𝟎𝟓:𝟏𝟑𝟔 - All Time Low, 𝐼 𝐻𝑎𝑡𝑒 𝑇ℎ𝑎𝑡 𝐹𝑜𝑟 𝑌𝑜𝑢
[15/09/2023]
Bonjour bonjour !
J'en reviens pas qu'on soit déjà rendus à l'avant-dernier chapitre que je poste avant mon départ en vacances... omg
Départ dans quatre jours, et je n'ai toujours pas fait mes valises, d'ailleurs. Il faut qu'elles soient bouclées demain soir. lol.
La chanson du titre d'aujourd'hui, elle est sortie y a plus de trois ans, avec l'album "Wake Up, Sunshine", que j'avais bien entendu, précommandé. Pourtant, je ne l'ai entendue pour la première fois qu'il y a quelques mois. Comment ? Pourquoi ? Parce que c'est une piste bonus qui ne se trouve QUE sur l'album édition japonaise. NAN MAIS VOUS Y CROYEZ, ÇA ? Jvais péter un scandale chez leur maison de disque.
Je suis tombée dessus totalement par hasard quand je cherchais justement les titres qu'il me manquait pour certains chapitres de la partie 5, à coup de mots clés dans Google. J'ai jamais autant planté en voyant les résultats de recherche.
Bref, plus sérieusement. Aujourd'hui, All Time Low a sorti son duo avec Avril Lavigne (et Tae a sorti le 150e MV de son album ptdr). Je crois que elle, je ne l'ai pas écoutée depuis dix ans, plus ou moins. Du coup je me suis pris un sacré coup de vieux XD
D'ailleurs, j'écoutais les deux lorsque j'étais à Hambourg, y a 11 ans (j'ai peut-être déjà parlé de ça, désolée si je radote mdr), et comme hier j'ai pris mes billets d'avion pour y repartir début novembre, on va dire que c'était un signe. Grosse vague de nostalgie d'un coup xD
J'espère que ce chapitre vous plaira.
Bonne Léocture ! ♥
~~+~~
Je mis de longues secondes avant de vraiment percuter ce que Jimin venait de me dire. Les yeux perdus sur le paysage et le cœur battant, j'étais partagé. Est-ce que c'était réel, déjà ? Et si oui... mais pourquoi ?
« Tu peux répéter ? demandai-je après un instant.
– Bien sûr, rit-il près de mon oreille. J'ai dit : bienvenue chez nous.
– T'as pas fait ce que je crois, hein ?
– Si. J'ai acheté cet appartement.
– T'es pas sérieux...
– Je suis tout ce qu'il y a de plus sérieux. Je l'aurais même mis à ton nom si ça n'avait pas été aussi compliqué.
– T'es malade.
– Malade d'amour pour toi. »
Je ricanai sous sa disquette et réussis à lui faire face.
« Pourquoi t'as fait ça ?
– Pour plusieurs raisons. Mais déjà, pour toi.
– Pour moi ?
– Mmh. Si tu veux venir y habiter en permanence, tu es ici chez toi.
– Je ne peux pas.
– C'est comme tu veux. Je ne t'y obligerai pas. Mais c'est aussi pour moi. J'adore ta famille, ta sœur, ta mère... mais je ne supportais plus de débarquer et de m'imposer comme ça.
– T'es foutrement têtu.
– Je n'y peux rien si ça me gênait de profiter de leur bienveillance.
– Tu sais que tu es à la maison chez toi aussi.
– Je le sais. Mais je ne pourrai jamais être pleinement chez moi comme je le souhaiterais, à cause de toi. Ça commençait à être trop dur à vivre et j'en avais marre.
– Marre ? Comment ça ? »
Un petit sourire en coin se dessina sur ses lèvres alors qu'il baissa son regard le long de mon visage.
« Cet appartement, c'est aussi pour nous. J'en avais marre de devoir me refreiner à chaque instant. Ça devenait trop dur. Pas pour toi ?
– Si, mais de là à acheter un appartement...
– J'en ai les moyens alors c'était une évidence. J'aurais déjà dû le faire depuis bien longtemps.
– Je sais que tu en as les moyens, mais c'est de l'argent jeté par les fenêtres, Jimin.
– Pas du tout. Entre cet investissement et me retenir de te toucher, de t'embrasser, commença-t-il à murmurer en rapprochant son visage du mien, le choix était vite fait. J'en avais marre de devoir retenir mon envie pour toi chaque soir alors qu'on dormait littéralement dans le même lit. J'en avais marre de devoir faire attention à ma voix lorsqu'on finissait par craquer. Tu n'imagines pas à quel point ça a été dur hier soir... »
Ses bras passèrent autour de ma nuque mais je ne réagis pas, hypnotisé par sa bouche qui se rapprochait de plus en plus de la mienne.
« J'en avais aussi marre de devoir me retenir de te sauter dessus dans chaque pièce de la maison...
– Tu vas me dire que tu as acheté un appartement juste pour pouvoir baiser en paix ?
– "Juste" ? Tu vas me dire que je suis le seul frustré dans l'histoire ?
– Non, ris-je doucement. J'avoue que pour moi aussi, c'était dur. Mais... je ne suis pas convaincu que c'était la solution.
– Même si elle ne l'est pas de façon durable, elle peut au moins l'être de manière temporaire.
– Comment ça ?
– On peut passer nos journées ici et aller dormir chez tes parents ensuite.
– N'importe quoi, pouffai-je.
– Tu sais... le nombre de fois où j'ai fantasmé que tu débarques sous ma douche... »
Ma vue commença à se brouiller.
« Dans le salon... et dans la cuisine. Dans la cuisine, Hayden, souffla-t-il, ses lèvres effleurant les miennes. Tu te souviens de ce jour où tu m'y as embrassé ? J'ai rêvé tellement de fois que tu me prenais sur le plan de travail...
– Alors s'envoyer en l'air dans une cuisine est l'un de tes fantasmes ? souris-je en glissant mes mains sur sa taille. Intéressant.
– Pas que la cuisine. Toutes les pièces. C'est pour ça que j'ai acheté cet appartement. On peut tout faire. Partout.
– Tu déconnes ?
– Pas du tout. Et je ne t'ai pas encore fait faire le tour du propriétaire... »
Je craquai. Je me jetai sur ses lèvres en croisant mes bras dans ses reins, plaquant ainsi son corps contre le mien. Bordel, il me rendait fou.
Après une bonne minute, nous mîmes fin à notre baiser sans pour autant cesser le contact entre nos deux visages.
« Et surtout... murmura-t-il.
– Et surtout ?
– Et surtout, je pourrai crier aussi fort que je le veux... Tu pourras me faire hurler sans craindre que quelqu'un nous entende...
– Donc t'as vraiment acheté cet appartement juste pour qu'on s'envoie en l'air en paix. Tu es tellement pourri gâté, Jimin, ris-je.
– Pas seulement, me dit-il en se détachant de moi et en commençant à se déshabiller.
– Ah oui ? Pour quoi donc, alors ?
– Viens d'abord visiter avec moi. Commençons par la salle de bain. Le sel te gratte je crois, non ? »
Un sourire en coin se dessina sur mon visage et je me décidai à le suivre.
[...]
Lorsque j'ouvris les yeux, je me redressai difficilement dans les draps soyeux, et j'aperçus le corps de Jimin près de moi. Je gémis en silence sous mes courbatures, et je me levai pour aller faire un tour aux toilettes, puis à la salle de bain. J'avais mal partout. Il m'avait épuisé, hier après-midi. Et hier soir. Et cette nuit. Bordel. Combien de fois l'avions nous fait, encore ? Combien d'orgasmes avions nous eus, avec et sans pénétration ? J'avais plus l'âge pour ça.
Alors que je me lavais les mains, je me souvins de ce que j'avais prévu de faire avec lui, aujourd'hui, et j'eus envie de m'éclater la tête contre le miroir. À l'origine, j'avais prévu de l'emmener au planétarium Griffith que nous n'avions pas pu faire la dernière fois étant donné que nous nous y étions bêtement rendus le jour de sa fermeture. Comment est-ce que j'allais pouvoir faire autant de marche, dans cet état ? J'allais croiser les doigts pour qu'il y ait des places de parking, ou pour que nous puissions abandonner ma voiture plus loin et prendre un bus. Je n'allais jamais avoir la patience ni la force d'y monter à pied.
Je me dirigeai ensuite vers la cuisine et je fouinai dans les nombreux placards à la recherche de quelque chose pour le petit déjeuner. Malheureusement, en dehors de capsules pour le café, je ne trouvai rien. Je retournai donc dans la salle de bain, récupérai mes vêtements pour les enfiler, puis je quittai l'appartement, le précieux trousseau de clé dans la main.
Je partis à la recherche d'une boulangerie, perdu dans mes pensées, ressassant encore et encore les choses auxquelles j'avais déjà pensé des dizaines de fois la veille. Je ne savais pas s'il avait conscience de ce qu'il venait vraiment de faire. Acheter un appartement ? Ce n'était rien pour lui, c'était aussi simple que d'aller acheter un paquet de clopes, pour moi. Mais... est-ce que nous vivrions ici tous les deux, maintenant, à chacun de ses passages ? C'était comme si nous nous installions ensemble... C'était beaucoup trop officiel, pour moi, ça me faisait flipper. Et ne parlons pas du fait que disparaître de chez moi pendant une semaine à chacun de ses passages serait carrément cramé. Cependant, m'installer ici définitivement était hors de question. Ce quartier n'était pas pour moi, l'appartement était bien trop luxueux pour moi, et rester ici alors que lui ne reviendrait pas avant des mois finirait par me rendre fou. J'en étais persuadé.
L'esprit toujours embrouillé, l'homme à la caisse dû m'interpeller plusieurs fois avant que je ne me rende compte que c'était à moi qu'il s'adressait, et qu'il me demandait ce que je voulais. Je m'excusai alors platement, lui commandai plusieurs viennoiseries, puis je payai en le remerciant et fis demi-tour.
Je partis ensuite en quête d'un café, dont les boissons seraient sans aucun doute bien meilleures que les capsules que Jimin avait dans sa cuisine, avant de prendre le chemin du retour.
Arrivé devant le digicode de la porte, je tentai de me souvenir des six chiffres, en vain. Je sortis donc mon téléphone et cherchai dans mes notes le code que Jimin m'avait donné en même temps que le trousseau de clé, entre deux baisers dans deux pièces différentes.
Je tapai donc la suite de chiffres sur le clavier, et la porte s'ouvrit. Je traversai ensuite le mini couloir entouré de verdure jusqu'à la cage de l'ascenseur, et une fois dedans, j'appuyai sur le bouton du sixième étage. Je longeai une fois de plus le petit couloir que se partageaient les trois lofts, le soleil passant entre les vitres, et je glissai la clé dans la serrure.
Je traversai l'appartement après avoir retiré mes chaussures, et je filai vers la cuisine. Je déposai mes achats sur le plan de travail et partis à la recherche d'un plateau. Lorsque j'en trouvai un, j'y disposai les boissons et les viennoiseries, puis saisis les poignées et partis vers la chambre.
J'abandonnai le plateau au pied du lit et vins me rasseoir près de Jimin qui dormait toujours. Je me penchai sur lui, embrassai le dessus de son épaule, puis je laissai courir mes lèvres le long de son bras, tandis que mes doigts glissèrent sur son ventre et se mirent à frôler sa peau jusqu'à sa cuisse.
Ma bouche revint se perdre dans le creux de son cou, et il commença à s'éveiller. Il bougea petit à petit, et sa main droite finit par venir se poser sur la mienne. Il passa ses doigts entre les miens et fit glisser ma paume sur son ventre, puis sur sa poitrine.
« Coucou, murmura-t-il, la voix légèrement éraillée.
– Good morning, angel, murmurai-je en embrassant sa joue.
– Commence pas, soupira-t-il en basculant sur le dos.
– I didn't do anything.
– Si.
– No. Did I ?
– You did. »
Je ris et plongeai sur ses lèvres. Il m'embrassa à son tour, et je m'éloignai sous son grognement.
« J'ai ramené le petit déjeuner. Je ne te laisserai pas tout renverser.
– Je n'aurais pas tout renversé, démentit-il.
– Si, je te connais. Allez, mangeons un bout. On a des choses à faire, aujourd'hui.
– D'ailleurs, où est-ce que tu veux m'emmener ? Tu n'as rien voulu me dire.
– Surprise.
– Tu me gonfles. »
Je le regardai s'asseoir en tailleur, le drap autour des hanches, et se pencher pour attirer le plateau à lui. Je m'assis à côté de lui et déjeunai à mon tour.
Notre petit repas se fit en silence, mais ça ne fut pas malaisant pour autant. Je le regardai s'empiffrer avec joie, et laissai mes pupilles parcourir son corps.
« T'as encore remis ce foutu collier, constatai-je.
– Il est très bien où il est.
– Il me gêne.
– Tu n'es pas en train de m'embrasser alors il ne te gêne pas.
– Il me gênera ce soir.
– Seulement ce soir ? s'enquit-il avec un sourire, tout en observant son pain au chocolat.
– Oui, seulement ce soir.
– Dommage.
– Pourquoi tu y tiens tant ?
– Comment ça ? me demanda-t-il en remontant ses yeux dans les miens.
– Quand on s'est connus, tu portais des tas de bijoux, toujours différents, ou rien du tout. Depuis quelques mois, celui-là ne te quitte pas d'une semelle. Je me faisais simplement la réflexion qu'il était différent des autres.
– Il l'est.
– Pourquoi ? C'est quoi ? Ta bague de fiançailles ? plaisantai-je.
– Oui, c'est mon amant qui me l'a offerte. Je ne peux pas la porter en public alors je l'accroche ici, rit-il à son tour.
– Je prends note.
– Ce sont mes parents qui m'ont offert ce collier pour mes vingt-cinq ans. J'y tiens beaucoup.
– Je vois.
– J'ai hésité à y accrocher les clés, tu sais.
– Les clés ?
– De notre cadenas. À Namsan.
– Mauvaise idée. Tu pourrais l'abîmer, l'anneau et les clés sont de la ferraille simple. Et ça pourrait rouiller sous l'eau.
– C'est pour ça que je les ai laissées dans mon portefeuille pour le moment.
– D'accord.
– Et d'ailleurs, tu n'es vraiment pas bijoux, toi...
– Non. Ça m'encombre. »
Ses doigts glissèrent sur mon menton, et effleurèrent les cicatrices sous ma lèvre inférieure.
« Pourtant, quand tu étais jeune, tu en portais. Tu avais même des piercings...
– C'était différent. C'était pour le personnage.
– Tu n'aimais vraiment pas ça ?
– Ça dépend quoi. Les bracelets en cuir, j'aimais bien. Les piercings aussi. Le reste, bof. Disons que c'était une question d'habitude.
– Je comprends. Mais c'est amusant, je ne pensais pas que tu remarquerais que je le portais tout le temps.
– Tu rigoles ? Je passe mon temps à te dire de le virer.
– Tu es un vrai rabat-joie.
– J'assume.
– J'imagine que je ne dois pas compter sur toi pour me couvrir de bijoux, du coup ?
– Tu te couvriras de bijoux toi-même, ton compte en banque est bien plus florissant que le mien.
– Tu es vraiment radin, pouffa-t-il en me souriant.
– Mais il y a un genre de bijou que je pourrais peut-être songer à t'offrir.
– Ah oui ? Lequel ? »
Je répondis à son sourcil arqué par un sourire en coin, et il fit la moue.
« Réponds-moi.
– On en a parlé il y a quelques mois, soufflai-je en rapprochant mon visage du sien.
– Ah oui ? On a parlé de bijoux ? s'étonna-t-il en fronçant les sourcils.
– Oui. Des bijoux assez lourds, en acier chirurgical ou titane... Gros. En forme de poire, avec des diamants au bout. »
Son visage s'empourpra et ses yeux s'écarquillèrent.
« On pense bien à la même chose, là ?
– Possible.
– Sérieux, commença-t-il à rire, tu veux m'offrir un plug ?
– Tu ne disais pas que tu aimais les jouets ?
– Si, mais j'ai déjà tout ce qu'il faut...
– Pas ici... »
Il pinça les lèvres, ses pupilles toujours dans les miennes.
« Tu es sérieux ? souffla-t-il.
– Oui, acquiesçai-je en murmurant. Plus j'y pense, plus ça m'excite de t'imaginer prendre du plaisir de cette façon. »
J'entendis sa respiration devenir plus lourde, et ses yeux tombèrent sur ma bouche.
« Maintenant que j'y réfléchis... »
Mon regard imita le sien, mais alors que j'allais craquer, je me repris et reculai en me raclant la gorge.
« Bref, finissons de déjeuner et sortons, Kitty.
– Quoi ? Tu te fous de moi !? couina-t-il. Tu viens de me chauffer comme pas permis !
– Désolé, bébé.
– Si tu crois que tu vas t'en sortir avec un "désolé" ! Hmpf. »
Je quittai le lit, puis la chambre.
Une fois au salon, je pris mon téléphone dans ma poche et me laissai tomber sur le canapé noir et confortable, face à l'écran plat géant. Je regardai mes notifications en tentant de me vider la tête et de chasser les images que j'y avais fait naître involontairement. Je déclinai l'invitation de Steven parce que j'avais des choses précises de prévues pour aujourd'hui, et après quelques minutes, j'entendis la porte de la salle de bain se fermer.
Je posai mon téléphone et retournai dans la chambre pour débarrasser le plateau. Je refis le lit rapidement, remettant les oreillers à leur place, lissant autant que possible le drap housse, et remis celui du dessus avant d'y replacer la couette que nous avions expédiée dès notre arrivée dans la pièce.
De retour à la cuisine, je jetai les déchets, lavai le plateau, puis retournai au salon.
Je me posai devant les larges fenêtres qui rendaient la pièce incroyablement lumineuse, et je laissai mes yeux se perdre sur le quartier. C'était beau, et ça me changeait de mon petit quartier familial. Mais c'était étrange. Trop étrange de me retrouver ici du jour au lendemain, dans un appartement que je ne connaissais pas, que je n'avais pas choisi. Après, il était à Jimin, je n'avais donc pas mon mot à dire là-dessus.
Je devais cependant bien reconnaître que même si j'avais été plutôt sceptique, et également un peu en colère de me retrouver devant le fait accompli, suite à une telle acquisition, que pouvoir être seuls, tous les deux, sans mes parents, sans ma sœur, sans mon frère, sans son coloc', sans le reste de son groupe et sans son staff comme celui des hôtels où il pouvait séjourner, c'était plaisant. Pas besoin de devoir quitter sa chambre ou lui la mienne en catimini, de devoir être silencieux, de ne pas pouvoir nous embrasser en plein milieu de la cuisine, d'être dans les bras l'un de l'autre devant un film sur le canapé...
En revanche, si quelqu'un le voyait sortir d'une résidence privée en compagnie d'un homme... il serait très compliqué de trouver une explication, un démenti plausible. S'il était vu sortant de chez mes parents, c'était facile. Sortant d'un hôtel, compliqué, mais faisable. Sortir d'un immeuble, voire d'un appartement, qui ne m'appartenait pas... impossible.
« À quoi tu penses ? »
J'eus un petit pic d'adrénaline, ne m'attendant pas à entendre Jimin me parler, et je me retournai vers lui avec un sourire.
« Je me disais que si quelqu'un nous voyait sortir tous les deux d'ici... T'étais cramé.
– Surtout si on est dans le quartier gay, pouffa-t-il.
– T'as vraiment pas fait exprès d'acheter ici ?
– Non. J'ai regardé les annonces des appartements en vente, et j'ai eu un coup de cœur pour celui-là. J'aime sa disposition, il est lumineux, et le paysage est chouette. Et le quartier avait l'air sympa.
– Il l'est, acquiesçai-je en reposant mes yeux à travers la vitre.
– On va y faire un tour ?
– On peut le faire plus tard ? Je veux d'abord t'emmener quelque part.
– D'accord. Je suis prêt, alors emmène-moi où tu veux. »
Je lui souris tendrement, m'éloignai de la fenêtre d'un pas, puis je lui tendis la main.
« Viens. Je vais t'emmener voir les étoiles. »
Il lâcha un éclat de rire en secouant la tête de droite à gauche, puis il saisit ma main. Ce qu'il ne savait pas, c'est que c'était réellement ce que j'avais prévu.
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