
𝟎𝟑:𝟓𝟓 - A Day To Remember, 𝑂𝑛𝑙𝑦 𝑀𝑜𝑛𝑒𝑦
[28/11/2022]
Bonjour bonjour !
Aaaaah, mon Dieu, quel bonheur d'être de nouveau sur un PC avec deux écrans, qui soit rapide et ne s'éteigne pas quand ça lui chante 😭
Je l'abandonne malheureusement de nouveau vendredi, et c'est pour ça que je posterai le chapitre 56 jeudi. Je veux profiter d'être à la maison pour corriger et publier, plutôt que de galérer et de râler toute la soirée mdr
Bref, voici le début de la troisième partie. Pourquoi "The Truth Untold" comme titre, d'ailleurs ? J'ai eu quelques théories intéressantes, ce weekend 😏
J'espère que ce chapitre vous plaira.
Bonne Léocture ! ♥
~~+~~
Je hochai la tête sous ce que me disait Dylan, et en entendant Sooyeon et Steven couiner une fois de plus à l'autre bout de la pièce, je roulai des yeux.
« Excuse-moi, je reviens.
– T'inquiète, faut que j'aille demander un truc à Noah avant d'oublier de toute manière. »
Je tournai donc les talons tandis qu'il partit vers cet homme que je venais de rencontrer, et je me dirigeai vers ma cousine et mon ami qui, depuis une bonne heure, faisaient soirée à part.
« Hayden ! »
Je m'interrompis alors et tournai la tête vers Samia.
« Oui ?
– Il reste encore trois heures avant le décompte, et avec les filles, on voulait sortir rapidement pour faire un tour et prendre l'air avant de revenir. Avec ce qu'on a bu, on meurt de chaud.
– Ça marche.
– Tu veux venir avec nous ? »
Je laissai mes pupilles valser entre les siennes quelques secondes, puis j'hochai la tête.
« Oui, j'arrive. Je vais juste dire deux mots à ma cousine et à Steven.
– D'accord. On t'attend près de l'ascenseur.
– Ça marche. À tout de suite. »
Je répondis à son sourire et elle tourna les talons avec sa meilleure amie. Je la regardai s'éloigner, puis je roulai des yeux en entendant mon ami et Sooyeon glousser une fois de plus. Je me dirigeai donc vers eux d'un pas assuré, et je donnai un coup de pied dans les chevilles de Steven.
« Hey ! T'es malade ? C'est quoi ton problème ? grogna-t-il.
– Et le vôtre alors ? Ça fait une heure que vous êtes dans votre coin à glousser comme des ados. Qu'est-ce qu'il y a de plus important sur votre téléphone que la soirée qui se passe ici dans ce putain de loft ?
– Ça va être le décompte du Nouvel An !
– Le décompte ? Tu vis sur quelle planète, il est bientôt neuf heures !
– Les BTS sont en live, me répondit Sooyeon. Ils seront là pour le décompte.
– Vous ne pouvez pas regarder en replay ? Et puis qu'est-ce que tu me racontes, on est passé à 2020 depuis plus de dix heures, en Corée.
– Ils sont à New York, à Times Square, pas à Séoul, me répondit Steven. Ils sont invités au Rockin' Eve. Maintenant va draguer, ta copine t'attend. »
J'ouvris la bouche en fronçant les sourcils, puis je reposai mes yeux sur Sooyeon qui me fixait d'un air surpris.
« Il ne te l'a pas dit ? » me demanda-t-elle doucement en coréen.
Je me contentai de la regarder, toujours aussi sceptique, puis je tournai la tête de droite à gauche. Ensuite, je baissai les yeux et tournai les talons. Je sentis son regard me suivre mais je continuai ma route jusqu'à l'ascenseur où Samia était là avec ses amies.
« Ça va ? me demanda-t-elle en posant sa main sur mon bras.
– Oui, j'ai appris un truc... contrariant, on va dire. Ça va passer. »
Je lui souris, puis saisis mon manteau qu'elle avait apporté. Je la remerciai et m'habillai, puis nous entrâmes dans l'engin et appuyâmes sur la touche du rez-de-chaussée.
Ça faisait au moins dix jours que je n'avais pas échangé le moindre message avec Jimin. Il m'avait prévenu qu'il était bien rentré, nous avions parlé deux ou trois jours, mais ses messages avaient été de plus en plus longs à me parvenir. Et ensuite, plus rien. Il m'avait dit qu'il allait être occupé alors je ne l'avais pas harcelé, ça n'aurait servi à rien. Mais... Il était à New York, actuellement ? À cinq heures d'ici en avion, et il ne m'avait rien dit ? Il ne pouvait pas prendre l'excuse du manque de temps, cette fois.
Combien de temps restait-il ? Est-ce que c'était trop court pour qu'on puisse se voir ? Pourtant, il m'avait promis qu'il ferait tout pour qu'on puisse passer un peu de temps ensemble, même si ce n'était que pour quelques heures... Et même si nous n'aurions pas pu nous voir aujourd'hui, il aurait tout de même pu m'en parler. Pourquoi ne l'avait-il pas fait ?
« Hayden, tu es sûr que tout va bien ? »
Je relevai les yeux sur Samia et la regardai quelques secondes avant d'hocher la tête.
« Oui. Pardon.
– Tu as l'air plus que contrarié...
– Je viens d'apprendre qu'un de mes potes avait fait un truc dans mon dos.
– Quoi ? Quel genre de truc ?
– Il... »
Comment est-ce que j'allais pouvoir formuler ça ?
« Il ne vit pas ici donc on ne peut pas se voir souvent. Je viens d'apprendre qu'il était à New York ce soir, et il ne m'a même pas prévenu.
– Sérieusement ? Mais il vit où, de base ?
– Séoul.
– Oh... Je vois. C'est pas cool.
– Pas franchement.
– Il reste longtemps ? Vous n'avez pas moyen de vous croiser dans les jours qui viennent ? Ça ne coûte rien un billet pour New York, ou inversement.
– Je ne sais pas. Et justement, ça ne coûte rien, c'est pour ça que je l'ai encore plus mauvaise qu'il ne m'ait pas prévenu. Surtout que j'apprends ça de quelqu'un d'autre.
– C'est pas sympa...
– Du tout. Enfin. »
J'expirai bruyamment, puis relevai la tête et lui souris.
« Je vais digérer ça et ça va passer. Désolé de te prendre la tête alors qu'on est le trente-et-un décembre.
– Il n'y a pas de mal. Les amis sont faits pour ça !
– Même, je n'ai pas envie de te gâcher la soirée.
– Tu ne la gâches pas, ne t'en fais pas.
– Si tu le dis. Enfin, passons. Tu restes ici toute la nuit ?
– Oui, on a envie de profiter à fond. C'est la première fois qu'on fait la fête dans un appartement pareil. Sérieusement, tu fais ça souvent, toi ?
– Non, pas du tout, rigolai-je. Je connais à peine le propriétaire.
– Ah oui ? Alors comment tu as pu m'inviter moi et mes amies ici ? me demanda-t-elle en fronçant les sourcils.
– Ah, ça, murmurai-je en soufflant un nuage de buée tout en croisant mes bras contre mon torse pour me protéger du froid. En fait, le propriétaire est un ami d'un ami du cousin de mon meilleur ami. Il a donc invité son pote, qui a invité son pote, qui a invité son cousin, qui donc m'a invité parce qu'on ne pouvait pas ne pas faire le Nouvel An ensemble, et du coup je t'ai invitée.
– C'est sympa, me sourit-elle. Tu n'étais pas obligé.
– Comme tu viens de le dire, les amis sont faits pour ça. Et je voulais qu'on se refasse une soirée ensemble, c'était l'occasion.
– Je suis touchée, rigola-t-elle.
– Tu n'as pas à l'être. C'est moi qui te suis reconnaissant.
– Tu n'as pas à l'être non plus. Ta vie privée ne regarde que toi, celle de ton ami aussi, qui qu'il soit. Et puis, je ne savais même pas qui tu étais avant de te rencontrer, alors à quoi ça m'aurait avancé de te filmer et de te balancer sur les réseaux sociaux, à part te faire fuir ? »
Je pouffai doucement, soufflant de la buée par le nez, et je vins rapprocher le col de mon manteau de ma gorge pour la mettre au chaud.
« C'est vrai. Mais d'autres personnes à ta place, même sans nous connaître, auraient peut-être tenté de tirer autre chose de nous.
– Ah, ça... »
J'expirai bruyamment et relevai les yeux sur les couleurs qui envahissaient la rue et embellissaient la nuit.
« Enfin bref. C'est du passé.
– Oui, me répondit-elle. Mais du coup, c'est une chouette soirée. Je t'avoue qu'on ne s'attendait pas à avoir du champagne dès notre arrivée.
– D'où le fait que vous soyez toutes un peu pompettes ? ricanai-je.
– Il y a de ça ! »
Nous continuâmes de marcher tout en discutant, ses deux amies marchant devant nous, mais Jimin ne quitta pas pour autant mon esprit. Je ne comprenais pas pourquoi est-ce qu'il ne m'avait rien dit. C'était forcément quelque chose qui était prévu depuis longtemps, bien avant qu'il ne revienne chez moi au début du mois.
Quand je l'avais questionné sur son programme pour les fêtes de fin d'année, il m'avait dit qu'il avait quelque chose de prévu avec le groupe pour le Nouvel An. Alors pourquoi ne m'en avait-il pas parlé ? Pourquoi ne m'avait-il pas dit qu'il serait ici ? Il ne me faisait pas confiance sur ça ? Il ne pouvait pas avoir oublié, pas pendant une semaine. Il me l'avait sciemment caché, et avait repris un avion pour les États-Unis sans m'en informer.
Je ressentais quelque chose de très désagréable, presque similaire à un sentiment de trahison. Nous savions tous les deux que nous revoir allait être compliqué dans les mois qui venaient. Alors pourquoi, pourquoi putain, avait-il laissé passer cette occasion ? Est-ce que c'était à cause de ce qu'il m'avait dit avant de partir ? Que ça lui faisait mal et qu'il ne voulait pas retourner en Corée ? Est-ce que me voir lui aurait fait repenser au fait qu'il était de nouveau prisonnier ? Est-ce que me voir lui aurait fait mal ? Est-ce que c'était pour ça qu'il ne m'avait pas renvoyé de message depuis une dizaine de jours ? Bordel, ça me rendait dingue.
Par chance, les amies de Samia finirent par arrêter de marcher et elles se retournèrent vers nous en nous demandant si nous souhaitions rentrer. Je n'étais pas d'excellente compagnie pour le moment, alors mieux valait que nous rentrions afin qu'elle ait quelqu'un d'autre avec qui discuter, et qui puisse la distraire. Elle le méritait, c'était vraiment une chouette fille.
Tout le monde me chambrait avec elle d'ailleurs, mais désormais, je ne me voyais plus du tout coucher avec. C'était frustrant dans un sens, mais les personnes au bon cœur comme elle se faisaient rares. Surtout dans mon entourage. À voir si les choses changeaient de son côté, mais moi, je ne voulais pas tirer mon coup. Et me mettre en couple avec quelqu'un était inimaginable. Je n'en avais pas envie, et même si j'avais voulu essayer, je savais que je ne serais pas prêt. Peut-être ne le serais-je même jamais.
[...]
Une fois de retour à l'appartement, je la laissai s'enfuir avec ses amies vers l'immense table où étaient disposés des tas de trucs à manger, un immense saladier de punch et diverses boissons, et je traversai le salon qui faisait la superficie du rez-de-chaussée chez moi jusqu'à atteindre les baies vitrées. Je poussai celle de droite, échangeai un regard avec les personnes se trouvant déjà sur le balcon, puis j'allumai une cigarette.
Je fumai tranquillement, puis glissai ma main dans ma poche. Je regardai rapidement mes notifications, mais ce que je m'attendais à voir n'était pas là. J'ouvris KakaoTalk, mais rien. Pas de message de Jimin.
Pris d'une étrange curiosité, j'ouvris Twitter et tombai sans surprise, dans les tendances, sur des hashtags parlant du Rockin' Eve qui devait être terminé, maintenant. J'appuyai sur mon écran, puis des centaines de tweets apparurent.
J'en fis défiler quelques-uns, quand je tombai sur une vidéo. Je la mis en lecture, et un morceau de leur performance, ou de l'une de leurs performances, se lança. Je tirai sur ma cigarette, puis recrachai lentement ma fumée. Jimin était bien là, avec son groupe, sur une scène plantée en plein milieu de Times Square. Et il ne m'avait pas prévenu.
Après quelques secondes, sa veste resta coincée sur sa tête et je le regardai continuer d'essayer de performer comme si de rien n'était, et ça me tira un sourire. Quel idiot.
« Qu'est-ce que tu regardes ? me demanda soudain un mec que je connaissais juste de vue. T'as l'air d'avoir changé de style musical.
– Mmh, c'est ma cousine qui m'a envoyé ça, mentis-je en tirant sur ma cigarette. Elle adore ce groupe.
– Ah, la fille qui n'a pas quitté Steven de la soirée ?
– C'est ça.
– D'ailleurs, je me demandais si-
– Hyde ! »
Je tournai la tête vers Dean qui venait d'ouvrir la fenêtre dans mon dos, et qui avait du même coup coupé la parole à ce mec qui aurait très probablement dit quelque chose qui ne m'aurait pas plu.
« Je te cherchais.
– Pourquoi ?
– Tu as disparu un moment ; Steven m'a dit que tu étais sorti avec Samia, mais quand je l'ai vue toute seule, je me suis demandé où tu étais passé.
– J'avais besoin de fumer un peu.
– Je vois. Pardon, je vous ai coupés ? demanda-t-il en jetant des coups d'œil entre moi et l'homme qui m'avait abordé quelques secondes plus tôt.
– Non, c'est bon, on avait terminé, t'en fais pas, répondit ce dernier. À plus tard !
– À plus tard », répondit Dean.
L'homme et l'ami avec qui il était quittèrent alors le balcon et je les regardai disparaître avec un regard noir.
« Ça ne va pas ? me demanda Dean. Il t'a dit quelque chose ?
– Mmh, grognai-je en tirant sur ma cigarette. Je crois qu'il allait me dire que Sooyeon lui plaisait, quand t'es arrivé. Ton timing était parfait, je lui aurais cassé les dents autrement. »
Il éclata de rire, puis s'accouda à mes côtés. Je déverrouillai de nouveau mon téléphone, puis quittai la vidéo pour continuer de fouiner.
« Tu es son cousin ; pas son frère, pas son père. Tu n'as rien à dire. Qu'il veuille te demander une autorisation, c'est plutôt cool de sa part. »
Je l'ignorai et continuai de faire défiler les tweets, puis je décidai de carrément aller voir sur leur Twitter. Peut-être qu'ils avaient annoncé la chose quelques jours plus tôt et que j'avais raté l'info parce que je ne les suivais pas. Cependant, je n'eus pas le temps de défiler que je vis que les derniers tweets postés dataient d'il y avait quelques minutes. J'ouvris donc la vidéo contenue dans le premier et vis l'un des chanteurs se filmer en mode selfie, puis entonner le décompte.
« Dis, ça ne va pas ? »
Je roulai des yeux, puis verrouillai mon téléphone avant de le ranger dans ma poche.
« Si, ça va.
– Non, pas du tout. Samia aussi est inquiète. Qu'est-ce que tu faisais sur Twitter ?
– Rien du tout, répondis-je en grattant le filtre de ma cigarette.
– Il y a des trucs qui sont sortis sur toi ?
– Non.
– Alors dis-moi. »
Je tirai nerveusement sur ma cigarette, puis je croisai mes bras sur le bord de la balustrade et cachai mon visage dedans.
« Tu sais, Jimin...
– Oui ?
– J'ai pas eu de nouvelles de ce con depuis près de dix jours. Et je viens d'apprendre par Sooyeon et Steven qu'il était à New York pour le Rockin' Eve.
– Ah oui ?
– Ouais.
– Il n'a peut-être pas eu le temps de te prévenir ?
– Pas le temps mon cul, oui. Un truc comme ça, ça se prévoit pas une semaine à l'avance. Il m'avait dit qu'il faisait un truc avec le groupe pour le Nouvel An, du coup il savait forcément en venant chez moi y a deux semaines que ça serait ici, mais il ne m'a rien dit.
– Il n'en avait peut-être pas le droit.
– Parce que tu penses que je suis du genre à aller le hurler sur les toits ? demandai-je en me redressant et en plongeant mes yeux dans les siens.
– Ce n'est pas une question de confiance. Si on lui interdit de parler de quelque chose, alors il n'en a pas le droit, c'est aussi simple que ça, qui que soit la personne à qui il veuille le dire.
– Admettons. Mais ça n'explique en rien le fait qu'il m'ait totalement snobé et que là, il se trémousse le cul à Times Square sans avoir pensé une seconde à m'envoyer un message pour me prévenir alors qu'il sait pertinemment qu'on va avoir du mal à se revoir avant un moment.
– Il n'avait peut-être pas envie de te revoir, justement », ricana-t-il.
Je le regardai gravement, puis replongeai mes yeux sur la ville colorée avant de tirer sur ma cigarette. Ouais, j'en étais presque venu à cette conclusion aussi, et ça m'emmerdait, justement.
Sa main droite se posa alors sur mon épaule et il la massa doucement.
« Tu es sûr qu'il n'y a pas autre chose ?
– J'en sais rien, finis-je par avouer. Il était bizarre quand il est parti... Pour être totalement honnête, je suis autant inquiet que vexé par tout ça...
– Alors envoie-lui un message, tout simplement. Ça ne sert à rien de te prendre la tête. Et puis surtout ce soir ; tu ne vas pas du tout profiter, ça serait dommage. Ce n'est pas tous les jours qu'on peut faire une fête dans un des quartiers les plus riches de Los Angeles.
– Mmh, t'as raison, capitulai-je en hochant la tête. Mais je ne sais pas quoi lui dire.
– Ce que tu ressens. Pas la peine de tourner autour du pot. Tu n'es pas comme ça de toute manière, et je pense qu'il comprendrait que quelque chose te turlupine aussi.
– Pas faux.
– J'ai souvent raison, tu ne devrais plus être surpris », rigola-t-il en me secouant d'avant en arrière.
Je me contentai de sourire en baissant la tête, puis il relâcha mon épaule et donna une légère tape dedans avant de faire un pas sur le côté.
« Allez. Fais ce que tu as à faire et rentre, tu vas choper la crève, et je pense que tout le monde s'inquiète.
– Tout le monde ? Je ne connais pas les trois quarts des personnes présentes.
– Mais la totalité ou presque, elle, te connaît. »
Ah, oui. J'avais oublié ce détail.
« Je finis ma clope et j'arrive.
– D'accord. »
Il me donna une nouvelle tape sur l'épaule, puis la fenêtre dans mon dos coulissa et il rentra dans l'appartement. Une vague de chaleur m'enveloppa une seconde avant qu'elle ne disparaisse dans le vent froid de fin décembre.
J'écrasai ma cigarette dans le cendrier, puis sortis de nouveau mon téléphone de ma poche. Je le déverrouillai, quittai Twitter, et retournai dans l'application de messagerie pour commencer à rédiger un message.
Salut, Jimin.
Alors, il paraît que tu es à New York ? J'imagine que tu n'as pas eu le temps de me prévenir, ou que tu t'es dit qu'on n'aurait pas eu le temps de se voir de toute manière. J'espère que tu t'es éclaté en tout cas.
Tiens-moi au courant la prochaine fois que tu viens. Même si on ne peut se voir qu'une heure, ça sera déjà ça. Comme tu me l'as dit l'autre jour, votre prochaine tournée ne devrait pas tarder, et là, on sera plusieurs mois sans pouvoir se voir.
Mes pouces se stoppèrent soudain au-dessus de mon écran. Mais qu'est-ce que j'étais en train de faire ?
Je secouai la tête, puis effaçai la totalité du message avant de glisser mon téléphone dans ma poche.
J'étais ridicule. Sa vie ne tournait pas autour de moi, c'était tout simplement ça.
J'inspirai fortement l'odeur de l'hiver, puis je me retournai et fis glisser la baie vitrée pour rentrer dans le loft où la fête avait continué sans moi. Il fallait que j'en profite, moi aussi.
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