
𝟎𝟓:𝟏𝟓𝟐 - Rev Theory, 𝑂𝑣𝑒𝑟 𝑇ℎ𝑒 𝐿𝑖𝑛𝑒
[14/12/2023]
Bonsoir bonsoir !
Bon, je suis plus en forme que la semaine dernière, j'espère que vous allez bien, voire mieux, vous aussi !
Concernant mon voyage en Égypte, c'était vraiment incroyable. Et en comptant plus précisément, ça faisait entre 19 et 20 ans, que j'en rêvais (je vous laisse imaginer mon âge, si vous ne le connaissiez pas encore ptdr)
Je suis rentrée avec quelques frustrations, évidemment, parce qu'il est impossible de tout faire, même si j'y suis partie deux jours de plus que prévu. Je pense que ma plus grosse frustration sera le temple d'Amon, qu'on n'a fait que de nuit, au final. C'était THE endroit que j'attendais le plus de faire, on a fini le voyage par ça, mais on ne l'a pas fait de jour, et comme, vous vous en doutez, ça ferme le soir, je n'ai pas pu tout explorer comme je le voulais, prendre les photos que je voulais. Mais bon, ça me fait une excuse pour y retourner d'ici quelques années 🤧
En tout cas, découvrir la façon dont les gens vivent pour de vrai, là-bas, dans les villes, le long du Nil, c'est passionnant. Je vais pouvoir rajouter pleiiiiin de petits détails dans LADA, j'suis trop heureuse.
Et puis, sans surprise, j'en reviens avec une nouvelle idée d'histoire 🤭 (Bon, nouvelle, pas vraiment en réalité, j'avais une idée qui me trottait dans la tête depuis un moment, mais avec ce que j'ai vu et appris sur place, j'ai pu compléter cette idée et en faire quelque chose de presque exploitable. Il ne me manque plus qu'à trouver la fin pour me lancer 🤭)
Et sinon, le concert du 5 à mon retour avec Halestorm, BVB (Andyyyyy *tousse*) et Mothica... Aucun rapport avec la date de Hambourg. L'ambiance était siiiiiiiii différente, je ne saurais pas comment expliquer. Les mecs et le staff étaient plus détente lors du M&G (j'ai pu faire ma photo de kikoo avec Andy, mais notre cœur est brisé, jsuis pliée XD), j'ai pu leur dire ce que j'avais à leur dire, cette fois, et ils m'ont dit qu'ils reviendraient bientôt. Ils l'ont aussi dit pendant le concert, et comme ils viennent d'annoncer une tournée aux US, j'attends de pied ferme l'annonce de leur prochain tour en Europe.
Mais bref, si à Hambourg je les avais trouvés plutôt plats et que j'avais eu une impression de réchauffé (que Halestorm, la tête d'affiche (que je ne connaissais pas en plus) avait rapidement balayé parce que PUTAIN, c'est des monstres, sur scène (Lzzy, la chanteuse othruiheigh, faut que j'arrête de crusher)), ce soir-là, à Paris, c'était ouf. Et Halestorm, c'était encore plus ouf que la fois d'avant.
BREF.
Ettttttttttt... J'ai quelque chose d'important à vous dire, mais cette intro est déjà beaucoup trop longue, alors je vous le dirai à la fin de cette update.
Je vous laisse ici avec le chapitre 152, qui termine cette partie 5 intitulée "Hold Me Tight".
J'espère qu'il vous plaira.
Bonne Léocture ! ♥
~~+~~
J'étais en train de faire un rêve agréable quand j'entendis mon nom à plusieurs reprises. La main secouant le haut de mon corps finit par me faire quitter les bras de Morphée et je grognai en me tournant sur mon côté gauche.
« Quoi ? Qu'est-ce que tu as ? »
Aussitôt, une bouche se plaqua contre la mienne et je fronçai les sourcils. Je tentai de repousser mon assaillant, quand il m'enjamba et me fit retomber sur le dos.
« Jimin...
– Prends-moi.
– Quoi !?
– Prends-moi.
– Mais... »
Ses mains se baladèrent sur mon torse, son bassin bougeant contre le mien, et je perçus rapidement son érection.
« Jimin...
– Prends-moi... Je t'en supplie... Je suis en feu... »
Il m'embrassa encore, et quand je posai mes mains sur sa taille, je perçus aussitôt la chaleur qui irradiait de son corps.
« Tu... Tu es brûlant...
– Je vais exploser...
– Tu vas bien ?
– Oui, c'est le chocolat.
– Quoi !?
– Oui... Tae' m'avait dit que lui aussi, ça avait duré longtemps... Mais je ne pensais pas que ça me mettrait dans cet état non plus... »
Je caressai lentement sa peau. Elle était moite, partout.
« Tu ne préfères pas aller prendre une douche ? Ou que je-
– Non, souffla-t-il en tremblant. Je veux que tu me prennes. J'en ai besoin.
– Jimin, tu... Tu repars dans quelques heures...
– Raison de plus. J'ai le corps en feu, et ça fait vingt minutes que je lutte pour ne pas te réveiller, mais je n'en peux plus. »
Il m'embrassa de nouveau et je commençai à céder petit à petit. C'était la première fois qu'il me réveillait pour ça, et bien que je fus partagé entre l'indignation et l'excitation, je tentai de me concentrer sur mon inquiétude.
« Tu es sûr que ça va ? Tu ne fais pas comme... une sorte d'allergie ? »
Il laissa échapper un petit rire contre ma bouche avant de m'embrasser encore une fois.
« Fais-moi l'amour, Hayden. Je t'en supplie. Je vais crever, autrement.
– Jimin...
– Déchire-moi... »
J'ouvris grand les yeux et montai mes mains à ses bras. Je le repoussai et tournai la tête lorsqu'il voulut m'embrasser de nouveau, et ses gémissements plaintifs retournèrent mon estomac.
« Jimin...
– Tu ne veux pas ? »
J'avalai ma salive avec difficulté, puis tentai de le regarder.
« Tu sais que je n'aime pas quand tu parles comme ça...
– Mais ça t'excite quand même...
– Je veux que tu te respectes.
– Je me respecte, Hayden. Mais ça m'excite de te dire de me malmener.
– Et tu sais que je ne le ferai pas, alors trouve autre chose. »
Il se pencha vers moi et je ne le repoussai pas, cette fois.
« Si je te dis de me faire l'amour avec force et passion ? »
Un frisson remonta tout mon corps. Ses paumes brûlantes revinrent cajoler mon torse, et ses lèvres emprisonnèrent les miennes une fois encore. Il savait qu'il avait gagné, et même si ça m'énervait, je savais que je n'arriverais pas à me battre longtemps dans ce genre de situation.
[...]
Une fois encore, je dormais paisiblement jusqu'à ce que je sente des baisers contre ma joue, et des doigts caresser ma poitrine. J'émergeai en grognant, comme bien souvent, et je tournai la tête vers Jimin.
« Toujours pas rassasié ? »
Il rit et hocha la tête.
« Si, c'est bon.
– Super. Tu m'as tué, cette nuit.
– Je sais. Mais c'est de ta faute, tu n'avais qu'à me laisser te chev-
– Il est quelle heure ? »
Il rit encore, ses doigts glissant toujours sur mon torse avec douceur.
« Bien trop tôt.
– Ça m'étonne pas. »
Il m'adressa un sourire triste, puis avança vers mon visage et m'embrassa tendrement.
« J'ai fait un cauchemar... murmura-t-il.
– Un cauchemar ? Qu'est-ce qu'il s'y passait ?
– Je devais repartir... »
Je donnai un petit coup dans son nez du bout du mien, et je lui souris tristement à mon tour.
« C'est comme ça. Mais tu vas bien ?
– Comment tu voudrais que j'aille bien ?
– Par rapport à tout à l'heure... »
Il me sourit, puis se hissa vers le haut du lit pour m'embrasser de nouveau.
« Je vais bien. Très bien. Trop bien, même. Je serais bien partant pour un troisième round. »
Je lâchai un rire et il vint poser un baiser sur mon sourire.
« Et même si je suis tenté de te dire que je ne te réclamerai rien parce que tu ne serais pas endurant pour un troisième round, même si-
– Comment ça, pas endurant !? répliquai-je, piqué au vif.
– Même si ça ne serait que pour te provoquer et t'amener à me prouver le contraire, laisse-moi finir ! »
Il se paya ma tête, ses cheveux tombant sur mon visage, et lorsqu'il eut repris son souffle, il continua.
« J'ai malheureusement un avion à prendre, et si jamais je ne peux pas m'asseoir, ça sera problématique.
– Tu me fatigues, Kitty.
– Je le sais. Ton endurance, tout ça. »
Je le pinçai et il couina avant de recommencer à rire. Je lui tournai le dos et aussitôt, il m'enlaça et colla son corps contre le mien.
« J'ai vraiment fait un cauchemar », murmura-t-il.
Je tentai de l'ignorer, mais il continua.
« J'ai repensé à cette fille, l'autre jour...
– Laquelle ? La chanteuse du bar ?
– Non, celle qui t'a embrassé avant-hier.
– Ah. »
Ouais, cette folle. Il faudrait que je pense à demander à Steven si elle avait raconté des conneries ou non sur Twitter, et à Dylan s'il avait bien pensé à avertir son entourage de ne pas réinviter cette nana à un endroit où je me trouverais.
« Est-ce que je peux t'embrasser ? »
Je rouvris les yeux, surpris.
« Bien sûr. »
Je me rallongeai sur le dos, et il vint aussitôt se coucher partiellement sur mon flanc. Il posa sa bouche contre la mienne et y laissa de tendres baisers.
« Je veux l'effacer totalement, de ton esprit comme du mien. »
Petit à petit, ses baisers se firent plus insistants, et je sentis mon ventre chauffer progressivement. Ma main se faufila dans ses cheveux et tira dessus avant que je ne mette fin à notre échange.
« Il est quelle heure ?
– Bientôt huit heures.
– Donc il ne faut pas qu'on traîne.
– Mmh... »
Je souris, puis claquai un baiser sur sa moue. Je me redressai ensuite et il suivit le mouvement bien malgré lui.
« Va te laver, je vais préparer le petit déjeuner. »
Il pinça ses lèvres, puis sauta sur moi pour embrasser ma tempe avant de filer vers la salle de bain. Je le regardai disparaître derrière la porte dans le plus simple appareil, et je pivotai à mon tour pour quitter le lit. Je partis à la recherche de mes vêtements, rangeai un peu le foutoir que nous avions mis au beau milieu de la nuit, et quand je vis le morceau de chocolat restant sur ma table de nuit, je récupérai la tablette et la cachai dans sa valise. Puis, j'essayai de ne pas y repenser.
Cette nuit, j'avais dû me faire violence pour l'empêcher de s'empaler sur moi d'un coup, sans protection, préparation ni rien du tout. Sans protection, surtout. Il fallait que je retourne me faire dépister. La dernière fois datait d'il y a trop longtemps, et je devais reconnaître que j'avais fait pas mal de conneries, depuis.
Je secouai la tête et raclai ma gorge, tentant de faire disparaître toutes ces pensées de mon esprit. C'était pas le moment, et j'avais un petit déjeuner à préparer.
[...]
Assis dans le canapé face au large écran plat éteint, nous nous câlinions et nous embrassions depuis un petit moment déjà. Il n'allait pas tarder à devoir quitter l'appartement pour partir à l'aéroport afin de rejoindre ses deux amis. Et même si, en cas de retard, ils partiraient sans lui, je ne voulais pas qu'il rate son avion et s'en prenne encore plein la figure. Cependant, aucun de nous deux ne voulait mettre fin à ce petit moment de tendresse. Pourtant, son téléphone sonna sur la table basse et il sursauta.
« Fait chier.
– Ouais... »
Je glissai ma main sous sa mâchoire et l'embrassai encore, laissant ainsi son téléphone chanter près de nous.
« Il va falloir que j'y aille, souffla-t-il.
– Y a pas moyen que tu traînes un petit peu ? »
Il pouffa en baissant le visage, puis releva ses yeux dans les miens.
« Non. Aucune chance de repousser mon départ, cette fois.
– Fait chier...
– Le pire, c'est qu'on ne part pas tous aujourd'hui, je ne rentre qu'avec Jin-hyung et Jungkook, mais l'agence a refusé que je change mon départ avec un des autres.
– À cause de moi ?
– Je pense, oui. Ils doivent estimer que je t'ai assez vu comme ça, et que j'ai assez pris de risques, que ça soit au niveau du virus ou de ma carrière. »
Je soufflai et passai ma main dans ses cheveux.
« Ça doit les faire flipper...
– Ils peuvent, admis-je. Mais en quoi nous séparer aujourd'hui ou dans une semaine changerait quelque chose ? Ils pensent que te faire rentrer plus tôt te fera retourner dans le droit chemin ?
– Peut-être, rit-il en continuant de caresser mon nez du sien. Mais ce qu'ils ne savent pas, c'est que ce n'est pas toi qui m'as détourné du droit chemin.
– Fais gaffe, je pourrais me vexer, Park Jimin. »
Il lâcha un rire et passa ses bras autour de ma nuque pour m'embrasser encore.
« Déjà que tu ne peux même pas m'emmener à l'aéroport, ou au moins jusqu'à l'hôtel des mecs parce qu'ils pensent que c'est trop dangereux... grogna-t-il.
– Jimin...
– Oui ?
– On peut parler ?
– Parler ?
– Sérieusement. »
Il se tendit de tout son corps et son regard changea.
« Je n'aime pas cette phrase.
– Personne ne l'aime. Mais je veux qu'on parle sérieusement. Il nous reste dix minutes.
– Justement, ça va les gâcher.
– S'il te plaît. »
Il baissa le regard sur la table basse, où son alarme s'était arrêtée toute seule, et il expira bruyamment par le nez.
« Je t'écoute. »
Je pris une grande inspiration et attendis qu'il remonte ses yeux dans les miens pour reprendre la parole.
« Tu te rappelles de notre discussion à ton retour ? »
Il hocha la tête.
« Il nous reste deux ans ?
– Plus ou moins, oui.
– Alors je veux qu'on fasse un maximum de choses ensemble, pendant ces deux ans. »
Il fronça les sourcils et pencha la tête de quelques millimètres sur le côté.
« Comment ça ?
– La situation s'améliore légèrement, avec le virus. On apprend à vivre avec, les frontières se rouvrent progressivement, les conditions sont moins compliquées. On pourra se revoir plus facilement que pendant ces derniers mois.
– Je ne vois toujours pas où tu veux en venir...
– Je veux en venir au fait qu'on s'est promis de tout faire pour rester ensemble et être heureux. Non ?
– Si, mais je ne vois quand même pas où tu veux en venir.
– Si financièrement je m'en sors, je viendrai te voir là-bas. Toi, tu pourras revenir plus facilement aussi quand tu seras en repos. Si jamais vous refaites une tournée avant que tu partes faire ton service militaire, je te suivrai.
– Oui, ça, d'ailleurs, intervint-il en se râclant la gorge. J'ai évoqué l'idée la dernière fois, et ils ont évité le sujet, mais je sais pertinemment qu'ils mettront un véto. Ils refuseront que tu voyages avec nous, que tu loges au même endroit que nous, que tu te balades avec le staff... Si tu fais tout de ton côté, ok, mais avec nous, non, parce que ça voudra dire que tu seras bien plus qu'un ami pour faire partie de l'équipe de cette manière. Il faudra qu'on fasse profil bas.
– Alors on fera profil bas.
– Tu sais, je suis certain qu'ils estiment que je leur en dois une, pour ces quelques jours avec toi.
– Je vois... »
Il soupira, passa sa main gauche dans ses cheveux, puis cligna des yeux.
« Pardon, je t'ai coupé. Continue.
– Je n'ai pas grand-chose à ajouter, en réalité. Je veux juste qu'on soit d'accord sur la chose. On a deux ans devant nous, alors on va en profiter un maximum. Se voir dès qu'on en aura les moyens, et tout se dire. Je te promets que je n'exploserai plus de cette manière si quelque chose ne va pas. Et également que je vais continuer de faire attention avec l'alcool, et que si mentalement ça ne va pas, j'irai me faire aider. »
Il me sourit et changea de position. Il s'assit en tailleur face à moi et saisit mes deux mains.
« Je te promets que je ferai tout pour revenir te voir, et que je ne te cacherai plus rien non plus. Que je ne m'enfuirai plus le matin sans un mot, et que plus jamais je te dirai que nous devrions rompre. Que je t'écouterai sans me braquer. Et aussi que si je ne vais pas bien, je te le dirai, quitte à t'inquiéter, parce que ça sera toujours moins pire que de faire semblant.
– Bien. »
Je lui souris et resserrai mes doigts sur les siens.
« Je ne peux pas trop en parler parce que ce n'est pas encore officiel, mais... »
Il détourna les yeux une seconde en serrant mes doigts à son tour.
« Mais ? l'encourageai-je à continuer.
– Il est probable qu'on mette le groupe en pause au cours de l'année. À cause du début de nos départs au service militaire, et aussi de nos débuts en solo.
– Vraiment ?
– Oui. Mais rien de certain, encore, c'est toujours en discussion. Mais sortir un album sans l'un de nous, partir en tournée sans être au complet... Pour moi, c'est impossible. On verra. Mais ça veut dire que j'aurai un peu plus de temps... possiblement.
– Vraiment ?
– Oui. Si jamais on se met en pause. »
Je lâchai ses mains et lui sautai au cou.
« Je sais que je ne devrais pas dire ça, mais putain, t'as pas idée comme ça me rendrait heureux. »
Il rit doucement et passa ses bras autour de mon dos.
« Le seul point positif est que je pourrais plus te voir, oui. J'aurais probablement besoin d'un temps d'adaptation. Si jamais tu pouvais être là avec moi, ça serait plus facile.
– Alors dès que tu sais, dès que tu as une date, tu me redis.
– Promis. Et...
– Oui ?
– Si jamais on en avait la possibilité... tu partirais avec moi ?
– Partir avec toi !? m'étouffai-je en voulant reculer.
– En voyage. À l'étranger. Loin de nos pays, loin des gens qui nous connaissent...
– Moi je peux partir incognito partout. C'est toi, le problème.
– Mais tu voudrais bien ? »
Je hochai la tête.
« Bien sûr que je voudrais. Mais faudrait que tu me paies l'hôtel, j'ai pas les moyens pour les cinq étoiles. »
Il rit et je fondis sur ses lèvres.
« Aucun problème. »
Il répondit à mon baiser, se collant contre moi, quand son téléphone sonna encore. Il s'éloigna à contrecœur et tendit la main vers l'objet.
« Je dois vraiment y aller. Le taxi ne va plus tarder à arriver, et je dois remonter toute la rue.
– Tu veux que je t'y amène ?
– Ça ira, me sourit-il. Merci. »
Il m'embrassa, puis quitta le canapé. Je le regardai s'éloigner vers l'entrée avec un pincement au cœur. Il enfila sa veste, un masque sur son visage, puis un bonnet pour cacher ses cheveux, avant de glisser ses pieds dans ses chaussures. Il passa ensuite son sac à main autour de son cou, balança son autre sac sur son épaule, puis posa sa main gauche sur la poignée de sa valise.
Je me levai pour le rejoindre, et à ce moment-là, il se retourna vers moi.
« J'y vais.
– Tu es vraiment sûr ? »
Il hocha la tête avec un sourire triste.
« Crois bien que j'aurais préféré mille fois que tu m'emmènes, même si ça aurait voulu dire pleurer comme une madeleine et ne pas réussir à quitter ta voiture. »
Je soufflai par le nez. J'étais déçu, mais je devais me faire une raison. Je ne sortais pas avec n'importe qui, et « concessions » était l'un des mots les plus présents dans notre vie.
« Reviens vite », murmurai-je.
Ses pupilles valsèrent entre les miennes, et il lâcha sa valise pour me sauter au cou.
« Je ferai au mieux, lâcha-t-il contre ma bouche. Mais si jamais toi tu le peux, rejoins-moi.
– Promis. »
Nous nous embrassâmes encore en nous serrant fortement l'un contre l'autre, et nous nous résolûmes à nous lâcher. Sa main se posa sur la poignée de la porte et je tentai de retenir mon cœur qui voulait se sauver à sa suite, à défaut de le retenir.
« Fais bon voyage. Et fais attention à toi, surtout.
– Promis. Fais aussi du mieux que tu le peux. »
Je lui souris et hochai la tête.
« J'y vais.
– Oui. »
Pourtant, il ne bougea pas. Je savais ce qu'il attendait, alors je me lançai.
« Je t'aime. »
Son sourire s'agrandit et je vis ses yeux pétiller.
« Je t'aime aussi, Hayden. Et si tu veux me rejoindre, fais vite, parce que je t'attends déjà. »
Je ne répondis pas, sinon nous n'en finirions pas, et il tira la porte. Nous nous étions tout dit. Embrassés, câlinés, mais pourtant, quelque chose me dérangeait. Il manquait quelque chose.
« Je te tiens au courant. À bientôt.
– À bientôt, répondis-je, soudainement sorti de mes pensées.
– JLH. »
Mon cœur se gonfla à ces trois lettres lorsqu'il posa un pied dans le couloir.
« HLJ. »
Un dernier sourire, et la porte se referma en sifflant. Mon cœur battait vite.
Plusieurs secondes passèrent avant que je ne me résolve à tourner les talons. Arrivé au centre du salon, je compris ce que j'avais oublié. La bague.
Je commençai à paniquer, pesai le pour et le contre, puis je me ruai vers la chambre et fouillai dans mes affaires. Je tombai rapidement sur le petit coffret noir et verni qui n'attendait qu'une seule chose : trouver son véritable propriétaire. Est-ce que c'était le bon moment ? Est-ce que je n'allais pas tout gâcher, après ces nouvelles promesses ? Je devais me décider rapidement.
Incapable de trouver une réponse, je courus jusqu'à l'entrée, enfilai des chaussures, et je quittai l'appartement en laissant la porte se refermer toute seule. Je me jetai sur l'ascenseur, puis me décidai à prendre les escaliers au fond du couloir. Je courus, encore et encore, et en arrivant au rez-de-chaussée, j'aperçus Jimin au loin, au niveau du hall, prêt à sortir.
« Attends ! »
Il se figea, puis se retourna vers moi. Je me mis donc à courir et me jetai sur lui. Il ne dit rien et resta immobile. Je sentis seulement sa respiration surprise près de mon oreille.
« Hayden ? »
Je continuai de le serrer contre moi, les paupières fermées fortement.
« Ça ne va pas ? »
Que devais-je faire ? Lui offrir en me mettant à genoux ? Maintenant ? Mais... et s'il refusait ?
« J'ai oublié quelque chose ? »
S'il refusait, toutes nos belles promesses voleraient en éclat. J'en aurais le cœur brisé, je le savais.
« Hayden ?
– Oui...
– "Oui" quoi ?
– Tu as oublié quelque chose.
– Quoi ?
– Mon cœur. »
Un silence s'étendit, puis il pouffa contre moi avant de poser ses mains sur mes bras pour me repousser.
« Tu es sérieux, là ? »
Non. Je n'allais pas le faire. J'avais trop peur. Je glissai donc le petit coffret habilement dans la manche de mon sweat, et je le laissai m'éloigner.
« Pardon. Je crois que je voulais un dernier bisou. Et te dire encore que je t'aimais. »
Ses yeux se mirent une fois de plus à briller.
« J'en veux bien un dernier aussi. »
Il baissa son masque, passa ses bras autour de ma nuque et m'embrassa. Je réalisai soudain qu'il y avait des caméras dans le hall, qu'en face de moi, il y avait des vitres et la rue, mais je n'en avais rien à faire. Lui non plus. Je lui répondis donc, et un instant plus tard, il recula.
« Je t'aime aussi. Rejoins-moi vite. »
Je lui souris et le laissai s'échapper. Sa main saisit de nouveau sa valise, et quand je voulus faire demi-tour, je réalisai que je n'avais pas pris mes clés.
« Oh...
– Mmh ? fit-il en se retournant.
– J'ai oublié mes clés. Je suis parti trop vite... Je suis coincé dehors... »
Il éclata de rire et je fronçai les sourcils.
« Y a rien de drôle ! Je suis coincé dehors !
– Je n'ai plus le temps de remonter avec toi, mais prends les miennes.
– Non, je ne peux pas...
– Et tu vas faire comment ? Ce ne sont que des clés, Hayden.
– Mais si tu veux revenir ?
– Alors tu n'auras qu'à m'y attendre. »
Je répondis à son sourire en coin. Il referma son sac à main et me tendit le petit trousseau.
« Mais si tu préfères me les rapporter... Alors fais vite. »
Je hochai la tête en attrapant ses clés, et je le laissai disparaître.
J'allais lui rapporter. J'allais faire tout mon possible pour le rejoindre et lui redonner.
~~+~~
Et voilà, partie 5 terminée !
J'espère qu'elle vous aura plu jusqu'à la fin.
Une idée de ce qui va suivre ? Nos bébés arrivent en 2022. Déjà. Ça peut vous donner un indice.
Quant au titre de la partie, vous avez des pistes ?
J'aurais préféré autre chose, personnellement, surtout à partir du moment où la partie s'est allongée et que j'ai sérieusement songé à en faire 7 au lieu de 6, mais bon, dans le fond, il colle bien...
Bon, sinon, arrêtons de repousser le moment... J'ai un truc important à vous dire, alors je me lance.
Hier, peu après minuit, j'ai terminé l'histoire. Cette histoire. Hier, j'ai terminé YRTE. Et je ne suis absolument pas prête pour ça.
Comme Wattpad a une limite de 200 chapitres par livre, je ne devais pas dépasser les 191 chapitres. Évidemment, j'aurais aimé en avoir un peu plus, mais je ne voulais pas devoir créer un autre livre, alors j'ai tassé mes chapitres. Vous aurez des bons gros pavés, à des moments, et je sais d'avance que je serai en PLS au moment de les corriger pour les poster. Même l'épilogue dépasse les 5k, à cause de ça.
Et je me suis rendue compte qu'avec 191 chapitres, l'épilogue serait la 200e update, et donc que je n'aurais pas la place de vous faire une petite note de fin. Et vu tout ce que j'avais sur le cœur en terminant l'histoire, je pense que j'aurai encore plus de choses à vous dire, d'ici 5 mois, quand l'histoire sera définitivement terminée. Comme, il y avait un chapitre que je pensais diviser en deux si j'avais assez d'updates, à cause de la taille, je l'ai laissé comme ça.
Il y aura donc 190 chapitres au total, plus l'épilogue, et une petite note de fin. Tout ça plus le "sommaire" de la partie 6 qui arrivera la semaine prochaine, 42 updates.
Bref, trop de chiffres, trop d'infos, trop de blabla.
Je ne suis clairement pas prête à dire au revoir à Hayden, à Jimin, à Dean, à Ally, à Steven, à Sooyeon... À Hayden, surtout. Peut-être que j'ai mis un peu trop de mon cœur, dans son personnage, et que c'est pour ça que je me suis sentie si vide, en écrivant le mot "FIN". Peut-être aussi que son nom empire mon sentiment, parce que même s'il s'agit d'Hoseok, je ne l'appelle comme ça qu'une fois sur 100.
C'est toujours mes personnages originaux que j'ai du mal à quitter, parce que je sais que je ne les retrouverai pas ailleurs. Même si j'essaie toujours de varier les caractères de mes Jimin, de mes Hoseok etc., ils gardent leurs noms et je les retrouve dans mes autres histoires (c'est le principe de la fanfic mdr), alors dans un sens, c'est plus facile de leur dire au revoir, c'est comme si c'était temporaire. Mais je sais que je ne retrouverai plus de Hayden. Ce Hayden. Et même s'il a un caractère de merde, qu'il est borné et foutrement têtu, je l'aime, et lui dire au revoir sera une vraie torture.
Bref, c'était la petite minute émotion inutile mdr
On se retrouve la semaine prochaine pour la présentation de la 6e et dernière partie, et aussi pour le chapitre 153. J'essaie d'avancer au maximum dans ma mise en page pour gagner du temps et reprendre mes publications bi-hebdomadaires.
Merci encore de votre soutien sur cette histoire, ça me fait chaud au cœur 💙
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