
𝟎𝟒:𝟗𝟖 - As It Is, 𝑇ℎ𝑒 𝑆𝑡𝑖𝑔𝑚𝑎 (𝐵𝑜𝑦𝑠 𝐷𝑜𝑛'𝑡 𝐶𝑟𝑦)
[01/05/2023]
Bonsoir bonsoir !
J'espère que vous allez bien !
Ça me perturbe de publier aujourd'hui, parce que comme c'est un jour férié et donc un long weekend, ma sœur n'est pas repartie sur Rennes dimanche soir. Donc l'avoir à la maison jusqu'en fin d'après midi, ça me donne l'impression qu'on est dimanche xD
BREF. Chapitre 98, il n'en reste donc plus que trois en comptant celui-là, avant la fin de la partie. Hayden a pas mal déconné dans les précédents, mais c'était peut-être justifié. Non ?
Comment imaginez-vous les trois derniers chapitres ? J'ai hâte de lire vos théories.
J'espère que ce chapitre vous plaira.
Bonne Léocture ! ♥
~~+~~
Lorsque Jimin bougea dans mes bras et me réveilla, il eut un mouvement de recul, comme s'il ne comprenait pas où il était. En réalisant que c'était moi, il se recolla contre mon corps en soupirant, tandis que son réveil continuait de sonner dans son dos.
« Jimin... Il faut que tu te lèves.
– J'ai pas envie...
– Mais il faut quand même que tu ailles travailler...
– Mais je veux pas... Tu repars demain... Je veux pas... »
Sa prise se resserra sur mon corps et ça me tira un sourire.
« Je ne quitte pas la maison, aujourd'hui. File, tu me retrouveras à ton retour.
– Je vais quand même perdre plusieurs heures, chouina-t-il.
– Plus vite tu pars travailler, plus vite tu es revenu. Ok ? »
Il geignit de nouveau en tournant la tête de droite à gauche contre ma poitrine, puis je finis par le repousser. Il fit mine de pleurer, puis il se redressa à contrecœur et frotta son visage avant de réussir à quitter son lit en attrapant son téléphone.
Après de longues minutes passées dans la salle de bain et dans son dressing, il revint dans la chambre et se rapprocha de moi.
« Je ne veux pas y aller, soupira-t-il en se laissant tomber sur le lit.
– Vas-y, souris-je en me redressant pour m'asseoir à mon tour. Tu veux que je te fasse quelque chose à manger, ce soir ?
– Mmh... Comme tu veux. Ou on pourra commander quelque chose, sinon ? Et manger devant un film, tranquillement ?
– Si tu veux.
– On fait ça alors.
– C'était si mauvais que ça, ce que j'ai fait hier ? »
Il lâcha alors un rire, et pour la première fois depuis vingt-quatre heures, j'eus l'impression de l'avoir retrouvé.
« C'était très bon. Mais si tu me dévoiles tous tes talents de cuisinier maintenant, ça serait dommage. »
Dommage ? Je ne savais pas quand est-ce que je pourrais le refaire, surtout.
« Hayden, qu'est-ce qui ne va pas ?
– Quoi ? demandai-je en relevant les yeux sur lui.
– Tu as l'air triste, d'un coup.
– C'est rien, m'empressai-je de répondre en souriant faussement. Mon départ me travaille.
– Tu peux toujours le repousser, me répondit-il avec un petit sourire. Tu sais que je veux bien te garder ici pendant plusieurs mois.
– J'aurais aimé, mais tu sais que je ne peux pas. Ally m'a encore fait la tête au téléphone il y a deux jours. Elle n'accepte de me pardonner que si je te ramène avec moi, d'ailleurs.
– Oh, pauvre chéri, elle va te faire la gueule pendant un moment, encore, sourit-il en passant sa main droite dans mes cheveux.
– Tu veux jouer avec les surnoms, chaton ?
– Arrête avec ça, grogna-t-il en faisant la moue. Mais pour en revenir à ta sœur, tu peux lui dire que tu restes avec moi, non ?
– Elle aimera encore moins. Je crois qu'elle devient jalouse.
– Mais elle te voit plus que moi, c'est injuste...
– Je suis d'accord...
– Alors reste...
– Je ne peux pas. Même si j'ai encore du temps avec mon visa, je ne peux pas rater son anniversaire, ni celui de Dean. Et puis pour être honnête, j'ai aussi un peu le mal du pays...
– Je comprends... »
Je glissai ma main sur son poignet et retirai ses doigts de mon visage.
« Allez, va travailler.
– Hayden...
– Oui ?
– Tu me le dirais si quelque chose n'allait pas, n'est-ce pas ?
– Bien sûr. Mais je t'ai déjà tout dit hier. Tu n'as pas à t'en faire.
– Vraiment ?
– Oui. Tu peux aller travailler l'esprit en paix.
– D'accord.
– On se retrouve ce soir.
– Oui.
– Travaille bien. Bon courage.
– Merci. »
Il se pencha vers moi, puis se figea, hésitant. Je descendis alors mes yeux sur ses lèvres. Il dut prendre ça comme un signe, et il vint finalement déposer un léger baiser sur ma bouche.
« J'essaie de rentrer vite.
– D'accord », répondis-je en souriant.
Il me vola un deuxième baiser, puis se leva et quitta la chambre. Je finis par retomber sur le dos, et je plongeai dans mes pensées. Il fallait que je réfléchisse. Encore. Je partais le lendemain, il fallait que je prenne une décision maintenant.
[...]
La journée était passée rapidement. J'avais eu du mal à me concentrer et à travailler, mais j'avais menti à Jimin en lui disant que j'avais presque bouclé un montage afin de ne pas l'inquiéter.
Nous avions commandé italien et avions mangé l'un contre l'autre, assis sur le canapé du salon. Taehyung avait visiblement mis les voiles ce soir-là afin de nous laisser la maison libre, et même si je n'avais pas imaginé faire quoi que ce soit, je l'en avais remercié mentalement.
J'avais ensuite fait le plus gros de ma valise pendant que Jimin se lavait, puis j'avais été le faire, et je m'étais couché contre lui. Je l'avais pris dans mes bras, nous nous étions embrassés et câlinés un moment, sans parler, avant que nous nous endormions tous les deux.
Puis, mon réveil avait sonné. Nous avions été immédiatement réveillés l'un comme l'autre, et nous nous étions longuement regardés, puis embrassés de nouveau. Il m'avait murmuré plusieurs fois de rester, supplications auxquelles j'avais répondu par des baisers passionnés, ma main tirant sur son t-shirt pour pouvoir se glisser sur la peau brûlante de son dos. Ça avait bien duré une demi-heure, avant que je ne me résolve à devoir quitter sa chaleur, à me préparer, et à boucler ma valise.
Et maintenant, j'étais dans le couloir de l'entrée, mes bagages à mes pieds, et Jimin était à un mètre de moi et il me regardait avec les yeux brillants. Je tentai de faire comme s'il n'était pas là, tremblant et se retenant de me sauter dessus et d'éclater en sanglots, et je laçai mes chaussures. Une fois redressé, je passai mes mains dans mes cheveux pour me recoiffer, puis je réajustai ma veste avant d'inspirer profondément et de me tourner vers lui.
« Bon... je suis prêt. »
Il me sourit, mais je vis ses lèvres trembler. Il n'allait pas tenir bien longtemps.
« Bon courage à vous tous, mais à toi, surtout, souris-je. Pour le boulot, et pour le nouvel album. Pour la promo, tout ça. J'ai hâte de t'entendre chanter à nouveau.
– Traîne sur Spotify ou YouTube, si tu veux m'entendre, rétorqua-t-il dans un faible rire.
– Tu m'as promis une piste rock, un jour. C'est celle-là que j'ai hâte d'entendre.
– Alors il te faudra encore patienter un peu, renifla-t-il. Ça ne sera pas sur cet album-là. Mais je sais que tu aimeras quand même.
– Je te dirai ça, souris-je.
– J'aurais... »
Il fit un pas vers moi, puis s'arrêta.
« J'aurais tellement voulu t'accompagner à l'aéroport, souffla-t-il. Mais c'est trop risqué, et je n'aurais pas été rentré pour l'enregistrement.
– Moi ça m'arrange que tu ne viennes pas.
– Quoi !? Pourquoi ?
– Parce que je sais que tu aurais pleuré comme une fontaine.
– Pas du tout ! couina-t-il.
– Si. Et puis comme ma maîtresse sera là, tu nous aurais surpris.
– Quel connard, siffla-t-il. Va la retrouver, puisque tu préfères partir avec elle qu'avec moi. »
Un petit rire m'échappa, puis je fis un pas en sa direction. Il ne bougea pas, et je glissai ma main dans sa nuque. Je rapprochai mon visage et posai mon nez sur le sien.
« On se reverra vite, Jimin. Ne t'en fais pas.
– Si tu as encore du temps libre entre ta maîtresse, Andy, et je ne sais plus qui, alors oui, probablement. »
Je ris une fois de plus, puis j'inclinai mon visage. Je frôlai ses lèvres doucement, puis je l'embrassai. Il me répondit lentement, presque timidement, et ce baiser me mit mal à l'aise. Il n'était pas comme d'habitude. Jimin était tendu, moi aussi ; ce baiser n'avait rien à voir avec ceux que nous avions échangés une heure plus tôt.
Je m'éloignai petit à petit, et mes yeux replongèrent dans les siens. Je déglutis difficilement, puis je reculai d'un pas.
« J'y vais.
– Oui, souffla-t-il. Tiens-moi au courant des étapes de ton voyage.
– Promis. Fais attention à toi.
– J'essaierai. Toi aussi.
– Je ferai du mieux possible. »
Je récupérai mon sac, puis la poignée de ma valise, et j'ouvris la porte d'entrée.
« Prends soin de toi, Jimin.
– Oui... »
Je franchis la porte, tirai ma valise, puis refermai derrière moi. Le cœur lourd, j'inspirai profondément pour trouver le courage de m'en aller, et je descendis l'allée. Seulement trois mètres plus loin, j'entendis la porte se rouvrir.
« Hayden ! »
Je me retournai, le cœur battant.
« Oui ?
– JLH. »
Je le regardai pendant quelques secondes, surpris, puis je lui souris tendrement.
« IK. »
Il me sourit en retour, puis je lui tournai le dos. Il fallait que je m'en aille. Que je parte. Que je ne le regarde plus, que je ne l'entende plus. Je m'étais promis que je ne fuirais plus, mais c'était exactement ce que j'étais en train de faire.
Je ne lui avais pas tout avoué, deux jours plus tôt. Je lui avais parlé des choses émergeant de l'iceberg. Pas de ce qui me terrifiait au fond de moi. Je ne lui avais pas dit qu'en plus d'avoir peur de ce que je ressentais, et d'avoir peur de le détruire et de lui faire du mal, j'avais peur de l'avenir. J'avais peur de ce que nous étions, et de ce que nous allions devoir traverser par la suite. Parce que l'avenir était empli de tous ces éléments qui me terrifiaient. Est-ce qu'on pouvait appeler ça autrement, comme la peur de l'engagement ? C'était une possibilité. Je n'étais toujours pas prêt pour ça, et même si je l'avais été, je m'étais rendu compte que je ne pourrais pas supporter de vivre ma vie caché comme c'était le cas actuellement. Même si je finissais par reconnaître et assumer mes sentiments pour lui, ça ne serait jamais assez fort. J'exploserais, à force. Fallait-il mieux que j'attende que le temps passe pour lui dire ? Ou alors que tout ça se calme, et que nos liens finissent par se séparer naturellement ? Faire traîner les choses ?
J'entendis soudain une voiture s'arrêter près de moi, et je vis qu'il s'agissait d'un taxi. J'échangeai quelques mots avec le conducteur, puis il m'aida à mettre ma valise dans le coffre. J'ouvris ensuite la porte arrière et m'assis, mais au moment de boucler ma ceinture, je réalisai que je ne pouvais pas partir comme ça.
« Je... Je suis désolé, j'ai oublié quelque chose. Est-ce que vous pouvez m'attendre ? J'en ai pour dix minutes.
– Bien sûr.
– Merci ! »
Je bondis hors de la voiture, abandonnant toutes mes affaires à l'intérieur sans même y penser une seconde, et je courus à travers le quartier résidentiel.
Je baissai mon masque pour pouvoir mieux respirer, et une fois devant la maison, je me ruai sur la porte et sonnai avant de taper le code pour rentrer. Je dus m'y reprendre à plusieurs fois, mais lorsque la porte se déverrouilla et que je pus entrer, je trouvai Jimin au bout du couloir, les yeux rouges et les joues brillantes.
« Hayden... murmura-t-il.
– Jimin, je... »
Il parcourut le mètre qui nous séparait et me sauta au cou. Il éclata en sanglots et j'eus du mal à retenir mes propres larmes. Je le pris dans mes bras à mon tour et inspirai fortement pour réussir à parler. Il fallait que je lui dise.
« Jimin... On... On ne peut pas continuer comme ça... on...
– Ne le dis pas, me coupa-t-il aussitôt, la voix tremblante. Ne le dis pas. S'il te plaît. »
Mes ongles s'enfoncèrent dans sa peau à travers son t-shirt et je continuai de l'écraser contre moi.
« Je suis désolé...
– C'est... C'est à cause de mes parents ? C'est ça ? Je t'ai mis mal à l'aise ? Tu es bizarre depuis qu'on est rentrés. Ou... ou c'est moi qui...
– Non, souris-je en essayant de lui cacher ce petit mensonge. Tes parents sont adorables. Et tu es tout autant adorable. Mais...
– Je comprends, me coupa-t-il. Ce n'est... pas de ta faute... »
Il tremblait comme jamais contre moi et mon cœur tombait en miettes. Je le repoussai doucement et tentai de le regarder dans les yeux malgré ses larmes.
« Ce n'est sûrement pas de la tienne. C'est juste moi qui ne... qui ai du mal avec tout ça. Et puis... tu es Jimin de BTS. On joue un jeu trop dangereux.
– Mais non... »
Il s'accrocha à mon sweat et j'eus du mal à déglutir et à soutenir son regard.
« Si, Jimin. Un seul pas de travers et ta carrière vole en éclat. Je l'ai vécu même si je n'étais pas arrivé à ton niveau, et ça m'a détruit pendant plusieurs années. Je refuse d'être la cause de ta chute. Et...
– Mais si on continue de faire attention !?
– On ne sera jamais libres, Jimin. Malheureusement. Il y aura toujours quelqu'un à te chercher pour te prendre en photo, quelqu'un pour te critiquer, quelqu'un pour être contre tout ce que tu puisses faire. Et... »
Une nouvelle larme s'échappa de ses yeux mais il ne l'essuya pas et continua de me regarder, ses pupilles dans les miennes.
« Je t'apprécie énormément. Bien de trop. Et l'avenir me terrifie parce que je ne vois pas où il peut nous mener malgré ça. Nos genres, nos métiers, nos images, nos pays... Ton pays et ses règles. Je ne pourrai pas supporter deux ans sans te voir, voire plus, si jamais la situation ne s'améliore pas. Je ne peux pas non plus te demander de m'attendre si je ne sais pas si je suis capable de le faire pour toi. Je... J'ai essayé, mais je n'aurais jamais dû franchir cette limite avec toi, pas sans être honnête avec mes...
– Je sais, souffla-t-il pour me couper. Ne le dis pas. Je... »
Il baissa les yeux une seconde le temps de renifler, puis il les replongea dans les miens.
« Je n'ai jamais voulu te forcer à être quelqu'un que tu ne veux pas être, ni à devoir imaginer une vie qui ne te convient pas, finit-il par me dire. Je suis désolé de t'avoir imposé mes sentiments, et tout le reste sans prendre en compte les tiens.
– Tu ne m'as forcé en rien. C'est moi qui ai été trop égoïste pour les accepter sans pouvoir te les retourner honnêtement. C'est comme si je m'en étais servi, et ça me tue. Je ne mérite pas l'amour que tu me portes.
– Ce n'est pas une question de mérite. Mon cœur a décidé de t'aimer, et c'est lui qui a été égoïste de ne pas me laisser le choix. Mais j'ai été heureux de t'offrir ces sentiments, malgré tout. Alors ne te sens pas coupable.
– Jimin...
– Merci de m'avoir laissé t'aimer pendant quelques mois, Hayden. J'espère que nous pourrons laisser ça derrière nous, et que la prochaine fois, nous pourrons redevenir amis, comme au début. »
Je lui souris tristement, puis je le pris dans mes bras et le serrai fortement contre moi.
« Merci à toi d'avoir redonné des couleurs à ma vie, Jimin. Et j'espère aussi qu'on pourra se retrouver. »
Il éclata de nouveau en larmes et je le serrai encore plus fort. De longues secondes s'écoulèrent ensuite, quand il me repoussa.
« Vas-y, tu vas rater ton avion autrement.
– J'y vais, soufflai-je.
– Oui. File. Et prends ça avec toi. »
Je reculai d'un pas, puis d'un deuxième, et je baissai les yeux sur sa main. J'y trouvai les deux petites clés permettant d'ouvrir le cadenas que nous avions accroché la semaine précédente. Ma poitrine était comprimée.
« Je te rends ton cœur. Merci de me l'avoir prêté quelque temps. »
J'hésitai un instant, puis je les saisis.
« Merci à toi de l'avoir accepté. Prends soin de toi.
– Promis. »
Je reculai encore d'un pas, et après un dernier regard et un dernier sourire, je repoussai la porte et repartis rejoindre mon taxi en courant.
J'ouvris la portière en remettant mon masque sur mon visage, et je me jetai sur la banquette.
« C'est bon ? me demanda le chauffeur.
– Oui, vous pouvez y aller ! »
Je refermai la portière, verrouillai ma ceinture, et les clés serrées dans ma paume, le taxi démarra pour partir en direction de l'aéroport.
[...]
Lorsque je poussai la porte de la maison, je priai pour ne pas croiser Ally. Heureusement, le domicile me sembla bien silencieux. Je fermai derrière moi, mais quelques secondes plus tard, j'entendis du bruit venant de la cuisine, et ma mère apparut.
« Oh, tu es rentré ! s'exclama-t-elle avec un sourire. Ça a été ?
– Oui, mais je suis fatigué donc je pense que je vais aller dormir.
– Je comprends. Tu me raconteras ton voyage demain !
– Oui. Où est Ally ?
– Elle fait ses devoirs.
– Ça marche. Je vais essayer de lui échapper, je suis trop fatigué. À demain ! »
J'entrepris la montée des escaliers, mais ma mère s'approcha de moi.
« Hayden, ça va ? »
Je me figeai, puis tournai la tête vers elle en souriant.
« Oui. Je suis juste fatigué. »
Je repris mon ascension en portant mon sac et ma valise, et une fois dans ma chambre, je refermai doucement la porte dans mon dos pour ne pas que ma sœur puisse m'entendre et déboule ici en hurlant.
Je me sentais oppressé alors je me dirigeai vers mon bureau, tirai sur le deuxième tiroir, puis j'en sortis mon paquet de cigarettes. J'ouvris ensuite ma fenêtre et je m'allumai une clope.
Je tremblais de tout mon corps. Ça devait être la fatigue.
Je continuai de fumer nerveusement, quand j'entendis frapper.
« Oui ? » dis-je en me retournant.
La porte s'ouvrit alors, et je vis ma mère apparaître. J'arquai les sourcils, surpris. Elle n'était pas entrée dans ma chambre depuis des années.
Je tirai sur ma cigarette tandis qu'elle refermait la porte dans son dos, puis j'écrasai mon mégot avant de recracher ma fumée et de refermer mes fenêtres.
« Tu veux me dire quelque chose ? » demandai-je en me rapprochant d'elle.
Elle ne me répondit pas, et lorsqu'elle se retrouva à moins d'un mètre de moi, elle leva ses deux mains et les posa sur mon visage. Elle le caressa du bout des doigts avec une infinie douceur, et je restai pétrifié. Puis, elle passa ses bras autour de mes épaules et me serra contre elle. Mes yeux s'écarquillèrent, presque choqué, et sans comprendre pourquoi, mes émotions me submergèrent. Ma respiration et mon cœur accélérèrent, et j'éclatai en sanglots. Elle avait tout compris.
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