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CHAPITRE 6 - Faites vos jeux, rien ne va plus.


CLIC


Le son de la délivrance informe Yongguk du sursis qui lui est accordé. Il rouvre les yeux et contemple son genou intact. Une vague de soulagement le traverse malgré lui. Soudain, l'air entre dans ses poumons. Il s'était mis en apnée et des perles de sueur constellent son front. Il avait anticipé la douleur et serré les dents de toutes ses forces. A présent qu'il sait qu'elle ne viendra pas, il se détend légèrement. L'arme s'éloigne de son genou et Sunhee la brandit fièrement et déclare à haute voix :

- Eh non ! C'est pas pour cette fois. Tu l'as échappé belle, chéri. Tu respires mieux on dirait ? Oui, ça va mieux. C'est un plaisir égoïste, tu sais ? Parce qu'à ce jeu-là le bonheur des uns signifie le malheur des autres.

Elle caresse le six coups et déclare d'une voix forte.

- Au suivant.

Yongguk a à peine eu le temps de se remettre de la montée d'adrénaline imposée par Sunhee qu'il est de nouveau jeté sur le grill.

- HHhhmm.

Himchan proteste déjà derrière son bâillon. Il tire sur ses poignets, sur ses chevilles. Sunhee se met aussitôt à rire.

- Tu as bien suivi les règles du jeu, dit-elle à Himchan. Tu comprends instantanément que, lorsque je dis « au suivant », c'est de toi que je parle. C'est vrai que c'est ton tour, normalement.

La jeune femme lui fait un clin d'œil. Puis elle se met à côté de lui et pose une main sur son épaule. Il pleurniche. Il gesticule. Ses plaintes sont étouffées par ses lèvres closes mais elles sont parfaitement compréhensibles.

- Ton tour, sauf s'il en décide autrement.

Yongguk voit les yeux de son ami le fixer directement. Il sent ses tripes lui faire du mal. L'expression de ce dernier est effrayée et effrayante. La panique le force à implorer l'intervention de Yongguk. Mais a-t-il conscience de ce qu'il demande ? S'il l'épargne, c'est pour mieux en condamner un autre. Qui ? Le simple fait de poser la question le paralyse. Sunhee observe l'échange de regards puis s'adresse directement à Yongguk :

- Il parait que vous êtes proches. Parce que vous avez le même âge, le même dortoir ... C'est vrai ? Tu l'aimes bien ?

Langue de vipère.

- Sale chienne ! Laisse-le tranquille.

Le leader est rageur. Les lèvres de Sunhee marquent un sourire sadique.

- C'est évident, remarque-t-elle en analysant son expression et son ton. Tu l'aimes bien ? A quel point ?

Yongguk tressaille. Elle cherche à le faire craquer.

- En fait, je me demande surtout où je dois pointer mon arme, poursuit Sunhee.

Sous ses sourcils bien dessinés, les yeux humides d'Himchan suivent les déplacements du revolver. Le canon se pose sur son genou droit. Le prisonnier frissonne.

- Oui, je pourrais faire le genou pour tout le monde. Mais en fait, je peux aussi changer. Je sais que, selon toi, la danse n'est pas ton plus grand atout, Himchan ? Tu trouves plutôt que tu es la belle gueule du groupe, n'est-ce pas ?

L'arme quitte le genou du garçon pour venir frôler la peau de son visage. Elle caresse d'abord ses joues à travers la bande adhésive qui l'empêche d'appeler à laide. Puis elle glisse sur ses pommettes trempées de larmes, ses tempes. Le métal est froid.

- Evidemment, si je tire dans le visage, ta va perdre un peu plus qu'un belle gueule.

Himchan a envie de vomir. Il comprend ce qu'a dû ressentir Youngjae dans le bus. Yongguk perd aussitôt son sang froid.

- Non ! hurle-t-il.

Mais le canon s'éloigne du visage de son ami. Sunhee poursuit sa réflexion et son voyage sur le corps de son prisonnier. L'arme longe le bras alors qu'elle explique :

- Une belle gueule c'est vrai. Une apparence érotique. Tu dis être en charge du côté sexy, n'est-ce pas ? En fait, c'est pas la tête qui fait le côté sexy mais plutôt ça.

Sunhee déplace soudainement sa main vers l'entrejambe d'Himchan. Il n'a pas le temps de réagir et resserre ses cuisses trop tard. L'arme est pressée sur ses bijoux de famille. Ses yeux s'écarquillent. Il pousse d'abord un gémissement de surprise en se contractant totalement. Puis, à la peur vient s'ajouter une sensation désagréable et humiliante lorsque la pression se concentre sur cette partie de son anatomie. Elle ne peut pas être sérieuse ? Elle ne peut pas vraiment faire ce choix-là ? Himchan devient fou. Il hurle plus fort encore et secoue sa tête de droite à gauche plus vivement. Ses cheveux sombres et mi-longs s'agitent sur son crâne.

- Tu préférais le genou on dirait ?

Oui ! Oui putain !

Sunhee rit et pire, bouge légèrement son poignet pour titiller la gêne du jeune homme. Elle jette ensuite un coup d'œil rapide vers Yongguk. Il est horrifié.

- Non ! Pas ça ! Laisse-le !

Himchan le supplie de plus belle. Il veut qu'on le sauve à tout prix. Il s'agit de ses couilles ! Bien sûr ce n'est pas à lui de choisir un nom, c'est plus facile. Dire « pas moi » ce n'est pas la même chose que dire « lui ». Yongguk a le mauvais rôle. Il essaie de faire comprendre à Himchan en le regardant directement qu'il est désolé, mais qu'il ne pourra rien faire. Même s'il ne souhaite pas qu'on lui fasse du mal. Il ne fait que protester.

- Ne fais pas ça !

Le plus vieux peut imaginer le malaise de son ami. Lui-même se trouve chanceux du sort qu'il a subit une minute plus tôt. Au moins, ce n'était que le genou. Et la femme sourit en dévoilant ses dents. Pas de doute, il voudrait lui péter ses belles dents blanches et plutôt deux fois qu'une.

- Un nom ?

- Laisse-le tranquille ou...

- Allons mon chéri ! Il y en a bien un dans les cinq qui te plait un peu moins ?

- Va te faire mettre ! Laisse-le !

Un rire à nouveau.

- Eh bien à trois alors.

- Non ! Arrête !

Himchan se demande s'il ne préférerait pas qu'elle pointe sa tête finalement. Elle appuie suffisamment pour qu'il ressente furieusement cette menace. La région est sensible, il souffre déjà à cause de la pression. Il n'ose même pas envisager la douleur qu'il risque de ressentir si on lui tire dessus à cet endroit là. Comme tout homme, il sait trop bien ce que risque d'entrainer une telle blessure. Contrairement à Yongguk, ce n'est pas sa vie professionnelle qu'elle est en train de menacer, c'est sa vie privée. Elle menace de le priver de plaisir à tout jamais. Elle menace son futur mariage, l'amour qu'une femme pourrait lui porter. Elle menace de tuer la famille qu'il aurait pu construire. Pourquoi ? Pourquoi lui ? En plus, la blessure pourrait le tuer. C'est une horrible façon d'y rester. Alors, il hurle par le nez. Alors, il tire sur ses liens et il pleure en proie à une vive panique.

- Salope !

Yongguk se débat également.

- Une chance sur cinq, dans trois secondes.

- Non !

- Un, deux, trois !

CLIC ...

Le clic résonne et Sunhee retire son arme, penche la tête en arrière et explose de rire. Himchan réalise enfin qu'il vient d'échapper à son châtiment. Son corps n'est qu'une feuille tremblante. Il échange un regard avec Yongguk. Les deux se comprennent. Il n'y a déjà plus vraiment de soulagement dans ses yeux-là. Himchan sent déjà de la culpabilité noircir son sentiment de libération. Il regarde le siège sur sa droite sans jamais arrêter de pleurer. Il est profondément désolé en observant Daehyun. Un Daehyun qui sait.

- C'est super ! rit Sunhee.

Elle sautille sur ses pieds tourne sur elle-même.

- J'aurais été si déçue si le dé avait mis fin à la partie trop vite ! Là, ça dure, ça dure ! C'est vraiment délicieux.

Elle lèche ses lèvres avec sensualité.

- Espèce de tarée !

Le porte-parole énonce cette vérité avec dégoût. Comment une telle folie peut se cacher dans cette femme ? Il ne l'avait pas deviné à l'époque, jamais il n'aurait imaginé un tel déséquilibre chez cette fille lorsqu'elle avait dix-huit ans.

- Je sais bien, répond-elle en haussant les épaules.

Yongguk commence à réaliser que si la balle n'est pas allée dans son genoux, elle pourra aller n'importe-où. Elle venait de menacer la virilité de son ami sans pitié. Où cette balle risquait-elle de terminer ? Elle allait peut-être bien tuer ? Encore une fois, les six membres ressentent du soulagement à ce clic, mais pour combien de temps. Il y aurait un perdant. Chaque joie serait teinté de remord. Déjà les siens sont bien là. Il se demande si une balle dans son genou n'aurait pas mieux valu.

La preneuse d'otage se dandine vers lui. Le regard de haine qu'il lui jette l'attire plus qu'il ne la fait fuir. Elle vient caresser son visage. Il tourne la tête de côté, c'est inefficace. Il sent ses doigts sur lui.

- Tu réalises que la cote monte dangereusement. En fait, c'est presque les premiers à passer qui ont de la chance. Parce qu'une chance sur six, c'est plus faible qu'une chance sur quatre. Et, à moins que tu ne me proposes quelqu'un d'autre, c'est Daehyun qui se confrontera à cette probabilité.

Yongguk comprend de plus en plus à quel point le choix qu'elle lui propose est absurde. Ce n'est pas une faveur d'être parmi les derniers. Plus le jeu dure, plus le piège se referme sur les plus jeunes. Et s'il désigne quelqu'un maintenant, est-ce qu'il le condamne, ou est-ce qu'il l'épargne ? Au moins, réaliser l'absurdité de ces choix lui permet de s'ôter le poids du doute. Il sait qu'il ne prendra pas la moindre décision. Il n'entrera pas dans le jeu de Sunhee. Elle est folle et pas lui.

- Arrête ! Arrête tant qu'il est encore temps.

- Non. Ça serait trop facile. S'il suffisait que tu me le demandes gentiment.

- Je peux faire mieux que ça. Je peux faire tout ce que tu me demanderas.

Il la regarde. Il est tellement impliqué qu'il est impossible de douter de sa bonne foi. Son ton, sa phrase sont soumis, mais ses yeux brillent encore de colère. L'ex prend un air sérieux et songeur.

- Tu tentes encore de m'amadouer ? demande-t-elle. Malheureusement pour toi, je ne recherche pas ton amour. Plus maintenant. Lors de notre rupture, je t'ai promis quelque chose. Tu te rappelles ?

Yongguk ne se souvient pas. Il ne voit pas à quoi elle peut faire référence.

- J'ai tellement souffert sans toi, tu sais ? Je n'avais plus rien.

- Je suis désolé. Pardonne-moi.

C'est un bon comédien. On jurerait qu'il est sincère.

- Tu ne peux rien faire pour te sauver. J'ai beaucoup changée. Ce que je souhaite plus que tout au monde c'est te voir souffrir à ton tour.

Elle est si proche. Elle s'est accroupi, arme sur les genoux, pour se mettre à sa hauteur.

- J'ai appris, poursuit-elle sur un ton bas, que je pouvais prendre mille fois plus de plaisir en torturant plutôt qu'en caressant. C'est comme ça, c'est ce que je suis : une prédatrice, une louve, une tigresse si tu préfères. J'ai tué. J'ai aimé tuer. J'ai aimé faire souffrir. Toi tu es la proie ultime, mon chéri. Tu es mon obsession, mon Moby Dick en quelque sorte. Je t'ai attrapé et maintenant je vais te faire souffrir. Je vais te détruire Bang Yongguk. Je vais te briser et ramasser les morceaux pour jouer avec.

Yongguk avale sa salive. Sa voix est encore plus caverneuse que d'accoutumé lorsqu'il se questionne :

- Cette prise d'otage ?

- C'était mon idée. Le patron croit encore que l'idée vient de lui. Mais c'est mon plan, depuis le début. Tu ne sortiras jamais d'ici. Tu n'as pas de prix.

- Alors, si c'est moi que tu veux, laisse-les partir.

Elle l'observe avec délectation. Il est magnifique, comme toujours.

- Tu es noble. Pourtant, lorsque j'ai mis l'arme sur ton genou, je sais que tu as prié pour qu'elle fasse un « clic ». Je me trompe ? Alors que si elle ne te fait pas de mal à toi, c'est à l'un d'entre eux qu'elle en fera. L'avais-tu compris ?

- Non ! Je n'avais pas réalisé.

- Tu es prêt à prendre pour eux ?

Yongguk se crispe. Dans le fond, elle pose une question qui n'a pas lieu d'être posée. Elle souhaite le détruire, de toute manière. Condamner les autres ne le sauvera pas. Pas plus que se condamner lui-même ne les sauvera.

- Peu importe. Tu ne les laisseras pas tranquille de toute manière ?

Elle se félicite de cette perspicacité.

- Non, en effet. Je ne vois pas pourquoi je me priverais de cinq autres jolis garçons. Et puis, si les faire souffrir, te fais souffrir, je suis preneuse.

- T'es vraiment une chienne.

- Je sais et la chienne va aller s'occuper de Daehyun sans plus tarder ; parce que le temps file à une vitesse.

Daehyun plaque son dos sur la chaise. Il se met en arrière. Il vient d'assister à toute la scène depuis le début, bien sûr. Il a tremblé pour les autres. Comme les autres, il a souhaité que la balle reste dans le barillet. Il aurait dû prier pour qu'Himchan prenne. Cela aurait évité que son tour n'arrive, mais non. Il a souhaité un « clic ». Maintenant, c'est son tour et il commence sérieusement à paniquer. Encore plus maintenant qu'il sait qu'elle pourrait bien s'amuser à pointer son arme sur son sexe.

Sunhee détourne complètement son attention de son Moby Dick pour se concentrer pleinement sur cette proie mineure mais tout de même follement intéressante. Par exemple, le jeune homme ne détourne pas ses yeux bridés lorsqu'elle le fusille des siens, brûlants. Elle s'étonne de les trouver si sec.

- Tu n'as pas pleuré ?

En fait, ce n'est pas tout à fait exact, Daehyun a pleuré à plusieurs reprises depuis le début de la prise d'otage. Il a craqué dans la fourgonnette, mais pas beaucoup, pas longtemps et plus une goutte depuis. Il avait mieux à faire que pleurer. La démente s'accroupit et pose ses mains sur ses genoux, l'une d'elle est fermée sur le six-coups. Déjà Daehyun sert les cuisses.

- Ça va pas tarder, lorsque j'aurai fait péter un de tes organes.

Un gémissement se fait entendre. Il ne vient pas de la bouche de Daehyun. Sunhee regarde en direction des plaintes. C'est Youngjae qui ne supporte plus les menaces à l'encontre de son meilleur ami.

- Lui par contre c'est une vraie fontaine. Il pleure pour toi ? C'est mignon. Adorable Youngjae.

Elle revient sur le visage colérique de Daehyun. Elle remarque le léger changement à la mention de ce prénom.

- Je ne t'ai pourtant toujours pas pointé avec mon arme, ricane-t-elle. Qu'est-ce que ça va être ?

Sunhee réajuste le revolver dans sa main. Elle pointe vers le plafond.

- Une chance sur quatre, joli-cœur. Seras-tu le premier à souhaiter perdre ? Parce que tu sais qui est le suivant ?

Ce n'est qu'un coup d'œil rapide mais Daehyun ne peut pas s'empêcher de regarder Youngjae avec terreur. Il souhaite avant tout que personne ne soit blessé. Mais c'est vrai qu'à choisir ...

- En attendant, il faut que je choisisse quelle partie de ton corps je vais peut-être faire exploser.

Sunhee appuie le revolver contre la gorge de Daehyun. Ce dernier ferme les yeux, les protestations de Youngjae sont immédiates et terribles. Yongguk aussi recommence à demander l'arrêt du jeu qu'elle trouve si amusant.

- C'est ta voix que je voudrais te prendre. Une balle dans la gorge ? Pourquoi pas ?

Les poings de Daehyun se referment dans son dos. Sunhee peut voir son pouls battre à l'artère de son cou. Le chanteur est persuadé qu'elle bluff. Il ne prend pas vraiment au sérieux la possibilité qu'elle arrête son choix sur sa gorge. Et la suite lui donne raison.

- Mais ça sera le genou, explique Sunhee.

Elle se redresse et vise le genou de Daehyun.

- On change pas les grands classiques. Tu comprendras quand la douleur sera insupportable pourquoi ce choix n'est pas si clément.

- Alors, on en revient, une fois de plus, à la question rituelle, Yongguk ?

- Sale chienne ! Sale chienne ! Fous-lui la paix !

- Donc ça sera bien au tour de Daehyun ? Alors, c'est parti pour le lancé de la vérité. Je frissonne d'excitation à l'idée de voir tes larmes couler Daehyun.

Daehyun baisse la tête. Ses camarades avaient plutôt retenu leur respiration, lui fait plutôt l'inverse et hyperventile. Sunhee observe un instant le jeune Youngjae, ses yeux rougis supplient avec une force inégalable.

- Un ... deux ... trois.

A trois, le cœur de Daehyun fait un bon qui menace de lui faire faire une crise cardiaque. Rien ne s'est produit apparemment. Mais il n'a pas entendu de clic et l'arme est toujours plaquée sur son genou. Pourtant l'absence de douleur et de détonation semble confirmer qu'il vient d'être épargné. La sensation de soulagement ressemble à une chute de sixième étage. Daehyun ouvre les yeux. Sunhee lui sourit. Il ne comprend pas. Elle éclate de rire.

- Je plaisante ! J'ai pas tiré. Pas encore ! T'as cru que t'étais sauvé, hein ?

L'écœurement du garçon est visible lui fait ouvrir des yeux ronds. Sa gorge se noue lorsqu'il comprend qu'elle joue avec lui comme un chat avec une souris. Elle veut prendre son temps. Il va devoir repasser une seconde fois à travers la même peur. Son cœur n'a pas eu le temps de se remettre de l'émotion qu'il repart plus vivement encore.

- Je reprends le compte à rebours et cette fois pour de bon. Un...

Daehyun ne parvient plus à garder le silence et il hurle de rage et de peur. Il remue sur sa chaise. Est-ce qu'elle va lui faire le coup une deuxième fois ou tirer pour de bon ? C'est insupportable.

- Deux ... trois.

L'arme se lève. Merde ! Encore un bluff ! Elle n'a pas tiré. Daehyun est devenu rouge. Elle souffle sur le canon et regarde sa victime dans les yeux. Il vient de craquer. La peur de la douleur, les montagnes russes émotionnelles sont en train de l'achever. Lorsqu'elle repose son arme sur sa rotule, il crie au moins aussi franchement que Youngjae. Sunhee entend les insultes de Yongguk dans son dos. Menacer ses petits frères est une chose. Les pousser à bout de cette manière est d'une cruauté innommable. Mais Sunhee n'a d'yeux que pour Daehyun. Son corps le trahit, la peur s'y lit partout quand elle recommence à compter.

- Un ... deux ...

Elle compte lentement, très lentement. Il gigote comme un condamné à mort sur une chaise électrique. L'éclat de ses mirettes trahit l'arrivée de ses larmes. Ça valait le coup de perdre une minute à le faire mijoter.

- Et trois...


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