𝟎𝟓:𝟏𝟐𝟕 - Palaye Royale, 𝐷𝑦𝑖𝑛𝑔 𝐼𝑛 𝐴 𝐻𝑜𝑡 𝑇𝑢𝑏
[14/08/2023]
Bonsoir bonsoir !
J'espère que vous allez bien !
Perso je suis au bout de ma vie. Sixième jour de taf, j'ai fait 3h de plus aujourd'hui, et demain je bosse encore. Je pense que je vais exploser les 48h en sept jours consécutifs d'il y a deux semaines mdr
BREF. Tout ça pour dire que corriger ce chapitre a été un enfer. Déjà parce que l'avance que j'avais sur ma correction et ma mise en page s'arrêtait au chapitre de vendredi dernier, que comme j'avais une amie à la maison, je n'ai pas pu m'avancer sur les chapitres à venir, et qu'en plus, ce chapitre frôle les 7K mots 🤡
Et je ne pouvais pas le couper en deux, vous comprendrez rapidement pourquoi mdr
Du coup j'ai pris sur moi. Sachez que je n'ai qu'une envie, c'est de me changer et d'aller commencer ma nuit. J'suis vraiment au bout du rouleau XD
En tout cas, ce chapitre... Bordel. C'est celui que j'ai terminé en dernier, de cette partie 5. Un enfer. Paradoxalement, c'est un des chapitres les plus vieuuuuuuuuuuuuuux jamais écrits. Je ne peux pas trop en dire sinon je vais vous spoiler sur son contenu (et ça serait bête), mais il aurait normalement dû arriver plus tôt dans l'histoire. Mais l'avancée des choses, l'évolution des personnages, a fait que finalement, il n'a trouvé sa place qu'ici, au chapitre 127. La "deuxième partie" a été rajoutée suite à ça, certaines choses du chapitre d'origine ont disparu parce qu'elles n'étaient plus d'actualité... Ça a été dur de supprimer certains passages, tout comme d'en garder d'autres parce que je me refusais à les faire disparaître. Mais bref, le résultat me satisfait plutôt bien, au final (bon, après je suis éclatée donc si ça se trouve le chapitre l'est aussi mais je ne le remarque pas mdr).
Désolée d'avance si j'ai laissé passer des fautes, aussi. N'hésitez pas à me les signaler pour que je les corrige plus tard, si vous en voyez x')
J'espère que ce chapitre vous plaira.
Bonne Léocture ! ♥
~~+~~
Nous passâmes deux bonnes heures à regarder encore et encore toutes les vidéos tournées, à discuter du montage, jusqu'à ce que nous décidions d'arrêter pour ce soir. Jimin nous laissa carte blanche, et moi, j'avais tout le temps que je voulais pour râler sur un plan ou autre chose, donc ce n'était pas urgent.
De plus, je ne pouvais présentement plus entendre cette chanson, ni me voir, et je n'attendais qu'une chose, me retrouver seul avec Jimin comme c'était notre dernière soirée ensemble. Malheureusement, Steven ne sembla pas comprendre mon message lorsque je lui dis que Jimin partait tôt et que nous devions rentrer, car il proposa à tout le monde de sortir pour aller boire un verre, sous prétexte que nous « l'avions bien mérité ». Nous ne pûmes nous résoudre à décliner.
Nous finîmes donc par tous atterrir dans un bar où nous n'étions pas allés depuis un moment avec mes potes, et nous commençâmes à boire, à parler fortement et à rire tout en grignotant les maigres encas de la carte.
Une fois que nous fûmes tous les meilleurs amis du monde, incapables d'aligner deux pas sans tituber, et que le bar ferma, nous dûmes nous résoudre à nous séparer. Steven s'accrocha à Jimin en pleurant parce qu'il ne voulait pas qu'il le quitte, et je loupai une marche en voulant m'enfuir en boudant lorsque mon compagnon lui répondit qu'il ne partirait pas et qu'il resterait là pour lui.
Par chance, le bus de nuit qui nous amenait chez nous passait non loin du bar, alors j'attrapai Jimin par le poignet et je l'entraînai derrière moi en hurlant à Steven de le lâcher parce qu'il était à moi, et ce fut Dean qui nous sépara en riant. Je ne saluai personne, trop pressé de sortir MON petit-ami des griffes de mon rival, et nous taillâmes la route.
Jimin rit tout le long du trajet en essayant de me tirer un sourire mais je m'efforçai de faire la gueule. Nous ratâmes l'arrêt alors nous descendîmes au suivant, puis dûmes revenir sur nos pas pour atteindre la maison.
Je me mis à courir et Jimin me rattrapa bien rapidement avant de me dépasser et de me mettre plusieurs mètres dans la vue, et il fut le premier à arriver à la porte d'entrée. Je dus me résoudre à le laisser entrer malgré sa récente infidélité, et nous essayâmes de rejoindre ma chambre à l'étage sans réveiller toute la maison.
Avec difficulté, ayant tous les deux loupé des marches en grimpant les escaliers, nous finîmes par arriver devant ma porte, et Jimin la poussa immédiatement. Je m'empressai de le suivre et refermai derrière moi en essayant de ne pas claquer la porte. J'eus à peine le temps de me retourner que ses mains glissèrent sur ma gorge pour m'attirer à lui.
Ses lèvres s'écrasèrent violemment contre les miennes, je me fis même mal et lui probablement aussi, mais nous n'en avions que faire. Nous échangeâmes des baisers brutaux, passionnés, tandis que nos mains s'affairaient à retirer nos vêtements le plus rapidement possible.
Au diable la douche, au diable le brossage de dents. Il y avait bien plus important. Il y avait Jimin et son corps qui m'appelaient depuis plusieurs heures.
Mes mains glissèrent le long de son dos brûlant, mes ongles griffant sa peau sur leur passage, et j'empoignai ses fesses durement alors qu'il abaissait du mieux qu'il le pouvait mon pantalon. Ses hanches écrasées contre les miennes ne l'aidaient pas dans sa démarche, alors il me repoussa en grognant, nous fit pivoter et me poussa en arrière. Mes jambes tapèrent contre mon lit et je perdis l'équilibre.
Il ne dit rien, ne rit pas, probablement témoin de ma chute uniquement grâce à mon gémissement et au bruit de mon corps s'écrasant sur le matelas. Je sentis bientôt ses mains revenir à moi, longer mon ventre sur quelques centimètres pour retrouver mes hanches, puis empoigner mon pantalon pour le faire descendre d'un coup. Mon sous-vêtement suivit le même chemin quelques secondes plus tard, et l'instant d'après, je sentis mon lit s'affaisser de chaque côté de mon corps avant que son souffle brûlant ne vienne taper contre mon visage.
« Dis-moi qu'il nous reste des capotes... »
Je ne répondis pas, appuyant sur sa nuque pour écraser ma bouche de la sienne en grognant, tout en essayant d'ignorer son bassin qui se trouvait juste au-dessus du mien, sans le toucher encore. Je manquai de l'insulter lorsqu'il me mordit la lèvre, et je plantai mes ongles dans sa fesse en écrasant cette dernière tout en tirant dessus. Sa réaction ne se fit pas attendre et il s'assit sur moi.
Je relâchai un nouveau gémissement en expirant fortement, et comme il se redressa, je suivis le mouvement et m'assis, bien que difficilement. Il revint m'embrasser passionnément, ses bras se croisant dans ma nuque, et je passai les miens dans ses reins. Il bougea pour s'asseoir plus confortablement et nous gémîmes ensemble lorsque nos entrejambes bougèrent l'un contre l'autre.
Lorsqu'il fut de nouveau assis contre moi, je sentis ses hanches commencer à rouler contre les miennes, ses cuisses le soutenant, et je crus mourir.
« Hayden... » murmura-t-il.
Je ne répondis pas, décroisant mes bras pour glisser mes mains sur ses fesses une fois de plus et les écraser entre mes paumes. Il couina contre moi et écrasa davantage mon bassin du sien. La friction entre nos deux corps me faisait perdre la tête.
« Dis-moi qu'il nous reste des capotes... murmura-t-il une fois de plus.
– Oui. T'en fais pas. On ne tombera pas en rade cette nuit.
– Oh putain oui. »
Il se jeta de nouveau sur ma bouche et me repoussa pour que je me recouche. Ma tête tourna lorsque je me retrouvai allongé, et elle manqua de tomber lorsque Jimin remonta durement ses hanches contre les miennes, avant de se redresser sur ses genoux et de glisser sa main droite entre nos deux corps. Il s'empara de mon membre et je relâchai un soupir coupable lorsqu'il commença à me masturber. Il m'embrassa une fois de plus, mais je n'arrivai pas à lui répondre. Il glissa alors sa bouche dans mon cou, et je laissai échapper de nouveaux soupirs contre son oreille.
Il continua de me toucher, ma tête tournant sous la chaleur, l'alcool et le plaisir, puis sa bouche atteignit mon oreille. Sa langue en fit le tour avant qu'il ne vienne chuchoter tout contre.
« Je vais te dominer comme jamais, Hayden. »
Un frisson remonta ma colonne et il commença à me donner des coups assez secs qui me firent pincer les lèvres pour ne pas gémir trop fortement. Il ricana contre mon visage avant de se redresser un peu. Il me relâcha. Ses deux mains glissèrent le long de mon torse pour se poser sur mes pectoraux, et il vint se positionner de nouveau au-dessus de mon corps.
Il resta immobile, le son de sa respiration erratique résonnant entre les murs, puis je le sentis partir en arrière. Je vins aussitôt saisir sa taille en me redressant et en prononçant son nom, croyant qu'il venait de s'évanouir ou de perdre l'équilibre, mais le « clic » du bouton de ma lampe de chevet et sa lumière me firent comprendre que j'avais eu peur pour rien.
Jimin se retourna vers moi en se redressant. Ses yeux noirs plongèrent dans les miens, et il reposa ses mains sur mes épaules pour appuyer dessus et me plaquer de nouveau contre le matelas. Il réajusta ensuite sa position sur mon entrejambe, me faisant faire trois infarctus, puis il passa sa main droite dans ses cheveux qu'il ramena en arrière avec insolence sans me quitter du regard.
Après quelques secondes, mes pupilles abandonnèrent les siennes et longèrent son visage, ses lèvres qu'il mordait, sa gorge tâchée de rouge à certains endroits, le haut de son torse bien plus dessiné que le mien, ce tatouage soulignant la finesse de son corps et sa grâce, ses abdominaux se soulevant rapidement, jusqu'à arriver à son entrejambe dressé.
« Tu aimes ce que tu vois ? souffla-t-il.
– Oui. Tu es magnifique. »
Je remontai mes yeux dans les siens et il détourna immédiatement le regard en pouffant.
« Merci.
– De rien. Je te dis ça mais tu dois le savoir, le monde entier doit te le dire, de toute façon.
– Le monde entier me le dit mais je ne l'écoute pas et ça ne m'importe pas. »
Il porta sa main droite à sa nuque et il la massa maladroitement avant de plonger de nouveau ses yeux dans les miens une courte seconde.
« Le seul avis qui m'importe, c'est le tien. Alors... Alors si tu me trouves beau... je suis heureux d'avoir ce corps et ce visage...
– Et cette personnalité. Tout de toi est beau, Jimin.
– C'est vrai ? murmura-t-il en remontant ses pupilles dans les miennes. Tu le penses vraiment ?
– Évidemment. Je ne serais jamais tombé amoureux de toi, autrement. »
Un sourire impossible à retenir éclaira son visage alors il le cacha dans ses mains. Je ris et me redressai un peu pour saisir ses poignets et les retirer, en vain.
« Pourquoi deviens-tu timide pour si peu ? Ce n'était même pas une disquette.
– Justement ! C'est encore pire si tu es honnête... Et puis je ne m'attendais vraiment pas à une déclaration maintenant. Je n'étais pas du tout dans cette ambiance. Je dois recalibrer mon cerveau, maintenant.
– Recalibrer ?
– Oui. J'étais plus calibré "dirty talk".
– Tu me surprendras toujours, sweatheart.
– J'ai dit "dirty talk", pas "surnoms niais et débiles".
– Tu les aimes, mes surnoms niais et débiles, Kitty.
– Parle-moi mal, plutôt, soupira-t-il en se penchant sur moi.
– Jimin...
– Insulte-moi, susurra-t-il avant de m'embrasser. Insulte-moi en anglais.
– Je ne peux pas... »
Il mordit alors ma lèvre une fois de plus et je couinai, avant de lâcher un fort gémissement lorsqu'il écrasa mon bassin de ses fesses.
« Prends-moi.
– Non.
– Baise-moi.
– Non.
– Putain. »
Il se redressa sur ses genoux et se jeta sur ma bouche. Je crus que nos dents allaient se briser sous son mouvement bien trop brusque, et ma main gauche remonta dans sa nuque tandis que les ongles de ma main droite se plantaient à l'arrière de sa cuisse.
« Je vais te dominer et tu vas tellement aimer ça que tu en rêveras la nuit, susurra-t-il contre ma bouche avant de m'embrasser de nouveau.
– On verra ça, Kitty, ricanai-je.
– Si je suis ton chaton, alors toi tu es mon chiot, sourit-il contre moi avant de poser sa langue sur mon menton et de la laisser glisser sur ma joue jusqu'à mon oreille. Et les chiots comme toi, je les mets en laisse. »
Je ne pus retenir un rire nerveux et il descendit sa bouche le long de ma gorge pour mordre ma peau tatouée.
« You're my puppy », murmura-t-il avant de passer sa langue sur ma pomme d'Adam.
Je ne pus retenir un nouveau rire en me souvenant d'une chanson du groupe F.T. ISLAND, mais je ne dis rien et continuai d'enfoncer mes ongles dans son épiderme.
La température grimpa encore, et après quelques minutes de baisers, de caresses, de soupirs..., il se redressa et passa ses mains dans sa nuque, les yeux clos.
Je le regardai faire, subjugué, quand il laissa ses mains glisser le long de son corps. Il se caressa deux secondes tout en replongeant ses yeux dans les miens lorsque je relevai mes pupilles sur son visage, puis il quitta mon corps, s'assit sur le bord du lit et me tourna le dos. J'ouvris la bouche pour lui demander ce qu'il faisait, quand j'entendis les tiroirs de ma table de nuit s'ouvrir les uns après les autres. Je tentai de me redresser, mais avant que je n'eus pu faire le moindre de mouvement, il était de nouveau face à moi, et sur moi.
Je déglutis difficilement et le regardai ouvrir le tube de lubrifiant pour en verser sur ses doigts. Quelques gouttes tombèrent sur mon ventre, sans aucun doute volontairement, et après avoir refermé et jeté le flacon plus loin, sa main gauche se posa près de mon nombril et étala lentement le gel sur ma peau. Des frissons m'envahirent immédiatement et je ne quittai pas ses yeux des miens, jusqu'à ce que son bras droit ne bouge pour passer dans son dos.
Sa bouche s'entrouvrit tandis que sa tête partit vers l'arrière, ses paupières se fermant légèrement, alors que je devinai parfaitement ce qu'il venait de faire de ses doigts. J'avais tellement chaud. Comment est-ce qu'il pouvait me faire encore plus d'effet que ce qu'il me faisait déjà ? C'était inhumain. Park Jimin n'était pas humain.
Je restai immobile pendant de longues secondes à le regarder se toucher, totalement subjugué, sa main gauche se crispant de temps en temps contre mes abdominaux qui se soulevaient rapidement sous ma respiration saccadée.
Je finis par me redresser afin de m'asseoir près de lui tout en reculant un peu pour que mes hanches ne soient plus prisonnières de ses genoux. Il me laissa faire, ses yeux ne me quittant pas, et sa main gauche remonta pour caresser mon visage tandis qu'il continuait d'insérer ses doigts en lui.
L'odeur agréable du gel parvint jusqu'à mes narines, sa paume se posant sur ma joue avant de doucement glisser sur ma peau, et je finis par poser mes mains sur ses cuisses. Il me laissa faire une fois de plus, le regard embué, et je les caressai doucement, sans oublier d'effleurer les points précis qui lui faisaient du bien.
Je le vis vaciller à plusieurs reprises, et mes mains glissèrent ensuite jusqu'à ses fesses. Je les malaxai quelques secondes aussi doucement que je le pus, l'excitation devenant insoutenable, et mes ongles frôlèrent ensuite la peau incroyablement douce de son dos.
« Hayden... »
Mon cœur loupa un nouveau battement. Mes pupilles quittèrent ensuite les siennes pour la première fois depuis un long moment, et j'approchai mon visage de son torse.
Après quelques secondes d'hésitation, je déposai finalement un baiser sur son sternum et il eut un léger sursaut. Je sentis ensuite sa peau frissonner contre mes lèvres, mais il me laissa faire, sa main gauche venant même se glisser dans mes cheveux pour tirer dessus.
Je recommençai alors, et petit à petit, ma bouche dévia sur son pectoral gauche. Mes mains continuèrent leurs caresses dans son dos, et lorsque je m'approchai un peu trop de son téton, je sentis son muscle gonfler de plus en plus près de moi et j'entendis sa respiration siffler. J'y déposai alors un baiser, sentis ses doigts se resserrer dans mes cheveux, puis j'y passai ma langue. Cela eut pour effet de l'électriser car il se tendit de tout son corps tout en tirant sur mes cheveux.
Satisfait de l'effet que je lui avais provoqué, je recommençai avant de refermer mes lèvres dessus et de commencer à jouer avec cette petite parcelle érogène de son corps. Ses doigts se refermèrent sur mes mèches pour tirer dessus durement, et son poing plaqua mon crâne davantage contre lui alors qu'il soupira avant de gémir de plaisir.
« Arrête... » murmura-t-il.
Il me demandait d'arrêter alors que pourtant, il semblait vouloir incruster mon visage dans sa poitrine. Je ne forçai cependant pas et cessai ma douce torture avant de déposer un baiser sur le petit bout insolemment dressé face à moi.
« Tu n'aimes pas ? Je croyais que si.
– Si... justement... bien trop... eut-il du mal à me répondre tout en tirant sur mes cheveux.
– Alors pourquoi veux-tu que je cesse ? Tu as peur de jouir trop vite ? souris-je en embrassant son pectoral, mes mains parcourant toujours la peau à l'arrière de son corps.
– Il y a de ça mais... j'ai... C'est surtout que... je... n'arrive plus à me concentrer sur... sur ce que je fais...
– Ce que tu fais...
– Oui... »
Il avança soudain son bassin vers moi et mon gland effleura ses bourses accidentellement. Il pinça ses lèvres et mes ongles s'enfoncèrent doucement dans sa peau. Je me doutais que j'allais être particulièrement sensible depuis que nous avions commencé, mais j'avais presque réussi à oublier ma propre érection tellement le corps de Jimin m'avait obsédé.
Je glissai donc ma main gauche entre nos deux corps, gardant la droite dans le creux de sa colonne vertébrale, et je me caressai quelques secondes avant d'essuyer ma main sur mon torse pour saisir son propre membre. Il étouffa un gémissement de peu et tira sur mes cheveux qu'il tenait toujours entre ses doigts. Cela me fit sourire davantage.
« Hayden... »
J'effleurai son gland de mon pouce à plusieurs reprises, puis m'éloignai un peu de lui pour récupérer le lubrifiant qu'il avait rejeté plus loin. Il me regarda faire, le visage rouge, les yeux dans le vague et la respiration toujours aussi hachée, et je fis couler du gel dans le creux de ma main. Je repoussai la bouteille, frictionnai mes deux paumes pour réchauffer un peu le liquide, et je posai de nouveau ma main sur lui. Il gémit, les lèvres pincées, et trembla une fois de plus.
« Tu ne disais pas que tu voulais me dominer, chaton ? Tu tiens à peine sur tes jambes. »
Il ne me répondit pas, et je glissai ma main gauche entre ses cuisses. Appréhendant tout de même mon acte et sa réaction, je passai son périnée lentement, et mes doigts ne tardèrent pas à retrouver sa main. Il arrêta ce qu'il faisait mais sa main gauche se resserra une fois de plus sur mes cheveux. J'allais être chauve après cette nuit s'il continuait, mais peu importe.
J'approchai doucement le bout de mes doigts de son anus dans lequel il avait glissé son majeur et son annulaire, et doucement, bien qu'un peu difficilement, j'y fis entrer mon majeur. Sa respiration accéléra et je l'entendis autant que je la sentis, sa poitrine bougeant bien plus rapidement contre mon visage. Mes phalanges continuèrent leur chemin sous ses gémissements jusqu'à ce qu'elles ne puissent plus aller plus loin.
« Encore... » murmura-t-il en venant saisir d'autres mèches de mes cheveux pour les tirer à leur tour.
Je remontai ma main droite dans son dos et embrassai son téton une fois de plus.
« Quoi donc ?
– Mets-en un autre...
– Tu es sûr ?
– Oui... »
Je fis donc entrer difficilement mon index, et sa respiration devint encore plus haletante. Je tentai de bouger mes doigts en douceur, de caresser autant que possible l'intérieur de son corps, et après une bonne minute, il retira sa propre main et vint l'écraser près de mon omoplate alors qu'il m'avait ainsi serré dans ses bras.
Je continuai mes caresses autant internes qu'externes, laissant de nouveau ma langue titiller le bout de son pectoral.
« Hayden... » gémit-il en enfonçant ses ongles dans ma peau.
Je ne répondis pas, continuant ce que je faisais, et après quelques secondes, ses deux mains se posèrent sur mes épaules et poussèrent dessus. Je me rallongeai sans pour autant retirer mes mains de là où elles étaient, et il me surplomba bien rapidement, la tête basse, le souffle rapide et irrégulier. Et alors qu'il allait reprendre la parole, j'enfonçai mes doigts davantage en lui et seul un gémissement de surprise me parvint.
« Arrête... murmura-t-il.
– Tu es sûr ?
– Oui... je... Si tu continues, je vais venir... et je... Je te veux en moi...
– Laisse-toi aller, murmurai-je. Tu n'auras qu'à jouir une seconde fois. »
Il releva la tête et ses yeux croisèrent les miens. Il était à bout, ça se voyait.
« Tu me fais chier.
– Pourquoi donc ?
– Comment tu veux que je puisse te dominer si tu me rends si faible... »
Je laissai échapper un petit rire et sortis ma langue pour effleurer son menton.
« Tu n'auras qu'à me dominer lors de ton deuxième orgasme, sweetie. »
Il pinça ses lèvres, posa ses avant-bras de chaque côté de mon crâne, cambra son dos, puis il m'embrassa. Ça faisait déjà bien trop longtemps qu'il ne l'avait pas fait, et ça m'avait manqué bien plus que je ne l'aurais cru.
Je continuai de bouger mes doigts en lui tout en caressant son dos et ses fesses, montant parfois jusqu'à sa nuque ou à sa chevelure, tandis que son bas-ventre se frottait de manière incontrôlable contre moi. Il était vraiment, vraiment à bout.
Il continua de gémir encore et encore, dévorant mes lèvres ou la peau de mon cou, et quelques minutes plus tard, il finit par se libérer et ses jambes lâchèrent. Il tomba sur mon corps lourdement et je grimaçai sous son poids, puis je retirai mes doigts qui semblaient étouffer dans ses chairs. Ma main droite remonta dans le haut de son corps tandis que la gauche resta au niveau de ses fesses. Je caressai doucement sa peau tout en embrassant son crâne.
« Ça va ? soufflai-je après quelques minutes.
– Mmh... »
Je souris et continuai d'effleurer son épiderme couvert de sueur avec tendresse.
« Désolé...
– Pourquoi tu t'excuses ?
– J'ai perdu les pédales et je n'ai pensé qu'à moi...
– J'ai aussi pris mon pied, ne t'en fais pas. Différemment, certes, mais je l'ai pris.
– Tu as vu la taille de ton érection ? soupira-t-il. Tu dois avoir mal...
– C'est supportable. Mais dans tous les cas, tu as dit que tu allais t'en occuper, non ? ricanai-je.
– Tu ne vas pas tenir longtemps. »
Je soufflai par le nez, amusé, tandis qu'il expira longuement.
Quelques minutes s'écoulèrent où nous n'échangeâmes aucun mot. Sa respiration redevint calme, les battements de nos cœurs aussi.
Alors que je pensais qu'il s'était endormi sur moi, et que j'allais en chier pour faire redescendre cette érection, étant donné que j'étais dans l'incapacité de me toucher, il se redressa et posa ses fesses sur le bas de mon ventre.
« File-moi une capote, Hayden. »
Mon cœur loupa un battement. Quel était ce soudain changement de ton ?
J'acquiesçai simplement, le repoussai pour remonter vers la tête de lit et ouvris le tiroir de ma table de nuit. J'en ressortis la boîte qui était plus entamée que je ne l'aurais cru, et j'en sortis un préservatif avant de me rasseoir correctement dans le sens de la longueur.
Il n'attendit pas une seconde pour venir m'enjamber de nouveau, ses fesses se posant sur le haut de mes cuisses, et alors que j'ouvrais l'emballage, je sentis ses doigts se poser sur mon ventre et glisser le long de ma peau.
« Désolé, murmura-t-il.
– Pourquoi tu t'excuses, encore ? soupirai-je en roulant des yeux.
– Pour ça. Je t'en ai mis partout. »
Je descendis les yeux sur mon torse tout en me rallongeant sur le dos et je compris de quoi il parlait.
« C'est rien. Bon, c'est la première fois que tu m'en fous à même la peau et en totalité, mais ça va. Ça ne me dégoûte pas.
– Vraiment ?
– Oui. Et dans un sens, c'est excitant.
– Ah oui ?
– Oui. »
Il laissa le bout de ses doigts glisser dans son sperme le long de mon abdomen. Alors que j'arrachais le bout de l'emballage du préservatif pour le poser sur ma table de nuit, il se pencha vers moi. Je vis soudain sa main approcher dangereusement de mon visage, donc je m'emparai de son poignet et la repoussai.
« Qu'est-ce que tu fais ?
– C'était pour te faire goûter, me répondit-il en faisant la moue.
– Si on utilise une capote, ce n'est pas pour que je vienne lécher ça, répondis-je en faisant la grimace.
– C'est frustrant, souffla-t-il en se penchant de nouveau sur moi. J'aurais tellement aimé une éjac' interne...
– Je te demande pardon !? »
Il m'embrassa mais je répondis à peine, l'information ayant du mal à aller jusqu'à mon cerveau.
« Tu disais que tu voulais me remplir d'amour, l'autre jour, souffla-t-il.
– C'était pour déconner...
– Quand j'ai dit que je n'étais pas contre, je ne plaisantais pas, moi...
– Vraiment ?
– Oui... Je ne saurais pas trop expliquer pourquoi... Tu trouves ça bizarre ?
– Un peu, mais je peux concevoir. Chacun ses fantasmes.
– Désolé.
– Pourquoi tu t'excuses encore ? soufflai-je en caressant sa cuisse. Je vais finir par te cogner.
– J'ai honte de t'avoir dit ça...
– Il ne faut pas. Raconte-moi tous tes fantasmes. Ainsi, je pourrai t'aider à les réaliser.
– Vraiment ?
– Oui. Allons nous faire dépister. Ensuite, tes fantasmes seront les miens. »
Il me fixa longuement, cherchant visiblement à savoir si je mentais, puis un sourire timide se dessina sur ses lèvres et il fondit sur les miennes.
Je remontai mes mains dans son dos et le pris dans mes bras. Il finit par se recoucher sur moi et son bassin recommença à onduler contre le mien.
Ses baisers me rendaient de plus en plus fou. Personne ne m'avait encore jamais mis dans cet état.
Il relâcha ensuite ma bouche pour embrasser ma joue, l'arête de ma mâchoire, et il continua son chemin sur ma gorge. Il descendit petit à petit le long de mon torse, mes mains remontant le long de sa colonne vertébrale suivant son rythme, et lorsqu'il arriva à mon nombril, il y passa sa langue avant de replonger ses yeux dans les miens.
« Donne-moi le préservatif, Hayden. »
Un frisson remonta ma poitrine et je lui tendis le reste de l'emballage avec la protection sans discuter. Il en sortit l'anneau de latex qu'il bougea afin de trouver dans quel sens l'enfiler. Son regard se posa ensuite sur mon membre et il eut un rictus que je ne ratai pas.
« Quoi ? Qu'est-ce qui te fait rire ?
– Rien.
– Dis-moi, soupirai-je alors qu'il commença à faire glisser la protection sur moi.
– C'est juste que... ça me fait toujours quelque chose de voir un homme... bander pour moi... »
Je pouffai, écrasant ma tête dans mon oreille.
« Pourquoi tu ris ? me demanda-t-il à son tour, visiblement vexé.
– Je suis certain que tu fais bander des milliers de mecs sur cette planète juste en souriant.
– Faut pas abuser non plus.
– J'abuse à peine. Par contre, que moi j'arrive à exciter le célèbre Park Jimin... Je crois que mon égo va gonfler bien de trop.
– Tu t'es vu, en même temps...
– Oui. Je suis quelconque.
– "Quelconque" ? Tu es aveugle. Et je suis certain que tu as des centaines d'abonnés qui se touchent en regardant tes vidéos.
– Pardon !? Mais qu'est-ce que je devrais dire à ton propos !?
– Que je vais te donner le plus puissant des orgasmes que tu n'as jamais eus.
– Tu es bien confiant.
– Je le peux. Je vais te dominer ; je vais te faire l'amour et tu vas voir les étoiles jusqu'au lever du jour. »
Mon estomac se retourna et j'eus du mal à soutenir son regard.
Il plongea sur mes lèvres une nouvelle fois, et la sauvagerie de l'heure précédente revint au galop. J'avais à peine le temps de répondre qu'il se décollait déjà de moi pour m'embrasser de nouveau, puis il plongea dans mon cou et lécha, suça et mordit ma peau, colorant pour sûr le côté encore vierge de ma gorge.
Je couinai un peu lorsqu'il mordit ma peau, puis il se détacha de mon étreinte pour se redresser. Ses baisers glissèrent sur le haut de mon torse et je le laissai faire. Il vint effleurer mes propres pectoraux avant de s'amuser à jouer avec. D'abord un peu mal à l'aise, je me tendis à plusieurs reprises lorsqu'il vint titiller mes tétons.
« Tu deviens de plus en plus sensible ici, on dirait... murmura-t-il contre ma peau.
– Pas du tout.
– Ah oui ? Ça ne te fait rien ?
– Rien du tout, dis-je en enfonçant mes ongles dans sa peau.
– Tu mens. Et je vais te montrer ce que tu m'as fait subir tout à l'heure. »
Je ne répondis pas, me contenant de déglutir sans m'étouffer, et je pinçai mes lèvres lorsqu'il commença à insister un peu trop sur cette partie de mon corps.
« J'aurais dû attendre un peu avant de t'enfiler le préservatif...
– Pourquoi ? soufflai-je.
– Parce que j'ai envie de te prendre... »
Je pouffai, partagé entre l'amusement et la peur.
« Jamais, Kitty.
– Mais je veux te faire l'amour, tu me rends fou. »
J'allais répondre quand sa bouche se referma sur mon mamelon droit et que sa main vint saisir mon érection avec fermeté. Je ne pus lâcher qu'un gémissement de surprise et je le sentis sourire contre moi. Il voulait jouer ? Très bien. Je n'avais qu'à patienter quelques minutes.
Il finit par cesser ses horribles tortures et il posa sa langue sur mon sternum avant de descendre petit à petit vers le bas de mon corps comme quelques minutes plus tôt.
« Je veux te faire l'amour, Hayden.
– Tu peux le faire sans me prendre, hein...
– Mais je veux te prendre. Je veux entrer en toi. Je veux sentir ta chaleur, aller là où personne n'est encore jamais allé. Je veux que tu n'appartiennes qu'à moi, que tu ne te donnes qu'à moi. »
Même si je trouvais ce genre de discours parfaitement creepy d'ordinaire, celui-ci me donna un coup de chaud monumental.
« Imagine-moi en toi, Hayden... »
Je manquai de m'étouffer en avalant ma salive, et lorsque sa maudite langue glissa dans mon nombril, je manquai de faire un malaise. Le petit con. J'allais le tuer. Mais avant que je ne puisse dire ou faire quoi que ce soit, il saisit mon membre fermement. Seulement cette fois, ses intentions n'étaient pas les mêmes qu'avant et je ne le compris que trop tard, lorsque ses lèvres se refermèrent autour de moi.
« Jimin... lâchai-je. Bordel... »
Je le sentis rire, l'intérieur de sa bouche vibrant contre moi, et je pinçai mes lèvres avant de plonger ma main droite dans ses cheveux.
« Tu devrais... pas faire ça... Je vais... Ah putain... Tu voulais pas que je... »
Mes pensées s'emmêlaient tellement les vagues de plaisir me faisaient tourner la tête.
Je resserrai mes doigts sur ses cheveux et tirai dessus en retenant au mieux un énième gémissement. Il me rendait tellement faible que d'ici quelques va-et-vient, je finirais par jouir dans sa bouche.
« Jimin, putain... »
Il ralentit enfin ses mouvements avant de me libérer, et je soupirai de soulagement alors qu'il remonta sur mon corps.
« Tu ne veux pas que je continue ? souffla-t-il contre mon visage.
– Si, bordel, mais... Mais tu ne voulais pas que je te prenne, de base ? dis-je difficilement.
– En quoi ça serait problématique ? Si tu viens, tu n'auras qu'à jouir une seconde fois. »
Je pouffai et il rigola ensuite à son tour. Le petit con.
Je glissai ma main droite dans sa nuque et appuyai dessus pour qu'il vienne m'embrasser de nouveau, et après quelques secondes, il libéra mes lèvres et recula sur mes hanches. Il récupéra le lubrifiant, en versa sur moi, puis attrapa mon membre qu'il vient placer contre lui. Puis, les yeux clos et la tête légèrement penchée vers l'arrière, il fit glisser mon gland en lui. Je pinçai mes lèvres et mes mains vinrent immédiatement se poser sur ses cuisses qui enserraient mes hanches. Seulement il ne s'enfonça pas davantage et se retira avant de recommencer. Une fois, deux fois, et mon cœur n'avait de cesse d'avoir des loupés.
« Tu fais quoi ? gémis-je.
– J'adore cette sensation... Quand... Quand ça rentre et quand... ça ressort...
– Putain... »
J'écrasai mon crâne dans mon oreiller et enfonçai mes ongles dans sa peau.
« Tu veux pas jouer à... putain... à un autre moment ?
– Tu es-mmh... si impatient que ça ?
– Fais pas l'inno-aaah, l'innocent putain. Je te promets que je-mmh. Que je vais t'empaler d'un coup si... si tu continues de jouer. »
Un petit rire me répondit, et quelques secondes plus tard, ses mains s'appuyèrent différemment sur mon corps et je le sentis glisser sur moi entièrement, jusqu'à ce que ses fesses ne viennent reposer contre ma peau.
« Heureux ? » soupira-t-il, le visage béat.
Je lui donnai un coup de hanches et il lâcha un cri de surprise totalement incontrôlé. Je pouffai en mordant mes lèvres, et ses ongles s'enfoncèrent dans ma peau.
« Espèce de con, souffla-t-il.
– Ne sois pas si bruyant, chaton. Nous ne sommes pas tous seuls dans cette maison.
– Je t'ai déjà dit qu'il était temps de quitter la maison familiale, à ton âge.
– Nope. Gratuité du loyer et de la bouffe, c'est pas négligeable. »
Il pouffa et se redressa pour venir plonger ses yeux dans les miens.
« Alors, Hayden. Qui est-ce qui te domine ?
– Personne. »
Il mordit ses lèvres et posa ses mains sur les miennes. J'haussai un sourcil, me demandant ce qu'il voulait, et il vint les placer sur ses fesses.
« Oui ? »
Il se releva un peu et redescendit sur moi, et j'enfonçai instinctivement mes doigts dans sa peau.
« C'est ça... mais... tire encore.
– Tirer ? Comment ça ?
– Comme ça... »
Je le laissai alors appuyer sur mes mains, mes doigts, tirer dessus pour me montrer ce qu'il voulait. Je m'exécutai, sans vraiment comprendre ce qu'il souhaitait, jusqu'à ce qu'il vienne effleurer mes testicules. Je gémis une fois de plus, étouffant sous la chaleur et sous son corps qui m'avait désormais accueilli entièrement, et sous la vision de l'enfer que j'avais sous les yeux.
« Comme ça... soupira-t-il. Je pense que... que je peux encore descendre.
– Tu... Quoi ? Tu es sûr ?
– Oui, si tu tires encore sur mes fesses... »
Je tirai donc encore sur sa peau, comme il me l'avait demandé, et il descendit encore de quelques millimètres.
« Comment tu fais ça ? soupirai-je.
– Ce... n'est pas compliqué. Je t'apprendrai demain matin. »
Je ris tandis qu'un sourire en coin vint décorer mon visage. Il se pencha vers moi et m'embrassa une fois de plus avant de se redresser et de recommencer ses mouvements.
Le rythme accéléra rapidement et je n'arrivai plus à penser. Il se tortillait sur moi, se contractait à souhait autant pour son plaisir que pour le mien. J'avais l'impression que son postérieur allait s'ouvrir en deux à force de tirer dessus de chaque côté, mais pour rien au monde nous n'aurions souhaité nous arrêter.
Ses mouvements devinrent plus secs, plus sauvages, nos baisers violents recommencèrent. J'enfonçai mes ongles dans sa peau jusqu'au sang tandis que son corps claquait contre le mien à chaque mouvement.
« Jimin... »
Je perdais la tête.
« Jimin... »
J'allais venir s'il ne ralentissait pas.
« Kitty... »
Sa bouche se plaqua contre la mienne, son rectum se contractant effroyablement, probablement pour m'étouffer de toutes les manières possibles. J'enfonçai mes ongles dans sa peau, ne me retenant plus un instant de le griffer ou de le marquer tant le plaisir était incontrôlable.
« Hayden ! »
Mon estomac se retourna. Je trouvai je-ne-sais-où la force de l'attirer à moi et il m'embrassa aussitôt, étouffant ses cris contre ma bouche, quand je sentis quelque chose tomber sur ma joue. Je ne compris pas tout de suite, et lorsque je réalisai qu'il s'agissait bien d'une larme, je tentai de le repousser.
« Jimin, tu...
– Je t'aime. Je t'aime tellement que j'ai l'impression de mourir quand on n'est pas ensemble.
– Bébé...
– Je ne veux pas repartir...
– Alors ne repars pas. Reste avec moi pour toujours. »
Ses hanches ralentirent doucement et mes mains remontèrent le long de son corps pour venir saisir son visage.
« Reste avec moi pour toujours, Jimin-ah.
– Je peux ? demanda-t-il faiblement.
– Bien sûr. Moi non plus je ne veux pas que tu repartes.
– Alors dis-le-moi.
– Quoi donc ?
– Dis-moi de rester.
– Tu sais que je veux que tu restes.
– Dis-le-moi. »
Son corps était désormais totalement figé sur le mien, et ces changements de rythme n'étaient pas une bonne chose pour mon cœur.
« Reste... » finis-je par murmurer.
Ses yeux valsèrent entre les miens, et j'ouvris de nouveau la bouche.
« Reste avec moi. »
Une nouvelle larme glissa sur sa joue et tomba sur mon pouce avant de le longer.
« Je t'aime. Alors reste avec moi. S'il te plaît. »
Ma voix s'était brisée et je n'avais rien pu faire pour la maîtriser. En réponse, il se jeta sur mes lèvres et m'embrassa passionnément, avant que ses hanches ne reprennent leur dance sur les miennes. L'ambiance changea aussitôt radicalement pour redevenir la même qu'avant : sauvage.
Plusieurs minutes de gémissements, de claquements et de bruits très explicites passèrent de nouveau avant qu'il ne prononce mon prénom une fois de plus. Mon estomac se retourna et j'enfonçai mes ongles dans sa peau.
« Encore... murmurai-je.
– Ah... Hayden... Aaaah... Oui...
– Dis... Dis-le encore...
– Je... mmh... Hay... Ah ! Hayden... Aaah... »
Je perdais la tête et lui aussi.
Je finis par réussir à me redresser, me retrouvant assis, et ses bras vinrent automatiquement se poser sur mes épaules, son front contre le mien. Il continua ses mouvements secs et je cherchai ses lèvres. Ne les trouvant pas, je finis par plonger mon visage dans le creux de son cou et j'y embrassai sa peau avant de la mordre et de l'aspirer entre mes lèvres à de nombreuses reprises. C'était bientôt la fin, je le sentais, et ça semblait être pareil pour lui.
« Jimin... »
Il ne me répondit pas, trop ailleurs pour formuler autre chose que des gémissements de plaisir à chaque coup de bassin.
Après quelques secondes supplémentaires, je finis par jouir. Je me tendis de tout mon corps, enfonçant mes ongles dans sa peau et gémissant fortement contre sa gorge. Il continua de bouger sur moi, prolongeant ainsi mon orgasme, et une minute plus tard, je sentis ses reins se contracter.
« Hayden ! » hurla-t-il.
Ma main droite plongea immédiatement dans ses cheveux pour attirer son visage à moi et je sautai sur sa bouche pour étouffer sa voix. Alors que je m'apprêtais à saisir son sexe pour le masturber, il gémit horriblement fort contre moi tout en venant arracher mes cheveux subitement, se recroquevillant sur mon corps, son orgasme le foudroyant à son tour.
Il finit par arrêter de bouger après un instant et retomba lourdement sur moi. Tout son corps tremblait suite à son plaisir, et je le pris tendrement dans mes bras en embrassant son visage.
« Ça va ? » chuchotai-je.
Il hocha simplement la tête et resta dans la même position. Je n'osai pas le repousser, mais le temps passant, je finis par prendre conscience du fait que s'il s'endormait ainsi, cela allait s'avérer problématique.
« Bébé, retire-toi.
– Je veux rester comme ça pour toujours, souffla-t-il près de mon oreille.
– Mauvais plan, si tu veux mon avis.
– M'en fous.
– Allez, Kitty. Retire-toi. »
Il grogna, mais finit par le faire à contrecœur. Il eut d'ailleurs du mal à déplier ses jambes et gémit de douleur lorsqu'il les tendit. Je m'inquiétai immédiatement mais il me dit qu'il n'y avait rien, et je retirai le préservatif avant de le remettre dans l'emballage, puis de le jeter.
« Tu veux prendre une douche ? murmurai-je en me retournant vers Jimin qui était allongé de tout son long sur le lit.
– Mmh, murmura-t-il en tournant la tête de droite à gauche. Je veux juste dormir dans tes bras. »
Un sourire aux lèvres, je repris place dans le lit et lui ouvris mes bras, où il s'empressa de venir se blottir.
« Je t'ai dominé, Hayden, souffla-t-il.
– Si ça te fait plaisir de le penser.
– Je l'ai fait. Et tu as tellement aimé ça. »
Je ne répondis pas et resserrai mon étreinte sur lui.
« Il faut dormir maintenant, lil' heart.
– Embrasse-moi. »
Je ne me fis pas prier et plongeai sur son visage. Nous échangeâmes de nombreux baisers, tendres, cette fois-ci, puis je me retournai pour éteindre la lampe de chevet. Je le repris aussitôt dans mes bras et il me serra contre lui comme s'il voulait que nous fusionnions et ne fassions plus qu'un de nouveau.
« Je t'aime », murmura-t-il.
Je le serrai également avec force contre moi et déposai un baiser sur son front.
« Je t'aime aussi, Jimin. Mais maintenant, il faut dormir. »
Il hocha la tête en grognant mais capitula. Il hocha la tête en grognant mais capitula. Je ne voulais pas penser aux heures qui allaient suivre ; j'aurais donné n'importe quoi pour que le temps s'arrête à jamais.
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