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CHAPITRE 16 - Ravager, partie 5/6


Une fois encore, je fais un petit avant propos sur ce chapitre pour vous signaler qu'il contient des passages difficiles, réservé aux adultes et personnes averties. Bonne lecture.

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Réduit au silence.



- Assez !

La voix de l'innocent porte par delà les murs aux fresques étoilées. Les cris sont entendus ; par Sunhee qui jubile de l'autre côté de la porte ; par ses pairs qui en perdent la raison dans la chambre attenante ; par Luca en première loge.

Pour l'assassin, les supplications agissent comme une pilule de viagra et son sexe se raidit.

- Assez, implore Zelo, assez ! J'en peux plus... Achevez-moi. Achevez-moi.

C'est ainsi depuis qu'on lui a lacéré la joue gauche. Il est rendu aveugle par son visage tuméfié et le sang qui s'écoule de son front, qui envahit ses orbites. Il ne voit plus rien. Dans cette obscurité est apparue une certitude sur les intentions de Luca. Zelo sait qu'il doit endurer l'ensemble des sévices une deuxième fois. C'est un fait qu'il n'accepte pas et c'est par les cris qu'il proteste.

L'homme n'en est actuellement qu'à la moitié de son dos. Il n'accordera pas la clémence qu'on lui demande. Il n'arrêtera pas avant d'avoir achevé son rituel. Un rituel méticuleux, précis. Pas une routine, car le mot routine sous-entend une forme d'ennuie, et Luca ne s'ennuie pas. Rien n'est jamais pareil d'une victime à une autre. Cette façon qu'a le danseur de hurler en permanence par exemple, toute cette énergie qu'il met dans sa voix, c'est unique. Luca apprécie cette façon dont le garçon lutte contre l'acceptation, avec pugnacité. Quelque part, même l'envie de mourir est une forme de lutte. Zelo préfère encore mourir que d'accepter son sort. Il veut emporter dans la tombe ce qu'il lui reste de dignité et d'humanité...

Cette singularité n'empêche pas Luca de poursuivre son mode opératoire en ignorant totalement les plaintes de sa victime. Il a d'abord détruit le flanc droit : c'est une façon de tuer le Soleil, la lumière, la force vitale de la victime. La droite c'est le Yang. Commencer par détruire le flanc droit c'est faire tomber les barrières pour atteindre l'essentiel. Quand Luca détruit le flan gauche, il touche au Yin : la douceur de la Lune, l'insouciance et les rêves, l'innocence fragile et fragilisée.

A chaque nœud qui le rapproche de l'humiliation finale, celui qui subit a de moins en moins la force de crier. Le feu de son esprit s'éteint. Il ne reste déjà plus que des cendres. Elles crépitent encore. Elles craquent.

- Achevez-moi ! Ca suffit !

Le couteau bien en main, Luca n'aurait qu'à faire un geste pour exaucer le garçon. Mais la lame préfère travailler le dos du garçon, jusqu'à arriver en bas, tout en bas, dans le creux des reins.

Puis, elle vient s'essuyer sur sa fesse gauche.

- Tuez-moi !

- Après.

Son agresseur vient vraiment de lui répondre ? Zelo insiste. Les braises sont en train de s'éteindre. Il ne supportera pas une deuxième fracture, à l'intérieur d'une cicatrice encore grande ouverte.

- Avant, tuez-moi avant.

- Après.

Début du passage hard

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L'hémorragie du rectum de Zelo a cessée. Le sang coagulé et séché a formé une croute qui cèle la blessure. Une façon pour le corps de panser ses plaies. C'est sans pitié que Luca ré-enfonce son arme dans l'orifice. En un rien de temps l'hémorragie reprend. Il saigne sans pitié le petit cul, pour la deuxième fois.

Puis, l'agresseur abaisse son pantalon.

- Assez, murmure Zelo terrassé.

Le ton de sa voix montre qu'il s'agit là de sa dernière réplique. Il n'y croit plus lui-même. Même ses doigts ne serrent plus les draps aussi fort qu'auparavant. Comme il s'y attendait, le démon ne lui accorde aucun de ses souhaits. Il le forcera une seconde fois et il ne le tuera qu'après.

Le deuxième viol est plus long. Mais Zelo ne le subit pas. Le mobilier bouge, grince. Dans ce lit, quelqu'un souffre, mais ce n'est plus vraiment Zelo, ni Junhong d'ailleurs. S'il ne peut pas mourir, au moins il peut s'éteindre. Les cendres sont froides, les yeux sont secs, les muscles sont comme atteints de botulisme, le cœur devient minéral. Il accepte de ne plus ressentir d'émotions et ça marche. C'est comme si quelqu'un d'autre subissait à sa place, lui, il s'est absenté.

Le fait n'échappe pas à Lucas. Le silence se fait sous ses coups de reins pourtant cruels. Il fait glisser son doigt sur l'une des plaies les plus profondes du dos de Zelo et appuie avec le pouce, sans jamais ralentir le rythme imposé aux martèlements de son sexe. Il appuie et un gémissement lui répond, un réflexe tout au plus, un simple réflexe duquel n'émane d'aucune conscience, cela Luca est capable de le sentir.

Zelo s'est enfin retiré pense Luca. Il s'est bien battu. C'est déjà rare que l'une de ses victimes trouve encore la force de crier et de le supplier aussi longtemps. Mais le mignon vient à son tour de baisser les bras, il accepte...Il abandonne.

Luca met un temps inhabituel à venir. Voilà de longues minutes qu'il frappe énergiquement contre les fesses de sa victime. A plusieurs reprises, il modifie la cadence. Il ralentit pour reprendre son souffle, puis il repart, plus violent, à une fréquence vive. L'allure frénétique devrait le faire venir rapidement. Plusieurs fois, de mauvaises pensées viennent parasiter son plaisir. Il se met à baiser Zelo de façon mécanique, comme il le fait souvent avec sa femme.

C'est impossible !

Quand Luca est avec sa femme et qu'il n'arrive pas à atteindre la jouissance, il pense à un corps jeune et masculin, meurtris mais sublime. A l'instant, il n'a pas besoin de l'imaginer. Il l'a sous les yeux. Plus à son goût que dans ses rêves les plus décomplexés. Alors pourquoi ? Pourquoi une jouissance si amère ? Luca se concentre sur la souffrance qu'il génère. Sa queue est en sang. Il blesse à chaque pénétration. Il détruit toujours plus. Certes sa victime est inerte, mais les séquelles qu'il laisse resteront. A cette pensée son sexe grossit. Il se sent enfin venir. Pourquoi était-ce si laborieux ?

Le sexe se vide en vomissant sa semence immonde, à moitié à l'intérieur, à moitié à l'extérieur. Par habitude, la dernière pensée de Luca va à la mise à mort qui suivra l'éjaculation. Le moment où il glissera son couteau sous la gorge du gamin pour l'achever. Il lui prendra sa vie, bientôt.




Fin du hard

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Le violeur s'effondre au-dessus de Zelo. Un Zelo immobile et silencieux. Luca a mal. La jouissance s'accompagne d'une douleur inhabituelle, de remords malheureux. Il se redresse en tremblant. Il recule, debout, face à son forfait. Le sang lugubre a fait disparaître la lueur de la peau cristalline. Le silence est insupportable. Le cœur de Luca après avoir battu si vite est en train de s'arrêter.

Il se sent trahis. Trahis par lui-même.

Il ne saurait dire si c'est le monstre qui en veut à l'homme et à ses remords, ou bien si c'est l'homme qui en veut au monstre d'avoir une fois de plus commis l'irréparable. L'un lui dit : « Tu gâches mon plaisir. », l'autre : « Tu gâches ma vie. ».

Devant les yeux de l'âme torturée, l'innocent qui a tout subit ne demande même plus à mourir. Le dément laisse choir son couteau à terre.

Il y a le ventre rond de sa femme qui vient lui rendre des comptes, et la remarque de Sunhee : « mais après ? Tu vas faire quoi quand il approchera de la puberté ? ». Luca a dit qu'il gérerait. Il gère tellement bien qu'il vient de violer deux fois celui dont le charme le touchait si profondément.

La femme qui porte son enfant attendra en vain que son homme rentre à son foyer. L'enfant qui naitra ne verra jamais son père. Car Luca voit clair, plus clair sous ce néon qu'en plein jour. Sunhee la manipulatrice lui aura au moins fait comprendre une chose : il ne pouvait pas prendre le risque d'être père.

Il remonte son pantalon sans se soucier de cette sensation désagréable qui collerait à la peau de ses parties intimes.

Luca est trop perturbé pour égorger Zelo comme il l'a fait avec Seungwhan et les précédents. L'idée, encore si tentante il y a peu, de toucher au cou de Zelo lui semble insurmontable. Mais avec une arme à feu ? Sans le corps à corps fusionnel qu'exige un égorgement, ou un étranglement ? Il peut y arriver. Oui, tuer avec un pistolet est d'une telle simplicité. On peut tuer froidement, en restant détaché, en aillant l'illusion que l'on ne tue personne. C'est ce que veut faire Luca : tuer sans avoir l'impression d'ajouter un meurtre de plus à sa trop longue liste.

Il vise en gardant ses distances. Pas question de tirer à bout portant. Le plus de détachement possible.

Il vise la tête, un coup et ce sera terminé...Son doigt est sur le chien. Il sait qu'il n'a qu'un simple mouvement de phalange à effectuer, c'est facile, c'est expéditif. Avec détachement.

En plus, le gamin ne demande pas mieux. L'achever est un acte de miséricorde. Ce n'est même pas un crime. Le crime, il est déjà commis. Luca doit se résigner à cet acte de miséricorde. Il peut le faire. Avec détachement.

Il n'y arrive pas.

Le bras levé de Luca s'abaisse. L'assassin est définitivement perdu. Il ne se résout pas à prendre la dernière chose qu'il reste à Zelo. Il ne lui prendra pas la vie.

Luca range son arme dans son jean. Il s'avance vers le lit pour défaire les liens du garçon. Même une fois libéré, ce dernier reste allongé, les bras en avant. Il ne cherche pas à se relever. C'est trop tard. Comme l'a deviné Luca : il a renoncé. A quoi bon épargner quelqu'un qui n'a plus le goût à la vie, qui ne l'aura peut-être bien plus jamais... ? Il n'y a pas de bonne réponse, juste une réalité : il ne le tuera pas. Zelo sera libre de survivre ou de ne pas survivre, mais il sera libre de ce choix.

Luca se redresse recule de deux pas. Sans hésitation, car sa décision est prise, il dégaine à nouveau le pistolet. Il met le canon dans sa propre bouche et tire. La balle traverse son cerveau. Son sang noircit les murs faisant disparaître quelques étoiles. La détonation perfore les tympans de sa victime qui n'a aucune réaction.

Aliter, Zelo ne réagit pas, à son silence mortel il se réduit.

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