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Bienvenue à Galaswinda ( première partie)

Après avoir passé pratiquement vingt heures de vol en première classe à m'empiffrer de caviar et de saumon, je commençai à me faire à l'idée que ces vacances pourraient bien se passer.

Jimin avait dormi la moitié du temps, un masque de sommeil rose bonbon sur les yeux. Je m'étais fait un plaisir de le customiser avec un feutre noir en dessinant des immenses yeux avec de très grands cils.

Mais vingt heures, c'est long, vraiment très long. Surtout quand on s'emmerde, et de plus, le feutre noir m'avait été confisqué par mon cher ami au retour de son passage aux toilettes avant que j'aie pu m'attaquer à son front. Je ne vous ferais pas l'offense de vous indiquer l'endroit dans lequel il a menacé de me l'enfoncer si je continuais mes conneries.

De dépit, j'ai donc décidé de parfaire ma culture cinématographique en matant des films que je n'avais pas encore vus.

J'ai commencé avec Matrix, oui, je sais, c'est culte, ne me jugez pas. Franchement, je n'ai pas accroché, alors j'ai continué avec Inception dans une crise profonde de masochisme, et vous savez quoi ?

Ce film a changé ma vie !!

Non, je déconne, je n'ai strictement rien capté à l'histoire et au bout de deux heures, j'avais envie de péter le hublot pour me défenestrer.

J'ai donc fini par mettre Aladin, là au moins, j'ai tout compris.

Jimin, qui était dorénavant bien réveillé, s'était collé à moi et nous l'avions regardé ensemble. Cependant, on a failli être débarqué de force quand on a commencé à chanter Ce rêve bleu.(Vous me remercierez plus tard pour avoir chantonné l'air toute la journée).

Au bout de cet interminable voyage, nous avions enfin débarqué. Directement sur le tarmac, se prenant un trente degrés Celsius dans le museau, qui me donna l'impression que je venais de mettre les pieds dans un four.

Je déteste la chaleur.

Mes angoisses étaient revenues au galop et je m'étais demandé si je ne finirais pas ce séjour sous perfusion à l'hôpital pour déshydratation aiguë.

Jimin, lui, était comme un poisson dans l'eau. Il avait ouvert sa chemise à fleurs sur son torse et nous tapait un remake de Thomas Magnum, la moustache en moins.

Il avait eu la grande idée de se changer dans l'avion, ce qui ne m'avait même pas effleuré l'esprit. Je boudai encore de m'être fait stopper dans ma poussée créative et maintenant, je dégoulinai de sueur dans mon col roulé en alpaga qui commençait à sentir le fauve.

Et non, je ne pouvais pas l'enlever, car je n'avais rien dessous, merci pour cette remarque pertinente.

Les bagages avaient, dixit l'hôtesse de l'air, été envoyés directement à destination.

J'avais lancé un regard dubitatif autour de moi, me demandant où pouvait bien se trouver la destination en question, mais n'avais rencontré que le néant.

Rien, Nada, que dalle, du sable à perte de vue et quelques pauvres palmiers qui tiraient la gueule.

Super, je suis en enfer. Il ne manque plus qu'on se fasse attaquer par une meute de fennecs enragés et c'est la totale.

J'avais essayé de faire part de mes doutes à Jimin qui m'avait demandé de m'enlever le bâton que j'avais dans le cul et de me détendre.

Ok, faisons confiance au destin, avais-je pensé avant de m'envoyer un demi tranxène. Je ne voulais pas en abuser.

À mon plus grand soulagement, quelqu'un s'était présenté pour nous amener au fameux centre de vacances que nous devions rejoindre en hélicoptère.

Super, génial, je vous entends d'ici.

Ben non, parce que quand le pilote se présente et que vous constatez qu'il porte des lunettes en cul de bouteilles de trois centimètres d'épaisseur, vous flippez.

Il avait d'ailleurs fallu trois personnes et un tranxène de plus pour me faire lâcher le palmier que j'avais pris en otage, menaçant de m'immoler par le feu si jamais on m'obligeait à monter avec lui.

Après une exfiltration manu militari, j'avais pris place dans l'hélico, harnaché comme si j'étais un saucisson, un Jimin légèrement agacé me tenant la main sous le regard suspicieux du pilote - enfin, si c'est moi qu'il regardait.

On ne voyait absolument rien à travers ses verres.

Mais bizarrement, j'étais plutôt détendu, du moins jusqu'à ce que je sois pris d'une furieuse envie de pisser.

Parce que le saumon fumé, c'est bon, très bon, mais ça donne soif et ensuite... Vous avez compris.

J'ai donc passé les trois quarts d'heures de vol à me tortiller comme si j'avais une anguille dans le pantalon sous le regard meurtrier de Jimin.

- Tu veux bien arrêter de bouger, tu me files des nausées.

- Personnellement, je pense que tes nausées sont plus du fait du pilotage de l'hélico. Tu crois qu'il a fait le Vietnam ? demandai-je en désignant le pilote dont je voyais les mâchoires crispées.

- Désolé pour ça, répondit Jimin à l'intention du pilote avant de se retourner vers moi et de désigner le micro et le casque dont nous étions tous harnachés.

Oups...

Je m'excusai à mon tour et essayai de trouver une position confortable pour éviter une brusque rupture de ma vessie.

- Bon, qu'est-ce-qu'il y a ?

- J'ai envie de pisser.

- On arrive bientôt, regarde, répondit mon ami en me désignant le paysage qui se profilait par la fenêtre.

Je jetai un bref coup d'œil et contemplai une plage de sable blanc qui s'étendait à perte de vue pour aller se perdre dans l'eau turquoise de la mer.

C'était absolument magnifique, mais là, de suite, je n'en avais rien à carrer. Je n'avais qu'une envie, c'est que ce foutu coucou atterrisse enfin pour que je puisse aller vidanger.

Mes prières furent exaucées dix minutes plus tard, quand le maudit engin atterrit avec quelques soubresauts.

Je soupçonnai d'ailleurs le pilote de l'avoir fait exprès et lui jetai un regard mauvais.

Jimin sortit de là comme une star de cinéma alors que je me vautrai violemment sur la poussière rouge de l'aire d'atterrissage après avoir manqué le marchepied.

Je me redressai sur mes pieds, non s'en avoir embrassé le sol de gratitude, recrachant dans la foulée la terre fine et collante qui avait envahi mes orifices (pas de commentaires), sous le regard goguenard du pilote, enfin de ce que j'avais pu distinguer à travers ses culs de bouteille.

Je me secouai, ne faisant qu'étaler des traînées rougeâtres sur mes vêtements noirs (grande idée d'ailleurs Taehyung) et regardai autour de moi, l'œil acéré, pour repérer le coin parfait pour lancer l'opération pipi.

L'endroit se situait non loin de la plage dont j'entendais le bruit des vagues, accentuant encore plus, si c'était possible, mon envie pressante. La zone d'atterrissage se trouvait à proximité d'un jardin étonnamment vert sous ce climat aride.

On pouvait y distinguer des bungalows à toit de chaume disséminés çà et là.

J'allais m'élancer vers un bosquet de fleurs colorées quand Jimin m'attrapa par le bras pour me retenir avant de se retourner vers un homme qui venait vers nous, un immense sourire creusant deux fossettes sur ses joues.

- Jimin !! Pipi !!

- Chut, sois sage, d'abord, tu dis bonjour et après, tu iras pisser, répondit celui-ci en me filant un coup de pied dans la cheville.

Traître !

- Namjoon, s'écria mon meilleur ami avant de lui foncer dans les bras. Je suis tellement heureux de te voir.

Le dit Namjoon le serra contre lui avant de reculer et de lui faire un baisemain qui le fit glousser de plaisir.

OK, je vois le style.

Je fus à mon tour propulsé dans les bras du géant et me retrouvai collé à une poitrine dure et ferme qui manqua de m'asphyxier.

Bon ben apparemment, on en est là.

Je roulai des yeux affolés vers Jimin, lançant un SOS silencieux, non pas que je sois contre les démonstrations d'affection, mais je préférais avec des gens que je connais depuis plus de trente-trois secondes.

Je priai les Cieux qu'il me libère avant que ma vessie ne lâche et que je lui urine sur les pieds. Je n'étais pas sûr qu'il prenne cela comme un signe d'amitié.

- Euh... Excusez-moi, pourrais-je savoir où se trouvent les toilettes, s'il vous plaît ? bredouillai-je entre deux inspirations.

Mais lâche-moi putain, je te jure je te pisse dessus sinon !

Le géant me libéra enfin avant de me mettre une claque dans le dos qui manqua de me faire cracher un rein.

- Pas de ça entre nous, c'est décontracté ici, on se tutoie tous.

OK ravi de le savoir, mais dis-moi où sont ces putains de chiottes !!!

- Les toilettes ? redemandai-je.

- Ah oui, première allée à droite.

Je n'entendis même pas la fin de la phrase et partis en courant à la recherche du Graal.

Je me retrouvai dans un dédale de végétation, mais de chiottes à l'horizon, aucune trace.

- Bon, à la guerre comme à la guerre, murmurai-je avant de m'arrêter devant un massif de fleurs particulièrement fourni, nature et découverte qu'il a dit.

Je sortis mon appareil et commençai ma vidange en fermant les yeux avec un gémissement de pure extase.

Putain que ça fait du bien, chantonnai-je en trémoussant mon popotin de bonheur.

- Ça va ? Je ne te dérange pas trop ?

J'ouvris les yeux et me retrouvai nez à nez avec un éphèbe, beau à se brûler les rétines, qui me fixait avec des yeux exorbités.

Eh merde.

Je remballai le matériel vitesse grand V et remontai la fermeture éclair avant de pousser un cri et de me plier en deux.

- Aieeee, couinai-je avec les larmes aux yeux.

Matériel HS, je répète matériel HS.

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