
𝟎𝟐:𝟒𝟒 - Bad Omens, 𝑀𝑒𝑟𝑐𝑦
[19/10/2022]
Bonsoir bonsoir !
PLUS QUE DEUX JOURS DANS MON TAF DE L'ENFER ET JE NE BOSSERAI PLUS GRATUITEMENT, YAY !
J'ai tellement hâte omg
J'ai mis 2h à faire cette correction. Moins pire que certains autres chapitres, mais j'aurais pu faire mieux. J'suis fatiguée et j'ai mal au dos omg
Bref, petit chapitre sans grande prétention, mais j'espère qu'il vous plaira quand même.
Bon courage pour finir cette semaine à vous aussi !
Bonne Léocture ! ♥
~~+~~
Après avoir quitté la salle de bain et déposé mes draps dans le panier de linge sale, j'étais descendu au rez-de-chaussée en ne trouvant pas Jimin à l'étage. Entouré de ma mère, de ma sœur et de ma cousine, il était en train de discuter avec elles en aidant à ranger les courses comme il le pouvait. Je les avais laissé faire, étais allé fumer ma première cigarette de la journée sur la terrasse, puis je les avais rejoints.
Mon père était rentré peu avant treize heures alors nous avions pu tous manger ensemble. Troy m'avait d'ailleurs lancé plusieurs regards et sourires narquois tout du long du repas mais je l'avais ignoré, puis Jimin et moi étions sortis nous balader. Ally avait voulu nous accompagner, mais étant donné qu'elle avait des devoirs à faire, elle était restée ici en boudant. Jimin lui avait alors promis qu'il viendrait vérifier si elle avait bien travaillé et ça l'avait motivée à monter dans sa chambre.
Ça faisait maintenant une bonne heure qu'on se baladait l'un à côté de l'autre dans le parc non loin de la maison. Nous ne discutions pas beaucoup, mais ce n'était pas pour autant gênant. Surtout, personnellement, je ne faisais que penser à mon altercation avec mon frère de ce matin, et à ce que Jimin lui avait dit. Je savais qu'il n'aurait pas dû. Pourquoi ne comprenait-il pas quand je lui disais qu'il était dangereux ? Il avait pourtant bien vu que la dernière fois, ça l'avait atteint. Alors pourquoi ne s'était-il pas méfié, cette fois ?
« Je commence à être fatigué, me dit-il soudain. Je pense que je n'ai pas récupéré de la journée d'hier.
– Tu veux qu'on rentre ? lui demandai-je.
– Je veux bien. Si ça ne te dérange pas.
– Pas le moins du monde. C'est toi qui décides.
– Arrête de dire ça, je suis chez toi.
– Justement. J'ai rien à découvrir ici, moi. Donc si tu préfères te reposer, personnellement je m'en fiche, ça me va aussi.
– D'ailleurs, j'ai vu que tu avais laissé ton téléphone dans ta chambre...
– Ah, oui. Quand je l'ai regardé vite fait ce matin avant d'aller me doucher, j'ai vu toutes les notifications et les messages que j'avais, et j'ai été pris d'une énorme flemme. Du coup j'ai préféré le laisser là-bas. Ça m'évite d'avoir l'horrible tic de vérifier toutes les trente secondes si je n'ai pas une nouvelle notif d'arrivée d'ailleurs.
– Ah, je connais ce tic, sourit-il en cachant son visage dans son écharpe. J'espère qu'il n'y avait pas de messages importants dans ce que tu as ignoré.
– La plupart venaient de mes potes, donc rien d'important.
– Tes potes ne sont pas importants ? s'étonna-t-il.
– Je ne disais pas ça dans ce sens-là, ris-je doucement. Juste que ça doit être des invitations pour sortir boire un verre, ou pourquoi pas une idée de collab' pour Steven.
– Collab' dans le sens vidéo à deux ?
– C'est ça.
– On pourrait refaire une vidéo tous les deux, d'ailleurs ?
– Tu veux ? souris-je avec un air amusé.
– Oui. C'était marrant. Et j'ai un disque dur d'ailleurs, pour que tu me files celles de la dernière fois.
– Super. Bah on peut faire ça ce soir si tu veux. Ou là en rentrant. Je m'en fiche. Tu préfères peut-être te reposer maintenant ?
– Je vais aller voir où en est ta sœur dès qu'on rentre ; elle avait peut-être beaucoup de devoirs à faire, ça va peut-être m'occuper un moment. Mais je me dis que ce soir, je vais peut-être avoir envie de dormir tôt...
– Écoute, on rentre, et c'est comme tu le sens. Je vais m'occuper de mes messages pendant que tu seras avec Ally. On verra quand t'auras fini ce qu'on fait suivant l'heure.
– Ça marche, faisons ça.
– On rentre alors ?
– On rentre. »
D'un geste parfaitement synchronisé, nous tournâmes les talons pour partir en direction de la maison.
Vingt bonnes minutes plus tard, je glissai mes clés dans la porte d'entrée afin de pouvoir abaisser la poignée et j'entrai. Jimin me suivit rapidement, et à peine eus-je refermé la porte derrière nous que la voix de ma petite sœur se fit entendre. À croire qu'elle avait guetté notre arrivée.
« Oppa ! Jiminie-oppa !
– Et moi, je pue ? demandai-je fortement.
– Bah non, pourquoi ? »
Jimin pouffa tandis que ma sœur déboula dans l'entrée.
« Viens, j'ai fait tous mes devoirs et j'ai bien appris ma poésie ! Tu peux me faire réciter ? demanda-t-elle en saisissant sa main.
– Si tu veux. J'arrive.
– Je t'attends dans ma chambre !
– D'accord ! »
Elle le lâcha et remonta les escaliers à toute vitesse. Je la réprimandai dans le vide alors que Jimin se moquait de moi une fois de plus tout en se penchant pour retirer ses chaussures.
« Arrête de rire ou je t'en colle une, grognai-je.
– Tu n'oserais pas.
– Que tu crois.
– Tu n'oserais pas, répéta-t-il.
– Écoute, Park Jimin, je veux bien qu'elle t'adore, mais y a des limites.
– Je n'y suis pour rien si dernièrement, elle semble me préférer à toi.
– Elle n'a pas le droit.
– Alors va voir ça avec elle, moi je n'y suis pour rien !
– Si, tu es trop à ses petits soins.
– Et donc ? Tu veux que je devienne un monstre ? Tu m'étonnes qu'elle me préfère à toi ! lâcha-t-il dans un éclat de rire. Il n'y a pas meilleur grand-frère que moi. Je vais prendre ta place si tu es si mauvais.
– Dans tes rêves. Je suis le seul et l'unique. Tu ne peux pas arriver à ma hauteur. »
Je l'entendis rire une fois de plus et ça commença à m'irriter.
« Dans tous les sens du terme.
– Si tu n'as que ça comme répartie, je vais être déçu, tu sais. »
Bordel, il me faisait chier. J'appuyai donc sur mes talons du bout de mes semelles, puis je le poussai d'un coup de hanche. Il se rattrapa de justesse et se retourna vers moi.
« Recommence et je te fais manger tes Docs.
– Même pas peur.
– Tu devrais. »
Il continua de défaire ses lacets, désormais accroupi, et alors que je l'observais en silence, mes yeux s'écarquillèrent.
« Je le crois pas... soufflai-je.
– Quoi donc ?
– T'as un string ? »
Il se figea une seconde, puis se redressa d'un coup face à moi.
« Pas du tout !
– Je t'assure, je viens de voir le bord "Calvin Klein" sauf qu'il n'y avait rien après l'élastique.
– Tu as mal vu. C'est un boxer tout ce qu'il y a de plus normal.
– Montre ?
– Et puis quoi encore ? »
Il se baissa alors de nouveau pour retirer ses chaussures, mais cette fois, il fit bien attention à être en face de moi. Je pouffai une fois de plus et il fit comme s'il ne m'avait pas entendu.
« Park Jimin porte des strings. Bordel, ça ferait un carton dans les magazines people. C'est quoi le plus gros chez vous, d'ailleurs ? Ah, Dispatch ?
– Je te dis que tu as mal vu, fous-moi la paix. »
Il se redressa et tenta de m'échapper en montant à l'étage. Je le rattrapai rapidement et soulevai le bord de sa chemise, mais il fit volte-face et m'envoya un coup de poing dans la clavicule.
« Mais tu fous quoi, putain ?
– Je voulais prendre une photo pour avoir une preuve.
– Tu me saoules. Fous-moi la paix.
– Alors réponds-moi !
– Non.
– Très bien. Je vais le dire à Sooyeon.
– Wow, quel scoop.
– Sérieux, pourquoi tu portes ça ?
– Je te dis que tu as mal vu.
– J'ai très bien vu, Park Jimin. Explique-moi, je ne rigolerai pas, promis.
– Si je te réponds, tu me fous la paix ?
– Donc tu admets que tu en portes bien un, souris-je largement.
– Tu me saoules.
– Allez ! Promis !
– Je n'ai pas le choix avec ce genre de pantalon.
– Tu te fous de moi ? C'est un pantalon tout ce qu'il y a de plus normal. Si avec ça t'as pas le choix, tu fais comment quand t'as un truc en cuir comme hier ?
– Justement. Pourquoi tu crois que je n'ai pas essayé les pantalons que j'ai achetés ?
– Tu rigoles ?
– J'en ai l'air ?
– Sérieusement... ?
– Comme tu me l'as fait remarquer la dernière fois, le similicuir moule tellement que ma peau peut à peine respirer. C'est impossible d'enfiler un boxer, ça remonte et c'est désagréable, alors ne parlons pas d'un caleçon. Et comme les slips, ça a tendance à passer entre les fesses aussi, autant mettre un string. Et même en admettant que je puisse mettre autre chose, ça se verrait et ça ne serait pas esthétique. »
Je ricanai et il me foudroya du regard.
« La discussion est close. »
Il tourna les talons et je le suivis tout en observant ses fesses. Première fois que je rencontrais un mec qui portait ça.
Nous arrivâmes à l'étage, et c'est lorsqu'il se retourna d'un coup et me repoussa de ses deux mains que je me rendis compte que j'avais continué de fixer son derrière.
« Arrête de regarder mon cul putain ! hurla-t-il.
– Je le regardais pas !
– À d'autres !
– Jiminie-oppa ! »
Jimin me jeta un dernier regard noir, puis se retourna.
« J'arrive, ma puce.
– Super ! »
Elle retourna dans sa chambre et Jimin la suivit avant de fermer la porte sèchement. Je fixai le bois rose pendant quelques secondes, un sourire narquois sur le visage, quand j'entendis un raclement de gorge. Je passai par des dizaines d'émotions en une seconde, et la dernière fut le soulagement lorsque je réalisai qu'il ne s'agissait que de Sooyeon.
« Oui ? demandai-je en posant mes yeux sur elle.
– J'ai mal compris ?
– Mal compris quoi ?
– Tu regardais ses fesses ?
– Absolument pas !
– Alors pourquoi est-ce qu'il t'a hurlé dessus pour que tu arrêtes ?
– Ah, ça... Figure-toi que je-
– Ferme ta putain de gueule ! »
Je ne sursautai même pas lorsque la porte de la chambre d'Ally s'ouvrit à la volée et que Jimin me sauta dessus, prêt à m'en coller une.
« Pourquoi ? Tu ne veux pas que je flatte tes sublimes courbes à ma cousine ?
– Ne me prends pas pour un idiot, Hayden.
– Bon, je vous laisse à vos disputes de couple, ricana Sooyeon, à plus tard ! »
Elle nous contourna alors et nous la regardâmes emprunter les escaliers en silence. Puis, sans un mot de plus, Jimin retourna s'enfermer dans la chambre de ma sœur. Alors comme ça, il portait des strings ? C'était marrant. Très marrant. Et j'avais bien l'intention de garder ça dans un coin de ma tête.
[...]
Je me laissai tomber dans le lit, épuisé, et je fermai les yeux. J'inspirai profondément et expirai. Il faisait frais dans ma chambre, c'était plaisant. Je n'allais pas faire un pli. Et alors que je commençais à somnoler, seule la lumière de ma lampe de chevet éclairant la pièce, j'entendis la porte s'ouvrir. Je ne réagis pas, et les pas de Jimin se firent silencieux.
« Je dors pas encore.
– Ah, ok, j'avais peur de te réveiller.
– T'en fais pas. »
Je l'entendis farfouiller dans ma penderie, puis dans sa valise, et j'ouvris un œil pour l'observer discrètement. Je vis alors qu'il portait un t-shirt assez large qui descendait en dessous de ses fesses, lesquelles étaient d'ailleurs couvertes entièrement contrairement à ce que j'avais pu entrevoir dans l'après-midi. Je refermai les yeux, un large sourire aux lèvres, puis je pris la parole.
« Tu as retiré ton string ? Je suis presque déçu. Moi qui comptais me rincer l'œil...
– Ta gueule, putain. »
Je ricanai et rouvris les yeux avant de croiser mes bras derrière ma tête.
« Je te taquine, mais je suis surtout surpris.
– Si tu le dis.
– Vraiment. Je ne savais même pas que ça existait. Enfin, si, je m'en doutais je pense, sans jamais m'être posé la question, mais je ne m'attendais pas à ce que toi tu en portes.
– Maintenant que tu es au courant, tu peux changer de disque ?
– Je suis curieux, dis-je en me redressant et en pliant mes jambes en tailleur.
– Curieux ? me demanda-t-il en haussant un sourcil tout en se tournant vers moi.
– Oui. Genre, c'est confortable ? »
Il pouffa alors en tournant la tête et je levai les yeux au ciel.
« Quoi ? C'est une question comme une autre. Y a rien de plus désagréable pour moi que quand mon sous-vêtement remonte lorsque j'enfile mon pantalon, ou quand il me rentre dans les fesses, justement.
– Tu veux que je t'en prête un, histoire que tu essaies ?
– Ça va pas ? répondis-je du tac-au-tac en fronçant les sourcils.
– Propre, cela va sans dire.
– Tu me vois enfiler un string, moi ?
– Et moi donc ?
– Bah maintenant, oui.
– Forcément, soupira-t-il en roulant des yeux.
– Du coup, réponds à ma question.
– C'est confortable. Enfin, ça vient avec l'habitude je dirais. Tu ne le sens plus à un moment.
– Ah oui ?
– Oui. Mais j'ai d'autres modèles.
– Parce qu'il existe d'autres modèles ?
– Évidemment. Tu ne vas pas me dire que toutes les femmes que tu as pu ramener dans ton lit avaient toutes le même modèle de lingerie ?
– Bien sûr que non.
– Alors voilà.
– Mmh. »
Il posa ses yeux sur le sol, pensif, puis il les remonta sur moi.
« Si je te montre, on clôt le sujet ?
– Me montrer ? souris-je. Tu veux me faire un défilé de mode ?
– Sûrement pas. Mais je peux te montrer ce que j'ai.
– Ça marche. Et j'arrête de te faire chier avec ça.
– Super. »
Il retourna à la penderie, sortit sa valise du bas et l'ouvrit. Je me retins de pouffer en réalisant qu'il ne les avait pas sortis et posés avec le reste de ses vêtements sur les étagères que je lui avais consacrées.
« Tu as de la chance, je prends toujours au moins un modèle de chaque. On ne sait jamais quel vêtement je vais porter, ou sur qui je tombe.
– Sur qui tu tombes ? demandai-je avec un sourire en coin.
– On n'est jamais à l'abri d'un coup de cœur. Avoir ce qu'il faut en dessous, c'est toujours mieux.
– Tu vas pas me dire que tu portes des strings en prévision de t'envoyer en l'air ?
– Il y a des mecs à qui ça plaît. Et je suis sûr que certaines femmes pourraient être excitées par ça aussi.
– J'imagine...
– Bon. Du coup j'ai ces trois modèles. Je préfère le noir, mais j'ai des sous-vêtements blanc et rouge aussi.
– Rouge ?
– Je mets ça sous du blanc. Ça passe plus inaperçu que du blanc.
– Ah oui ?
– Évidemment. Tu viens de quelle planète ? »
Il haussa un sourcil, puis avança vers moi avant de s'asseoir au pied du lit, sa jambe droite repliée sous sa cuisse gauche.
« La logique veut que tu mettes du blanc sous du blanc, réponds-je simplement.
– Le blanc détonne trop avec la peau, surtout nous qui sommes asiatiques. Le rouge se rapproche plus de notre couleur de peau, donc ça devient plus invisible sous un vêtement blanc ou transparent.
– Je vois...
– Bref. Du coup, ça, c'est le même que celui que j'avais tout à l'heure.
– Je ne savais pas que Calvin Klein faisait des strings...
– Tu te coucheras moins bête.
– Mais...
– Quoi ?
– Je suis perplexe. C'est vraiment pas inconfortable ? Surtout au niveau du périnée ? Puis ça te passe entre les fesses.
– Tu as oublié que j'aimais bien avoir des choses qui me passaient entre les fesses ? »
Je relevai les yeux sur lui et voulus répondre, mais rien ne franchit mes lèvres. Il pouffa alors fortement et je me repris.
« Je remonte, Hayden, sourit-il, satisfait. Plus qu'un point, non ?
– Aucune idée, il n'y a que toi qui t'amuses à compter, souris-je en reposant mes pupilles dans les siennes.
– Quatre à cinq, je crois.
– Aucune idée, je te dis, souris-je.
– Tu stagnes, mon ami. Je vais te dépasser à ce rythme.
– Tu sais que je peux te dégommer très facilement, Jimin.
– En attendant, je remonte, sourit-il. Du coup sinon, j'ai ça, le modèle classique j'ai envie de dire.
– Encore pire, qui peut supporter une ficelle comme ça ? Puis même sur les hanches, ça doit être chiant, non ?
– Pareil, tu t'habitues. Mais c'est le plus invisible. C'est ce que je mets quand je porte des similicuirs. Ou sinon ça.
– C'est quoi, ça ? m'étouffai-je en écarquillant les yeux. Calvin Klein aussi ?
– C'est très doux, et c'est confortable.
– Mais... le concept ? C'est un slip dont il manque le tissu à l'arrière, à quoi ça sert d'avoir des bandes qui passent sur le côté des fesses ?
– Essaie. Tu verras, me répondit-il avec un sourire taquin.
– Non merci.
– T'es vraiment coincé, c'est dingue, me répondit-il avec un petit sourire en venant les replier sur sa cuisse.
– Loin de là. Mais je ne comprends pas l'intérêt.
– Ça a été inventé pour les sportifs, je crois, à l'origine. Probablement pour que ça ne rentre pas dans les fesses, justement.
– C'est vrai qu'on ne peut pas leur retirer ce point. »
Il souffla par le nez en lissant le tissu et je continuai.
« Mais ce n'est pas à cette utilité là que j'aurais pensé en premier.
– Ah oui ?
– Oui. Ça me fait surtout penser aux sous-vêtements troués qu'on voit dans les pornos... »
Il pouffa alors bruyamment et porta le dos de sa main à son visage pour cacher sa bouche.
« Quoi ? demandai-je.
– C'est vrai, maintenant que tu le dis. »
Je le regardai se reprendre puis ramener sa main à ses sous-vêtements, puis roulai des yeux en déglutissant.
« J'ai eu des images en tête, dis-je.
– De quoi donc ?
– À ton avis.
– Du moment que ce n'était pas moi que tu imaginais avec ça, ça me va.
– Ça serait gênant, hein, ricanai-je.
– Très. »
Voyant que je ne répondais pas, il releva les yeux sur moi.
« Tu ne m'as pas imaginé porter ça quand même ?
– À choisir, tu préfères que je t'imagine porter ça ou que je t'imagine t'éclater avec un mec en portant ça ?
– Me parle plus, répondit-il en se levant et en retournant vers la penderie.
– Boude paaaaaaaas ! chantonnai-je en me rallongeant.
– Je savais que je n'aurais pas dû te montrer. Tu es bien trop immature pour ça.
– Pas du tout !
– Si. »
La porte de la penderie se referma quelques secondes plus tard, et je le suivis des yeux faire le tour du lit avant de venir se laisser tomber à côté de moi.
« Bonne nuit, grogna-t-il.
– Boude pas, Jimin, pouffai-je.
– Je ne boude pas. Tu es juste ultra lourd.
– Faut me comprendre aussi, je suis choqué.
– Choqué mon cul, oui.
– Oui, ton cul, justement.
– À demain, siffla-t-il en me tournant le dos.
– Jimiiiiiiin, commençai-je à geindre en me tournant vers lui.
– Je dors.
– Boude paaaaaaaaaaaaas, rigolai-je en posant ma main sur son bras pour le secouer un peu.
– Fous-moi la paix.
– T'es canon même si tu portes des strings, tu sais.
– Va te faire foutre.
– Jimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin ! le secouai-je un peu plus fort.
– Fous-moi la paix. »
Bordel, qu'il était têtu. Je relâchai alors son bras et vins frapper du dos de ma main sur ses fesses. Il se retourna d'un coup vers moi, l'air énervé.
« Putain, mais c'est quoi ton problème à la fin ? C'est pas comme si je portais des soutiens-gorge, faut te décoincer mon vieux ! Et d'où tu me fous une fessée ? Tu veux crever ?
– Mes cousins font souvent ça, j'imaginais que ça allait te dérider, répondis-je en haussant les épaules.
– Laisse-moi dormir et on verra demain si je serai déridé. »
Je souris largement et passai mon bras droit de l'autre côté de son corps, de façon à me retrouver partiellement au-dessus de lui. Il me regarda de haut en bas, les sourcils froncés, et resta immobile.
« Quoi ? »
Je continuai de sourire, puis rapprochai mon visage de lui.
« Détends-toi, Jiminie.
– Je serai détendu après une bonne nuit de sommeil, grogna-t-il en posant ses mains sur mes bras. Dégage. »
Je restai immobile et continuai de sourire, et après quelques secondes, je rapprochai mon visage du sien et il se figea.
« Alors ? Qui est-ce qui te met des points dans la vue, encore ? »
Sa bouche se referma immédiatement. Il remonta ses yeux dans les miens, puis me repoussa fortement.
« C'est pas drôle. Fous-moi la paix.
– J'arrête, promis.
– Bien.
– Mais en attendant, je suis toujours devant.
– Je croyais que je jouais tout seul ? cracha-t-il en me fusillant du regard.
– Tu joues tout seul, confirmai-je. Moi je m'en tape.
– Bien sûr. On verra ça demain.
– Demain ?
– Oui. Demain. Maintenant laisse-moi dormir ou je te fous dehors. »
Je pouffai doucement puis repris ma place dans le lit tout en éteignant ma lampe de chevet.
« Allez. Bonne nuit, Jimin.
– C'est ça. Bonne nuit. »
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