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𝟎𝟑:𝟕𝟒 - Palaye Royale, 𝐿𝑜𝑛𝑒𝑙𝑦

[03/02/2023]

Bonsoir bonsoir !

Je m'excuse d'avance s'il y a des fautes, ou des phrases bizarrement formulées. Je sais pas pourquoi, mais aujourd'hui, ça voulait pas mdr

Y avait des conjugaisons bancales, mais j'avais pas la motivation de réécrire les phrases, alors désolée, vous aurez des phrases moches ou pour qui la conjugaison aura l'air bizarre xD

Comme annoncé quelques chapitres plus tôt, je ne pourrai pas poster pendant une dizaine de jours à partir du 13 février. Pour compenser mon absence et ne pas me retarder dans la publication, il y aura donc trois chapitres la semaine prochaine, et les deux autres qui sauteront seront dispatchés à mon retour du mieux possible.

Mais pas de panique ; je m'arrêterai sur le chapitre 77, qui clôt une sorte d'arc, donc pas de frustration en perspective, je n'aurais pas osé vous laisser sur un suspense de malade pendant presque deux semaines, j'aurais été aussi frustrée que vous xD

Sinon, les teasers du photobook de Hoseok... On en parle ? Non, vaut mieux pas, hein.

Bref. J'espère que ce chapitre vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥




~~+~~




On était le mercredi 27 mai. Il était bientôt dix-huit heures, et je terminais ma valise.

Dans moins de deux heures, je partais pour l'aéroport de Los Angeles, et à vingt-deux heures quarante, je serais dans un avion en direction de Séoul.

J'avais eu du mal, mais j'avais réussi à obtenir un visa afin de pouvoir mettre les pieds sur le sol coréen. Le fait que le reste de ma famille y vive et mon statut professionnel avaient dû aider à ce que ça soit accepté, car les conditions avaient été renforcées. N'importe qui ne pouvait pas entrer dans le pays. Je savais qu'en sortir me serait facile, puisque j'avais la nationalité américaine et donc que je pourrais rentrer chez moi, mais entrer en Corée, ce n'était pas la même chose.

Lorsque j'avais reçu un accord pour mon visa, j'avais ressenti un immense soulagement. Les semaines jusqu'à là avaient été longues.

Sept semaines plus tôt, j'avais découvert cette vidéo de Jimin. Alors j'avais travaillé durement, et quelques jours plus tard, j'avais posté cette cover de Black Veil Brides sur ma chaîne. J'y avais mis mon cœur et mes tripes, priant pour que mon ami voie cette vidéo, qu'il entende cette chanson, et qu'il comprenne. J'avais espéré un signe de sa part, comme en janvier. Même si je ne demandais pas une réponse sous mon tweet comme la toute première fois, j'avais espéré qu'au moins il me débloque sur l'application, mais ça avait été un échec. Mes appels et messages étaient toujours rejetés, mes mails également... Alors j'avais dû me faire à l'idée qu'il ne l'avait pas entendue, ou alors, que ça ne lui avait pas suffi.

Et il y a un mois, la tournée européenne avait à son tour été annulée. Je n'avais plus eu le choix. Si je voulais désormais pouvoir voir Jimin, il fallait que je me rende en Corée, à moins que lui ne revienne aux États-Unis. C'était pour ça que je partais pour mon pays d'origine ce soir. Avec le décalage horaire, ça me ferait arriver vers cinq heures du matin le 29, mais je m'en fichais.

J'avais tout prévu : deux semaines de quarantaine, et je débarquerais à son agence. Avec le pass qu'il m'avait laissé, on serait obligé de m'écouter et de me laisser entrer. Et s'ils ne le faisaient pas, comme ils avaient annoncé la tenue d'un concert en ligne, je pourrais peut-être avoir plus de chance avec la salle, ou au moins sur le trajet. Je n'avais plus que deux semaines à tenir. Ça allait le faire.

« Oppa ? » fit soudain la voix de ma cousine.

Je relevai la tête et vis la porte s'entrouvrir.

« Oui ? demandai-je.

Tu pars bientôt, du coup ?

Dean passe me chercher d'ici deux heures.

Ça va aller ?

Pourquoi ça n'irait pas ? lui souris-je. J'ai un visa, je me tape deux semaines de quarantaine chez notre oncle près d'Incheon, et ensuite je débarque chez Big Hit en leur disant que je dois parler à Jimin. Tout va bien !

Ça ne sera pas si facile que ça.

Je sais. Mais je dois essayer. Je ne peux plus rien faire d'autre et je n'ai pas envie de devoir mettre le monde entier au courant afin d'avoir un signe de lui.

Je comprends. Tu sais que normalement, ça aurait dû être leur dernière date aux États-Unis, aujourd'hui ?

Ah oui ?

Oui. Dans trois jours, ils devaient être au Canada.

Ça doit être badant.

Ça l'est.

D'ailleurs, tu avais tes places ? Je ne me rappelle plus.

J'en avais acheté, oui, j'étais en gradin. Comme Jimin n'a pas pu me recontacter...

Je suis désolé, Sushi.

C'est bon, tu as compris, tu t'es excusé. Dans tous les cas, ça a été reporté alors ça n'aurait pas changé grand-chose. La frustration aurait peut-être même été plus grande...

Je peux comprendre... »

Je zippai ma valise, puis me redressai.

« Tu es sûre que tu ne veux pas rentrer, d'ailleurs ? Tes parents doivent s'inquiéter.

Ils disent que je suis plus en sécurité ici, alors je reste, me répondit-elle avec un petit sourire. Et puis sans moi, tu aurais été perdu.

Justement, qui dit que je ne vais pas avoir besoin de toi, là-bas ?

Pour que tu me jettes comme une vieille chaussette après t'être réconcilié avec lui ? Tu rêves ! »

Je roulai des yeux en souriant, puis m'étirai en expirant fortement.

« Bon. C'est bon.

T'es sûr que tu n'as rien oublié ?

Oui, j'ai tout. En tout cas j'ai mon passeport, mon téléphone, le pass qu'il m'a donné, et mon portefeuille est dans ma veste. Je n'ai besoin de rien d'autre.

Oui, c'est le plus important. »

Je jetai un dernier coup d'œil à ma chambre, pris mon sac bandoulière que je passai sur mon épaule, puis je pris ma valise et je commençai à me diriger vers la porte. Sooyeon s'empressa de passer devant moi pour m'ouvrir plus largement la porte et je l'en remerciai. Elle referma dans mon dos et me suivit lorsque je pris les escaliers. En m'entendant descendre, Ally sortit immédiatement de sa chambre et hurla en nous courant après.

« Oppaaaaaaaaaaaaaaaaa !

Ne cours pas, Ally !

Pars paaaaaaaas ! »

Je roulai des yeux une nouvelle fois avec un petit sourire aux lèvres, et une fois arrivé en bas, je poussai ma valise et posai mon sac par terre avant de me retourner vers les marches et de tendre mes bras vers elle. Elle me sauta dessus sans attendre une seconde et commença à pleurnicher contre mon cou.

« Je veux pas que tu partes ! sanglota-t-elle contre moi.

Je reviens vite, ma puce. Je te l'ai dit, il ne faut pas pleurer pour ça !

T'as dit que tu reviendras que cet été ! C'est dans longtemps !

Tu sais qu'à cause du virus, je vais devoir rester deux semaines chez oncle Jaebyul. Je ne pourrai pas travailler avant ça, donc je n'ai pas le choix.

Et tu verras Jiminie-oppa aussi ?

Je vais essayer, mais tu sais, il a beaucoup de travail lui aussi, lui dis-je en la reposant au sol parce qu'elle commençait à être lourde. Ça va être compliqué. Mais je vais essayer.

Je veux venir avec toi, me dit-elle en reniflant.

Tu ne peux pas, ma puce, je te l'ai déjà expliqué. Tu dois rester avec maman et Sushi pour leur faire de gros câlins à ma place tous les jours. Tu n'oublieras pas, hein ?

Non mais... Mais je veux pas que tu partes en Corée ! pleura-t-elle davantage en se jetant à mon cou. C'est trop loin et tu pars trop longtemps, je veux que tu restes ici ! »

Je la pris dans mes bras en mordant mes lèvres. Je savais que j'aurais dû faire comme le jour où j'étais parti à New York, promesse ou pas. Je n'aurais rien dû lui dire, quitte à ce qu'elle pleure pendant deux jours ensuite et me fasse la gueule. Là, j'allais avoir le droit à des larmes jusqu'à ce que Dean n'arrive, et elle serait capable de me suivre dehors s'il n'y avait pas quelqu'un pour la retenir.

« Je ne pars pas pour toujours, tu sais, lui dis-je doucement en caressant son dos. Je serai vite de retour. Je reviendrai tellement vite que tu n'auras même pas remarqué que j'étais parti.

C'est pas vrai ! L'autre jour c'était trop long déjà ! »

Merde.

« Il reste Troy ! Tu pourras jouer avec lui !

Je veux pas jouer avec lui, je veux jouer avec toi ! »

Bordel. Ça allait être compliqué. Je tentai de me détacher d'elle, mais elle refusa de me laisser faire.

« Si je reviens avec Jimin, tu veux bien me laisser partir ? tentai-je.

Oui, mais tu reviens demain alors !

Je ne serai même pas arrivé en Corée demain, tu sais, rigolai-je. Même si je rentre dès que je l'ai vu, je dois rester deux semaines là-bas.

C'est pour ça que je veux pas que tu partes ! C'est trop long !

Je vais faire vite. Je te promets. J'enverrai des messages et des photos tous les jours. J'appellerai tous les jours si tu veux.

T'as intérêt ! grogna-t-elle en continuant de me serrer contre elle.

Je te le promets. Et quand je serai avec Jimin, tu pourras aussi lui parler. D'accord ?

Mmh... D'accord. Mais reviens vite quand même. Et avec lui.

Ça marche. On va faire ça. »

Je réussis enfin à me détacher de son étreinte et je me redressai, soulageant ainsi mes jambes.

« Tu veux que je te lise une histoire en attendant que Dean arrive ?

D'accord ! me dit-elle en essuyant ses joues. Je reviens, tu bouges pas, hein !

Non, je vais juste mettre mes affaires dans l'entrée, mais je reste ici ma puce, ne t'en fais pas.

Unnie ! Tu peux le surveiller ?

Je le surveille, rit Sooyeon.

Merci ! »

Ma sœur remonta alors les marches rapidement et ma cousine s'approcha de moi en soupirant.

« Tu n'aurais pas dû lui promettre ça. Elle sera déçue si tu n'y arrives pas...

Je sais. Et je sais aussi qu'elle ne sera pas la seule, lui répondis-je avec un sourire. Mais sans l'argument "Jimin", je sais qu'elle ne me laissera jamais partir.

Et je peux la comprendre. Tes parents ne sont pas sereins non plus.

Comment ça ? m'étonnai-je en fronçant les sourcils.

Eh bien... Ton père se demande vraiment ce que tu vas faire là-bas. Je lui ai dit que c'était pour YouTube, pour que tu tournes du contenu, mais non seulement il pense que tu vas plus perdre d'argent que tu vas en gagner, mais en plus il ne comprend pas pourquoi d'un coup, tu veux tourner quelque chose là-bas. Ta mère non plus ne comprend pas trop, et elle a un peu peur que tu aies rencontré quelqu'un et que ça soit pour ça que tu décides de partir, rigola-t-elle soudain. Elle a peur que tu ne reviennes pas.

N'importe quoi.

Si tu lui ramènes Jimin avec une bague de fiançailles, je ne sais pas comment elle va réagir, pouffa-t-elle.

Arrête avec tes conneries, dis-je en lui donnant un léger coup de poing dans le bras.

Il n'empêche que tu traverses le monde juste pour lui.

C'est pas que pour lui. C'est pour ma chaîne.

Pas à moi, oppa, rit-elle. Je sais pertinemment que la raison principale de ton voyage, c'est de lui présenter tes excuses en face.

C'est juste un bonus.

Ta chaîne est un bonus. »

Je ne répondis pas.

« Mais bon, je peux comprendre.

Ah oui ?

Oui. Tu m'as dit que la dernière fois, il avait fait pareil. J'imagine que c'est un truc de vrais potes, de traverser le monde pour s'excuser en personne.

Ouais, c'est ça.

De vrais potes blindés.

Lui il est blindé, pas moi, ris-je.

Alors c'est que ce n'est pas ça. C'est donc un truc d'amoureux.

Je vais te cogner, Sushi, ris-je en lui donnant un nouveau coup de poing.

Je sais ce que j'ai vu ! me répondit-elle en pinçant ses lèvres.

Et je t'ai déjà dit qu'il n'y avait pas d'explication. C'est arrivé comme ça.

Justement ! C'est ce qui prouve toute ma théorie. Si tu reviens avec Jimin au bras, je ne serai même pas étonnée.

Tu me fatigues. »

Je relevai les yeux en direction de l'étage, soudain étonné que ma sœur ne soit toujours pas revenue.

« Ally ?

Oui, j'arrive ! »

Je sortis mon téléphone de la poche de mon pantalon pour regarder l'heure. Pas de nouvelles de Dean, mais d'ici une heure, il devrait être là. Je remis l'objet à sa place en récupérant mon sac et ma valise afin de les pousser à l'entrée. En jetant un coup d'œil au jardin, j'aperçus ma mère qui était en train de s'occuper de ses fleurs.

« Pourquoi tu n'as pas demandé à ta mère de t'emmener, d'ailleurs ? me demanda Sooyeon en suivant mon regard.

Parce que je n'avais pas envie de la voir pleurer non plus, répondis-je avec un sourire. Et puis si Ally se mettait à faire une crise, tu n'aurais pas pu t'en occuper toute seule.

Ce n'est pas faux...

C'est bon ! cria ma sœur en commençant à redescendre les escaliers. J'en ai pris plusieurs comme ça tu peux choisir !

C'est vrai, j'ai le droit de choisir ? m'étonnai-je.

Oui !

Alors tout sauf "La reine des neiges" », pouffai-je.

Sooyeon retint un rire à côté de moi tandis que le visage de ma petite sœur apparut lorsqu'elle eut passé l'angle de l'escalier.

« Je savais que tu voudrais pas celui-là donc je l'ai pas pris. Tiens, y a tout ça ! »

J'observai la pile qu'elle avait dans les bras avec surprise.

« Tu ne veux pas que je te lise tout ça, quand même ?

Bah tu peux lire tout ce que tu peux avec que tu partes !

Je vais mourir desséché avant de prendre l'avion, ricanai-je en saisissant la pile de livre.

Attends, je vais te chercher de l'eau alors !

Je rigole, ma puce, la retins-je. Viens, allons sur le canapé. »

Elle ne se le fit pas dire deux fois et fonça en direction du salon. J'échangeai un nouveau regard et un nouveau sourire avec ma cousine, puis nous rejoignîmes tous les deux Ally, pour probablement une bonne heure de contes pour enfants.

[...]

Malgré les histoires, les câlins et les bisous, lorsque Dean avait sonné à la porte d'entrée, Ally s'était accrochée à moi et avait recommencé à pleurer en refusant que je m'en aille. Ma mère s'en était alors occupée et j'avais eu du mal à l'embrasser pour lui dire au revoir. Avec ma sœur dans les bras qui m'attrapait un peu partout pour me retenir, ça n'avait pas été simple. Puis j'avais pris Sooyeon dans mes bras et elle m'avait serré contre elle en me souhaitant bonne chance. J'avais glissé deux mots pour mon père, aucun pour mon frère, et j'étais parti avec mon meilleur ami. Nous avions peu discuté sur le trajet, mais une fois à l'aéroport, il m'avait serré fortement contre lui en me souhaitant aussi bon courage. Puis j'étais parti.

Le vol avait été horriblement long, et je n'avais pas réussi à fermer l'œil un instant. J'avais été parasité par mes pensées, mes doutes, mes inquiétudes, et même si j'avais somnolé à de rares instants, j'avais aussitôt été dérangé par un bébé qui pleurait, une hôtesse qui passait dans les couloirs, ou ma voisine qui bougeait un peu trop.

Et après être descendu de l'avion, avoir passé la douane, et été testé et jugé négatif, on me laissa partir.

Il était presque six heures du matin, heure locale, et avec tout ça, j'étais épuisé. Je n'avais pas dormi depuis au moins trente heures, et la seule chose que je voulais, c'était monter dans la voiture de mon oncle, qu'il me conduise chez lui, et que je me couche. Pourtant, je savais que pour vaincre le décalage horaire, je devais rester éveillé et ne me coucher qu'en soirée. Malheureusement, je doutais de pouvoir tenir. Si au moins je pouvais faire une sieste de deux ou trois heures, ça irait mieux, et je pourrais me remettre plus facilement du voyage.

Je pressai alors le pas en direction de la sortie, un peu perturbé au premier abord par le fait de voir du coréen partout sur les plans et les publicités, puis je sortis mon téléphone de ma poche pour voir si j'avais des nouvelles de mon oncle. À l'instant même, je reçus un message me disant qu'il était près de l'entrée et qu'il m'attendait. Je lui répondis que j'arrivais et je pressai le pas.

Après quelques minutes, je le reconnus de loin et je levai mon bras en l'air pour le saluer. Il fit de même mais de façon plus discrète, et une fois face à lui, je m'inclinai.

« Bonjour mon oncle ! Merci encore d'être venu me chercher et d'avoir accepté de me loger !

Je t'en prie, mon neveu, ça me fait plaisir, et ça fait plaisir à toute la famille ! Tu sais que ton cousin avait hâte de te revoir ! Et avec la fermeture des universités, il commençait à tourner en rond dans la maison. Il est content que tu sois là !

Oui, il me l'a dit. Mais il sait que je ne serai pas une excuse pour qu'il cesse de travailler pour autant, j'ai déjà mis les points sur les i, rigolai-je en remontant un peu mon masque sur le haut de mon nez.

Alors c'est parfait, tu es doublement le bienvenu ! rit-il en venant effleurer mon épaule. Allez viens, tu dois être fatigué.

Je suis épuisé en effet, je n'ai pas dormi de tout le vol, et j'ai ma journée d'hier dans les pattes, déjà. Mais j'hésite à dormir à cause du décalage horaire.

Fais comme tu le sens. Tout le monde est là si jamais tu as besoin de quelque chose.

Merci beaucoup.

Allez, rentrons. »

J'hochai la tête et reposai ma main sur ma valise. Il tourna les talons et je le suivis. J'avais hâte que nous arrivions chez lui, que je puisse me poser confortablement. J'avais hâte de pouvoir réfléchir concrètement à ce que j'allais bien pouvoir faire de ces deux semaines. J'avais hâte de penser à ce que j'allais pouvoir faire après ces deux semaines. Qui j'allais pouvoir voir après ces deux semaines, et ce que nous allions pouvoir faire ensemble une fois que nous nous serions retrouvés. Parce que j'allais réussir à le retrouver. J'allais réussir à le voir, à m'excuser, et à me faire pardonner. C'était évident. Non ?

Arrivés à la voiture, je soulevai ma valise pour la mettre dans le coffre, puis je montai à l'avant. Mon oncle fit de même, démarra, puis commença à me parler, mais il sentit mon état de fatigue et n'insista pas.

Je regardai l'aéroport s'éloigner à travers la vitre, puis ces paysages que je n'avais plus vus depuis au moins trois ans. Je pris mon téléphone dans ma poche, envoyai un message à ma mère et à Sooyeon pour leur dire que j'étais bien arrivé, puis j'allai dans ma galerie. Je regardai les quelques photos que j'avais prises à l'aéroport de Los Angeles, puis dans l'avion à travers le hublot, et j'hésitai à en poster quelques-unes sur mes réseaux sociaux. Peut-être que quelqu'un les verrait, comprendrait, et le dirait à Jimin ? Peut-être qu'il me débloquerait et chercherait à me contacter ? Ou peut-être que non. Peut-être qu'il n'en saurait rien ou alors s'en foutrait comme de l'an quarante, et que des personnes ne m'aimant pas pourraient me tomber dessus en hurlant au scandale que j'aie le droit de voyager et pas le reste du monde.

Non. Mieux valait m'abstenir. Je ferais comprendre à Jimin que j'étais ici en temps et en heure. Et tout irait bien. C'était obligé.

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