𝟎𝟐:𝟑𝟐 - Hands Like Houses, 𝑇ℎ𝑒 𝑊𝑎𝑡𝑒𝑟
[05/09/2022]
Bonsoir bonsoir !
Eh bah, on en aura mis, du temps, pour corriger ce chapitre, encore. Alors qu'il était bien plus court que les précédents. Je sais pas comment j'aurais fait autrement mdr
J'ai quasiment pas dormi hier, parce que ma proprio a eu la sublime idée d'ouvrir la fenêtre de ma chambre en plus de toutes les autres dans l'appartement, en plus de laisser la lumière, alors que ça fait 150 fois que je lui dis que je me fais bouffer par les moustiques et que je ne dors pas à cause de ça. ALORS D'OÙ TU EMPIRES LES CHOSES EN OUVRANT MA CHAMBRE, BORDEL ? Résultat, nuit quasiment blanche, et trois piqûres sur le visage. J'suis sexy.
Bref, après ces petites péripéties, je vous laisse avec ce chapitre 32. J'espère qu'il vous plaira.
Bonne Léocture ! ♥
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Épuisé par ma bonne demi-heure de baignade, je me laissai tomber sur ma serviette de plage au milieu des centaines de personnes en pleine séance de bronzage et de détente. Je grognai de contentement et rouvris légèrement les yeux pour regarder en direction de l'eau. Sooyeon continuait de jouer avec Ally et je les observai faire pendant quelques secondes avec un sourire aux lèvres avant de me tourner sur le côté pour prendre mon téléphone dans le sac de ma cousine.
Précédemment retenu par mes coudes, je me redressai et m'assis en tailleur, venant ainsi mettre du sable contre mes cuisses à cause de mes pieds. Je grognai de nouveau mais cette fois de mécontentement, puis je fouillai dans le sac de Sooyeon afin de trouver mes lunettes de soleil.
Il faisait beaucoup trop beau, et deviner ne serait-ce qu'une lettre ou une image sur mon écran était quasiment impossible. Je râlai donc une fois de plus, replaçai mon téléphone dans le sac, puis je redressai mes cuisses pour les plaquer contre mon torse en enserrant mes jambes de mes bras. Je regardai les deux personnes de ma famille s'amuser encore un peu, et après quelques minutes, elles finirent par me rejoindre. Sooyeon s'assit à côté de moi tandis qu'Ally me sauta dessus en m'enserrant de ses petits bras.
« Ally, je t'ai déjà dit de ne pas faire ça, t'aurais pu nous faire mal à tous les deux.
– Mais je voulais te faire un câlin !
– C'est pas une raison ! Allez, sèche-toi maintenant ! »
Elle se décida enfin à me lâcher et elle s'enroula dans la serviette de plage que lui tendait ma cousine. Je les regardai discuter et rigoler, puis Sooyeon aida ma sœur à retirer son maillot de bain pour qu'elle puisse se sécher et en enfiler un autre afin de jouer plus confortablement dans le sable. Je finis par soupirer et me laisser tomber en arrière, et je fermai les yeux.
Nous n'étions pas allés nous baigner à Santa Monica, et vu le monde qu'il y avait eu à Manhattan Beach, nous étions finalement remontés en voiture pour descendre à Cabrillo Beach. Cette plage était toujours bien plus calme, et plus familiale. Pour Ally, je préférais venir ici. Il y avait beaucoup de monde, mais il n'y avait pas de vendeur ambulant qui hurlait entre les groupes de plagistes, ni de joueurs de volley qui risquaient de t'assommer d'une balle perdue. Pas de groupes de jeunes qui hurlaient avec de la musique à fond. Juste le bruit des rires, des cris des enfants qui s'amusaient, et celui des vagues.
Petit à petit, tous les bruits autour de moi disparurent en dehors du son que provoquait la mer. Les vagues n'étaient pourtant pas si fortes que ça, mais il n'y avait qu'elles qui parvenaient désormais à mes oreilles.
C'était relaxant.
C'était amusant qu'en vingt-cinq ans d'existence, je n'aie pas réalisé ça par moi-même et que j'aie eu besoin que quelqu'un me dise d'écouter correctement la mer pour m'en rendre compte.
Cette semaine n'avait pourtant pas été si mouvementée que ça étant donné que tout le monde avait repris l'école. J'avais tourné tranquillement chez moi en covoiturant ma cousine jusqu'à l'université ou en allant la chercher les premiers jours, rien de fatigant. Pourtant, cette soudaine paix que je ressentais me faisait du bien.
« C'est rare de te voir te relaxer comme ça...
– Mmh ? Quoi ?
– Je disais que c'était rare de te voir aussi zen.
– Ah ?
– Oui.
– Si tu le dis.
– Je te le dis.
– J'écoute le bruit des vagues.
– Le bruit des vagues !?
– Oui. C'est reposant.
– Tu vas bien ? »
Je pouffai alors, un large sourire aux lèvres, et je vins croiser mes bras sur mon torse.
« Je vais bien.
– C'est très étrange, venant de ta part.
– Si tu le dis, soupirai-je une fois de plus.
– Oui, je te le dis, rigola-t-elle. Du coup, tu veux faire quoi ce soir ?
– Je ne sais pas. Tu veux faire quelque chose de particulier ?
– J'avais bien envie de tourner une vidéo avec toi...
– Une vidéo ? m'étonnai-je en rouvrant mon œil droit sur elle.
– Oui, c'était marrant la dernière fois. Et puis je l'ai partagée à tous mes potes, c'était génial, j'avais l'impression d'être célèbre !
– La célébrité n'est pas toujours une bonne chose, tu sais.
– Je sais. Mais à ton échelle, ou à la mienne, je trouve ça cool.
– Mmh. Si tu veux. Une idée de concept ?
– On peut réagir à quelque chose comme tu le fais chez Fine Brothers ? Ou se lancer un défi comme la dernière fois ?
– On peut mixer les deux. On montre à l'autre des vidéos, et si l'autre réagit, alors on marque un point. Le gagnant donne un gage à l'autre.
– Pourquoi pas.
– Alors on peut partir sur ça. T'as rien à faire pour tes cours ?
– Non. C'était juste la première semaine alors justement, je veux profiter de mon weekend. J'ai quelques papiers à préparer et des messages à envoyer sur les groupes Facebook de ma promo, mais encore rien concernant les cours, et j'ai déjà acheté tout ce qu'il me fallait au niveau des bouquins. À partir de la semaine prochaine, ça va commencer à changer et je ne serai plus autant disponible, c'est pour ça que j'avais envie de profiter de cette journée avec vous deux.
– Je vois.
– Et c'est aussi pour ça que j'étais si contente que tu acceptes de venir te baigner avec nous. »
Je me contentai de sourire largement. Même si j'avais bien envie de répondre et de la taquiner un peu, son aveu m'avait touché, alors je m'abstins pour cette fois.
« Alors faisons ça. On peut tourner une vidéo ce soir.
– Super ! »
J'expirai longuement, puis me retournai sur le ventre en croisant mes bras sous ma tête. Le soleil me faisait du bien, et bientôt, il n'y eut de nouveau plus que le bruit de la mer qui parvint à mes oreilles. C'était très agréable.
Je repensai alors un instant à Jimin, me demandant ce qu'il pouvait bien faire, si la mer lui manquait, et s'il aurait préféré être ici avec nous. Un sourire aux lèvres, j'expulsai l'air de mes poumons pour vider mon esprit, et lorsque je commençai à me sentir partir, je décidai de reprendre la parole.
« Tu veux rentrer quand ? »
Aucune réponse.
« Jimin, tu veux rentrer quand ? demandai-je de nouveau en lui donnant un léger coup de coude.
– Comment tu m'as appelée !? s'écria-t-elle.
– Quoi ?
– Comment tu m'as appelée ?
– Pourquoi tu me demandes ça ? Je t'ai appelée par ton nom, comment tu veux que je t'appelle ?
– Tu déconnes !? Tu viens de m'appeler "Jimin" !
– Bah voyons.
– Je t'assure ! Hey, pourquoi j'inventerais ça ?
– Qu'est-ce que j'en sais ? Ce qu'il se passe dans ta tête m'est totalement étranger. Donc je réitère ma question, tu veux rentrer quand ?
– Je n'en sais rien, dans une heure ? Ally, tu veux rentrer quand ?
– Quand j'aurai fini mon château !
– Bon, voilà, tu as ta réponse, rigola ma cousine.
– Ça marche. Je vais comater un peu alors.
– Non mais je ne plaisante pas, tu m'as appelée "Jimin".
– Si tu le dis. Mais si jamais, pour ma défense, dès que je pense à toi, je pense à lui, maintenant. Une vraie malédiction.
– Bien sûr, pouffa-t-elle.
– Pense ce que tu veux, je m'en contrefous. »
J'enfouis de nouveau mon visage entre mes bras, et je finis par sombrer doucement. Après avoir somnolé pendant de longues minutes, Sooyeon posa sa main sur mon bras pour me faire revenir à moi.
« Ton téléphone n'arrête pas de vibrer depuis un moment, c'est peut-être important.
– Ah, merci. »
Je le saisis et tentai de lire ce qui était affiché sur l'écran, mais il y avait bien trop de soleil.
« Je vois rien, grognai-je. Passe-moi ton sac, je vais regarder dedans.
– Tiens. »
Je glissai donc mon téléphone dans son sac et en approchai mon visage afin de pouvoir lire quelque chose. L'écran ainsi caché de la lumière, je pus voir qui était à l'origine de toutes ces notifications. C'était visiblement Steven, mais je n'avais pas de temps à lui accorder pour le moment. Ça pouvait attendre. J'abandonnai donc mon téléphone dans le sac et me rassis face à la mer, soutenant mon dos de mes deux bras.
Une bonne heure passa où nous discutâmes et jouâmes avec Ally, puis nous finîmes par rentrer. Nous nous douchâmes, nous changeâmes, et l'heure du repas arriva bien vite. Nous mangeâmes en famille, puis nous couchâmes ma petite sœur après lui avoir lu une énième fois "La reine des neiges". Et alors que j'étais en train d'attendre Sooyeon, assis sur la chaise de mon bureau face à mes écrans et à ma caméra, je me décidai à regarder mes notifications, dont les messages de mon ami que je lus en diagonale étant donné leur nombre. J'y répondis rapidement, puis je soupirai et levai les yeux au ciel.
« Bon, tu fous quoi ?
– J'arrive, c'est bon ! »
Je refis face à mon ordinateur et en effet, quelques secondes plus tard, elle me rejoignit en fermant la porte de ma chambre dans son dos. Nous discutâmes quelques minutes sur le concept, nous nous mîmes d'accord, puis j'allumai la caméra, vérifiai la lumière dans le retour, et nous commençâmes à nous perdre sur YouTube.
Nous passâmes une bonne demi-heure à rigoler et à nous moquer l'un de l'autre, quand elle se mit à fixer la caméra avec un petit sourire au coin des lèvres. J'eus à peine le temps d'ouvrir la bouche pour lui demander ce qu'elle faisait qu'elle prit la parole.
« Vous savez comment il m'a appelée tout à l'heure ?
– Je te dis que tu as mal entendu, râlai-je en roulant des yeux.
– Trop pas ! Si Ally n'avait pas été en train de chanter en faisant son château de sable, elle aurait pu confirmer !
– Comme par hasard, hein, souris-je en tapant sur mon clavier.
– Je vous le dis. Depuis qu'il a vu le clip de "Blood, Sweat and Tears" et qu'il est tombé sous le charme de Jimin, il le voit partout !
– En même temps ! »
Je me penchai en avant et m'emparai du calendrier qu'elle m'avait offert.
« Regardez ce qu'elle a trouvé drôle de me ramener de Corée ! dis-je en l'exhibant devant la caméra. Je dois bosser tous les jours avec cette photo en gros plan sous les yeux, comment vous voulez que je ne le voie pas partout ! J'ai fini par être traumatisé !
– Il n'empêche que tu t'en sers, de ce calendrier ! s'écria-t-elle en voulant me l'arracher des mains.
– Sûrement pas ! Je l'ai affiché pour te faire plaisir !
– Menteur ! Tu as entouré des dates dessus, je t'ai vu !
– C'était uniquement pour te faire plaisir aussi ; il y a un truc génial qui s'appelle l'agenda en ligne, tu sais !
– Dis ce que tu veux, tu es amoureux de Jimin !
– Si tu veux, si ça te fait plaisir de le penser, dis-je en rangeant le calendrier à sa place. Allez, un peu de sérieux !
– Tu es amoureux de Jimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin...
– Et toi de RMMMMMMMMMMMMMMMMMM, est-ce que je te fais chier toutes les cinq minutes pour autant ?
– Non mais moi je l'assume donc il n'y aurait aucun intérêt à m'en parler toutes les cinq minutes ! »
Elle rigola et je roulai des yeux une fois de plus en soupirant.
« En attendant, c'est moi qui gagne, madame RM.
– Madame Kim Namjoon.
– Si tu veux. Alors concentre-toi.
– Je vais me concentrer, monsieur Park Jimin.
– Je vais te cogner, soupirai-je en passant mes mains sur mon visage.
– Tu n'as pas le droit. En plus je pourrais porter plainte, et on est filmés ; tu prendrais cher.
– Tu me saoules, dis-je en lui donnant une pichenette dans l'épaule droite. Sérieusement, reconcentre-toi sinon y a plus aucun intérêt.
– Ouiiiiiiiiiiii, oppaaaaaaaaaaaa.
– Bien. C'est parti. »
Je lançai alors la vidéo et l'observai attentivement, attendant la moindre expression faciale de sa part pour ricaner et vanter ma victoire à venir.
Au final elle tint bon et le score définitif fut très serré. Je ne remportai la partie que de deux minuscules petits points. J'avais quand même gagné, mais de peu. Nous clôturâmes donc la vidéo, et après encore un long moment à discuter, elle finit par quitter ma chambre et aller se coucher à côté.
Quant à moi, je restai pensif pendant un moment, puis je m'emparai de mon paquet de cigarettes avant de me lever pour en griller une à ma fenêtre. Ce qu'elle avait dit me chiffonnait. Je n'avais pas pu l'appeler "Jimin".
Pourquoi j'aurais fait ça ? Et comment, surtout ? Comment j'aurais pu ne pas m'en rendre compte ? Elle se fichait de moi, c'était obligé. Et dans le cas où ça serait vraiment arrivé, il n'y avait pas à parler de lapsus révélateur. À la limite, je pouvais concevoir le fait que je l'aie appelée comme ça parce qu'une semaine auparavant, j'avais passé dix jours entiers avec le chanteur. Mais il s'était écoulé beaucoup de temps depuis son départ, alors il aurait été étrange que je prononce son nom par réflexe aujourd'hui.
Peut-être que m'allonger sur le sable et écouter la mer me l'avait rappelé inconsciemment, puisque c'était lui qui m'avait dit de le faire ? Que la seule fois où je l'avais fait, j'étais avec lui, et que la dernière fois que j'avais été à la plage, c'était également avec lui ?
N'importe quoi. Elle avait mal compris, c'était tout. J'avais bien d'autres choses à penser que lui. D'ailleurs, ça faisait un moment que je n'avais pas eu de nouvelles.
Je coinçai ma cigarette entre mes lèvres et récupérai mon téléphone près de mon écran d'ordinateur. Je fouillai dans mes applications et ouvris Kakao Talk. J'appuyai sur sa conversation et lus le dernier message s'affichant. C'était une de mes réponses, et elle datait du vendredi, soit deux jours après son départ d'ici.
Il avait vu mon message, mais il n'y avait pas répondu. Ce n'était pas grave, il devait avoir autre chose à faire, et puis je n'y avais plus pensé de toute manière, avec l'arrivée de Sooyeon à préparer, puis sa présence ici dès le samedi.
Ça faisait déjà deux semaines qu'elle était à la maison, le temps était passé à une vitesse folle. Du même coup, ça faisait deux semaines et un jour qu'il n'avait plus donné le moindre signe de vie. Est-ce qu'il allait bien ? Il n'y avait pas de raison, après tout. Il devait sûrement tourner ou enregistrer quelque chose, danser, chanter...
Je verrouillai donc mon écran et reposai mon téléphone sur le bord du bureau. Je recrachai ma fumée longuement, puis réfléchis à ce que j'allais faire les jours suivants.
Demain serait le dernier jour de pure détente de ma cousine ; ses cours commençaient de façon vraiment sérieuse à partir de lundi. J'allais donc passer la journée avec elle. Ensuite, je n'avais pas grand-chose de prévu. Un tournage le jeudi matin chez Fine Brothers, je devais aller boire un coup avec Steven et Dean le vendredi soir... En conclusion, il fallait vraiment que je me reprenne en main.
Avant que tout ça n'arrive, je postais des vidéos fréquemment, allant parfois jusqu'à trois en une semaine, mais depuis un an, si j'en sortais trois dans le mois, c'était un miracle. Heureusement, je n'avais pas eu de dépense imprévue ou excessive dernièrement alors financièrement ça allait, mais il ne fallait pas que je me repose sur mes lauriers.
J'allais sans doute bientôt avoir des concerts à financer, des albums... des cadeaux d'anniversaire aussi, bordel. Et si jamais l'envie de voyager me prenait, j'allais avoir besoin d'argent. Je ne pouvais pas me contenter de ce que mes vidéos les plus populaires me rapportaient chaque mois.
J'écrasai mon mégot en soupirant, puis refermai mes fenêtres. Il était encore tôt, à peine vingt-trois heures, mais nager m'avait plus fatigué que prévu, et je devais essayer de trouver une idée de vidéo. Je baissai donc mes stores et traînai les pieds jusqu'à mon lit où je me laissai tomber.
J'expirai fortement contre mon oreiller, puis je glissai mes bras dessous. Trouver une idée. Trouver une idée. Il fallait que je trouve une idée.
Pourquoi ne pas pomper le dernier concept de Steven rien que pour l'emmerder ? Ou regarder ce qui se faisait actuellement ? J'avais pas un comeback de prévu, bientôt ? La sortie du réenregistrement d'All Time Low était pour novembre, c'était bien trop loin. Je tendis la main vers ma table de nuit avant de me rappeler que j'avais posé mon téléphone sur mon bureau.
« Fait chier. »
Je me redressai donc avec la plus mauvaise volonté du monde, tendis la main jusqu'au bois du meuble, et lorsque je sentis la coque plastique sous mes doigts, je tirai mon téléphone vers moi et le saisis avant de revenir me mettre au lit en faisant voler mes vêtements.
J'ouvris donc YouTube, soupirai en voyant ce qui m'était suggéré, puis j'allai fouiner sur les chaînes de mes amis et des personnes que je suivais. Au final, je me laissai plus divertir qu'autre chose, et après une bonne heure, j'éteignis mon écran et le posai contre ma table de nuit en me retenant de me coller des baffes. Ça ne servait à rien. J'allais essayer de dormir, et j'y repenserais dès lundi. L'inspiration finirait bien par venir, de toute manière.
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