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𝟎𝟔:𝟏𝟓𝟒 - Motionless In White, 𝑆𝑜𝑚𝑒𝑏𝑜𝑑𝑦 𝑇𝑜𝑙𝑑 𝑀𝑒

[28/12/2023]

Bonsoir bonsoir !

J'espère que vous avez passé un bon week-end !

Si vous avez fêté Noël, est-ce que le Père Noël a été généreux ? 👀

Le Père Noël KYK a encore raté le coche, cette année, j'en ai marre 🤣

Peut-être l'année prochaine ptdr

Bref, dernier chapitre de l'année (j'en reviens pas, c'est encore passé à une vitesse...), j'espère qu'il vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥




~~+~~




J'entendis des voix mais je n'ouvris pas les yeux pour autant. Je grognai un peu et raffermis ma prise sur Jimin. Il gémit doucement, son visage au-dessus du mien, et je finis par m'éveiller en le sentant sursauter, puis tenter de se redresser.

« Monsieur Park...

Bonjour, docteur...

Qui...

Un ami. »

Un silence s'étendit et je réalisai qu'on était dans la merde.

« Comment vous sentez-vous, ce matin ? »

Je soupirai de soulagement. Au moins, pas de questions gênantes. Devais-je me redresser et quitter le lit ? Voire la chambre ? Ou continuer de faire le mort pour qu'on ne me reconnaisse pas ? Comme si ça allait me faire disparaître ?

« Je me sens bien. Je suis encore fatigué, j'ai toujours mal à la gorge, et je sens que mon ventre est tendu. Quand j'essaie de me redresser, j'ai mal aux reins, aussi. Mais sinon je vais bien. »

Tout ça ? Et tu oses dire que tu te sens bien ?

J'entendis le médecin se rapprocher de nous et je me crispai.

« Tout est normal, il faut que votre organisme et votre corps récupèrent de l'opération, et du virus. Concernant votre dos en revanche, ça vient sans doute d'une mauvaise position dans le lit. Vous avez essayé de vous lever, depuis ?

Non, pas encore. On m'a dit de ne pas bouger, hier encore.

J'aimerais vous examiner, mais ça va être difficile avec votre ami.

Ne vous en faites pas, il peut rester là, répondit-il en saisissant mon poignet droit.

Comme vous voulez, mais je ferai changer vos draps dans la journée. Ce n'est pas du tout hygiénique.

D'accord. »

Jimin tenta de retirer mon bras de son corps et je ne résistai pas. Je n'aurais pas dû l'écouter. J'aurais dû m'endormir à côté pour ne pas me retrouver dans ce genre de position avec ses différentes visites. Et lorsque le drap nous quitta, je compris ce qu'allait faire le médecin.

Une petite partie de moi fut tentée de repasser mon bras autour du torse de Jimin pour montrer qu'il était à moi, l'empêcher de venir palper son ventre ou que sais-je encore, mais je n'étais plus un gamin. Je fis donc semblant de m'éveiller, et évidemment, les regards se posèrent sur moi.

« Oh, pardon. Bonjour, docteur, dis-je en descendant du lit et en m'inclinant. Je suis désolé, j'espère que je ne vous ai pas dérangé.

Bonjour. Ne vous inquiétez pas.

Comment tu te sens, Jimin ?

Euh, bien, me répondit-il, légèrement dérouté.

Je vous laisse, faut que j'appelle ma copine, elle doit s'inquiéter de ne pas avoir eu de nouvelles après la route que je viens de faire pour te voir. Et elle veut savoir comment tu vas. Envoie-moi un message si tu veux que je repasse dans la journée.

D'accord...

Bonne journée, docteur. Merci de prendre soin de lui, le saluai-je en m'inclinant.

Je vous en prie. Bonne journée à vous aussi, monsieur.

Salut, Jiminie ! »

Je récupérai mes affaires et quittai la chambre d'un pas rapide.

Aussitôt la porte refermée dans mon dos, je soufflai, mais seulement une seconde, parce que les regards des quatre gardes du corps se posèrent sur moi.

« La prochaine fois, prévenez-nous quand quelqu'un entre. »

Ils se contentèrent de ricaner et je m'éloignai de la chambre.

Je suivis les indications et finis par trouver un petit salon avec une machine à café. Je me pris une boisson que j'emmenai sur une table près de la fenêtre. Je m'y posai et vérifiai l'heure. Il était près de dix-huit heures à la maison ; ma mère devait être rentrée du travail, ou sur le chemin. Je lançai donc un appel, mais personne ne décrocha.

Je soupirai et reposai mon téléphone avant de siroter mon café. Ça me faisait un bien fou. Mon estomac grogna d'ailleurs, alors je me relevai pour aller acheter de quoi grignoter dans le distributeur voisin de la machine à café. Je repris ensuite place, observai le ciel d'hiver aux couleurs pastelles de Séoul, et après un instant, je vis l'écran de mon téléphone s'allumer.

Je reposai ce que je tenais et décrochai. Ma mère me demanda immédiatement comment s'était passé mon voyage, et je lui racontai mes mésaventures, jusqu'à ce que je retrouve Jimin. Elle me dit qu'elle m'avait bien prévenu que c'était inutile que je m'alarme autant pour une simple appendicite, mais elle n'insista pas. Dans le fond, elle comprenait. Peut-être pensait-elle que ça avait simplement été une excuse pour le rejoindre plus tôt. Peut-être que c'était le cas, en effet.

Après une dizaine de minutes, elle me passa ma sœur qui me hurla dessus parce que j'étais une fois de plus parti en catimini. Je m'excusai et lui expliquai que Jimin était malade, et son discours changea aussitôt. Elle me demanda de lui faire des câlins de sa part et de bien le faire manger pour qu'il récupère. Je lui promis que je le ferais, et après encore une dizaine de minutes, elle raccrocha.

Je récupérai mon café qui était désormais froid, et je le vidai d'une traite en faisant la grimace. Je terminai ensuite mes petits gâteaux, puis je plongeai mon visage dans mes bras après avoir remis mon masque et activé le son de mon téléphone. J'étais épuisé, alors j'allais tenter de m'assoupir un peu jusqu'à ce que Jimin ne me dise de revenir.

[...]

Lorsque mon téléphone me réveilla, je regrettai de m'être rendormi, parce que j'avais la tête dans le coaltar le plus total. Je vis le nom de Jimin apparaître donc je décrochai immédiatement. Il me dit que je pouvais revenir, alors je ne me fis pas prier deux fois. Je jetai mes déchets à la poubelle et pris la direction de sa chambre. Cette fois, on me laissa passer sans problème et je refermai dans mon dos.

Jimin était assis dans son lit et me regardait avec des yeux souriants.

« Désolé pour tout à l'heure, murmura-t-il.

Pourquoi tu t'excuses ? C'est moi qui ai dû te mettre mal à l'aise.

Non. Pas mal ton idée d'appeler ta copine, d'ailleurs. »

Je lâchai un petit rire et je m'empressai d'abandonner mes affaires sur le fauteuil et de poser une fesse sur le bord du lit.

« Elle m'a d'ailleurs fait promettre de te faire plein de câlins pour elle, et de surveiller que tu manges bien pour que tu guérisses vite.

Vraiment ? Elle n'a pas hurlé au scandale qu'elle voulait me voir aussi ?

Non. Il faut croire qu'elle a fini par grandir. »

Il sourit avant de soupirer.

« Ça me fait bizarre de me dire qu'elle grandit. Elle était si petite quand je l'ai rencontrée la première fois.

Elle avait quand même sept ans.

Et maintenant elle en a quoi, dix ?

Oui. Elle en aura onze cette année.

C'est dingue... »

Je grimpai finalement sur le lit, et il se décala. Je passai mon bras gauche dans sa nuque et posai ma main droite sur sa cuisse.

« Ouais. Ça va bientôt faire quatre ans.

Et ça va faire combien de temps que nous, on se connaît ?

Ça dépend de si tu parles de notre première interaction, ou du moment où on a vraiment commencé à parler. Ou de notre premier rendez-vous.

Ah, celui-là... »

Je sentis son corps tressauter, signe qu'il riait, et j'inclinai le visage pour mieux le voir.

« Quoi ?

Je me souviendrai toujours du moment où tu m'as traîné à l'arrière du restaurant.

Pourquoi donc ?

Parce que quand je t'ai vraiment vu, en face de moi, je ne m'attendais pas à ce que tu sois aussi canon.

Je dois le prendre comme une disquette ? ricanai-je.

Non. C'était sincère. Tu es encore plus beau en vrai qu'en vidéo. »

Je sentis le rouge me monter aux joues, et je fus heureux de toujours avoir mon masque.

« Il se pourrait presque que j'aie regretté qu'on soit devenus amis, parce qu'autrement, j'aurais été ravi de faire de toi mon plat du soir. »

J'éclatai de rire et il m'imita avec modération.

« Donc je te plais vraiment depuis le premier jour. Je le savais.

On peut trouver quelqu'un canon sans pour autant-

Tu viens de dire que tu aurais voulu faire un quatre heures avec moi, Jimin.

Oui non mais on était amis, c'était différent ! Regarde, c'est pareil pour Dean !

Je savais qu'il te plaisait. T'es foutrement infidèle, Park Jimin.

Si tu savais. Tu as vu mes potes ?

Ouais, justement. »

Il rit encore et porta le dos de sa main droite à mon visage pour que je revienne le regarder dans les yeux.

« Tu es le seul qui a su capturer mon cœur, alors ne t'en fais pas.

Je ne vois pas en quoi c'est censé me rassurer.

Je n'ai plus envie de manger à tous les râteliers. »

Je soufflai par le nez et bougeai un peu pour me tourner vers lui.

« Plus sérieusement, ça a donné quoi, ton examen ?

Ça cicatrise bien. Une infirmière a changé mes pansements. D'ailleurs, le médecin était passé plus tôt dans la matinée, mais tu venais d'arriver donc il a fait demi-tour. »

Ah.

« Normalement, c'est quarante-huit heures d'hospitalisation pour une appendicectomie, mais ils préfèrent me garder en observation encore plusieurs jours à cause du COVID.

De toute façon, tu n'aurais pas pu rentrer, si ?

Pourquoi ça ?

Tout à l'heure, je t'ai entendu quand tu lui as dit que tu ne t'étais pas levé depuis, et que tu avais mal au ventre et au dos. Ils ne t'ont pas paralysé ou une connerie du genre, hein ? »

Il rit et je fronçai les sourcils.

« Non, pas du tout, ils n'ont pas touché à ma colonne, c'est quoi cette inquiétude ? »

Il continua de rire, tout en couinant sous ses douleurs abdominales, et je me renfrognai.

« Aaaaah, soupira-t-il en essuyant ses yeux. Non, c'est juste qu'ils ont pas mal trifouillé là-dedans, et comme ils ont dû attendre longtemps avant de m'opérer, il y avait un risque de péritonite. Ça ne s'est pas percé mais bon, ils ont préféré bien vérifier partout. Si j'étais décédé après l'opération, je peux te dire que leur réputation aurait pris un sacré coup.

J'aurais été le premier à porter plainte.

J'espère bien. Mais non, ne t'inquiète pas, tout va bien. Mais même s'ils ont incisé que sur de petites surfaces, il faut le temps que ça cicatrise bien. Et comme j'ai la peau bien tendue, j'imagine qu'il y a plus de risque que les coutures lâchent si je bouge trop ? Je n'en sais rien.

Je vois. Tu as combien de cicatrices ?

Trois.

Trois !?

Oui. Je ne peux pas te montrer parce que j'ai encore des pansements, mais ils sont passés par le nombril. Je n'ose pas regarder quelle tête il a, maintenant. Et ils ont incisé là, m'indiqua-t-il en pointant une dizaine de centimètres au-dessus de sa hanche gauche, et ici. »

Je m'étouffai en voyant le dernier endroit.

« Quoi !? Ici !?

Oui.

Tu veux dire que tu étais à poil pendant l'opération ?

Serais-tu jaloux, Jung Hayden ?

Pas jaloux, mais possessif, oui. Je suis pas d'accord. »

Il me sourit en secouant la tête.

« Vu qu'ils sont passés par le pubis, j'imagine que j'étais nu, oui. Ça m'étonnerait qu'ils m'aient couvert pendant l'opération. Mais bon, c'est leur métier, ils voient des corps nus tous les jours, ça ne doit rien leur faire.

Pourquoi tu tires cette tête, alors ?

Quelle tête ?

Tu me mens.

Pas du tout !

Si. Accouche. »

Il s'assombrit, puis cracha le morceau.

« Tout le monde n'est pas ultra pro. Je m'en serais moqué, normalement, mais j'ai remarqué le regard de certaines infirmières pendant les visites. C'est ça qui me gêne. Je ne suis pas un patient comme un autre pour tout le monde, et ça se voit direct. Celle qui a refait mes pansements tout à l'heure, par exemple.

Ah oui ?

Oui. »

Je commençai à bouillonner et il le comprit bien vite.

« Elle n'a pas eu de mots ou de gestes déplacés, ne t'en fais pas. Mais je l'ai tout de suite senti qu'elle était ARMY.

Super. Tu ne peux pas demander à ne plus l'avoir ?

Je pourrais, mais je ne veux pas poser de problème à qui que ce soit.

Mais si ça te met mal à l'aise ?

Ce n'est rien. Il faut que je m'y fasse. Ça sera comme ça toute ma vie, malheureusement. »

Je ne répondis pas, puis je bougeai encore et le pris dans mes bras.

« Bon, si ce n'est que ça, ça ira. Je me retiendrai de désintégrer toutes ces personnes qui peuvent te voir à moitié nu sans mon autorisation.

J'ai hâte de rentrer. Je me sens humilié de devoir appeler quelqu'un à chaque fois que je veux aller aux toilettes, comme je ne peux pas me lever. C'est ultra gênant. Alors me montrer nu à côté, ce n'est rien.

J'imagine...

Mais je pense que ça aurait été encore pire si on m'avait mis une sonde urinaire.

Quelle horreur...

Dans ce contexte, clairement.

Parce qu'il y a un contexte où ça ne l'aurait pas été ? »

Je tentai de capter son regard, et en devinant un sourire sous son masque, je roulai des yeux.

« Dis rien, j'ai compris.

Tu me connais bien.

Trop bien. Et tu es épuisant.

Mais tu aimes ça.

Bien malheureusement. »

Il rit et reprit la parole.

« Mais bon. La nourriture est bonne et le lit confortable. Je vais prendre mon mal en patience.

Ils t'ont dit combien de temps est-ce qu'ils voulaient te garder en observation, si quarante-huit heures c'est insuffisant pour eux ?

Peut-être après-demain. On verra comment seront les tests demain, la cicatrisation, et si je peux marcher comme avant, si ça ne me fait pas mal. Mais ils m'ont d'office interdit tout effort ou activité physique pendant presque un mois.

Une bonne nouvelle. Tu vas-

Tu rigoles !? Je vais faire quoi, pendant un mois !?

Te reposer ?

Je vais rapidement m'ennuyer. Et ça veut dire que je ne peux pas travailler. Comment je vais faire pour rattraper mon retard ? Ou alors ça veut dire que tout le monde se met en pause un mois ?

Ça ne fera de mal à personne, si tu veux mon avis.

On ne fait déjà plus rien depuis si longtemps, Hayden. Tu ne comprends pas...

Quoi donc ?

Tu ne comprends pas ce que ça fait, d'avoir une vie qui va à cent à l'heure, et d'un coup te retrouver sans rien, sans personne, sans savoir comment occuper tes journées.

Je croyais que tu m'avais dit que tu aimais ça, quand tu venais chez moi ?

Ce n'est pas pareil. J'étais en vacances, je travaillais en dehors de ça. Là, ça va faire trois ans qu'on n'a pas pu repartir en tournée. Deux ans qu'on ne fait que peu de promos, d'émissions. Ça recommence petit à petit, mais c'est trop lent.

Alors comment tu feras, le jour où le groupe prendra fin ?

Je ne sais pas... Je pense que je deviendrai dingue... »

Mon cœur se serra. Immédiatement, je repensai à sa promesse d'abandonner la Corée pour venir vivre avec moi à Los Angeles, si le groupe ne se reformait pas après leur service militaire. J'étais certain qu'il y pensait aussi. Il s'ennuierait avec moi, sur le long terme. C'était une évidence. J'étais un mec qui, bien qu'aimant l'aventure, ne bougeait pas, et qui se complaisait dans ses petites routines. Mais ce n'était pas le moment d'aborder ce sujet. Et heureusement, il reprit la parole pour briser le silence qui venait de tomber.

« Heureusement que tu es là. Au moins, la perspective d'être en convalescence pendant un mois est moins effrayante. Tu repars quand, déjà ?

Je ne te l'ai pas dit, souris-je en caressant son épaule gauche de mon pouce. Je rentre le 3 mars.

Super.

Pourquoi est-ce que j'ai l'impression que c'est ironique ?

Parce qu'on m'a dit vingt-et-un à vingt-huit jours d'arrêt, et que ce n'était pas négociable. Ça nous laissera deux jours pour baiser, youhou ! »

J'éclatai de rire et je sentis qu'il se tendit de tout son corps.

« Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle, bougonna-t-il.

Tu as une libido débordante, Kitty.

C'est l'hôpital qui se fout de la charité.

Du tout.

Si. Du coup, la Saint Valentin saute. Et ton anniversaire aussi. On aurait pu faire des folies. »

Je continuai de rire et il tenta de me tourner le dos, en vain. Je vis qu'il grimaça alors j'arrêtai immédiatement.

« Tu t'es fait mal ?

Non, ça tire un peu. Et j'ai mal aux reins. Rester couché, c'est un supplice. »

Il soupira et se rallongea sur le dos.

« Je verrai ce qu'ils me diront demain. Mais j'espère que je pourrai rentrer, déjà. Oh, attends, tu es venu directement de l'aéroport ?

Non, je suis passé par chez toi pour poser mes affaires. Je m'attendais à tomber sur un de tes potes qui aurait été capable de me dire dans quel hôpital tu étais, mais la maison était déserte.

Oui, c'est normal. Plus personne n'y vit.

Quoi !? Pourquoi ?

Ça fait un bout de temps qu'on prend notre indépendance petit à petit. On n'était plus beaucoup à vivre ici, j'étais quasiment le seul. Rahyeon revenait souvent parce que sinon je me sentais seul, mais c'était encore pire quand j'allais chez moi. Je me sentais mieux à la maison. Kook et Namjoonie-hyung revenaient de temps en temps, mais Jin-hyung n'y habitait plus depuis un moment, et Tae', depuis qu'il est en couple, il s'est rendu compte que c'était bien mieux de vivre seul. »

Il ricana et je le regardai faire, une question me trottant dans la tête.

« Yoongi-hyung c'est pareil, ça fait un moment qu'il est parti. Mais depuis qu'on s'appelle de nouveau le soir quand je rentre, je me sens moins seul, alors je suis parti aussi.

D'accord. Je comprends mieux pourquoi ta chambre semblait si vide.

Oui, j'ai emporté la majorité de mes affaires.

Vous allez faire quoi de la maison ?

On va sans doute la vendre. On aurait pu la mettre en location au public, nos fans auraient payé cher pour passer une nuit ou plus ici, mais non seulement l'agence aurait placé des prix trop haut et ça m'aurait déplu, mais en plus, vu le quartier, ça aurait été trop dangereux.

Je vois. Mais...

Oui ?

Du coup, tu as emménagé ailleurs ?

Oui. C'est récent pour tout t'avouer, ça fait seulement quelques semaines. Je voulais te faire faire le tour du propriétaire en vidéo, mais ça a capoté à chaque fois. Mais ce n'est pas plus mal, en fin de compte. Je vais pouvoir te le faire faire en vrai.

Comme pour ton appartement de West Hollywood ?

Exactement. »

Je vis ses yeux pétiller alors je secouai la tête en regardant le plafond. Il était épuisant.

« Aucun rapport, mais t'as le bonjour et les souhaits de bon rétablissement de ma mère.

Tu la remercieras pour moi.

Oui. Et je pense que mon père sait, pour nous. J'ai été assez explicite, mais il n'a pas osé me poser la question franchement. Vu comme il était froid quand je suis parti, il n'est pas près d'accepter la nouvelle.

On s'en doutait de toute manière, la dernière fois...

Oui, mais comme il n'y avait pas refait référence, je me disais que peut-être non. Bref. Nous verrons.

Oui. J'espère que ça ira pour toi.

T'en fais pas. »

Je bougeai encore et raffermis mon étreinte sur lui. Mon nez caressa sa tempe à travers mon masque, et je soupirai.

« Tes draps ont été changés ?

Oui.

Dommage.

Mais tu peux quand même te coucher contre moi si tu es fatigué.

Je n'ai pas envie que ça remette en question ta cicatrisation.

Si tu ne t'approches pas de mes pansements, ça ira. Mais au pire, tu n'as qu'à te déshabiller. »

Je lâchai un petit rire et il m'imita.

« Dors, si tu es fatigué.

Je ne pourrai pas rester cette nuit, si ?

Non, malheureusement...

Je pourrai rester chez toi ?

À la maison ? Oui, bien sûr.

Super.

Ou tu veux les clés de mon appartement ?

Non. Je préfère que tu me fasses visiter toutes les pièces.

D'accord. J'ai hâte.

Tu as un plan de travail central, j'imagine ? »

Il pouffa et je fermai les yeux.

« Bien entendu.

Super. On saura où passer les deux derniers jours avant mon départ. »

Il rit encore et se tourna autant que possible pour cacher son visage dans le creux de mon cou. Je le laissai faire. Nous glissâmes un peu contre le matelas, puis je ramenai le drap sur nous.

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