Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

CHAPITRE 15 - Ravager, partie 4/6


Ce chapitre comprend un passage particulièrement difficile qui est la raison majeure du statut "adulte" de cette fiction. Ce passage est signalé si vous souhaitez l'éviter.

Cet avertissement fait, je souhaite bonne lecture à tous les amateurs du genre.

____________________________________

Ravager


- Excuse-moi petit. C'est plus fort que moi.

C'est la première fois que l'homme lui adresse la parole depuis le début de l'affrontement. La voix est froide et surtout la lame est toujours plaquée sur la pommette du garçon. La pointe du couteau est à un cil de son œil droit : envahi de détresse.

- Ne faites pas ça ! Laissez-moi partir, grelotte Zelo.

- Je ne peux pas.

Le ton désolé de l'agresseur est de nature à tuer ses derniers espoirs. Le plat de la lame s'imprime sur la joue. La surface lisse ne le blessera pas, mais l'intention est claire.

- Pas le visage, articule Zelo... Pas le visage.

Cette supplication surprend Luca. Pourquoi pas le visage ? En quoi est-il plus précieux ? Il ne lui serait d'aucune utilité une fois enterré. A quoi bon vouloir le conserver lorsqu'on se sait condamné ?

Est-ce que le jeune homme a vraiment réalisé son destin ? Est-ce qu'il a compris qu'il ne ressortirait pas vivant de cette chambre ? Peut-être pas encore... Peut-être qu'il se voile la face ? Peut-être l'a-t-il compris mais qu'il refuse tout de même d'être défiguré ? Une dernière volonté irrationnelle. Peut-être a-t-il peur que sa propre mère ne puisse pas identifier son cadavre ?

- Pas le visage, répète-t-il lorsque la lame se tourne de quelques degrés pour présenter son tranchant.

Luca commence par repousser la mèche qui camouflait le front de la victime. L'œil parfait fixe son agresseur. Anticipant une opposition physique virulente, Luca resserre sa poigne sur la chevelure pour bien immobiliser la tête.

Les dents du couteau se positionnent sur l'arcade sourcilière. Zelo ferme les yeux de toutes ses forces. Son front est le premier à souffrir. La lame entre facilement lorsque Luca appuie fortement. Le sang coule aussitôt. La chaleur du fluide qui coule sur les paupières de Zelo contraste avec le froid qu'il ressent partout ailleurs. La douleur et l'épouvante lui arrache un cri. La lame descend sur son sourcil puis sur sa joue, arrive jusqu'à sa mâchoire. Le côté droit du visage de l'ange s'ouvre. Les dents ont déchiré sa peau, mais aussi sa chair et ses muscles. L'entaille est si profonde qu'elle atteint l'os de sa mâchoire. Le sang coule et l'aveugle. La bouche du supplicié s'ouvre en grand dans un hurlement guttural. Ses nerfs à vif l'informent que tout ceci n'est pas un cauchemar. La douleur est trop réelle. Se faire taillader fait mal, même très mal.

L'homme le lâche. Zelo enfouit aussitôt son visage dans le lit, comme pour le protéger, le dissimuler et le panser tout à la fois. Le sang n'est pas rouge sous cet éclairage, il est noir. Et ce noir tâche le velours aux reflets bleus. Zelo pleure ouvertement. Plutôt que de tirer sur ses liens, ses mains se referment sur les barreaux de la tête de lit et les serrent.

Luca observe la nuque blanche du garçon, épargnée par les éclaboussures de sang. Il abaisse son arme sur le haut du dos, non loin de la colonne, sur son côté droit. Dans cette partie du corps le muscle est épais. Le dos se contracte aussitôt lorsqu'il l'entaille profondément, méthodiquement, lentement. Les dents mordent les chairs. La lame descend et remonte plusieurs fois pour le découper comme on le fait avec un morceau de viande.

Puis, le couteau touche « un nœud » dans le dos de Zelo. Une zone terriblement sensible, point de départ d'un réseau de fils électriques reliés à l'intégralité de son dos, à son bras droit, et à son cerveau. L'ensemble est stimulé dès que l'on touche à cette origine, à ce nœud.

Un cri long s'échappe de Zelo. Pas un cri de peur, la peur correspond à de l'anticipation. Ici, c'est dans le présent que la souffrance s'exerce, et elle est intense.

Luca sait qu'il vient de trouver l'un de ses nerfs. Il s'agit d'un point de contrôle, qui lui permet d'attacher une âme à son corps, d'emprisonner quiconque dans le présent, de briser et d'obtenir autant de souffrance qu'il le souhaite. Il met la lame à la verticale, pointe vers le bas et remue le couteau dans la plaie ouverte à l'endroit exact où il sait que ça va faire mal.

Insoutenable. Le dos crampe. Les orteils se tordent. Le cri s'élève continu et bestial ; et ce n'est pas le matelas qui parviendra à l'étouffer. Luca voit qu'il tient là la vraie souffrance. Lorsqu'il s'arrête les cris s'arrêtent aussitôt. Zelo inspire enfin, comme quelqu'un qui vient de retenir sa respiration trop longtemps. Son souffle est choqué, traumatisé. Ses muscles tremblent après ce qu'ils viennent d'encaisser. Il ne peut pas croire qu'une telle chose puisse être ressentie. Il faut la vivre pour croire cela possible. La peur que ça ne recommence le noie.

Et il n'y a plus de dignité qui tienne lorsque l'homme abaisse de nouveau son couteau sur le jeune homme. Il pleurniche comme un enfant et appelle sa mère avant de ne plus rien pouvoir articuler de cohérent. Luca poursuit le découpage du dos en aval, là où la couche de muscle s'affine. Il incise dans le sens de la longueur, toujours avec le même mouvement de va-et-vient. Il ne tarde pas à rencontrer un nouveau nœud pour faire danser le mignon. La lame appuie comme une aiguille sur le point sensible. Le dos se cambre. Les mains se referment sur les barreaux du lit et s'agrippent de toute leur force.

Le démon continu jusqu'à ce que la voix de sa victime perde en intensité. Là, précisément, il retire son couteau, pas par charité, mais bien pour arracher au garçon la possibilité de sombrer dans l'inconscience qui le guettait. Luca le veut bien présent, bien éveillé. C'est pourquoi, il le laisse récupérer. Il caresse le flanc gauche encore d'un blanc laiteux et lumineux. Il observe le côté droit. Il est assombri par les blessures, par le sang qui s'écoule des plaies. Il s'agit d'une hémorragie modeste qui ne menacera pas la vie du garçon mais qui tâche les draps sinistrement.

Zelo est faible. Il est passé à un rien de l'évanouissement. Ses yeux ont eu le temps de voir des étoiles. Il ne demande plus d'aide ou de secours. Il est trop désorienté pour cela. Il hoquète. Son esprit s'enferme dans la seule sensation de douleur. Lorsqu'il crie, c'est seulement un reflex en réponse à la souffrance qu'on lui impose. Sa joue le brûle à cause du sel de ses larmes. Et son dos ... putain son dos !

Quand il juge que sa victime a suffisamment récupéré, Luca reprend son travail le long de la colonne vertébrale. Il descend encore. Il se trouve à peu près au milieu du dos à présent.

Il réitère le même procédé. Il fait une entaille d'une dizaine de centimètres de long et de deux centimètres de profondeur. Il fait glisser la lame dans la plaie jusqu'à trouver le nerf suivant, et quand il le tient, il ne le lâche plus, jusqu'à mener le corps au bord du vide et là, il s'interrompt ; pour mieux recommencer une minute plus tard.

Zelo perd le compte au quatrième nœud. Contrairement à Luca qui comptabilisera sept nœuds en tout sur le côté droit du grand garçon : une bonne moyenne. Entre les cris de Zelo, il lui arrive de percevoir les hurlements d'une autre personne. Ils proviennent de la chambre qui jouxte la leur. Logiquement, ce doit être Daehyun. La voix est étouffée par le mur mais est malgré tout distinguable dans les moments de silence. Les cris de son cadet l'auront alerté. Mais Daehyun n'y peut rien.

Personne n'y peut rien ! Luca doit aller au bout de son mode opératoire.

Il est arrivé en bas du dos. Le dernier nœud qu'il a exploité se situe à la limite du pantalon. La chute de rein du garçon lui fait perdre ses derniers moyens. Le visage et le dos de Zelo ne lui suffisent plus. L'homme assit jusqu'à présent sur les fesses de sa victime se redresse et recule. Le maknae sans le fardeau d'un homme, pesant soixante-quinze kilos, disparaître.

Pourvu que cette disparition soit l'annonce d'un arrêt des mauvais traitements. Cet homme va peut-être partir ? Il va peut-être chercher une arme à feu et lui tirer une balle dans la nuque ? A ce stade, Zelo ne demande pas mieux : être achevé, par miséricorde. Son avenir et son passé ont disparus. Il ne voit plus que son présent et est prêt à tout pour y échapper.

On tire sur son pantalon !

Le jean glisse le long de ses jambes. Les yeux clos de Zelo s'ouvrent d'horreur, en même tout que sa bouche :

- ... Non !

Le jean est ôté. La sensation de froid revient en force. Cette fois, le froid agit sur ses cuisses et ses mollets. Les longues jambes, d'une finesse extraordinaires, parfaitement lisses, s'offrent au regard malveillant de celui qui les dénude.

Comme l'homme attrape le boxer, la voix du garçon se perd dans les aigus :

- Noon ! Non pas ça !

Zelo redouble de fureur. Il lâche les barreaux pour tirer sur ses liens. Il plie les genoux pour empêcher l'homme de le dévêtir entièrement. Ses yeux farouches se tournent vers son agresseur. Luca est pareil à une bête déchainée. Même si la victime lutte il parvient à lui arracher le sous-vêtement. Au pied du lit, il retire même les chaussures et les chaussettes de Zelo. Ses fesses sont dévoilées avec impudeur.

- Je ne veux pas... ! Vous n'avez pas le droit ! C'est ...

L'homme remonte sur le lit. Il est à quatre pattes. Zelo remarque seulement qu'il ne tient plus son terrible couteau. Il s'agite en voyant ce monstre l'enjamber. Sa nudité, totale maintenant, l'expose. L'homme est toujours bien vêtu. Seule chose qui rassure encore le garçon même s'il ne peut ignorer les intentions de son agresseur. Il en vient à souhaiter encore plus fort la mort.

Il crie comme une fille quand la main de Luca se pose sur l'intérieur de sa cuisse.

Son visage se cache aussitôt dans les draps. Le sang a tellement coulé. Les draps sont moites mais peu importe. Ce qui compte c'est de s'extraire le plus possible de cette réalité. Il doit arrêter de regarder, arrêter d'écouter, arrêter de sentir. Il ne doit plus être dans son corps. Il doit se concentrer sur autre chose que sur cette main qui s'est plaquée sur sa cuisse et qui remonte vers son périnée. Zelo sert les cuisses. La main remonte tout de même...

Nouveau hurlement aigu étouffé par les draps. La main vient d'atteindre sa cible, entre son anus et ses testicules, et Zelo est loin de parvenir à prendre de la distance avec ce qu'il ressent. La réalité le heurte. Ses sensations sont trop vives, intenses et désagréables. Les mains impriment des caresses sans tendresse, s'apparentant davantage à des attouchements qui n'épargnent rien. Le corps dominé s'agite de tremblements, jusqu'à ce que les attouchements prennent fin et que le poids qui l'écrasait se retire.

Les yeux de Zelo s'ouvrent en grand sans rien contempler d'autre que le lit. Il ne tente pas de se retourner pour voir si son agresseur s'éloigne pour de bon. Il a appris à ne plus espérer. Si l'homme s'est désintéressé quelques secondes de ses fesses et s'est penché pour attraper un objet délicatement posé à côté du lit, c'est mauvais signe. Tout ne peut être que mauvais signe. Rien n'ira mieux. Et Zelo a bien peur de deviner ce que Luca peut bien récupérer qui ait été mis soigneusement de côté. Il y a des horreurs qu'un jeune homme tel que Zelo n'avait même jamais imaginées auparavant. Elles surgissent à présent dans son esprit pour l'épouvanter. Se peut-il qu'il s'agisse de la prochaine étape de ce cauchemar ?

Pourvu qu'il se trompe !

Sa fesse droite se contracte violemment sous la morsure froide du métal.

Il ne s'est pas trompé !

Zelo a compris. Il hurle à plein poumons. Sa voix, déjà sur le déclin redouble d'intensité, avec une coloration inhumaine. Luca tient son couteau. Il bloque les jambes de sa proie au niveau des genoux en s'asseyant dessus. Sa main gauche s'appose sur la fesse gauche de Zelo. Un contraste de température se crée entre la fesse gauche que l'on caresse et la droite accolée à la lame. Luca essuie le sang de son arme sur la fesse imberbe du garçon.

L'âme à laquelle appartient cet organe frissonne, encore. Ce qui suit est immonde.

Début du passage hard 

___________________________________

L'objet meurtrier s'enfonce en lui. Il imprime des va-et-vient insoutenables dans son rectum, déchire son anus, blesse son intimité. Zelo crie d'horreur plus que de douleur. C'est irrémédiable. Ce type le marque comme une merde. Zelo pleure à chaudes larmes. Les dents l'écorchent et l'homme le plante, encore et encore. C'est douloureux, humiliant, dégradant, blessant ... c'est immonde.

Zelo a le reflex malheureux de resserrer ses sphincters. Mais se rendre plus étroit ne fait que rendre la chose plus douloureuse.

- Non ! Nonn !

C'est tout ce qu'il peut dire alors qu'il sent le sang s'écouler sous lui, entre ses fesses, entre ses cuisses, avant d'imbiber le matelas. Ce liquide vital qui s'échappe de lui est annonciateur de sa fin. La lésion est grave, plus grave que celle qui marque son visage, plus grave que celles qui rayent son dos. Zelo sent qu'il se vide. Est-ce qu'il ne risque pas de crever à cause de ça... ? Mourir ... pourquoi pas, mais pas de cette façon. Cette agonie est trop lente. L'intervalle de temps entre chaque coup de couteau est bien trop court pour lui laisser les temps de partir.

Lorsque finalement, l'objet contondant s'éloigne, la douleur est lancinante, le derrière de la victime pisse le sang.

Luca pose son couteau au sol, toujours à portée de main bien sûr. L'objet a fait son office. Il a préparé le terrain. A travers ses sanglots torturés, Zelo perçoit le son d'une ceinture dont on se débarrasse, d'une braguette que l'on ouvre. Il supplie :

- Pas ça ! Pas ça !

C'est pire que tout, une perspective qui le détruit. Pourquoi ça le touche à ce point ? Pourquoi se soucier de cela à présent ? En quoi être violé par le pénis de cet homme serait-il pire ? Violé, il l'était déjà. En utilisant son arme pour son crime, Luca l'avait ravagé en plus de le soumettre. Les cicatrices d'un tel acharnement seraient portées par son corps et pas seulement par son âme.

Pourtant, non, non, Zelo n'arrive pas à admettre qu'en plus, en plus de ça, ce connard tient à prendre son pied dans son corps, à sentir sa peur et sa souffrance contre sa peau. Il tenait à la lui mettre, la lui faire sentir. Un viol, un vrai viol, pour affirmer son emprise, le posséder pleinement ! Voler la dernière part d'humanité qui lui restait.

- Non pas ça !

Il ne veut pas la perdre. Il sait pourtant que ce qui se positionne derrière lui et touche son fondement n'est rien d'autre que le membre en érection de Luca. Zelo ne peut s'empêcher de serrer les fesses malgré ce que cela lui cause. Il serre fermement les draps entre ses doigts. Il allait déguster. Il devait s'accrocher pour tenir le coup. Si c'était possible de tenir le coup !

Les mains de l'homme l'agrippent aux hanches. Son sexe s'enfonce tranquillement dans le rectum du garçon lui arrachant un couinement de désespoir. Le garçon a beau serrer les fesses de toutes ses forces, le pénis glisse facilement. Le sang agit comme un lubrifiant. Les fesses tremblotent et sont secouées de chocs incontrôlables. La douleur est bien là, démultipliée par les écorchures réalisées auparavant, mais c'est de savoir que ce type vient de le posséder, que c'est fait, qui achève de détruire Zelo.

Et il est toujours en lui. Il ne bouge plus. Il prend son temps. Les mains se déplacent sur ses reins. Elles soulignent les blessures d'un côté et la peau lisse et douce de l'autre. La victime se plaque contre le matelas. Elle dissimule son visage, refuse de se cambrer. Le violeur agrippe fermement les hanches de Zelo et plutôt que d'avancer plus en avant, il entraine sa victime en arrière. Il la pénètre plus profondément. Zelo n'inspire plus. Sa gorge nouée, émet une plainte.

Le sexe recule. C'est comme s'il prenait de l'élan avant de revenir. Le corps tout entier tiré en arrière, Zelo qui crache son insatisfaction, vient s'empaler contre le sexe masculin en érection, profondément. Le sang déborde, comme dans une tasse trop pleine dans laquelle on plonge un beignet.

Le garçon pleure plus qu'il ne crie. Il est perdu. Son visage défiguré se déforme en une moue de tristesse. Le pénis détruit encore plus. Il racle les bords et touche le fond. Se déclenche alors une douleur immonde, du genre dont on ne se remet pas, qu'on n'oublie pas.

La respiration de son agresseur s'accélère. Jusque-là très lents les va-et-viens de l'homme deviennent réguliers, puis rapides, puis frénétiques. Il vient se coucher et peser sur lui. Le torse du violeur s'imprime sur son dos douloureux. Sa bouche souffle dans son cou. Zelo est secoué. Poussé d'avant en arrière. Sa tête avance et recule. Le lit tremble sans les coups de hanche de l'agresseur.

L'homme prend son pied. Zelo le déteste. Il le hait. Ses mains serrent les draps comme pour les tuer. Plus cela dure, plus les prières portées par Zelo se renforce : « Ça suffit ! », « Il faut que ça se termine ! ».

Luca continuera jusqu'à imprimer définitivement sa marque sur le garçon, pour que son corps se souvienne de sa lame mais aussi de son membre viril avant de succomber. Il ne cherche pas moins à lui faire mal qu'à dérober son plaisir. Il l'a blessé pour ça, pour le rendre accueillant et chaud, pour qu'il déguste davantage. Luca à la certitude qu'à chaque coup de rein il crée la souffrance.

Le rectum de Zelo subit. Zelo subit. Ses cris se calquent au rythme imposé par l'agresseur. Il pense que si le viol se poursuit encore il est perdu, son sang ne cessera plus jamais de couler. Il va surtout devenir fou, si le sexe de cet homme continu de le frapper.

Il a du mal à respirer. Le poids de ce monstre couché sur lui l'écrase. Il enfonce de plus en plus le corps de sa victime dans la paillasse. Il l'enfonce. Les vociférations et les râles de plaisirs lui donnent envie de vomir. La main de Luca vient appuyer sur sa tête, l'autre s'agrippe à son bras pour accompagner le mouvement. Le monstre s'accroche pour mieux pousser.

Les râles deviennent plus sonores et ce ne sont pas les sanglots de Zelo qui suffisent à les couvrir. Il entend que l'homme approche de la jouissance.

Puis les prières de Zelo sont entendues : le monstre, dans un ultime coup de hanche, exhale un soupir de soulagement alors que l'honneur de sa victime meurt. Comme rien ne lui est épargné, l'homme vient d'éjaculer en lui. Le membre viril de l'agresseur palpite à l'intérieur du garçon et reste au chaud. Il prend tout son temps avant de se retirer. Il respire toujours trop fort, récupère de ses efforts, de ses émotions. Il s'effondre de toute sa masse sur la frêle silhouette, presque sans vie, qui lutte pour continuer de respirer. Cette dernière, ne crie plus mais pleure, pleure par à coup. A ce stade, il y a plus de larmes que de sang sur son visage.

Le pénis réduit glisse hors du corps de Zelo, les fluides s'écoulent à sa suite. Au sang se mêle un peu de sperme.

Fin du passage hard 

_____________________________________________

Zelo avait juré qu'on ne l'y reprendrait plus, pourtant quand Luca l'abandonne sur son lit et s'éloigne, il espère. Même si dans ce cas le mot espérer est un peu fort, il espère qu'il a eu son compte. L'homme avait eu ce qu'il voulait après tout. Serait-ce enfin la fin de son calvaire ?

Titubant presque, sans un regard pour la victime qu'il laisse derrière lui, le violeur disparait dans la salle de bain. Son pantalon sur les genoux. On pourrait le croire blessé, mais ce n'est pas son sang. Il est comme un fauve après un repas, son pelage est sale. Il s'approche des sanitaires et tire une grande quantité de papier hygiénique. Il essuie son sexe grossièrement. Ce n'est pas parce que le sang le dégoute. Ce n'est pas non plus parce qu'il craint de salir ses vêtements, d'ailleurs son t-shirt est irrécupérable. C'est uniquement parce qu'il n'aime pas la sensation du sang séché qui, s'il ne s'essuie pas, collera à la surface du tissu de son caleçon. Il lâche les papiers rougis dans la cuvette et son doigt se positionne sur le bouton de la chasse d'eau. Il s'immobilise.

Le sang sur ce papier est celui d'un enfant. Encore un... Il vient de replonger. Toutes ses séances de thérapie, toutes ses pilules abrutissantes avalées, les unes après les autres, pour rien, rien du tout... Il vient de replonger.

Le grondement de la chasse d'eau se fait entendre. Autant aller jusqu'au bout... En quoi s'arrêter maintenant aurait-il du sens ? Et puis, la bête avait encore faim.

Luca remonte son pantalon et referme la braguette. Il n'y a rien sur son visage, rien derrière ses yeux. Les doutes sont déjà passés. Il sort de la salle de bain. Il attrape le vêtement qu'il a laissé sur le porte-manteau de l'entrée, toujours sans un regard vers le lit. Il sort de la chambre, dans les couloirs du love-hôtel.

Il n'est pas surpris de trouver Sunhee à l'affut sur le seuil. En bon charognard, elle a suivi la scène à distance et n'en a pas raté une miette. Elle lui sourit. Lui-même n'est pas d'humeur. Il fouille dans la poche de son manteau à la recherche de tabac. Il le déniche rapidement. Il ignore complètement les regards interrogateurs de la démente lorsqu'il allume la clope déjà positionnée sur ses lèvres. Quand la cigarette est réduite de moitié, le disciple aux longs cheveux noirs ne tient plus :

- Oppa ? Tu as terminé ?

- Non. Je fais simplement une pause.

Sunhee ne peut retenir un sourire en coin. Positionnée devant la porte, aucun cri, aucun gémissement ne lui a échappé. Le maknae doit être effondré ... et Luca, le pire de tous, n'en a toujours pas terminé avec lui.

- C'était comment ? interroge Sunhee.

Luca souffle la fumée par le nez. Il ne la calcule pas.

- Est-ce que je peux entrer le voir ? ... Le temps de ta pause ? Je sortirais à l'instant où tu entreras.

Le fumeur ne répond pas. Mais Sunhee comprend qu'il n'y a pas d'opposition. Le charognard a eu raison d'être patient.

Elle se précipite alors à l'intérieur. L'humain étendu sur le lit saute immédiatement aux yeux. Il est comme une demi-lune. La luminosité de son côté gauche fait mal aux rétines, le droit a perdu de son éclat, tâché de plages sombres, multiples plaies et cicatrices.

Elle s'avance vers l'avant du lit.

Zelo reconnait les pas de Sunhee, plus léger que ceux de Luca. Il reste immobile. La présence de cette femme ne l'atteint pas. Peu de choses sont encore capables de l'atteindre.

Sunhee s'accroupit et ferme les yeux. Elle tente de se souvenir du Zelo qu'elle connait, que Yongguk connaît. Elle sait comme il est attachant. L'image d'un garçonnet blond, souriant plus par l'œil que par les lèvres, la tête légèrement penchés pour se donner un air coquin, lui revient à l'esprit. Elle ouvre les yeux et un tout autre visage lui fait à présent face : ensanglanté, à moitié défiguré, le regard vide, cerné de larmes.

- Il t'a pas raté, commente t'elle en attrapant la chevelure pour contempler le garçon sous plusieurs angles.

Le garçon ne réagit pas. Il ne lutte pas. Il ne semble pas l'entendre.

- Je n'ai jamais compris pourquoi il s'en prenait aussi au visage ? Le reste je peux comprendre. Mais te défigurer d'abord ? Alors que c'est cette bouille qui l'attirait tellement ... ?

Elle hausse les épaules. Elle a laissé le polaroïd autour de son cou. Elle prend une première photo des poignets retenus. Puis une autre du visage de Zelo. L'angle parfait pour que l'on distingue la plaie, mais qu'on puisse reconnaître les traits ronds de la personne à laquelle ils appartiennent. Un flash fait cligner des yeux aussi bien le photographe que le modèle.

- Non, poursuit-elle toujours sur le même thème, c'est un mystère. Mais il a toujours fait ça. Et j'avoue que ça fait mal de te voir comme ça.

Les paroles prononcées s'opposent au ton et au sourire qu'elle affiche. On est très loin de la peine. Le jeune adulte est toujours aussi amorphe. Mais Sunhee distingue encore l'âme du garçon bien vivante derrière la blessure. Elle sait qu'il entend et comprend ce qu'elle raconte.

- Luca est un sérial killer. Tu sais ce que ça veut dire ? Tu n'es pas le premier.

Sunhee croit distinguer la pupille de Zelo se dilater légèrement, mais il pourrait tout aussi bien s'agir de son imagination.

- Et ce que je comprends quand je te vois Zelo, c'est que Luca n'en est effectivement qu'à la moitié... Il lui manque tout le côté gauche.

Cette fois, les traits de garçon réagissent et ce n'est pas l'imagination de Sunhee. Ils se crispent d'effroi. Et comme pour confirmer les paroles du charognard, Luca vient de les rejoindre dans la chambre. Ce n'est ni la vue, ni même un bruit qui a informé Zelo de son arrivé, c'est le retour du froid sur sa peau.

- Je vous laisse en tête à tête alors.

- Non !

La voix du garçon n'avait donc pas disparue ...

Sunhee tient sa promesse et sort d'un pas rapide dès que Luca fait son apparition. Elle referme la porte derrière elle. Elle s'adosse pour profiter au maximum de la situation. Elle ferme les yeux pour mieux ouvrir les oreilles :

- Assez ! hurle Zelo. Assez !

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro