Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

𝟎𝟐:𝟒𝟕 - Falling In Reverse, 𝑇ℎ𝑒 𝐷𝑟𝑢𝑔 𝐼𝑛 𝑀𝑒 𝐼𝑠 𝑅𝑒𝑖𝑚𝑎𝑔𝑖𝑛𝑒𝑑

[30/11/2022]

Bonsoir bonsoir !

Tout d'abord, je m'excuse du retard pour ce chapitre. Ce début de weekend a été bien plus chargé que je ne l'aurais cru, ce qui explique pourquoi je ne poste que ce dimanche au lieu de vendredi ou samedi comme annoncé ToT

Ensuite, j'ai mis seulement 30 minutes à corriger ce chapitre, j'étais trop contente, trop fière de moi. Mais après 50 minutes à criser sur mon ordi qui, bien qu'étant connecté à Internet, refusait de m'ouvrir la moindre page, j'ai dû me résoudre à demander à l'une de mes sœurs de me prêter son ordi pour que je puisse poster mon chapitre. Du coup, si le problème sur mon propre ordi n'est pas résolu d'ici demain soir, je pense que le chapitre 48 n'arrivera que mercredi ou jeudi. J'aurai sans doute moins de problème avec mon ordi qui s'éteint quand il le veut et la 4G de mon tel que mon pc fixe. Triste constat.

Bref, j'espère que ce chapitre vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥




~~+~~




Lorsque les lumières se rallumèrent, mes yeux mirent un instant à s'adapter au nouvel éclairage.

Je passai ma main droite dans mes cheveux humides pour les ramener en arrière et regardai autour de moi. Des couples ou des groupes d'amis s'extasiaient, sautant sur place sous l'excitation, heureux d'avoir passé ce moment ensemble.

Je fronçai alors les sourcils et pivotai sur moi-même. Où était passé Jimin ? La dernière fois que je l'avais vu, il sautait en l'air, le bras droit levé, faisant des headbang comme n'importe quel métalleux en plein festival, avant de se faire emporter par un pogo. S'était-il fait écraser ? S'était-il fait enlever et séquestrer par une fan totalement folle ? Était-il encore en vie ?

Je continuai de chercher autour de moi, un sourire aux lèvres, mais plus les secondes s'écoulèrent, plus une étrange angoisse commença à prendre naissance dans mon ventre. Où était-il passé ? Il ne m'avait tout de même pas planté ici ? Non, il n'oserait pas. Et puis il aurait eu du mal à rentrer chez mes parents, à part s'il avait eu l'intelligence de noter l'adresse.

« Hayden ! »

Je me retournai une fois de plus et c'est là que je le vis. Il se rua sur moi et me sauta dessus.

« C'était génial ! Vraiment trop ! C'était trop trop bien ! s'exclama-t-il en continuant de sauter tout en s'accrochant à mon t-shirt.

C'est vrai ? souris-je.

Oui ! On ne peut pas faire les autres concerts ?

Avec quel argent ? rigolai-je. C'est à l'autre bout du pays !

Je paie les billets d'avion, ce n'est rien !

Désolé monsieur le milliardaire, ça me gênerait. Et puis c'est sold out. On ne peut trouver qu'en revente, malheureusement.

J'ai les moyens pour des reventes !

Tu seras déjà reparti, Jimin. C'est vendredi à Chicago et vendredi prochain à Sayreville. »

Il perdit alors son sourire et baissa la tête en faisant la moue.

« Je suis frustré...

Moi aussi, mais crois bien que j'aurais adoré faire les deux autres dates avec toi. Dans tous les cas, je suis vraiment heureux que tu aies profité. Ça a été quand tu t'es fait emporter ?

Je me suis fait rentrer dedans à plusieurs reprises ; j'ai cru que j'allais sortir d'ici avec des côtes brisées, mais au final j'ai l'air entier. »

Je pouffai en passant ma main droite dans ses cheveux et soudain, il eut une illumination.

« Oh merde, j'avais dit que je ne te parlais plus. »

Il relâcha mon t-shirt qu'il tenait toujours et me contourna. Je saisis alors immédiatement son poignet gauche pour l'arrêter.

« Quoi ?

Remets ton masque rapidement. Je ne te l'ai pas dit tout à l'heure pour ne pas te stresser, mais en revenant des vestiaires avant le concert, j'ai croisé des abonnées qui te connaissent aussi. »

Il écarquilla les yeux, la bouche entrouverte, mais aucun mot ne franchissant ses lèvres.

« Faisons vite. Et remets ton sweat même si tu as chaud. Ton t-shirt devient transparent et c'est... indécent. »

Il descendit immédiatement ses yeux sur son torse et constata que je ne mentais pas.

« Oh putain. »

Je souris en le regardant retirer avec hâte son sweat de sa taille pour l'enfiler sur ses clavicules visibles, ses pectoraux collant un peu trop au tissu, et à son tatouage semblant vouloir s'imprimer dans le coton. Il récupéra ensuite son masque qu'il plaça avec hâte sur son visage, puis son écharpe, et après un hochement de tête lui signifiant que c'était bon, j'entrepris de me diriger vers la sortie de la salle.

Je récupérai nos affaires et nous nous dépêchâmes de nous rhabiller avant de quitter l'établissement.

Il faisait encore plus froid qu'avant le concert, ou alors c'était juste la différence de température entre l'intérieur et l'extérieur qui était violente, mais il fallait qu'on se dépêche de rentrer.

« On file à la voiture, dis-je en sortant mon paquet de cigarettes de ma poche.

Oui. Tu fumeras dedans, il fait trop froid.

Non, l'intérieur va empester après ça. Je vais pas allumer le chauffage et laisser la fenêtre ouverte.

Comme tu veux. »

Nous accélérâmes le pas quand j'entendis mon nom être prononcé. Mon sang fit le tour entier de mon système sanguin sous la surprise, et je jetai immédiatement un regard à Jimin. Nos yeux se croisèrent alors, signe qu'il avait entendu aussi.

« On trace, dis-je.

Tu es sûr ?

Oui, t'en fais pas.

Hayden ?

Merde... »

Je m'arrêtai alors et me retournai. Plusieurs jeunes me regardaient, assemblés sous un lampadaire. Je coinçai ma cigarette entre mes lèvres, puis plongeai ma main dans ma poche à la recherche de mes clés. Lorsque mes doigts se refermèrent dessus, je tournai la tête vers Jimin qui s'était aussi arrêté et qui me regardait avec inquiétude.

« Tu peux retrouver la voiture tout seul ?

Je pense.

Alors va vite te mettre au chaud, dis-je en lui tendant mes clés. J'en ai pour deux minutes, je fais vite.

D'accord. Mais prends ton temps.

Dis pas ça si tu penses le contraire, rigolai-je. Je te rejoins.

Mmh. À tout de suite. »

Il prit mes clés, me fit un rapide signe de tête, puis jeta un coup d'œil dans mon dos avant de tourner les talons et de reprendre la route vers ma voiture. Il ne fallait pas qu'il prenne froid, et surtout, il ne fallait pas que quiconque puisse le reconnaître. J'inspirai alors un grand coup, puis me retournai vers le groupe de jeunes qui semblaient toujours attendre calmement.

« Bonsoir, souris-je en avançant vers eux.

C'est vraiment toi ? J'étais pas sûr !

Moi je savais que tu serais là, même si tu n'en as pas parlé sur Twitter ! me sourit une jeune femme.

Que je le fasse ou non, je pense que tout le monde devait se douter que j'étais là, en effet. Alors, ce concert ?

C'était génial !

Carrément ! Trop de nostalgie !

Je suis d'accord.

Tu es venu avec un ami ? me demanda une des filles.

Oui.

C'était qui ?

Il aurait pu rester avec toi, je me sens mal, j'ai l'impression qu'on l'a chassé...

Vous ne le connaissez pas, mentis-je probablement. Mais il était fatigué, et il aurait été mal à l'aise de tenir la chandelle. »

Je portai ma cigarette à mes lèvres et inspirai profondément.

« On va pas te retenir, mais c'est cool de t'être arrêté, t'étais pas obligé !

Je t'avoue que j'ai hésité à vous ignorer un moment parce que mine de rien, je suis fatigué, et le chaud et froid a été violent en sortant de la salle. Mais je n'ai pas envie que demain on dise partout que je suis un gros crevard qui a pris la grosse tête, ricanai-je en soufflant ma fumée sur le côté.

On n'aurait jamais pensé ça, on aurait compris, ne t'en fais pas ! répondit l'une des filles.

On est contents d'avoir pu parler deux minutes avec toi, répondit une autre. On adore ce que tu fais d'ailleurs !

Merci, répondis-je avec un sourire en coin.

À quand le prochain feat avec Steven ? me demanda un homme. On se tape de sacrées barres devant vos vidéos.

Aucune idée, mais je lui dirai, ça lui fera plaisir, rigolai-je. Bon, je suis désolé mais je vais y aller, l'adrénaline a foutu le camp au moment où j'ai mis un pied dehors.

On comprend, ne t'en fais pas !

Tu rentres chez toi ?

Oui. Dans une demi-heure je serai au chaud si ça roule bien.

Tu veux dormir chez nous ? On n'habite pas loin, me proposa l'une des filles.

C'est gentil, mais non merci. Mon ami m'attend. Ne traînez pas trop dehors, du coup.

On attend de voir le groupe partir ! me dit une autre fille. Peut-être qu'on pourra avoir des autographes !

Alors dans ce cas je vous souhaite bonne chance ! Je serais bien resté aussi mais vraiment, je ne peux plus.

On te comprend. Rentre bien !

Vous aussi, souris-je en faisant un pas en arrière. À une prochaine, peut-être !

Peut-être ! On a hâte de voir ta prochaine vidéo !

J'espère qu'elle vous plaira, dis-je en tournant les talons. Faites attention à vous ! »

J'entendis encore leurs voix quelques secondes alors je levai ma main gauche pour les saluer tout en continuant de m'éloigner, et j'accélérai ensuite le pas. Je voulais rentrer, j'étais étrangement épuisé, d'un coup. Et il fallait que je tienne le coup pour conduire. Au pire, j'allais demander à Jimin de me parler ou de me taper dessus. Ou j'allais mettre de la musique à fond, ça allait me réveiller, et qui sait, faire remonter l'adrénaline ressentie pendant le concert grâce à nostalgie de l'heure précédente.

Je finis par écraser ma cigarette contre un mur et la jeter dans une poubelle avant de rentrer dans le parking et de partir à la recherche de ma voiture. Il y avait une dizaine de personnes qui tournait entre les véhicules, probablement à la recherche du leur également alors je baissai la tête et fis profil bas. Je ne voulais pas encore me faire arrêter, pas ce soir.

Je remontai l'allée, quand enfin j'aperçus ma voiture. Je m'en approchai, saisis la poignée côté conducteur et tirai dessus. Je m'engouffrai rapidement dedans et claquai la porte. La différence de température se fit aussitôt ressentir et je soufflai bruyamment.

« Bordel, t'as mis le chauffage à combien ? Si tu m'as vidé toute la batterie, on va être dans la merde ! »

Je rigolai en appuyant sur les boutons, et voyant que je n'avais aucune réponse, je tournai la tête vers Jimin. Les yeux clos, le masque toujours sur le visage, l'écharpe autour du cou et le manteau sur lui, il semblait endormi. Comment avait-il pu s'endormir en si peu de temps ? Et surtout laisser ma voiture avec les clés sur le contact avant de piquer un somme ? Il aurait eu l'air malin si quelqu'un d'autre était monté dans ma voiture et l'avait enlevé. Et moi j'aurais eu l'air fin de devoir rentrer à pied en appelant les secours. Mais s'il avait verrouillé les portières avant de s'endormir, j'aurais dû taper au carreau pour le réveiller et ça aurait été tout sauf discret.

« Jimin ? » demandai-je doucement.

Mais je n'obtins aucune réponse. Il dormait vraiment. Je retirai mon écharpe que je jetai sur la plage arrière, puis ma veste dont je le couvris. Je baissai encore un peu le chauffage, puis vérifiai qu'il avait bien mis sa ceinture de sécurité avant de passer la mienne et de tourner la clé.

[...]

Arrivé devant la maison, je fis attention à ne pas gêner la sortie de garage afin que mon père puisse aller travailler sans soucis dans quelques heures, et je coupai le contact. Je jetai un coup d'œil à Jimin qui dormait toujours, et je posai ma main sur son bras en le secouant doucement pour le réveiller.

« Jimin, on est arrivés. Jimin.

Mmh, grogna-t-il en tournant la tête.

On est arrivés à la maison. Réveille-toi, tu dormiras mieux dans un lit.

Mmh. »

Bon. Ça avait l'air mal barré. Je retirai ma clé du contact, défis ma ceinture et récupérai mon écharpe derrière avant de sortir de la voiture. J'en fis le tour et ouvris sa portière avant de récupérer ma veste. Il faisait trop froid. Je l'enfilai et me penchai dans le véhicule pour déclipser sa ceinture avant de tenter de nouveau de le réveiller.

« Jimin, viens, il fait froid.

Mmh.

Bordel... »

Plusieurs idées me vinrent en tête, et je finis par secouer cette dernière en soupirant. Je n'allais quand même pas le porter jusqu'à ma chambre. S'il ne se réveillait pas, soit je lui collais une baffe, soit je l'abandonnais ici.

« Jimin, dis-je un peu plus fortement en m'abaissant, réveille-toi, il fait froid, on doit rentrer. Tu vas attraper froid si tu restes ici. »

Je le secouai encore un peu, puis pris sa main dans la mienne. Elle était plutôt froide. Je ne pouvais pas le laisser dormir ici.

« Super. »

Je me relevai, pris une grande inspiration, puis je passai mes mains sous ses cuisses pour tirer dessus et lui faire sortir les jambes de la voiture. Je l'entendis grogner, mais il ne se réveilla pas pour autant. J'en avais marre. Je me penchai en avant et entrepris de le soulever et de le faire basculer sur mon épaule, mais il sursauta d'un coup et je sentis ses mains se poser sur moi et essayer de me repousser alors qu'il bégayait des choses incompréhensibles.

« C'est moi, Jimin, finis-je par dire en le relâchant et en venant lui faire face. J'arrivais pas à te réveiller.

Pardon... souffla-t-il en montant ses mains à son visage. Je me suis endormi sans m'en rendre compte...

C'est pas grave. Viens, rentrons vite, il ne faut pas que tu attrapes froid.

Mmh... »

Il se leva, mais à peine fit-il un pas qu'il vacilla dangereusement. Je le rattrapai de justesse tandis qu'il s'excusa.

« C'est bon. T'es encore dans le potage, c'est normal, tu devais être en plein cycle de sommeil.

Possible.

Rentrons », dis-je de nouveau en claquant la portière.

Je verrouillai ma voiture, puis nous entreprîmes de rentrer. Il faisait nuit depuis un moment maintenant même s'il n'était pas très tard, mais heureusement, les lampadaires éclairaient assez bien l'allée menant à l'entrée de la maison.

Je glissai mes clés dans la serrure et poussai la porte. J'entendis du bruit venant de la cuisine mais je n'y prêtai pas attention et j'aidai Jimin à rentrer. Je refermai ensuite derrière nous, accrochai mes clés au tableau, puis entrepris de me dévêtir tandis que mon ami faisait de même mais bien plus mollement.

« Oh, vous êtes rentrés ! fit soudain la voix de ma mère. Alors, c'était comment ?

C'était super ! Vraiment super.

Oui, acquiesça Jimin en se tournant vers elle.

Tu vas bien ? s'inquiéta-t-elle immédiatement. Tu es très pâle.

Je suis fatigué, répondit-il en hochant la tête. Une bonne nuit de sommeil me fera du bien.

Il s'est endormi dans la voiture, c'est pour dire, ris-je. Pourquoi tu n'es pas encore couchée ?

Je ne savais plus si j'avais retiré la clé de la porte avant de monter, et j'en ai profité pour mettre du jus de fruit au frigo pour demain matin.

D'accord.

Je monte. Ne vous couchez pas trop tard, les garçons.

Non t'inquiète, on se couche direct. À demain !

Bonne nuit ! dit Jimin.

Bonne nuit à vous deux. »

Après un dernier sourire, elle se dirigea vers les escaliers et monta les marches doucement. Je reposai alors mes yeux sur Jimin qui galérait toujours à se déshabiller.

« Bordel, t'es vraiment deux de tension ce soir. T'es sûr que ça va ? Tu pétais la forme à la fin du concert.

Oui ça va, je n'aurais pas dû m'endormir dans ta voiture. Je suis toujours un légume quand je me réveille après peu de temps.

Je vois. »

Je l'aidai donc à retirer sa veste, puis lui servis de pilier tandis qu'il retira ses chaussures, et nous montâmes les escaliers après avoir éteint les lumières du rez-de-chaussée.

Une fois arrivés en haut, je lui demandai s'il voulait passer aux toilettes et il me répondit par la négative, me disant que par contre, il avait soif et qu'il aurait besoin d'une bonne douche. En revanche, vu son état, j'insistai pour qu'il prenne sa douche à son réveil. Je l'entraînai jusqu'à la salle de bain pour que nous puissions quand même nous laver le visage et nous brosser les dents, puis je passai aux toilettes avant de le tirer de force dans ma chambre. Il ne se débattit cependant pas, se doutant que vu son état, je pourrais le mettre K.O. sans problème, et nous commençâmes à nous changer pour dormir.

« Je me serais bien couché direct si tu n'avais pas ce toc... grogna-t-il en tirant sur le bas de son sweat pour le relever.

Te prends pas la tête. Au pire je changerai mes draps demain.

Ton frère va encore nous casser les couilles, soupira-t-il en tirant difficilement son vêtement pour le faire quitter le haut de son corps.

Tu disais pas qu'il nous ficherait la paix après ce que tu lui as dit avant-hier ?

Si, mais on ne sait jamais, tu as raison.

J'ai toujours raison quand il s'agit de lui, soupirai-je en me laissant tomber sur le matelas uniquement vêtu d'un boxer.

Mmh... Après, je me dis que je me suis peut-être emporté.

Comment ça ? demandai-je en tournant la tête vers lui.

Moi, je me fiche de ce qu'il peut penser de moi et de ma vie sexuelle. Mais peut-être que ce n'est pas ton cas.

Si, je m'en tape aussi. Et bordel, t'es empoté ce soir, soupirai-je.

Je suis fatigué !

C'est pareil. Viens-là.

Quoi ?

Viens, j'te dis ! »

Je traversai le lit et saisis le bas de son t-shirt pour tirer dessus et l'aider à le retirer. Je m'attaquai ensuite à sa ceinture, puis au bouton de son pantalon avant d'en faire descendre la braguette.

« Tu es drôlement entreprenant ce soir... pouffa-t-il.

Je veux juste dormir, et tu mets trois ans à te déshabiller, ma patience a des limites.

Bien sûr.

Oui.

Je peux garder mon pantalon si tu veux.

Comme tu veux. À toi de voir ce que tu veux répondre à mon frère, demain.

J'aurai juste à répéter la même chose que samedi, répéta-t-il en me tournant le dos pour faire descendre son pantalon et poser ses fesses sur le matelas.

Que je t'ai pris dans tous les sens ? ricanai-je.

Par exemple, rigola-t-il.

Ça marche. Allez, dormons.

Mmh, grogna-t-il en expédiant son pantalon et en rampant vers la tête de lit. Dodo.

Dodo.

Et rien à dire à ton frère demain.

S'il ne nous fait pas chier, non.

Après, on pourrait très bien coucher ensemble sans changer les draps, tu sais.

Je te demande pardon ? rigolai-je en reposant mes yeux sur lui.

Je dis juste qu'il se sert de ça comme excuse pour te faire chier alors que dans le fond, ça ne veut rien dire.

J'sais pas...

Tu ne sais pas quoi ?

Les mecs c'est pas mon truc, mais dans ma tête, c'est plus... salissant. »

Il pouffa alors bruyamment et se retourna vers moi, les yeux brillant d'une lueur amusée malgré la fatigue.

« Tu n'avais pas dit lors du test de pureté que tu l'avais déjà fait avec des femmes ?

Si, mais j'étais torché la plupart du temps. Et c'étaient des femmes, justement.

En quoi le fait que ça soit un homme change quelque chose ?

Bonne question. T'as pas de sperme dans les draps, déjà. Et puis...

Certes, mais tu n'as jamais regardé de porno ? sourit-il largement.

Si, mais pas du porno gay.

Aucun rapport, l'acte est le même. Tu ne connais pas le principe du lavement ?

Tu fais ça à chaque fois ? demandai-je en écarquillant les yeux.

Non, c'est mauvais pour le microbiome, mais il suffit de-

Le quoi ?

Le microbiome. Tu ne sais pas ce que c'est ?

Non.

C'est... Comment expliquer ça. L'ensemble des bactéries que tu as dans l'intestin, le colon etc.

Mmh...

Comment tu veux que je t'explique ça ? Cherche sur Google ! Je ne sais pas, moi... Genre, tu as la flore vaginale tu vois, chez les femmes, bah on a qu'à parler de flore anale ? Tu visualises mieux ?

Oui, c'est un peu plus clair.

Bien.

Et du coup ?

Du coup ? Je ne sais plus ce que je disais, moi, t'es marrant.

Tu disais que les lavements étaient mauvais.

Ah, oui, et qu'il suffisait de passer aux toilettes avant. Tu prends une bonne douche ensuite et t'es propre, aucun risque d'avoir des tâches suspectes sur tes draps.

Tu m'en diras tant.

Je t'assure. Bon, le sperme c'est autre chose, mais à la place, une femme peut perdre de la-

Ouais, j'ai compris. Je vais te croire.

Je peux te montrer, sinon, me dit-il avec un sourire en coin.

Sans façon, merci, ricanai-je.

Et puis de toute façon, il n'y a pas que la sodomie, c'est réducteur de penser que les hommes gays ou bi ne font que ça. Il y en a qui ne la pratiquent jamais, il y a bien d'autres choses possibles.

Je ne veux pas savoir ce que tu fais, gloussai-je.

Je n'allais pas te parler de moi, je n'ai pas envie que tu m'imagines dans tes rêves. »

Je ris en secouant la tête, les yeux clos.

« Allez, bonne nuit, Jimin. »

Il rit à son tour, puis expira longuement.

« Bonne nuit. Je ne vais pas faire un pli de toute manière.

Je sais, je me demande même comment tu as pu autant changer en dix minutes.

Tu m'as réveillé.

J'allais pas te laisser passer la nuit dans la voiture, bâillai-je. Allez. On continuera de parler de tes bactéries demain si tu veux. Maintenant faut dormir.

On fera ça, rigola-t-il en bâillant à son tour. Bonne nuit.

Bonne nuit. »

Je me tournai sur le côté, tendis ma main vers la lampe de chevet et éteignis la lumière. Je m'attendais à repenser aux heures précédentes, l'adrénaline remontant dans mon corps, mais le concert me semblait déjà très loin, c'était étrange.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro