Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

𝟎𝟓:𝟏𝟑𝟗 - Our Last Night, 𝐻𝑜𝑡 𝐺𝑖𝑟𝑙 𝐵𝑢𝑚𝑚𝑒𝑟 ⁽ᶜᵒᵛᵉʳ⁾

[25/09/2023]

Bonjour bonjour !

À l'heure où je vous écris ces lignes, je suis dans le TGV direction l'aéroport. Je me suis pris une place en première classe parce qu'il n'y avait que 5€ de différence avec la seconde classe, et qu'au moins, je pouvais choisir mon siège (du coup je suis solo, avec une prise de courant, et en face du repose-bagages donc je peux surveiller ma grosse valise mdr). Bah vous savez quoi ? C'est trop bien. Le siège s'incline et tout, c'est merveilleux 🤩🤣

Au moment où vous, vous lirez cette introduction, je serai quelque part entre Busan et Jeju (flemme de regarder l'heure pour vous dire exactement où je serai XD)

Enfin, dans le cas où mon avion arrive bien à destination 🤡 (#paranoleretour)

La petite bulle d'amour du Haymin s'est terminée au chapitre précédent (j'espère d'ailleurs que son final vous aura plu). Avec ce chapitre-ci, on démarre un nouveau petit arc, celui qui durera jusqu'à la fin de la partie 5. J'espère que le changement d'ambiance ne sera pas trop violent XD

Sur ce je vous laisse, je vais entamer la correction du chapitre suivant. Il me reste 1h20 de train, je serais super contente de boucler le 140 du même coup (en plus c'était un seul chapitre que j'ai coupé en deux mdr)

JE ME TAIS ET JE M'EN VAIS.

J'espère que ce chapitre vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥




~~+~~




Mercredi 13 octobre.

Playful Goblin.

Heure inconnue, mais probablement proche de minuit.

Rendu à mon je-ne-sais-combientième verre.

Seul.

Comme d'habitude, depuis quelques semaines.


Ça faisait trois semaines et demie que je n'avais pas vu Jimin. Et encore, voir était un bien grand mot. Ça faisait donc environ trois mois que je ne l'avais pas vu. Trois mois depuis sa visite surprise mi-juillet. Trois mois depuis nos balades, depuis l'appartement, depuis cette nuit-là.

À notre plus grand soulagement, personne n'avait semblé nous reconnaître, dans ce bar. Ni l'un ni l'autre. Rien n'était paru sur les réseaux sociaux, dans les magazines people, rien. La gueule de bois que nous nous étions tapée au réveil nous avait fait regretter les heures précédentes, mais au moins, nous avions été soulagés que notre coup de folie n'ait eu aucune répercussion. Nous aurions été finis, autrement.

Aussitôt les yeux ouverts, je m'étais imaginé en photos partout, son agence l'appelant et hurlant, les plans de communication prévus, les démentis à faire, les excuses... Heureusement, rien de tout ça n'avait dû avoir lieu.

Nous nous étions alors chuchoté que nous avions déconné, nous nous étions souris, embrassés, câlinés et touchés de nouveau, nos regrets disparaissant aussi vite qu'ils étaient arrivés. Nous étions partis en retard pour l'aéroport et il avait failli rater son avion, et sur le chemin du retour, je n'avais eu qu'une envie, retourner dans cet appartement où sa présence et son odeur étaient encore présentes.

En plus de ça, je ne voulais pas rentrer chez moi, croiser mon père et mon frère, devoir ignorer des sourires ou des phrases pleines de sous-entendu, ou avoir à y répondre. Je ne voulais pas non plus devoir cacher les suçons qui couvraient ma gorge, les griffures passant entre mes tatouages et où ma peau était donc sans encre, et encore à vif. Mais je n'avais pas eu le choix.

J'étais donc passé récupérer mes affaires, j'avais coupé l'eau, le courant, fermé les volets, et j'avais hésité à retirer les draps, mais comment aurais-je pu expliquer ça à la maison ? Alors je les avais laissés en place, et j'étais reparti.

Mon père n'avait rien dit, et mon frère était resté calme parce que ma mère lui avait bien fait comprendre qu'elle l'avait à l'œil. Je savais qu'en privé, il ne se gênerait pas pour me faire chier de nouveau, mais au moins, lors des repas en famille, il ne m'adressait plus la parole et c'était parfait.

Jimin avait dormi pendant deux jours après son arrivée en Corée, et il m'avait dit qu'il s'était fait engueuler comme pas possible parce qu'il avait encore chamboulé le planning. Mais il s'en était moqué. Comme toujours.

La fin du mois de juillet avait été longue, le mois d'août encore plus dur à vivre. Leur tournée avait été définitivement annulée, et Steven comme Sooyeon étaient venus pleurer dans mes messageries, malgré le fait que désormais, ils faisaient aussi partie du cercle très privé des amis de Jimin, à défaut du groupe.

Puis septembre était arrivé. Un mois pile après l'annonce de l'annulation de la tournée, Jimin et son groupe étaient partis pour New York où ils avaient fait un nouveau discours au siège de l'ONU en plus d'y performer leur dernier single en anglais.

Je l'avais rejoint là-bas. Évidemment, il n'avait pas pu sortir pour se balader, et ils n'étaient restés que deux jours et demi. Cette fois, son agence avait tout prévu afin que je ne puisse pas entrer comme une fleur dans le hall de l'hôtel, comme la fois précédente. J'avais par conséquent ravalé ma fierté ; ne pouvant pas le faire lui-même, Jimin m'avait envoyé un peu d'argent dès qu'il avait su où est-ce qu'ils séjourneraient, et je m'étais réservé une chambre deux étages plus bas. Moi, je n'avais pas pu monter et le rejoindre ; déjà que les entrées étaient passées au peigne fin, ils avaient cette fois réservé tout l'étage et payé quelqu'un pour surveiller les allées et venues. C'était donc Jimin qui m'avait rejoint chaque soir.

La première nuit, nous avions discuté, nous racontant ce qui nous était arrivé de nouveau récemment, tout ce que nous ne nous étions pas dit au téléphone, tout en nous câlinant devant un film. La deuxième nuit, il m'avait rejoint tard, un peu alcoolisé, et nous avions fait l'amour encore et encore sans parler. Au petit matin, alors qu'il se rhabillait et dissimulait les traces de mes sentiments de sa chemise, je lui avais dit que j'allais prendre des billets pour venir le voir en novembre, que j'aurais assez pour l'aller-retour, et pour vivre sur place un mois. Il avait refusé, me disant de rester ici en novembre, et lorsque je lui avais demandé pourquoi, il ne m'avait pas répondu, laissant seulement sous-entendre qu'il serait ici.

Alors je n'avais rien dit. Je l'avais regardé enfiler le reste de ses vêtements, me souhaiter un bon retour, puis il était parti. Sans un regard, sans un baiser, sans un mot d'amour.

Je savais que c'était plus simple de se séparer sans se regarder, sans se parler, parce qu'autrement, nous nous accrochions, nous recommencions, et les larmes venaient plus rapidement encore. Mais ce matin-là, ça m'avait brisé le cœur. Ça m'avait brisé tout court. Et je m'étais demandé si ça ne nous avait pas brisé tous les deux également. Comme si quelque chose s'était cassé, qu'on s'était éloignés. Serions-nous rendus à ça, désormais ? Nous retrouver en cachette dans son hôtel, coucher ensemble, et se séparer, avant que ça ne recommence ?

J'avais tenté de me raisonner, de me dire que ça s'était passé comme ça uniquement parce que nous avions été à New York et pas à Los Angeles, qu'il n'était resté que deux jours, qu'il avait eu des tas de trucs ultra importants à faire. Mais après ça, nos messages avaient été différents. Plus distants, plus froids.

J'avais tendu une perche en lui disant que je pourrais venir en octobre, mais il m'avait dit que c'était idiot, et qu'en plus il n'avait pas le temps. Je m'étais pris ça comme un coup de poignard.

Dans un premier temps je n'avais rien dit, mais j'avais fini par exploser. Tourner autour du pot, tout garder pour moi, ce n'était pas moi. Quand quelque chose ou quelqu'un me dérangeait, je le disais. Quand quelque chose ou quelqu'un me saoulait, je le dégageais. Alors j'avais explosé.

Je lui avais vidé mon sac, lui avais posé des questions, et la seule chose qu'il m'avait répondue était : « Séparons-nous, dans ce cas ».

Écœuré par tant d'injustice, j'avais tapé un « Très bien, faisons ça », mais heureusement pour moi, Ally était soudain entrée dans ma chambre sans frapper, alors j'avais éteint mon écran précipitamment avant de lui demander ce qu'elle faisait là.

Plusieurs heures après, j'avais déverrouillé mon téléphone et j'étais tombé sur notre conversation. Un peu calmé, j'avais effacé mon message, et j'avais fermé l'application. Je savais qu'il ne l'avait pas pensé. Cependant, j'allais prendre sur moi et ne pas dire des choses que je regretterais. Cette fois, c'était lui qui devait venir s'excuser.

Une semaine était passée. J'avais commencé à m'inquiéter. Et s'il était malade ? S'il était mal ? Est-ce qu'il souffrait ? Est-ce que nous étions séparés, du coup ? Est-ce qu'il voulait s'excuser mais n'y arrivait pas ? Est-ce qu'il était encore en train de se dire que je serais mieux sans lui ?

Puis une deuxième semaine s'était écoulée. Aujourd'hui, c'était son anniversaire. Enfin, hier, c'était son anniversaire. Je ne le lui avais pas souhaité. J'y avais pensé toute la journée, pourtant. Mais je ne l'avais pas fait. J'attendais bêtement qu'il revienne, s'excuse pour ce qu'il avait dit, réponde à mes inquiétudes, me supplie de le rejoindre. Mais rien. Aussi fier que moi, ce con.

Est-ce qu'il allait quand même venir, en novembre ? Question idiote, il avait sans doute un truc de prévu avec le groupe. Mais est-ce qu'il reviendrait vers moi ? Je n'en savais rien. Oui ? Non ? Devrais-je le pardonner ? Je n'en savais rien. Si, je savais une chose : des rumeurs de couple à son sujet continuaient de tourner. Si ça se trouve, elles étaient fondées, cette fois. Peut-être était-ce pour ça qu'il n'était pas revenu ? Il m'avait remplacé ? Je n'en savais rien. Tout ça me saoulait.

Et c'était pour ça que ce soir, j'étais perdu dans l'alcool, comme bien souvent depuis quelques semaines. Quelques mois ? Oui, je ne pouvais plus faire comme si moi-même je ne m'en étais pas rendu compte. Dean et Steven avaient raison, je sombrais petit à petit dans une dépression de nouveau, et je buvais de plus en plus. Il fallait que je me fasse aider. Mais est-ce que ça allait me faire aller mieux ? Je savais que non.

J'inspirai un grand coup en sentant ma gorge se serrer, puis je cachai mon visage dans mes bras. J'en avais marre, de tout ça. J'en avais marre, de cette vie. À quoi bon me dire que j'avais le droit à une deuxième chance si c'était pour la faire voler en éclat et me mettre dans un état encore plus grave qu'avant ?

Finalement, j'allais bien mieux quand je vivais avec mes sentiments pour Chelsea. Elle se foutrait de moi si elle me voyait, j'en étais convaincu.

J'avais vaincu ma dépression grâce à YouTube, à l'époque. Oui, je le reconnaissais enfin, la désintoxe où on m'avait envoyé, ce n'était pas que pour assainir mon corps de tout ce que j'avais pu prendre, c'était aussi pour essayer de soigner mon esprit. Seulement cette fois, je savais que rien ne pourrait plus m'aider. Je n'arrivais plus à rien. J'étais perdu, dans tous les sens du terme. Perdu, plus bon à rien, foutu, bon à jeter. Jimin m'avait jeté. Peut-être que j'irais mieux si je me jetais du haut d'un pont.

« Hayden ? »

Je ne réagis pas, et je sentis aussitôt après une main se poser sur mon bras.

« Hayden ? Tout va bien ?

Non.

Qu'est-ce qu'il se passe ? Tu veux vomir ? Tu veux que je t'aide à aller aux toilettes ?

Je veux mourir. »

Elle ne continua pas, et pendant ce temps, mon cerveau embrouillé tenta de reconnaître cette voix.

« J'ai envoyé un message à Dean et à Steven. Qu'est-ce qu'il se passe ? »

Ah. Ça y est. Samia.

« Je veux mourir.

Ne dis pas de bêtises, dit-elle en reposant sa paume sur mon bras et en le serrant légèrement.

C'en est pas.

Explique-moi.

Je suis bon à rien.

Pourquoi tu dis ça ?

Parce que je ne suis plus bon à rien.

Mais pourquoi ? Explique-moi !

Mais parce que ! » la repoussai-je en me redressant.

Des étoiles dansèrent devant mes pupilles lorsqu'elles retrouvèrent la lumière.

« Je foire toujours tout. Et quand je foire, je perds tout. Et rien ne peut m'aider.

Je ne comprends pas.

J'ai mal au cœur. J'ai mal à l'âme. Je suis seul et je le vis mal.

Mais non, tu n'es pas seul. Je suis là, moi. »

Je parvins à distinguer un sourire sur son visage, mais je pus à peine lui renvoyer.

« Je me demande toujours comment ça se fait que tu sois encore là, soufflai-je. Ça fait des semaines qu'on s'est pas vus. Je pensais que tu m'aurais zappé depuis un moment.

Comment j'aurais pu, Hayden ? Tu sais que tu es bête ? »

Elle lâcha un petit rire, mais je ne saisis pas.

« Je suis ton amie, reprit-elle. Je serai toujours là pour toi.

Je suis un pauvre type. Tu ne devrais pas perdre ton temps avec moi.

Ne dis pas de bêtises.

C'est un fait. Je bosse plus donc plus de revenus, je claque ma thune dans l'alcool, je suis dans un état lamentable les trois quarts du temps... Et le pire c'est que je suis lucide sur ça avec tout ce que j'ai bu. »

Elle rit de nouveau et je soupirai.

« Et je suis seul. Toujours seul. On me laisse toujours tomber. On me quitte toujours...

Tu es seul parce que tu ne nous préviens plus quand tu veux sortir. Tu es seul parce que tu nous tiens à distance. Mais ça ne tient qu'à toi, tu sais ? On ne veut pas te quitter, nous. Et on ne le fera jamais, même si tu veux nous faire fuir.

Mais c'est pas avec vous que je sors, ricanai-je.

Comment ça ? »

Je ne répondis pas et replongeai sur la table.

« C'est ta copine ? » tenta-t-elle.

Je gardai le silence.

« Elle est partie ?

Je pense. Elle a eu raison, remarque. Je ne suis bon à rien.

Arrête de dire ça, c'est faux.

C'est vrai.

C'est faux. C'est elle qui t'a dit ça ? C'est elle qui t'a mis ça dans la tête ?

Non. Mais c'est un fait.

Pas du tout. Et si c'est ce qu'elle pense, alors elle ne te mérite pas.

Moi je le pense. Et c'est moi qui ne la mérite pas. »

Sa main se posa de nouveau sur mon bras et elle y enfonça ses ongles.

« Tu te trompes. Alors relève-toi. Bats-toi. Et si elle ne revient pas, elle fera la plus grosse erreur de sa vie.

C'est moi, la plus grosse erreur de sa vie. Elle la fuit, au contraire.

Hayden...

Il paraît qu'elle a quelqu'un d'autre d'ailleurs. C'est bien la preuve qu'elle a pas besoin de moi.

Si elle t'a trompé alors elle te mérite encore moins. Je comprends que ça soit dur à encaisser, mais te mettre dans cet état ne changera rien.

Si, ça m'aide à oublier que je ne suis rien.

Hayden, je vais te frapper, si tu continues.

Fais-toi plaisir. La dernière fois, ça m'a aidé à me remettre les idées en place. »

Elle resta silencieuse, et mon esprit un peu au calme, je manquai de m'assoupir. J'aurais probablement commencé ma nuit si elle n'avait pas repris la parole une minute plus tard.

« Dean vient de me dire qu'il arrivait pour te cogner.

Super, soupirai-je.

Hayden, parle-moi. Je peux peut-être t'aider ?

M'aider ? Pourquoi voudrais-tu m'aider ?

Je suis ton amie, c'est-

Mon amie ? Steven m'a dit que je te plaisais. Pourquoi t'es pas comme toutes les autres nanas autour, à jubiler de mon état et à tenter d'en profiter ? Dans mon état, je dirais oui à n'importe qui et à n'importe quoi. »

Silence. J'entendis le bruit de sa chaise grincer contre le parquet, puis je devinai qu'elle s'était levée.

« Tu es odieux. »

J'étais odieux ?

« Loin de moi l'envie d'enfoncer le couteau dans la plaie, mais si c'est là ton vrai visage et que tu t'es conduit comme ça avec ta copine, alors ça ne me surprend pas qu'elle soit partie. »

Je n'avais pas été ainsi avec Jimin. Ainsi ? Comment donc ?

« Je ne suis pas assez idiote pour encore espérer après tout ce temps que j'ai une chance avec toi, et pas assez bête pour tenter quoi que ce soit maintenant alors que tu es complètement ivre. Je pensais qu'on était amis. Que tu me plaises ou non n'entre pas en ligne de compte. Je m'inquiète sincèrement pour toi. Mais si c'est ça, la vraie personnalité d'Hayden Jung, alors je vais m'en aller. »

Je l'entendis s'éloigner, mais je n'eus même pas la force de la retenir. À quoi bon. C'est vrai, j'avais été un vrai connard, sur ce coup. Elle aussi, elle méritait bien mieux que moi, que ça soit comme mec ou comme ami. J'étais pitoyable.

Je restai plié en deux, le visage enfoui dans mes bras un long moment encore, avant qu'une main ne se pose sur mon épaule et me tire en arrière pour que je me redresse. Je mis un instant avant de réaliser que j'étais de nouveau assis contre le dossier de ma chaise, et lorsque j'ouvris les yeux, je reconnus Dean après un instant.

« Hyde, qu'est-ce que tu fous encore ? Tu m'entends ? »

Je secouai la tête lentement, les yeux se fermant seuls.

« Qu'est-ce qu'il se passe encore ? C'est Jimin ?

Comme d'hab.

Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Je crois qu'il m'a largué.

Tu crois ? Comment ça ? »

Je portai mes mains lentement à mon corps et commençai à chercher dans mes poches pour y trouver mon téléphone, mais rien.

« Putain, je l'ai perdu...

Jimin ?

Non, mon tel...

Il est là. »

Il poussa mon portable sur la table jusqu'à moi et je m'en emparai aussi rapidement que mes muscles alourdis par l'alcool me le permirent.

« Mais Jimin aussi, soufflai-je.

Pourquoi ? Qu'est-ce que tu as encore fait ?

Mais pourquoi ça serait de ma faute ? »

Il parut étonné par mon ton, mais je m'en foutais. Pourquoi est-ce que ça serait toujours de ma faute ?

« Regarde, dis-je en lui écrasant quasiment mon écran contre le visage. "Séparons-nous, dans ce cas", c'est lui qui l'a écrit, pas moi. »

Il récupéra mon téléphone et l'éloigna de lui pour faire défiler les messages.

« Si tu le dis, je ne parle pas coréen.

Laisse tomber.

Même s'il t'a dit ça, tu as forcément dit quelque chose qui ne lui a pas plu.

"Qui ne lui a pas plu" ? répétai-je en ricanant. Je lui ai dit ce que je pensais, que ça n'allait plus et que j'avais peur. Que je voulais qu'il me parle. Et il m'a répondu ça.

Tu sais très bien que tu ne dis pas toujours les choses comme il le faut, surtout quand tu dis ce que tu penses...

Même si c'était le cas, il avait pas à répondre ça.

Et toi, qu'est-ce que tu lui as répondu ?

Rien.

Rien ?

Non. Je voulais lui lâcher un "ok" mais Ally est venue me déranger.

Et c'est tout ?

Et c'est tout. »

Il resta silencieux, et je m'emparai de mon paquet de cigarettes qui était sur la table. J'en retirai une et je la portai à mes lèvres.

« Tu es vraiment con quand tu t'y mets.

Je sais.

Tu es au courant qu'il est sans doute dans le même état que toi, actuellement ?

Sûrement pas. Ils ont des concerts bientôt et tout, il doit bien s'éclater.

Excuse-toi, m'ordonna-t-il en me tendant mon téléphone.

De quoi donc ?

De ce que tu lui as dit.

M'excuser ? Pourquoi donc ? C'est pas moi qui suis en tort, cette fois !

Je suis persuadé que si.

"Persuadé" ? répétai-je en me levant et en arrachant ma cigarette de ma bouche. "Persuadé" !? La dernière fois qu'on s'est vus, ça a été en cachette, on s'est juste retrouvés pour baiser, et je dois m'excuser parce que je flippe que notre relation ne tienne plus qu'à ça désormais ? Je dois m'excuser parce que j'ai le cœur brisé ? Elle est bien bonne, celle-là ! »

Je tournai les talons mais je me pris les pieds dans sa chaise et je me rattrapai au dossier en m'enfonçant le bois dans les côtes. Je gémis de douleur tandis que Dean m'aida à me redresser en me demandant si je m'étais fait mal, mais je le repoussai et repris mon chemin vers l'extérieur du bar.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro