d'écraser ses lèvres dessus une dernière fois. Je sentis ensuite ses doigts glisser dans ma main gauche, qu'il porta à son visage. Je pris une grande inspiration afin de ne pas faire un malaise lorsqu'il posa un baiser au-dessus de mes articulations.
« Bonne nuit, monsieur Jung. »
Help. SOS. Que quelqu'un appelle le 911. Merde, c'était quoi le numéro d'urgence, ici ?
Il recula, un sourire satisfait et charmeur sur le visage, et il tourna les talons. Je ne le retins pas, et il disparut.
Je restai près du mur pendant un moment, puis j'allai me laisser tomber sur mon lit. Je n'allais jamais tenir deux semaines à ses côtés, s'il commençait en mettant la barre aussi haut.
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