𝟎𝟓:𝟏𝟑𝟒 - Andy Black, 𝐻𝑒𝑎𝑣𝑒𝑛
[08/09/2023]
Bonjour bonjour !
Le comeback de FTISLAND omg. Je m'attendais pas à ce que Jaejin chante, j'étais en PLS 🫠
La nouvelle chanson de Tae, j'ai bien aimé, aussi. Très lui 🤔
Je réalise pas que dans 11 jours, je serai à CDG en train d'attendre pour mon avion omg
À l'origine, je voulais vous blinder de chapitres cette semaine et la semaine prochaine, et pareil à mon retour pour ne pas prendre de retard (même si au fond, rien ne presse). Puis Wattpad a ajouté la fonctionnalité de la programmation des chapitres : je me suis dit que ça arrivait pile au bon moment et que j'allais faire ça pour que vous ayez vos updates aux jours habituels. Sauf que c'était avant de remarquer que la partie 5 se terminait mi-novembre, et que je n'avais pas pu terminer l'histoire cet été parce que je n'avais pas écrit un mot avec tout ce que j'ai eu à faire.
Par conséquent, je préfère me concentrer sur l'écriture pendant les dix jours qui arrivent. Ça m'étonnerait que j'arrive à terminer l'histoire d'ici là (même si en deux jours, j'ai plié trois chapitres, et qu'il m'en reste une dizaine grand max à écrire).
J'aurai du temps, dans l'avion, alors j'essaierai de prendre de l'avance dans mes corrections à ce moment-là, et je programmerai ce que j'aurai pu faire comme chapitres une fois arrivée à Séoul, dès que j'aurai accès à du Wifi (si tant est que mon avion arrive à destination LOL). Mais je préfère d'ores et déjà vous dire qu'il est probable que les publications soient un peu perturbées, jusque mi-octobre.
Par ailleurs, si je n'ai pas le temps de boucler cette histoire avant la fin de la partie 5 (chapitre 152, alors on a encore un peu de marge mdr), je ferai probablement une pause dans les publications avant le début de la sixième/dernière. Mais nous n'en sommes pas encore rendus là 🤣
Venons-en à ce chapitre~
C'est un de mes préférés de toute l'histoire. Je ne saurais pas trop expliquer pourquoi, mais j'avais hâte qu'on arrive ici, à tout ce passage "bullesque", et à ce chapitre en particulier.
J'espère donc qu'il vous plaira.
Bonne Léocture ! ♥
~~+~~
Je finis par m'éveiller quand l'insecte qui frôlait mon visage depuis une bonne heure réussit à me faire quitter Morphée définitivement. Je levai donc ma main en direction de mon crâne et l'abattis sur ma tempe droite, mais je couinai en sentant des ongles s'enfoncer dans ma peau.
« Pardon, je t'ai fait mal ? me demanda doucement Jimin en frottant ma tête tandis que je retirais ma main.
– C'est toi le putain de moustique qui m'emmerde depuis une heure ?
– Moustique ?
– Y a un truc qui me chatouille depuis une heure sur toute la tronche.
– Alors oui, c'est moi, mais ça ne fait que deux minutes, rit-il.
– Tu m'as réveillé, grognai-je.
– Pardon.
– Je sais que tu le penses pas, alors ne le dis pas.
– Bien sûr que si, je le pense, me répondit-il, un sourire s'entendant dans sa voix.
– Du tout. Je te connais. »
Il rit encore et je reposai mon bras droit à sa place : autour de sa taille. Il expira profondément et repassa son bras dans mon dos également, son visage contre mon sternum.
« Tu as bien dormi, quand même ? me demanda-t-il.
– Oui. Et toi ?
– Oui.
– T'as pas refait de cauchemar ?
– Non. Comme tu étais là, tu as chassé tous les croque-mitaines. »
Ce fut à mon tour de rire, et je laissai l'ongle de mon pouce caresser le creux de ses reins.
« Tant mieux alors.
– Oui. »
Il me serra un peu plus contre lui et sa chaleur me fit du bien.
« Je te pardonne pour cette fois, mais si tu refais le moustique, je t'éclaterai contre le mur.
– Je te demande pardon ?
– Je hais les moustiques. Foutus suceurs de sang. Une invention du diable.
– Je ne suce pas le sang, moi.
– Je ne veux pas savoir ce que tu suces, pouffai-je. Mais vous faites partie de la même famille, je confirme. T'es aussi une invention du diable.
– Je suis le diable en personne.
– T'es un chaton diabolique, pas le diable en personne.
– Tu ne diras pas ça le jour où je te réveillerai en...
– Ne dis rien, sinon je te cogne.
– Pourquoi ? souffla-t-il contre mon t-shirt.
– Parce que je sais ce que tu allais dire. Et que ce n'est pas le moment.
– Pas le moment ? Pourquoi donc ?
– Parce que je l'ai décrété.
– Ça n'a aucune valeur, rit-il. Mais si tu veux m'éclater contre un mur, je ne suis pas contre.
– Tu me fatigues, Park Jimin.
– Tu ne m'aimerais pas autant, autrement. »
Je ne répondis pas, me contentant de sourire et de venir frotter le bout de mon nez dans ses cheveux.
« Faut que je me sauve.
– Tu es obligé ?
– Si mon père ou mon frère me voient sortir de ta chambre habillé comme ça, je ne donne pas cher de ma peau, ni de la tienne.
– Ton frère aura mangé le parquet avant de dire quoi que ce soit.
– Mais pas mon père. S'il nous surprend, on est morts.
– Je suis certain que tu exagères. Regarde le mien, il a fini par l'accepter. Ça ne lui plaît pas, mais il ne fera rien contre nous.
– Je suis déjà un fils inutile pour le mien. Si en plus il découvre que je me tape un mec et que je ne lui ferai jamais de mioche, je pense qu'il ne sera plus aussi contre le fait de me laisser partir en Corée.
– On peut toujours essayer, ça ne me dérangerait pas de porter ton enfant, tu sais, rit-il contre ma poitrine.
– Arrête de raconter des conneries.
– Je suis sincère. Si j'avais été une femme, j'aurais aimé le faire.
– Mais je te préfère comme ça, assurai-je en venant embrasser le dessus de son crâne. N'en déplaise à mon père. Mais il n'est pas encore prêt à l'apprendre. Et surtout, je n'ai aucune envie de donner une quelconque confirmation à mon frère. Réputation de la famille ou pas, je crois qu'il a tellement la mort contre nous désormais, malgré ses faux sourires, qu'il serait capable de nous balancer pour nous pourrir la vie.
– Tu penses ?
– Ouais. Alors je préfère éviter de tenter le diable.
– Ok... »
J'embrassai une fois de plus ses mèches noires et tentai de me détacher de son corps.
« On se retrouve vite.
– Tu parles, il n'est que huit heures.
– Je peux faire un effort et me lever tôt parce que tu es là, qu'est-ce que tu en dis ?
– Tu ferais ça ? rit-il en roulant sur le dos, libéré de mon étreinte.
– Évidemment.
– D'accord. Alors viens frapper à ma porte pour me demander ce que je veux faire. Je me lèverai tôt pour toi aussi. »
Je lui souris, puis craquai et me penchai sur lui pour lui dérober un baiser. Sa main gauche glissa immédiatement dans ma nuque et je dus lutter pour m'éloigner.
« Je viens frapper à ta porte dans cinq minutes.
– Cinq ? Tu es si pressé que ça de me retrouver ? souffla-t-il.
– T'as pas idée, sweetheart. »
Il mordit sa lèvre et je souris largement avant de le quitter des yeux, de descendre du lit, puis de rejoindre la porte. Je l'ouvris silencieusement, jetai un regard discret dans l'entrebâillement, puis je quittai la pièce. Je rejoignis ma chambre rapidement, récupérai quelques vêtements, et partis pour la salle de bain.
Je m'empressai de me laver, de m'habiller, de pisser un coup, puis je me pointai de nouveau devant la chambre d'ami où je frappai à la porte tout sauf discrètement. Sa voix me répondit alors je poussai la porte. Nous jouâmes la comédie quelques secondes, et bien que l'envie de retourner au lit avec lui fut très présente, je pinçai mes lèvres et fis demi-tour pour descendre au rez-de-chaussée.
Nous déjeunâmes ensemble et mes parents ne tardèrent pas à nous rejoindre. Mon père nous salua puis resta silencieux, les yeux rivés sur son journal et son café à la main, alors que ma mère s'intéressait à ce que nous allions faire aujourd'hui. Nous n'en savions encore rien alors nous évoquâmes plusieurs idées, et à force de réfléchir, quelque chose me vint à l'esprit. En revanche, j'avais bien envie de lui faire la surprise, alors j'allais garder ça pour moi encore un peu.
Ma sœur finit par débarquer en hurlant et elle sauta sur Jimin. Comme toujours, quand il était là, je n'existais plus.
Elle monta sur ses genoux et mangea son petit déjeuner ici, malgré les demandes de ma mère de laisser mon compagnon tranquille, et lorsqu'elle entendit que nous voulions sortir, Jimin et moi, elle commença à nous supplier de l'emmener avec nous. Je refusai au premier abord, et en voyant que Jimin n'était pas aussi radical que moi, je finis par céder.
« Je veux aller à la mer ! Je veux me baigner ! » déclara-t-elle.
J'eus beau lui dire que c'était impossible, que Jimin devait rester discret et que ce n'était pas en se mettant tout nu sur une plage qu'il allait y arriver, elle ne voulut rien lâcher. Foutu caractère.
« Vous n'avez pas une tente ? Des parasols ? Des sortes de paravents pour vous cacher des gens autour ? » s'enquit Jimin.
Je posai mes yeux sur lui et commençai à réfléchir, mais non. Nous n'avions rien de cela. Alors il déclara que nous irions faire des courses tous les trois. Ma sœur hurla de joie en me tirant la langue et je dus capituler, mais en lui faisant bien comprendre que ce qu'elle venait de faire était malpoli, et surtout, qu'elle aurait intérêt à être sage et à faire tout ce que nous lui dirions de faire, ce sans quoi, elle serait punie et ne reverrait pas Jimin de la semaine. C'était l'argument de poids. Je savais qu'elle se tiendrait ainsi à carreau.
Nous partîmes donc faire des courses tous les trois. Nous revînmes à la maison avec une petite tente suffisante pour nous trois et des petits parasols, et nous mangeâmes avec mes parents. Mon frère était absent et je n'allais sûrement pas le pleurer. Mon père resta de nouveau silencieux, et en milieu d'après-midi, Jimin, Ally et moi chargeâmes la voiture après avoir enfilé nos maillots de bain, et nous partîmes en direction de Cabrillo Beach.
[...]
Nous avions fait un château de sable ensemble, nous nous étions enterrés dans le sable avant d'aller nous baigner tous les trois pour nous débarrasser du moindre grain, sautant dans les vagues en riant, et épuisés par une bonne demi-heure de baignade, nous étions remontés sur le sable.
Nous nous étions séchés et changés, et j'étais désormais en train d'appliquer de la crème solaire à ma sœur, ses cheveux noués en une queue de cheval sur le dessus de sa tête, tandis que Jimin faisait de même avec moi, mais en en appliquant une avec une protection plus forte afin de protéger au mieux mes tatouages.
« C'est bon, déclarai-je. Tu peux jouer dans le sable. Mais garde tes lunettes de soleil et ta casquette, sinon c'est direction la maison.
– Oui, oppa. »
Elle se releva sans un merci et s'éloigna de moi. Elle commença à construire un château de sable, et après quelques minutes, un petit garçon s'approcha d'elle et lui proposa son aide. Elle accepta avec un grand sourire et ils commencèrent à s'amuser tous les deux, tandis que les mouvements lents et tendres de Jimin sur ma peau me faisaient du bien.
« Je vais finir par m'endormir, tu sais, murmurai-je.
– Pourquoi ça ?
– Ton application de crème solaire s'est doucement transformée en massage.
– Et tu n'aimes pas ?
– Si. J'adore. Mais je vais m'endormir si tu continues.
– Tu peux. Je peux conduire sur le chemin du retour.
– Non, toujours pas, Kitty. »
Il rit près de mon oreille, continuant de faire des cercles avec ses pouces dans mes omoplates, puis il se pencha vers moi et déposa un baiser contre mon cartilage.
« Fini. Je te laisse tranquille. »
Un frisson remonta ma colonne à son geste et à ses paroles prononcées à cet endroit-là. Je ne pouvais plus lui mentir depuis longtemps concernant la sensibilité de mes oreilles. Il l'avait remarquée, m'avait testé, et je n'avais pas pu tenir éternellement. Depuis, il ne se gênait pas pour me chuchoter des choses près du tympan ou pour effleurer mon cartilage ou mon lobe ni vu ni connu. Ce démon.
Je le sentis se relever dans mon dos et s'éloigner, alors je lui jetai un coup d'œil. Il repartait s'installer dans la tente. Je revins surveiller ma sœur, et après quelques minutes, en voyant qu'elle s'amusait énormément et qu'elle ne semblait pas avoir besoin de nous, je me retournai vers Jimin. Il baissa immédiatement la tête, et je compris qu'il devait être en train de m'observer, derrière ses larges lunettes de soleil.
Je me relevai donc et parcourus les deux mètres qui me séparaient de lui. Je m'assis à ses côtés dans la petite tente, les pieds dans le sable, et je retirai mes propres verres fumés.
« Qu'est-ce qu'il y a ? »
Il tourna la tête vers moi, visiblement surpris.
« Rien du tout, pourquoi ? »
Je tendis la main vers lui mais il recula, alors je fis claquer ma langue contre mon palais et lui retirai ses lunettes après une nouvelle tentative.
« Si. Tu es pensif depuis ce matin. Ça m'inquiète.
– Tout va bien. Je repensais juste au travail.
– Tu mens. »
Il soutint pourtant mon regard, et quand j'entendis ma sœur hurler, je tournai immédiatement la tête, prêt à bondir hors de la tente. Heureusement, ce ne fut qu'un hurlement de joie comme elle en avait l'habitude, et je fus autant soulagé qu'énervé.
« Oppa ! Regarde ! me cria-t-elle.
– C'est super ! Continue comme ça !
– Oui ! Enzo il est trop fort !
– Je vois ça ! »
Probablement le nom de son nouveau copain. Je soupirai, et en me souvenant de ce que je faisais avant qu'elle ne m'interrompe, je revins à Jimin qui souriait tendrement.
« Du coup ? demandai-je.
– Il n'y a rien.
– Jimin. Parle-moi. »
Il baissa les yeux, puis les remonta dans les miens, tout sourire ayant disparu. Ses pupilles valsèrent entre les miennes pendant quelques secondes, puis il hocha la tête doucement en baissant le regard.
« Mmh. Il y a une chose qui me travaille. On a déjà évoqué le sujet au tout début, quand on venait de se rencontrer... Et puis il y a quelques mois, et encore ce matin en plaisantant...
– Ce matin ? De quoi tu parles ? demandai-je en fronçant les sourcils. J'ai du mal à te suivre.
– Quand je te vois avec Ally... ça me fait mal.
– Mal !?
– Oui.
– Pourquoi !?
– Parce que de l'extérieur, on dirait un père et sa fille. Tu m'as dit que tu l'avais quasiment élevée. C'est ta petite sœur, mais vous avez presque davantage une relation filiale que fraternelle.
– Et alors ? Quel est le problème ?
– Quand on s'est rencontrés, tu m'as dit que tu n'avais jamais pensé à l'idée d'avoir des enfants, que tu y penserais le moment venu quand tu aurais rencontré la personne avec qui les faire. Mais aujourd'hui, tu es avec moi. Et je ne peux pas t'en donner. »
Je le regardai longuement, mes yeux alternant entre les siens, et il reprit.
« Tu aimes Ally, et malgré ce que tu dis, tu aimes t'occuper d'elle. Je n'ai pas envie de te priver de-
– Je t'arrête tout de suite, le coupai-je en venant saisir sa main droite. Oui, j'ai aidé mes parents à l'élever, oui, ça pourrait être ma fille vu notre différence d'âge, mais pour rien au monde je ne voudrais te remplacer, pas même un bébé.
– Tu dis ça aujourd'hui, mais d'ici quelques années...
– Jimin. On ne sait même pas où on sera, d'ici quelques années. Et même si j'espère du plus profond de mon cœur qu'on sera toujours ensemble, si jamais je ressens l'envie ou le besoin d'avoir un enfant, alors je t'en parlerai le moment venu. Mais ne commence pas à te faire des films et à paniquer tout seul dans ton coin. Ok ? »
Il ne répondit pas alors je fronçai les sourcils.
« Attends... Tu essaies de me dire quelque chose ?
– Mmh ? Non, je t'ai dit ce que je pensais.
– Toi, tu voudrais un enfant ?
– Mmh, j'aurais voulu. Mais je ne suis pas capricieux. Si je t'ai, alors je n'ai besoin de rien d'autre. C'était pour toi que je me posais la question.
– Ne te prends pas la tête pour moi. Si d'ici quelques années tu veux toujours un enfant, et qu'on est toujours ensemble, alors on y réfléchira tous les deux. Il nous suffira d'adopter. Il y a tellement d'enfants qui naissent seuls et qui cherchent une famille. On ne ressemblerait en rien au couple de parents idéal pour les services d'adoption, mais vu ton compte en banque, je pense qu'on te donnerait un bus scolaire à élever les yeux fermés. »
Je réussis à lui arracher un sourire alors je fis de même et repris, mes doigts resserrés sur les siens.
« Arrête de toujours te monter la tête dans ton coin. Ok ?
– Mmh. Mais...
– Oui ?
– Enfin, c'est peut-être une question idiote, mais...
– Il n'y a pas de question idiote. Dis-moi ce qui te turlupine.
– Ça ne te dérangerait pas d'adopter ?
– Non, pourquoi ?
– Eh bien, ça ne serait pas ton enfant biologique.
– Je ne serais pas assez prétentieux pour exiger une chose pareille, Jimin, souris-je. Pourquoi ? Ça aurait une importance, pour toi ?
– Non, juste que... Enfin, il y a des personnes pour qui laisser quelque chose de soi au travers de ses descendants est important.
– Je vois ce que tu veux dire. Mais non. Après, si toi tu voulais un enfant biologique, il y aurait toujours la solution des mères porteuses. Bon, c'est pas légal partout, mais si pour que ça soit légal faut que toi ou moi allions coucher ailleurs et le faire savoir tout en adoptant après, sans façon. Ça serait cramé à dix kilomètres et ton image en prendrait un gros coup. Et puis surtout, je refuse que tu ailles te jeter dans les bras d'une femme pour ça. En plus, elle serait capable de disparaître avec le bébé. Un mini-Jimin, tu imagines ? C'est trop précieux. »
Il pouffa en baissant la tête, un sourire découvrant ses lèvres.
« Certes. Et je refuse aussi que tu ailles coucher avec une femme pour ça. Tu pourrais te rendre compte qu'en fait, leurs corps te manquent trop.
– C'est vrai que maintenant que j'y réfléchis, ça fait un moment que j'en ai pas vu un en vrai... »
Il rit de nouveau, et je resserrai mes doigts sur ses phalanges avant de venir poser mon front contre le sien.
« Arrête de toujours réfléchir. Quand ça sera le moment, on en reparlera. Mais actuellement, ça ne l'est pas, et la seule chose que je veux, c'est toi. Si toi ça ne te suffit pas en ce moment, dis-le-moi. Mais autrement, on a le temps. Que ça soit pour y réfléchir, pour changer d'avis, d'envie, vouloir adopter, faire appel à une mère porteuse... On a le temps.
– Tu as raison.
– J'ai toujours raison. Mais pour en revenir à l'idée de mère porteuse... Maintenant que j'y réfléchis, l'idée d'avoir un petit bout de nous qui grandit à nos côtés me plaît beaucoup, mais à quoi bon faire un enfant avec quelqu'un si cette personne n'est pas toi ?
– Arrête avec tes disquettes, souffla-t-il en pinçant ses lèvres.
– Ce n'en était pas une. »
Il releva le visage et ses yeux plongèrent dans les miens.
« On en reparlera le moment venu. Je t'en fais la promesse. Mais jamais tu me priveras de quoi que ce soit. J'ai choisi d'être avec toi en connaissant les pour et les contre. Tout le reste ne sera que bonus. Si ça doit arriver alors tant mieux, sinon tant pis, mais ça ne sera pas une déception pour autant.
– D'accord. »
Je lui rendis son sourire et il serra à son tour ses doigts sur les miens.
« Merci.
– Pourquoi donc ? demandai-je en fronçant les sourcils.
– Pour tout. »
Ses yeux valsèrent entre les miens une fois de plus, puis glissèrent sur mes lèvres avant de remonter, son visage se relevant doucement vers le mien. Il voulait un baiser, et je voulais lui en donner un. Si quelqu'un passait devant l'ouverture de la tente, on était cramés. Si Ally surgissait et nous voyait, pareil, et en plus je me ferais taper et elle refuserait de m'adresser la parole de nouveau. Mais je craquai tout de même. J'en avais marre.
Il répondit immédiatement à mon baiser, mouvant ses lèvres doucement contre les miennes, mais nous y mîmes fin rapidement pour ne pas tenter le diable, autant celui qui était en face de moi que le vrai. Je reposai mon front contre le sien quelques secondes, puis je donnai un léger coup dans son nez du bout du mien avant de reculer.
« Je t'aime. »
Il rouvrit les yeux et me sourit tendrement.
« Je t'aime aussi, Hayden. »
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro