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CHAPITRE 32 - Perte, partie 7/8.


Une promesse de rupture.


Février 2010,

- Tu es en retard !

Yongguk avait à peine ouvert la porte de chez sa petite amie qu'elle lui tombait dessus violement. Le ton était cassant.

- C'est ma faute, expliqua l'homme qui se trouvait à côté de Yongguk.

Sunhee le remarqua enfin. Elle n'avait pas fait attention. Yongguk était accompagné. Un type qui doit faire du hip-hop, pensa-t-elle, ça se voit à sa dégaine !

- Je l'ai retenu un peu, dit cet homme en s'inclinant. On parlait boulot, on n'a pas vu passer le temps...

Elle le regarda de haut en bas, avec un mépris qui en disait long. Elle le coupa.

- Ça va ! J'ai compris. C'est à cause de mec comme toi que Yongguk peut jamais me voir ! Je sais pas ce que tu fais là ! J'ai pas envie de te voir ! Ni toi ni les autres. Vous faites tout pour m'éloigner de mon mec ! Mais vous pouvez rien faire, parce que Yongguk et moi c'est plus fort que tout ce que tu peux imaginer.

Yongguk n'en revenait pas. Il s'était attendu à un accueil froid, mais pas à ça. Le caractère de Sunhee devenait de plus en plus mauvais à une vitesse affolante. Il regarda Sleepy le regard plein d'excuses. Son hyung lui retourna une expression qui voulait dire : « je comprends mieux ». Yongguk avait demandé à son hyung de venir. Il avait l'intention de rompre ce soir. Il avait jugé qu'une présence extérieure et de confiance ne serait pas inutile. Pour l'instant, il regrettait un peu son choix. Cet étalage de sa relation foireuse, quelle honte !

- C'est toi qui lui a mis ces idées de K-pop en tête, hein !? provoqua Sunhee.

Sleepy se contint. Il fit la moue.

- Mais personne m'a mis des idées en tête, intervint Yongguk. Tu parles comme si...

- Non, non, elle a pas tort, ironisa l'ami en question. C'est vrai, c'est moi qui t'ai complètement lavé le cerveau. Je suis un grand manipulateur. Ça se voit à ma gueule. Le rêve de Yongguk c'était d'être joueur de clarinette à la base et ...

- Ta gueule !

La femme debout sur le palier de son appartement était définitivement hermétique au sens de l'humour. Elle s'adressa frontalement à Sleepy.

- Essaie pas de me faire passer pour la conne ou la méchante ! Essaie pas enfoiré ! Je sais comment vous êtes les mecs dans ton genre. T'essaieras de l'éloigner de moi, un jour ou l'autre. Je te vois et je te fais pas confiance du tout. Je suis sûr que t'es jaloux quand tu vois que Yongguk a une petite amie comme moi alors que toi tu payes pour te faire sucer la queue je parie ? C'est pour ça que tu fais en sorte qu'il me voit moins. Mais tu te rends pas compte. Tu sais pas qui je suis. Si tu te mets entre nous, je vais te faire du mal. Je jure je vais te buter.

Yongguk observa Sleepy avec inquiétude. L'ami resta d'abord bouche bée quelques secondes avant de décider qu'elle venait de dépasser les bornes. Il parla alors sur un ton bien plus dur où ne transparaissait plus aucune ironie.

- Non, mais ça va pas ! Je te parle correctem...

- Laisse tomber.

Yongguk fut obligé de retenir le bras de Sleepy parce qu'il était en train d'avancer vers elle.

- Ouais c'est ça. Ecoute mon mec et laisse tomber. Barre-toi ! Bon à rien !

Yongguk serra encore plus fort le bras de Sleepy. Celui qui était visé par les insultes avait baissé les yeux comme un taureau qui prépare une charge. Yongguk l'attira à lui, se mettant entre Sunhee et lui, le repoussant légèrement. Il le chopa à la nuque pour rapprocher ensuite son oreille de sa bouche. Il lui glissa, tout bas :

- Calme-toi. Je vais rentrer parler avec elle. Juste moi ! Je crois que ça vaut mieux.

Yongguk avait espéré qu'une présence extérieure aurait tempérée sa petite amie, il avait eu tout faux. Il était inquiet vis-à-vis de ce qu'il devait faire, mais plus déterminé que jamais. C'était clairement plus possible. Il se retourna face à la jeune femme. Dans son dos, il entendit son ami lui dire :

- Je vais rester pas loin.

Sunhee claqua la porte derrière les chevilles de Yongguk. La jeune femme lui faisait face, déjà plus calme quand il n'y avait plus que lui.

- Tu peux utiliser ses chaussons, indiqua-t-elle. Ils sont pour les invités.

Yongguk regarda la paire de chaussons beiges taille unique qu'elle lui montrait. Puis le meuble pour ranger les chaussures. Il voulait en finir rapidement. Il n'avait pas du tout l'intention de faire le tour du lieu de vie de sa future ex-petite amie. Il n'avait jamais eu l'occasion d'y aller auparavant. Leur histoire aura été très courte, expéditive. Elle allait se terminer là, dans cet espace transitionnel qui n'était même pas un lieu de vie, qui servait seulement à retirer ses chaussures. Symboliquement, en refusant d'enfiler ces chaussons Yongguk refusait de pénétrer dans la vie de Sunhee. Il enchaina immédiatement sans transition :

- Ça peut plus continuer Sunhee.

- Je suis d'accord. Tu me rends agressive et c'est parce que t'es pas assez présent. Je suis désolée d'avoir réagi comme ça. C'était stupide ! Mais tu passes plus de temps avec tes amis qu'avec moi. C'est pas normal. Surtout ! Je sais que t'es un mec qui vaut mieux que ça. Ces amis que t'as. Ils sont pas à ton niveau...

- ... Tu les connais même pas.

- J'ai pas besoin de les connaître.

- Tu vois, c'est ça le problème ! C'est ça ! C'est mon ami, c'est ma vie et ça t'intéresse pas. Tu t'intéresses pas vraiment à moi. T'es égoïste !

- Moi, moi !? Je suis égoïste ? Mais je pense qu'à toi. Je me mets complètement entre parenthèses. C'est toi qui ne penses jamais à moi ! Dis-moi ! Dis-moi une chose que tu ais faite pour moi !

Yongguk ne tenta même pas de répondre.

- Je veux pas continuer.

- Quoi ? Qu'est-ce que tu veux pas continuer ?

Elle était donc incapable de comprendre un sous-entendu. Il enchaina :

- Je veux pas qu'on reste ensemble. Je veux plus qu'on se voit. Je veux plus te voir.

Sunhee leva ses grands yeux de biches droit dans sa direction. Il baissa aussitôt le regard.

- Qu'est-ce que tu viens de dire ? J'ai dû mal entendre !

- Je veux pas qu'on reste ensemble. Je suis désolé. C'est terminé.

- Tu ne peux pas me faire ça ? C'est pas sérieux ! C'est impossible ! C'EST IMPOSSIBLE !

Elle était déjà en train de se mettre à pleurer. Yongguk se sentait mal, mais plus rien n'aurait pu le faire changer d'avis, même pas les larmes d'une belle femme à laquelle, au début, il avait cru pouvoir s'attacher.

- Mais sois réaliste, raisonna Yongguk. Tu vois bien que ça marche pas ! Tu le vois quand-même ? Regarde dans quel état tu te mets pour un retard !

- C'est pas vrai ! Ne fais pas ça. Ne fais pas ça. Je t'en prie, ne fais pas ça. Ne me laisse pas tomber !

Elle avait l'air si abattue.

- Je peux pas te donner ce que tu demandes. C'est ... Je ne suis pas l'homme que tu recherches. T'es mignonne. T'es belle même. Tu n'auras aucun mal à trouver un garçon pour toi, qui est plus sérieux que moi.

La jeune femme s'effondra littéralement à genoux. Elle le supplia les mains jointes :

- Comment tu peux me dire ça ? Je te parle d'amour. Comment tu peux croire que je vais te remplacer ? Je veux pas en trouver un autre. Je veux pas. Retire ce que tu viens de dire ! Dis que tu vas rester avec moi. Je jure, je vais tout changer si tu veux. J'arrêterai d'appeler, je serai gentille avec tes potes. Si tu veux, je demande pardon à celui qui est dehors tout de suite. Regarde comme je demande bien pardon. Regarde !

Elle mit son front au sol, aux pieds du jeune homme. Il ne savait pas comment réagir.

- Je vais pas changer d'avis. C'est terminé. Je ne veux plus te voir.

Elle l'agrippa fermement aux chevilles. Il essaya aussitôt de se dégager en secouant les jambes. Il n'avait pas envie de lui faire du mal. A présent, qu'il avait dit ce qu'il avait à dire. Il voulait partir. Une fuite ? Peut-être bien. Sunhee le sentait alors qu'il tentait de lui échapper.

- Pars pas ! C'est pas comme ça ! C'est pas comme ça qu'on aime les gens ! Laisse-moi te montrer comment on aime les gens. Laisse-moi une deuxième chance. Tu peux pas me laisser tomber. J'ai besoin de toi.

- Non !

- J'ai besoin de toi. Je vais perdre la tête sans toi. Je vais perdre la raison.

Yongguk ne dit rien. La femme qui se trouve à ses pieds a déjà perdu la raison. Il appuya sur la poignée, Yongguk tira sur la porte. Elle s'entrouvrit à peine. La jeune fille s'était relevée et posa sa main à plat contre l'ouverture, poussa de toutes ses forces. Un claquement sec retentit. Yongguk se retrouvait coincé entre une porte qui se tire et une femme qui l'encadrait de ses bras. Elle hurlait :

- Salaud ! T'es qu'un salaud ! Si tu me plaques, je te le ferais payer. Je suis pas quelqu'un qu'on traite comme de la merde, je suis pas... Je te hais ! Je te hais !

- Laisse-moi partir !

Elle agrippa sa veste au col.

- Musicien raté !

- Va te faire foutre, cria Yongguk dont le sang ne parvenait plus à rester froid. J'ai essayé de le dire gentiment mais si tu me lâches pas.

- Quoi ? Tu vas me frapper ?

- Peut-être ! Lâche-moi !

- Jamais, petite bite ! Avant va falloir que tu saches ce qui va se passer. Je veux pas que ça se termine comme ça. M'oblige pas ! Je vais devenir méchante et je vais être brutale.

Elle le secouait. Elle serrait de plus en plus son col. Elle allait lui faire mal au cou. Lui-même lui serrait les poignets, des poignets fins mais avec une force surprenante. Néanmoins, il pouvait l'envoyer balader. Il n'osait pas. La colère qu'il sentait monter lui faisait peur.

- Et tu crois que tu m'impressionnes, cria-t-il ! T'es malade ! Faut te faire soigner.

- M'oblige pas à ça, parce que je jure que je vais le faire.

- Mais lâche-moi !

- Si tu me quittes, je jure de te faire du mal.

- Tarée !

Il arracha les mains de Sunhee de sa veste. Il tenta d'éloigner ses griffes de lui. Aussitôt, elle chercha à le mordre à la main. Il la repoussa alors de toute ses forces devant lui. Elle chuta au sol.

- Je vais te tuer ! criait-elle encore. Je vais tous vous tuer !

Il voulait sortir, ne plus jamais la voir ou l'entendre. Jamais !

- Attends ! hurlait-t-elle en se redressant.

La porte de sortie. Il était en train de lui échapper pour de bon. La voix dans son dos, suppliante :

- Attends ! Pardon, pardon ! J'ai rien pensé de ce que je t'ai dit. Il faut que tu me donnes une deuxième chance.

Mais l'homme abaissa la poignée et commença à sortir, alors la voix redevint féroce, le ton de vipère aussitôt de retour :

- Salaud ! Salaud !

La porte claqua une troisième fois, derrière lui, ce qui eut pour effet d'étouffer les insultes de son ex. Sleepy était toujours, devant la porte, juste devant la porte. Il s'était sérieusement inquiété. Encore trente secondes et il intervenait pour aider Yongguk à maitriser la furie.

- Putain, Yongguk ! Ça va !? J'ai cru que vous vous battiez.

- On y va ! C'est fait ! On se tire et vite ! Je vais lui faire du mal si elle continue.

- Légitime défense ! commenta Sleepy alors qu'ils étaient déjà en mouvement. Je crois que moi j'aurais pas eu ta patience.

Dans la rue, Yongguk souffla un peu. Ça avait été éprouvant, mais c'était fait. Il allait devoir changer de numéro de téléphone, mais c'était terminé. Soudainement, une voix venant du ciel se fit entendre :

- Enfoiré !

Les deux hommes levèrent les yeux. La grande brune était à la fenêtre, au quatrième étage. Ses traits enlaidis par la rage.

- Je jure de tuer toute ta famille, Bang Yongguk ! hurla-t-elle. Je jure !

Yongguk lui fit un doigt d'honneur avant de lui tourner le dos pour de bon.

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