
𝟎𝟓:𝟏𝟐𝟓 - Ice Nine Kills, 𝑆𝑡𝑎𝑏𝑏𝑖𝑛𝑔 𝐼𝑛 𝑇ℎ𝑒 𝐷𝑎𝑟𝑘
[07/08/2023]
Bonsoir bonsoir !
Je suis éclatée après cette semaine et surtout cette journée, alors ne m'en voulez pas si vous trouvez des fautes ou des phrases qui sont moches, svp, je n'aspire qu'à une seule chose : me rouler en boule au fond de mon lit et dormir jusqu'à mercredi XD
Dans ce chapitre, que j'ai écrit l'année dernière, il y a un mot, un seul petit mot, qui m'a inspiré une histoire entière, lorsque j'ai vérifié sa définition pour être certaine de ne pas raconter des conneries. Cette histoire, ça sera probablement mon premier roman 100% original. En tout cas, je l'écris sous cette forme. Peut-être que j'en ferai une version fanfic plus tard, mais je veux réussir à écrire de nouveau quelque chose et des personnages qui sortent de ma tête, et uniquement de ma tête. J'en serais ultra fière ^^
Sur ce, je vous abandonne, faut vraiment que j'aille comater mdr
Il se peut que je ne puisse pas poster vendredi, j'ai une amie qui vient chez moi, alors je ne passerai pas beaucoup de temps sur mon ordinateur. À moins que j'aie le temps de corriger mon chapitre mercredi et ainsi le programmer pour vendredi. Je verrai bien.
J'espère que celui-ci vous plaira.
Bonne Léocture ! ♥
~~+~~
Nous eûmes du mal à nous y mettre, mais une fois un café avalé et quelques clopes fumées, mon ordinateur, mon micro et ma caméra allumés, et ma guitare sur ma cuisse, j'étais d'attaque et prêt à travailler plusieurs heures.
Nous revalidâmes ensemble le découpage des paroles, et Jimin commença à chantonner tandis que je me mis à travailler l'instrumental, mon casque sur les oreilles.
Au bout d'un moment, se sentant probablement inutile, il commença à me taquiner, à m'observer avec insistance et à me murmurer des « J'ai envie de toi » dans le creux du cou. Il était insupportable.
C'était un démon. Un incube. C'était le diable. Le mal. Le Mal avec un grand M. L'enfer personnifié. Et le pire, c'était qu'il en était fier.
Ce passant, le sérieux retrouvé, nous réussîmes à avancer et vers treize heures, j'avais fini la partie instrumentale entièrement. J'étais vachement fier de moi, et Jimin trépignait à côté de moi de pouvoir commencer à chanter. Ce n'était malheureusement pas mon cas. J'étais ultra stressé de chanter à côté de lui, qu'il m'entende en direct. Et en plus, vu la façon dont nous avions réparti les paroles, c'était moi qui me mangeais tout le premier couplet. Je n'allais pas avoir le choix.
« Bon, soufflai-je. Ça te dit qu'on se commande un truc à manger ?
– Carrément. Je commence à avoir faim.
– Tu veux quoi ?
– Peu importe.
– Japonais ? Coréen ? Fast food ? Thaï ? Italien ?
– J'ai bien envie d'une bonne pasta box...
– Des pâtes ? On peut les faire nous-même.
– Avec du pesto frais, ou une bonne sauce carbonara...
– Ok, tu m'as convaincu », dis-je en sortant mon téléphone de ma poche.
Il laissa échapper un petit rire et se laissa tomber contre le dossier de son fauteuil.
« Et après, on chante ?
– Et après on chante.
– J'ai tellement hâte de t'entendre...
– Dis pas ça, ça me stresse vachement.
– Tu n'as pas à stresser, ni à être mal à l'aise. Dis-toi que c'est un entraînement pour quand tu seras de nouveau sur scène. Il vaut mieux commencer petit.
– Tu vas un peu vite en besogne, souris-je en continuant de balayer mon écran.
– Tu as du potentiel, Hayden, n'importe qui te le dira. Tu as du talent. Tu sais chanter, et ton grain de voix est bandant, bordel. Tu sais jouer de la guitare, de la basse, tu sais composer...
– Ça fait bien longtemps que je n'ai pas composé. Ce que j'ai fait, là, ce n'est pas composer.
– Mais je sais que tu y arriverais. Tu pourrais aller tellement loin, si tu avais le courage de te relancer.
– J'essaie d'avoir le courage. Petit à petit. Et c'est grâce à toi. Mais toi tu vois trop loin, ris-je. Pensons déjà à cette cover avant de penser à un album et des concerts, hein. »
Il sourit en hochant la tête, puis je lui tendis mon téléphone.
« Il y a quelque chose qui te plaît, là-dedans ? Si oui on commande là, on peut être livrés dans vingt-cinq minutes.
– Ne t'en fais pas, je ne suis pas difficile. Je vais m'éclater l'estomac.
– Fais-toi plaisir. »
Je le regardai commander, puis me retournai vers mon écran et soupirai. Il avait raison. J'allais y arriver, je pouvais le faire.
[...]
Jimin lâcha un nouvel éclat de rire et je tentai de reprendre ma respiration.
« Non, on peut pas garder ça ! continuai-je de rire. C'est pas possible, ça passera jamais le scan YouTube !
– Alleeeeeeeeez !
– Hors de question ! »
Je coupai le passage que nous venions d'écouter et le supprimai sous son rire.
À moitié couché sur mon bureau, les bras droits posés sur le bois et son visage dessus, il me regarda faire, le sourire aux lèvres.
« Je suis certain que ça serait quand même passé, en fond sonore.
– Tu gémiras dans mon lit, pas sur YouTube. »
Il pouffa une fois de plus et je fis encore quelques manipulations avant de relancer l'enregistrement.
« Tu as un message, me dit-il soudain.
– De qui ? »
Il se redressa et saisit mon téléphone.
« Euh, des "Goblins" ?
– Ah, ça doit être Steven ou Dean.
– Steven visiblement. Il dit que, enfin son dernier message c'est : "Hope you have a good reason for not answering. Such as smothering your wonderful and..." »
Il pouffa soudain avant de continuer.
« "... and fabulous boyfriend with love." »
Je lui tendis alors mon pouce et il plaça mon écran dessous pour le déverrouiller.
« Réponds-lui que je préfère te combler d'amour.
– Il y a une différence ?
– La nuance est légère, mais importante.
– Comment j'écris ça ? »
Je lui dictai la phrase et il tapa chaque lettre lentement, non habitué au clavier qwerty.
« "Prefer to fill him with love", répéta-t-il. C'est bon?
– Parfait. »
Je le vis appuyer sur l'écran dans ma vision périphérique et je me retins autant que possible de sourire. Je posai mon coude gauche sur mon bureau et cachai mon menton et ma bouche de ma main tout en continuant d'ajuster les fichiers avant d'en lancer un nouveau pour écouter ce que ça donnait.
« Il a répondu. Il dit... Dis, tu m'as fait dire quoi ?
– Comment ça ?
– Il a répondu : "I kwew it! You're so fucking dirty, bro. Poor Jiminie." »
Il resta silencieux et je continuai de mordre mes joues.
« Tu m'as fait dire quoi, tout à l'heure ?
– Que je préférais te combler d'amour, répondis-je.
– Alors pourquoi il a l'air de me plaindre ?
– Parce qu'il doit penser à tes fesses.
– Pardon !? Quel est le rapport ?
– "To fill" signifie combler, mais combler dans le sens de remplir. »
J'attendis quelques secondes qu'il comprenne, et lorsqu'il commença à rire, je fis de même.
« Tu veux me remplir d'amour ? ronronna-t-il après s'être calmé.
– J'adorerais.
– Tu sais que je n'attends que ça. »
Il mordit sa lèvre inférieure et se rapprocha de moi en faisant rouler son fauteuil sur la droite.
« On doit d'abord finir ça, honey.
– Mmh. »
Il reposa mon téléphone sur le bureau et se figea juste après.
« Attends, Hayden.
– Oui ?
– Je rêve ou tu viens littéralement de me faire dire à tes deux meilleurs amis que tu voulais me baiser ?
– Pas te baiser, bébé. Juste te remplir d'amour.
– Je vais te casser la gueule.
– Tu disais il y a une minute que tu n'attendais que ça.
– Non mais Hayden, je passe pour quoi, moi, après ?
– Comment ça ? demandai-je en tournant la tête vers lui, les sourcils froncés.
– Ce n'est pas parce que j'assume ma sexualité que j'ai envie que tout ton entourage soit au courant que tu me prends, hein.
– Hey, respire, c'était juste une plaisanterie. Qu'est-ce qui t'arrive ? Ils ne savent rien, seul Dean est au courant qu'on a passé l'étape des baisers, mais sans plus de détails. Mais même s'ils s'imaginent des choses, qu'est-ce que ça change ? Si tu étais une femme, ça serait la même chose. On aurait même déjà couché ensemble depuis un moment. »
Il resta silencieux, la tête basse.
« Jimin, parle-moi. Je m'excuse si c'était une blague trop lourde, je n'en avais pas conscience.
– Non, c'est moi. Je... Peut-être que pendant un instant, j'ai eu peur qu'on me colle encore l'étiquette de la folle du cul sur le front.
– Même si tu étais une "folle du cul", ils ne se permettraient pas de te juger, tentai-je de le rassurer. Et puis vu mon palmarès avant toi, on pourrait aussi me qualifier de cette manière.
– Ce n'est pas pareil...
– Je ne leur dirai jamais rien, si c'est ça qui t'inquiète. Ça ne les regarde pas, après tout. Si ça te chagrine tant que ça, ça restera entre nous. »
Il hocha la tête lentement et remonta ses yeux dans les miens.
« C'est bon, juste... Non, rien, je ne sais pas pourquoi j'ai réagi comme ça. Mais je vais quand même te casser la gueule pour m'avoir fait dire un truc pareil sans le savoir.
– Ça marche. Je te laisserai faire, je le mérite. Allez, reprenons.
– Attends, file ton doigt.
– Lequel ? demandai-je avec un sourire.
– Juste ton pouce, pour le moment, honey. »
Je lui tendis ma main de nouveau pour qu'il déverrouille mon téléphone et je remontai la piste pour réécouter ce que nous avions validé quelques minutes plus tôt.
Après quelques secondes, je réalisai qu'il avait libre accès à mon téléphone alors je me retournai aussitôt vers lui.
« Tu fais quoi !?
– Je réponds à Steven.
– Tu réponds quoi ?
– Que je suis d'accord.
– Pardon ?
– Oui. Que tu me remplisses.
– Alors que tu m'as fait une scène il y a deux minutes ? Foutue balance.
– Oui, mais avec une selfie, c'est plus mignon ?
– Quoi !? m'écriai-je. T'as envoyé quoi ?
– Nous. »
Il tourna l'écran vers moi pour que je puisse voir. Une photo de nous deux apparaissait effectivement, lui souriant à la caméra en faisait un V avec ses doigts, tandis que moi, derrière, avais le regard rivé sur mon écran.
« Ok. Dis plutôt "okay with it" que "agree", murmurai-je en revenant à mon écran.
– Ah bon ?
– Oui.
– J'ai toujours entendu dire que "être d'accord" c'était "agree".
– C'est plus dans le sens acquiescer. Si c'est un "d'accord" dans le sens consentement, utilise plutôt "okay" ou "all right" à la limite, suivant le contexte.
– Je vois. Donc si tu me demandes si je veux un bisou, je dois répondre quoi ?
– Tu peux répondre "okay" », répondis-je en souriant.
Il n'attendit pas une seconde de plus pour se lever et venir me voler un baiser. Je lui rendis, et il retourna ensuite s'asseoir. Il corrigea son message, le fit partir, puis se racla la gorge.
« Allez. Au boulot ! s'exclama-t-il en posant mon téléphone.
– Attends, je fais juste un truc avant.
– Ah ? Quoi donc ?
– Je vais faire rager Steven. »
Je repris mon téléphone et tombai immédiatement sur la conversation groupée. Depuis mon ordinateur, je remontai un peu dans les rushs et fouinai jusqu'à trouver la partie du refrain où la voix de Jimin se superposait à la mienne. Je revins en arrière, puis lançai un enregistrement sur WhatsApp tout en mettant la piste en lecture. Lorsque le refrain s'acheva, je coupai le vocal et le fis partir.
« Voilà. Maintenant on peut se remettre au boulot. »
Je reposai mon téléphone, m'étirai en gémissant, puis je fis craquer ma nuque.
« Go. Reprenons où nous en étions. »
Nous travaillâmes une bonne demi-heure sur la piste avant que l'écran de mon téléphone se rallume encore et encore. Jimin le saisit et le rapprocha de son visage.
« Steven. Je n'ai pas le temps de lire ce qu'il dit, les messages se remplacent trop vite, rit-il.
– Je m'en doutais. Donne. »
Il me tendit mon téléphone et je le déverrouillai. Sans surprise, Steven venait de voir la photo de Jimin et moi, le message de Jimin acceptant ma « preuve d'amour », puis écouté l'extrait de la chanson que je venais de lui transférer. Il n'en croyait pas ses oreilles et hurlait dans la conversation. Je le regardai faire pendant de longues secondes en riant, puis ses messages ralentirent, et un nouveau, bien plus calme, apparut.
« Il veut qu'on aille boire un verre ensemble avec Dean ce soir...
– Je suis d'accord, accepta aussitôt Jimin. Ça fait longtemps que je ne les ai pas vus.
– Tu es sûr ?
– Oui !
– Mais si quelqu'un te voit... Tu n'as pas dit que tu avais interdiction de te montrer à l'extérieur ? En plus il risque d'y avoir du monde au bar, où qu'on aille, on est vendredi.
– Et si on allait dans un bar où il y a peu de chance que la plupart de mes fans aillent ?
– On peut aller au Redwood. Tu sais, le bar pirate.
– Ça me va. Par contre on s'entendra mal.
– Y a moyen de trouver une table loin de la sono. Je leur propose ça ?
– Oui.
– Go. »
Je tapai le message, puis reposai mon téléphone sur mon bureau, écran contre le bois.
« Maintenant, on termine ça.
– Fighting ! »
Je ris doucement en lui souriant, puis je reposai mes yeux sur mon écran.
[...]
Il était vingt-et-une heures et on venait d'arriver près du bar. Masque sur le visage, Jimin me suivit sans un mot le long du trottoir, la tête basse, tandis que moi je fumais une clope rapidement. J'écrasai et balançai mon mégot, puis nous montâmes les marches jusqu'à la porte que je poussai.
La musique vint immédiatement nous griller les tympans, mais nous rentrâmes tout de même. J'aperçus Steven au fond qui se leva pour accourir dans notre direction, pendant que le barman nous reçut avec un grand sourire.
« Tiens, Hayden, ça faisait un bail ! Comment tu vas ?
– Salut, Tim ! Ça va super. Les affaires ?
– Toujours nickel !
– Hyde ! s'écria Steven en arrivant à mon niveau. Jimin ! »
Il me sauta dessus et me serra dans ses bras.
« Tu permets que j'embrasse ton copain ?
– Hors de question, ricanai-je en le repoussant.
– Je m'en branle. »
Il me lâcha en riant et fit face à Jimin. Il sembla tout de même hésiter, mais Jimin lui tendit les bras alors il ne se fit pas prier pour lui faire une accolade à son tour. Il devait être aux anges.
« Ça sera une bière pour moi, annonçai-je à Tim. Et toi ?
– Bière aussi.
– Alors deux bières s'il te plaît.
– Je vous prépare ça ! »
Nous le remerciâmes et allâmes nous asseoir en suivant mon ami.
« Dean arrive bientôt aussi.
– Ouais, j'ai vu son message. »
Je me laissai tomber sur une chaise.
« Mais je ne vais pas me retenir de vous poser des tonnes de questions en attendant. Déjà, comment ça se fait que tu sois là, Jimin ? T'as eu des vacances ?
– Euh, oui, c'est ça, répondit-il en me jetant un coup d'œil.
– Tu repars quand ?
– Dans deux jours...
– Quoi !? »
Steven posa ses yeux sur moi et j'hochai la tête avec frustration.
« Mais pourquoi ?
– Ce n'était pas prévu. J'ai mis les activités du groupe en pause à cause de mon départ. »
Mon ami revint vers moi et j'ouvris la bouche.
« Il n'allait pas bien. Tu sais.
– Ah, oui, je vois. »
Je revins vers Jimin qui retira son masque avec hésitation.
« Ça fait court, quand même... dit Steven.
– Oui. Trop court. Mais il ne peut pas abuser. C'est déjà assez compliqué comme ça. »
Je sentis Jimin me pincer la cuisse alors je tournai de nouveau mes yeux vers lui avant de lui traduire ce que je venais de dire à Steven. Il hocha la tête et fit un petit sourire triste, et c'est à ce moment-là que Dean nous rejoignit.
Nous nous levâmes pour le serrer dans nos bras à tour de rôle, et il alla s'asseoir au fond, en face de Jimin. Nous échangeâmes quelques mots, répétâmes à Dean ce que nous avions dit à Steven un peu plus tôt, et l'un des barmans nous apporta nos boissons. Nous le remerciâmes et trinquâmes. Cependant, la paix fut de courte durée.
« Du coup ! s'écria Steven. Tous les deux. Je veux savoir.
– Quoi donc ?
– Tout.
– Sur quel sujet ?
– Tous.
– C'est mort.
– Moi j'ai une question, intervint Dean. J'ai écouté ce que tu m'as envoyé tout à l'heure. C'est quoi exactement ? »
Je jetai un coup d'œil à Jimin, et il hocha la tête pour me signifier que je pouvais répondre.
« Une cover.
– Une cover ?
– Oui.
– De vous deux ?
– On a fait deux versions.
– Deux !? s'écria Steven.
– Oui. Deux. Celle que je vous ai envoyée où Jimin fait les chœurs, et une autre où on est en duo.
– Tu te paies ma tête !?
– Pas du tout.
– Tu vas la publier ? »
Je glissai un regard à Jimin.
« Celle où je suis quasiment seul, oui. Il ne veut pas que je le crédite afin de pouvoir monétiser la vidéo. Quant à la deuxième, on pense la garder uniquement pour nous.
– Je refuse ! Je veux l'entendre !
– J'avoue que moi aussi, sourit Dean derrière son verre.
– Alors peut-être que je vous la ferai écouter. Mais la publier... Il se ferait défoncer, et je risquerais de me faire poursuivre par son agence, ricanai-je. Pas dans mes plans pour le moment.
– Tu m'étonnes, répondit mon meilleur ami avant de boire une longue gorgée.
– Et vous vous êtes filmés ?
– Non.
– Faudrait trop que vous fassiez un clip vidéo !
– À quoi bon ? demandai-je en haussant les épaules. Il ne pourra pas se montrer. Et puis je n'ai pas d'endroit où tourner.
– Un clip live ! Dans un studio !
– Je pourrais vous avoir un studio, acquiesça Dean.
– Nan mais stop, commençai-je à rire. Vous entendez ce que vous dites, là ? »
Steven me répondit avec un grand sourire, quand je sentis la main de Jimin venir pincer doucement mon bras.
« Pardon, m'excusai-je aussitôt. Ils veulent qu'on tourne un live performance.
– Oh, pour quoi faire ?
– C'est bien ce que j'essaie de savoir, ris-je en venant replonger mes yeux dans ceux de mes amis à tour de rôle.
– Plutôt que de tout faire par ordinateur, je pourrais t'avoir un studio, un batteur, et un guitariste, m'assura Dean.
– Mais à quoi ça servirait ? Il ne peut pas se montrer. Surtout avec moi. Et puis il te faudrait plutôt un bassiste.
– Comment ça ?
– Je ne peux pas jouer de basse.
– Vraiment ?
– Vraiment. »
Ses yeux restèrent longtemps dans les miens, et il finit par hocher la tête. Il avait compris.
« Tu as joué uniquement la partie de guitare ?
– Oui.
– Je vois. Ça sera plus difficile de trouver un bassiste, mais je peux le faire aussi.
– Nan mais, les mecs, vous ne comprenez pas quoi dans "il ne peut pas se montrer avec moi" ?
– Fond vert ? Deux studios différents ? Pas obligés d'être ensemble ?
– Non mais ça ne change rien, on ne peut pas être associés, lui et moi, ils ne... »
Jimin pinça de nouveau mon bras.
« Aide-moi, le suppliai-je.
– Je veux bien, mais comment ? Je ne comprends pas la moitié de ce dont vous parlez », me répondit-il en riant.
Mon cœur se gonfla et je dus lutter pour ne pas l'embrasser.
« Quand t'auras fini de le bouffer du regard, Hyde, tu nous écouteras ? »
Je sursautai et refis face à Steven qui se foutait de moi avec un sourire en coin.
« Votre idée est pourrie.
– Notre idée est géniale.
– Géniale, insista Dean en hochant la tête.
– Non mais...
– Une version live en plus serait géniale.
– Mais à quoi ça servirait ?
– À kiffer, bordel, tu as vraiment besoin d'une raison !? »
Je les regardai tour à tour, puis soupirai. Je posai mes coudes sur la table et cachai mon visage dans mes mains. Jimin vint de nouveau me pincer, mais cette fois au niveau de la cuisse, alors j'y glissai ma main droite pour serrer ses doigts entre les miens.
« Très bien, soupirai-je en massant mes tempes de mon pouce et de mon majeur. Vous proposez quoi ? »
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro