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𝟎𝟓:𝟏𝟐𝟒 - Thirty Seconds To Mars, 𝐷𝑜 𝑂𝑟 𝐷𝑖𝑒

[04/08/2023]

Bonjour bonjour !

Je suis éclatée alors j'espère que je n'ai pas laissé passer de faute. Y a certains passages qui sont mal formulés, mais mon cerveau n'est plus capable de réfléchir ToT

Mais bon, on va dire que mon manque de sommeil en valait le coup. J'ai pu boucler mon chapitre 169, dont l'élément central était déjà en partie rédigé depuis plusieurs années. J'suis contente.

À priori, si j'arrive à ne pas trop traîner en longueur sur ce qu'il me reste à écrire de l'histoire, dans une dizaine de chapitres, ça devrait être terminé. J'ai hâte, mine de rien. Je serai totalement déprimée, mais horriblement soulagée aussi x')

Bref, j'espère que ce chapitre vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥




~~+~~




Lorsque j'ouvris les yeux, je pris immédiatement conscience du corps qui était dans mes bras, alors je resserrai ma prise dessus en douceur. Jimin semblait dormir encore.

Mes pensées s'envolèrent alors vers la journée de la veille, et chaque minute repassa derrière mes paupières. De notre première fois catastrophique que je voulais oublier, à notre autre première fois interrompue par Ally, puis ma cover, jusqu'à notre réelle première fois, celle que je voulais garder en mémoire jusqu'à la fin de ma vie. Il s'était passé tellement de choses en seulement quelques heures que j'avais le sentiment qu'il s'était en réalité écoulé une semaine.

Je repensai ensuite à ce qui avait suivi. Nous nous étions rhabillés en vitesse, et avions manqué de refaire voler tous nos vêtements dès que nos regards s'étaient de nouveau croisés et que nous nous étions embrassés une fois de plus, comme deux aimants irrémédiablement attirés par l'autre.

En voyant qu'il n'y avait eu personne dans la maison, j'avais couru me laver et me changer parce que je savais que je devais empester et que tout le monde nous cramerait à des kilomètres à la ronde, et lorsque j'étais sorti de la salle de bain dix minutes plus tard, j'y avais envoyé Jimin pendant que je montais la garde en bas.

Il m'avait ensuite rejoint, nous avions dû lutter contre nos pulsions, et nous avions décidé de préparer à manger pour nous occuper les mains et l'esprit. Ça avait marché. Ma mère était rentrée avec Ally, et cette dernière avait hurlé avant de courir se jeter sur Jimin. Puis ma mère l'avait pris à son tour dans ses bras, et j'avais été plus que soulagé que nous ayons eu le temps de nous laver avant qu'elles n'arrivent.

Nous avions un peu discuté, dû lui mentir en disant qu'il était arrivé dans l'après-midi, puis Troy était rentré. Il était venu saluer Jimin d'un ton mielleux. Mon compagnon lui avait répondu de façon neutre, et ensuite mon père était arrivé.

Nous avions tous mangé ensemble, mes parents et surtout mon père posant énormément de questions à Jimin, puis il était monté pour coucher Ally. J'avais fini par quitter la table, et j'avais récupéré mon téléphone où j'avais pu découvrir des dizaines de messages de Dean et Steven. Je les avais lus attentivement, avais pris note de chacune de leurs remarques, et j'avais retravaillé ça pendant que j'étais seul dans ma chambre. Je leur avais envoyé le résultat final en deux versions, puis Jimin était revenu dans la chambre en hésitant.

La chambre d'ami était libre, cette fois, alors pourquoi dormirait-il avec moi ? Cependant, il était hors de question qu'il dorme loin de moi. Il n'avait pas bataillé, et nous nous étions couchés l'un contre l'autre.

Je savais que mon père nous ferait certainement une remarque s'il s'en apercevait, que mon frère ne se gênerait pas pour vérifier si les draps de la chambre à côté étaient froissés, et pour ensuite le hurler sur tous les toits. Mais je m'en fichais. Je voulais garder Jimin près de moi jusqu'à ce qu'il doive encore s'envoler pour la Corée.

J'avais des tas de choses à faire, aujourd'hui, à commencer par le bouclage de ma cover. Mais je ne pouvais me résoudre à me lever, à réveiller Jimin, à lui dire de quitter la pièce. Alors je n'en fis rien. Tant pis. Je refermai les yeux et tentai de me rendormir.

Bien malheureusement, le sommeil décida de me fuir, et au bout d'une demi-heure, je commençai à m'impatienter.

Je défis donc mon étreinte et me mis sur le dos pour saisir mon téléphone. Je laissai ma main gauche dans le bas de son dos, mes doigts caressant doucement ses reins, et je déverrouillai mon portable de mon pouce droit. Dean et Steven m'avaient répondu : tous les deux validaient le deuxième fichier à cent pour cent. C'était une bonne nouvelle, je n'avais plus qu'à réfléchir à la façon dont j'allais la poster. Une image statique ? Les paroles ? Me filmer jouer la chanson de A à Z ou mettre des rushs ?

J'appuyai sur mon écran pour demander à mes deux amis quel était leur avis, mais je posai le doigt sans le faire exprès sur l'appareil photo. Je voulus le fermer, quand une idée me vint.

Je sortis de WhatsApp et rouvris l'appareil photo. J'inversai l'objectif et éloignai mon téléphone de moi. Mon cœur se gonfla et je ne pus retenir un sourire un voyant le corps de Jimin contre le mien sur mon écran. Je pris donc une photo, puis ramenai l'appareil vers moi. Mon cœur battait vite.

Puis, je retournai dans la messagerie. Je tentai d'écrire un message d'une main pour demander à mes amis ce qui, pour eux, était le plus cohérent niveau visuel. Après trente secondes de galère, je me résolus à faire un vocal que je leur envoyai, puis je fermai l'application et naviguai sur les réseaux sociaux.

Après quelques minutes, je sentis Jimin s'éveiller. Allait-il garder les yeux clos et se rendormir, ou se lever ? Je posai mes pupilles sur lui tout en continuant de caresser ses reins de mon pouce, et il finit par relever le visage vers moi. Ses paupières s'ouvrirent doucement et il me sourit.

« Bonjour.

Bonjour, Kitty.

Commence pas dès le matin, me dit-il en bougeant son visage contre mon torse.

Tu ne veux pas de mot d'amour dès le matin ?

Non. Sinon je vais te manger.

Me manger, carrément ?

Oui. »

Il se redressa sur ses coudes et grimpa jusqu'à mon visage pour plaquer ses lèvres contre les miennes.

« J'ai faim, murmura-t-il avant de m'embrasser une nouvelle fois.

Tu veux que je t'apporte le petit déjeuner au lit ?

Pas besoin. J'ai ce qu'il faut sous la main. »

Je lâchai un petit rire, qui cessa rapidement lorsque sa bouche glissa sur mon corbeau, et que sa main gauche longea mon flanc pour descendre sur ma hanche.

« Jimin... »

Bordel, il allait me tuer. Une boule se forma dans mon ventre et je déglutis avant de poser mes mains sur ses bras pour le repousser.

« We got work to do, baby.

Bordel Hayden... »

Je lâchai un nouveau rire et il se laissa tomber sur le dos.

« Tu es déloyal. Tu triches.

It's every man for himself, soupirai-je en quittant le lit. Every man to his own battlefield, sweetheart.

Tu triches. Je ne te parle plus.

Love you.

Fuck you. »

Je ris en baissant la tête. C'était bien envoyé.

« Viens déjeuner.

Tiens, tu ne parles plus anglais ? Tu as fini de jouer ? bouda-t-il en m'observant de loin.

On a du travail.

Tu as du travail, me corrigea-t-il.

Non, on a du travail. Tous les deux.

Ah oui ? »

Il se redressa et je lui souris tout en enfilant un pantalon de jogging.

« On a une cover à faire, non ?

Quoi ? Tous les deux ? Vraiment ? »

Je remontai le pantalon sur mes hanches et me contentai de lui envoyer un sourire en coin.

« Tous les deux ?

Viens déjeuner.

Hayden ! »

Je quittai la chambre en ricanant, et je l'entendis m'insulter depuis le lit, puis s'empresser de s'habiller pour quitter la pièce à son tour.

Il me rejoignit à la cuisine quelques minutes plus tard tandis que je faisais couler un café dans une deuxième tasse. Il prit place autour du plan de travail et posa ses avant-bras sur le marbre noir.

« C'est pour moi ?

Oui.

Merci. »

Je me retournai vers lui, posai ma tasse et fouinai ensuite dans les placards de quoi trouver quelque chose à grignoter. Après une bonne minute, je revins quasiment bredouille.

« Je vais voir si on a quelque chose dans le sellier.

Ne te prends pas la tête. Ça me suffit. Et vu l'heure, on fera peut-être notre repas du midi bientôt.

Pas faux. »

Je poussai tout de même vers lui le sachet de petits pains natures et m'assis sur un tabouret en face du sien. Je pris ma tasse, soufflai dessus, puis y trempai mes lèvres.

« Du coup, reprit-il après s'être raclé la gorge. Tu veux qu'on fasse une chanson ensemble ? Vraiment ?

Oui. Ça fait tellement longtemps qu'on en parle, et que je te l'ai promis, qu'il est temps.

Tu es sûr ?

Écoute, Jimin, ça fait deux ans que tu me tannes, alors pourquoi tu veux me faire changer d'avis ? souris-je avant de souffler une nouvelle fois sur ma boisson.

Je ne veux pas que ça te pose de problème.

Dans le pire des cas, je ne la publierai pas. Mais on doit quand même l'enregistrer. Tu auras besoin de l'écouter, tu te souviens ? »

Il piqua un fard et cacha son visage dans sa tasse en se rappelant à quoi je faisais référence.

« Tu m'avais dit que tu avais eu des idées.

Je ne me rappelle plus ce que c'était, depuis le temps, soupira-t-il. Mais j'aime énormément l'album d'All Time Low. Le nouveau.

Le nouveau ? Ah, le dernier, celui qui est sorti l'année dernière ? C'est de là que vient "Sleeping In", justement.

Il y en a une que j'adore. "Clumsy", je crois.

"Clumsy" !? manquai-je de m'étouffer. Tu as lu les paroles ?

Oui, pourquoi ? rit-il.

Tu me vois vraiment chanter en duo avec toi que j'ai été maladroit avec ton cœur ?

C'est un fait, rétorqua-t-il, amusé.

Tu prévois qu'on fasse nos coming-out dans le dos de ton agence ? Tu es suicidaire ?

Je les emmerde.

Dis pas ça, Jimin, soupirai-je. Tu ne peux pas te permettre de vivre comme tu l'entends. C'était le prix à payer pour en arriver où tu en es aujourd'hui.

Je leur ai dit, tu sais.

Quoi donc ?

Qu'on était ensemble.

Oui, je le sais.

Non, que c'était toi. Que c'était avec toi que j'étais. »

Je m'étouffai et me mis à tousser bruyamment en posant ma tasse sur le marbre. Je tapai ensuite contre ma poitrine pour essayer de faire remonter le café qui était passé par le mauvais trou, et il resta silencieux, ses yeux observant ses ongles faire des cercles sur le plan de travail.

« Tu te moques de moi ? finis-je par réussir à prononcer.

Non. Pourquoi le ferais-je ?

Putain, Steven avait raison... dis-je en faisant tomber ma tête dans mes mains.

Steven ?

Ouais. Quand j'étais chez lui il y a trois jours, je lui ai dit que tu avais dit à ton agence que tu étais bi, puis amoureux etc., et que chaque semaine tu rajoutais un nouveau truc. Il m'a dit qu'à ce rythme, la semaine suivante, tu allais balancer que c'était avec moi que tu sortais. »

Il expira bruyamment par le nez et je frottai mon visage avant de reposer mes yeux sur lui.

« Pourquoi t'as fait ça ? Ils ont rien dit ? Et ils t'ont laissé venir ici ?

Ah si, je peux te dire qu'ils ont gueulé. Ils ont dit que c'était impossible, qu'on devait rompre, que j'étais malade, totalement inconscient, que si ça venait à se savoir, j'étais fini...

C'est ce que je me tue à te dire depuis qu'on se connaît. Alors pourquoi t'as fait ça ?

Parce que c'était le seul moyen pour qu'ils acceptent de me laisser revenir ici ! J'étais en train de crever, moi, là-bas ! Alors il a fallu que j'avoue que mon mec n'habitait pas à Séoul et que c'était pour ça que je devais repartir à Los Angeles. Ils ont tout de suite fait le lien avec toi, ils ne sont pas idiots, et je n'allais pas mentir, ça n'aurait servi à rien.

Et ils t'ont laissé venir ? Vraiment ?

Je pense que mes amis ont fait pression. Namjoonie-hyung est venu avec moi lorsqu'ils m'ont convoqué la première fois, et il a tout entendu. Et Taehyung, Rahyeon, Kook... Ils savaient pour nous et ils ont vendu la mèche aux deux autres. Ils m'ont tous dit qu'ils allaient nous soutenir, que l'agence n'avait pas le droit de m'interdire d'aimer qui je voulais, que c'était une chose qui ne regardait que moi. Ils disaient que ça faisait deux ans qu'on se voyait dès que possible, et que même si on avait pu merder à des moments, personne n'avait jamais eu de preuve qu'on se connaissait. Par conséquent, qu'on faisait attention et donc qu'ils n'avaient aucune raison valable pour nous interdire d'être ensemble.

C'est bien beau, Jimin, mais...

Mais quoi ? demanda-t-il en plongeant ses yeux dans les miens.

Je reste convaincu que tu n'aurais jamais dû parler de moi. Ça va circuler, on va te mettre encore plus la pression...

Je sais. Mais je t'aime. J'en ai marre de le cacher et de devoir mentir pour te voir. »

Je le regardai longuement, puis je lui envoyai un petit sourire avant de hocher la tête.

« Je capitule. »

Je repris ma tasse et la descendis de quelques centimètres.

« Tu veux bien, alors ?

De ?

Pour "Clumsy" ?

Si tu y tiens, alors on fera celle-là. »

Un large sourire se dessina sur son visage, puis il le dissimula à son tour derrière sa boisson. C'était une mauvaise idée, mais s'il voulait chanter cette chanson avec moi, j'allais le faire. Après tout, rien ne nous obligeait à la publier.

[...]

Nous travaillâmes toute la journée sur cette idée de cover. J'avais d'abord tourné quelques plans de moi jouant "Sleeping In" pour avoir quelque chose à mettre en visuel dans ma vidéo, pendant que Jimin essayait de départager les paroles de "Clumsy" entre nous deux de manière équitable. Nous avions longuement bataillé avant de finir par nous mettre d'accord. Nous avions même décidé d'en faire deux versions : une où je chanterais seul, mais où il ferait les chœurs, et que je pourrais publier et monétiser, et une où nous serions réellement en duo, et que nous allions probablement garder pour nous.

Ma sœur vint frapper à ma porte en rentrant de l'école, mais nous étions trop occupés pour jouer avec elle alors elle repartit bredouille. Nous ne rejoignîmes pas le reste de ma famille pour dîner, trop occupés à débattre de l'instrumental, puis de ma timidité à chanter devant lui.

Lorsque nous ne fûmes plus capables d'aligner deux notes correctement ou de prononcer une phrase sans se tromper, nous nous résolûmes à arrêter, à aller grignoter quelque chose et à nous coucher.

Et quand mon téléphone sonna le lendemain matin, j'eus envie de le faire traverser la pièce, mais nous avions du pain sur la planche. Nous avions à peine dormi, et j'espérais que ça ne nous empêcherait pas d'être productifs pour autant. Cependant, Jimin ne semblait pas décidé à se lever car il grogna quand je tentai de lui échapper.

« Je sais que ça pique, mais il faut qu'on travaille.

Pas envie.

Bébé, si tu veux qu'on fasse cette cover, c'est maintenant. Après, on n'aura plus le temps...

Tu t'es trompé dans l'ordre des mots.

Quoi ? Comment ça ? demandai-je en fronçant les sourcils.

C'est : "si tu veux qu'on fasse des bébés, c'est maintenant." »

Je pouffai alors et revins vers lui en glissant ma main droite dans ses cheveux.

« Tu es épuisant.

J'ai été sage hier...

Sage ? Parce que tu crois que ça mérite une récompense ?

Si ça ne tenait qu'à moi, on aurait passé ces deux derniers jours au lit.

Est-ce une façon détournée de me dire que tu es insatisfait ?

Pas insatisfait. Inapaisé.

Il y a une différence ?

Oui. Mon envie pour toi est encore plus grande qu'avant, et elle est intarissable. »

Un large sourire aux lèvres, je me penchai sur son visage et l'embrassai. La température monta rapidement sous nos baisers et nos caresses, et lorsqu'il me fit basculer pour grimper sur moi, je m'empressai de saisir ses hanches et de l'éloigner de moi.

« Quoi ? couina-t-il.

Non. Pas ça.

C'est vrai que tu m'avais dit ne pas aimer le faire le matin. Tu me frustres.

Non, je...

Mmh ?

Je t'avais menti.

Vraiment ?

Oui. Y avait tes parents dans la maison. Comment toi tu pouvais avoir envie de faire un truc ?

Je vois. Mais ils ne sont plus là. Du coup, si tu aimes ça... »

Je ricanai alors qu'il se repencha sur moi, et je montai mes mains à ses bras pour le stopper.

« Ça reste non. Surtout comme ça.

Pourquoi ? Tu n'aimes pas quand tu as quelqu'un au-dessus de toi ? Tu te sens trop dominé ?

C'est pas ça, juste que... vu l'heure, ma mère et ma sœur sont encore là.

Mais il est quelle heure !?

Sept heures et demie.

Quoi !? s'étouffa-t-il. Mais tu es malade !? On a dormi quoi, cinq heures ?

On a du travail.

Je rêve. »

Il descendit de mon corps, se rallongea à sa place et me tourna le dos.

« Réveille-moi quand la maison sera vide. »

Je pouffai bruyamment et pivotai vers lui. Je me collai contre son dos et il ne me repoussa pas. Bientôt, ma main droite commença à caresser son corps, et mes lèvres déposèrent de doux baisers dans sa nuque.

« Qu'est-ce que tu fais ? grogna-t-il.

Ce n'est pas parce que je n'étais pas très chaud pour que tu sois au-dessus, que je ne suis pas chaud du tout pour quoi que ce soit.

Oh, vraiment ? Même avec ta mère et ta sœur dans la maison ?

Oui... »

Je sentis sa peau frissonner sous mon souffle brûlant, et je bougeai légèrement mes hanches contre lui. Il se prit au jeu et posa sa main sur la mienne pour guider mes caresses. Et petit à petit, après de nombreux baisers, de nombreuses caresses, je me fondis en lui en retenant au mieux ma respiration. Sa main plongea dans mes cheveux et il tira dessus en bougeant son bassin.

« Vas-y... »

Je commençai à me mouvoir langoureusement, plaquant mes lèvres contre son épaule et le haut de sa gorge. Je finis par relâcher sa hanche et cesser mes baisers le temps de glisser mes doigts sur la chaîne qui était encore autour de son cou.

« Enlève-la », murmurai-je.

Il retira sa main de mes cheveux et fit ce que je lui avais demandé sans discuter.

« Ça te dérange autant que ça ?

C'est toi que je veux embrasser, pas ton collier, même s'il est en argent.

La bague est en or blanc, rit-il.

Encore plus. »

Il rit davantage, puis se rallongea confortablement et sa main plongea de nouveau dans mes cheveux.

« C'est bon, je suis tout à toi.

Génial. »

Ma bouche trouva de nouveau refuge dans le creux de son cou, et ses rires se transformèrent aussitôt en soupirs. Lorsque je bougeai de nouveau mon bassin, ses soupirs se transformèrent en gémissements. Et plus le temps s'écoulait, plus la chaleur montait, et plus le plaisir devenait difficile à retenir.

Il arrachait mes cheveux en se cambrant contre moi, mon prénom passant difficilement à travers ses lèvres, et ça me rendait fou. Je broyais sa hanche dans ma main, le visage écrasé contre mon biceps tout en essayant de me maîtriser. C'était dur.

« Plus... » soupira-t-il en se cambrant davantage.

La sensation de ses fesses musclées s'écrasant encore et encore contre moi, l'angle de plus en plus ouvert qu'il m'offrait... Je perdais la tête.

Je commençai à murmurer son prénom en boucle, comme si ça m'aidait à stabiliser tout ce que je ressentais, tandis que lui continuait de me supplier d'aller plus vite, plus profondément, plus fortement. Plus, toujours plus.

Je crus que mon cœur lâcha lorsque je finis par me libérer et qu'il me cria presque de continuer. Alors je puisai dans mes dernières ressources et il vint à son tour, le visage écrasé contre son oreiller, et le corps tordu.

Plusieurs minutes passèrent sans que nous ne prononcions un mot, et je finis par quitter son corps après avoir embrassé tendrement son épaule. Il se laissa tomber sur le dos tandis que je retirais mon préservatif, et j'abandonnai ce dernier dans son emballage avant de me rallonger sur le dos, le visage tourné vers Jimin. Nous nous regardâmes dans les yeux pendant un long moment, puis il pivota vers moi, glissa sa main sous ma mâchoire, et vint m'embrasser amoureusement.

Puis, il bougea un peu, laissa tomber sa tête sur mon épaule, et se coucha sur mon flanc en passant son bras gauche autour de moi. Ma main droite vint l'effleurer doucement, et lorsque je me sentis partir, je pris une grande inspiration.

« On a du boulot. Et j'ai plus du tout la tête à ça, maintenant. T'abuses. »

Il commença à rire contre moi et bougea sa joue sur ma poitrine.

« Tu ne vas pas dire que tu regrettes, murmura-t-il, un sourire dans la voix.

Comment je pourrais regretter, soufflai-je en continuant de laisser mes doigts effleurer la peau de son bras. Mais déjà qu'on a peu dormi, comment tu veux qu'on arrive à rester éveillés, maintenant...

Tu es épuisé par ça ? Tu es une petite nature, chéri.

Je te demande pardon !? m'étouffai-je en redressant la tête.

Les cuillères, c'est une position de feignasse. Ça ne demande pas tant d'énergie que ça.

Mais pas du tout !

Si, ce n'est pas la plus fatigante. Si tu m'avais pris en levrette ou qu'on-

C'est certain, mais ce n'est pas le sujet, le coupai-je. Et d'ailleurs, heureusement que je t'ai pas laissé faire, vu comme tu criais sur la fin.

Je ne criais pas, démentit-il.

Juste avant de jouir ? Si.

Ce n'était rien. J'ai déjà fait pire.

Je ne veux pas le savoir, ris-je. Dans tous les cas, il faut que tu essaies de faire moins de bruit, sinon on ne pourra pas continuer de nous amuser de cette manière.

Parce que tu crois que je le fais exprès ? s'offusqua-t-il. C'est de ta faute !

De la tienne, tu n'as qu'à retenir ta voix.

Et toi tu n'as qu'à quitter le toit familial. »

Il tenta de se retourner mais je l'en empêchai.

« Retenir ma voix, grommela-t-il. Tu es bien le premier mec qui n'est pas content de me faire crier.

Je n'ai pas dit que je n'étais pas content. Bien au contraire. Je dis juste qu'il faut se montrer discrets, tu sais qu'on est pas seuls.

Bah emménage. Problème réglé.

Et avec quel argent, chaton ? Tu sais comme c'est compliqué les prêts à la banque ?

J'imagine. »

Je pouffai et glissai ma main dans ses cheveux.

« En effet. Toi, il te suffit de retirer la somme en liquide pour tout payer comptant, c'est ça ?

Mmh... »

Bordel, ce que ça devait être simple, comme vie...

« Je pourrais en acheter un, murmura-t-il après quelques secondes.

De quoi donc ?

Un appartement.

Pour quoi faire ?

Pour toi. »

Je pouffai bruyamment par gêne.

« Tu veux m'acheter un appartement ? Non mais tu t'entends ?

On peut faire ça demain si tu veux.

Je ne veux pas de ton argent, Jimin.

Tu as choisi le full package, c'est compris dedans.

Tu me vois vraiment devenir un homme au foyer totalement entretenu ?

Je n'ai pas dit ça, rit-il. Au pire, on n'aura qu'à dire que c'est à moi et pour moi. Pour avoir un pied-à-terre aux États-Unis. Rien ne m'empêche de t'y inviter à chaque fois que je viens.

Ça serait encore plus cramé. Mon père et mon frère n'auraient plus aucun doute.

Tu crois vraiment que ça ne l'est pas, actuellement ? »

Je ris de nouveau tout en glissant ma main dans sa nuque.

« Je préfère ne pas y penser.

Et puis, chuchota-t-il en se hissant sur mon corps et en remontant son visage dans mon cou, je pourrais faire autant de bruit que je le souhaite, il n'y aurait personne pour nous entendre...

Je vois, pouffai-je.

Je pourrais te chevaucher et te faire hurler aussi. D'ailleurs, tu dis que j'ai été bruyant, mais ce n'est pas avec ce genre de position que je suis le moins discret.

Ah oui ?

Mmh. C'est beaucoup trop doux pour me faire cracher mes cordes vocales.

"Doux" !? m'étouffai-je.

Ce n'était pas doux, pour toi ? Le missionnaire et les cuillères ? Ce sont les positions les plus classiques pour débutants.

Et tu n'aimes pas ?

Je n'ai pas dit ça, murmura-t-il en relevant la tête pour me regarder dans les yeux. Mais comme je te l'ai dit l'autre jour... Disons que je ne suis pas habitué aux coïts lents et langoureux. Je suis habitué à ce qu'on me pilonne, que ça claque, qu'on-

J'ai compris », le coupai-je en essayant de chasser les images qui venaient d'apparaître dans mon esprit.

Il rit, puis embrassa ma joue.

« Mais pour en revenir au fait d'acheter un appartement... Non seulement on pourrait hurler autant qu'on le voudrait, quand on le voudrait... mais on pourrait aussi le faire dans toutes les pièces... sans risquer de croiser quelqu'un... »

Je mordis mes lèvres et il continua.

« Tu te souviens de ce matin-là, sur le plan de travail, dans la cuisine ?

Oh bordel Jimin, me parle pas de ça...

Tu étais tellement excité... »

Des frissons remontèrent mon torse pour finir sur mes épaules et le haut de mes bras. Saloperie.

« Il faut qu'on bosse, Jimin. »

Il pinça ses lèvres et se redressa pour me laisser lui échapper.

« Tu veux qu'on prenne notre douche ensemble ?

Sans façon. »

Il capitula en souriant et descendit du lit à son tour. Il enfila des vêtements, puis traversa la chambre.

« J'y vais en premier, alors.

D'accord. J'essaie de rattraper le temps que tu nous as fait perdre. »

Il relâcha un petit rire, puis quitta la chambre.

Une fois seul, j'inspirai profondément, me rhabillai, puis allai ouvrir la fenêtre pour aérer. J'y fumai une cigarette, puis je réfléchis à la journée.

Il était encore tôt, mais je voulais faire cette chanson rapidement. Et cette fois, pas parce que je voulais m'en débarrasser. Au fond de moi, j'avais vraiment envie de chanter avec lui. Comme lui quelques mois auparavant, j'allais en avoir besoin.

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