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9. Cauchemar

Mercredi 23 octobre 1968

Lionheart n'avait pas prit trop mal l'échec de notre mission. Au contraire, il nous avait même révélé qu'il s'y attendait presque. Mais pour le moment, l'heure n'était pas à la discussion, nous devions récupérer à tout prix cette télécommande des pattes de la mafia qui l'avait volée. Le lion nous avait donc donné une journée de congé afin que nous puissions nous reposer avant de nous attaquer à une nouvelle mission d'une importance capitale qui n'avait rien avoir avec la précédente. Effectivement, notre nouvel objectif consistait à ce que nous jouions tous les deux, le rôle d'émissaire de la Résistance. Nous devions partir pour Toundra Town afin d'y rencontrer là-bas, un certain Edward Kozlov, le patron de la mafia qui était l'une des plus suspectées d'avoir la télécommande en sa possession. Cette mission avait aussi pour deuxième objectif, de faire de cette mafia notre allié. Elle comptait parmi les plus redoutés de sa région non seulement grâce au fait qu'elle soit la plus riche, elle possédait d'ailleurs une gigantesque banque appelé la "Snow Bank" mais aussi dans l'armement et l'aviation car elle possédait une fois de plus, la plus grande quantité d'avions de chasse de la ville. D'après Lionheart, tous ces éléments pourraient devenir des grands atouts contre le gouvernement. Cependant, nous allions devoir rester vigilant, car rien ne nous garantissait que Kozlov allait accepté notre marché. Tout devait se jouer aujourd'hui même.

...

Il était 3 heure du matin et je n'avais toujours pas fermé l'oeil. Les évènements de lundi dernier étaient restés figés dans ma mémoire. Les nombreux détails de ma deuxième mission tournayait dans ma tête au milieu d'une tornade de souvenir dans lequel je m'y perdais. Parfois, lorsque je ressentais le stress, la peur, la colère et toutes ces choses-là, je n'avais qu'un seul moyen de les faire évacuer de mon corps. Il fallait que je boive... Ces derniers temps, je n'avais pas eu l'occasion de pouvoir m'offrir cette opportunité, mais maintenant que je l'avais, je ne comptais plus la lâcher.

Je soulevais la couette et me levais tout doucement de mon lit afin d'éviter de réveiller Marie (ma femme) qui dormait profondément. Je marchais silencieusement dans le couloir pour aller dans la cuisine. Une fois arrivé, je pris un verre propre et ouvris le placard où je conservais à l'intérieur une bouteille de vodka carotte. Je tâtonnais dans le noir, me repérant grâce à ma vision nocturne et finis par trouver ce que je cherchais. Je retirais le bouchon de la bouteille et versais l'alcool dans le verre que je portais aussitôt à ma bouche. À l'instant où mes lèvres atteignirent le rebord du verre, une voix brisa soudainement le silence.

-" Papa ?"

Je sursautais de peur et reposais mon verre sur la table avant de me tourner brusquement vers mon interlocuteur. James se tenait devant moi, une peluche en forme de renard dans les bras que sa mère lui avait offerte depuis sa naissance, il semblait être au bord des larmes.

-" Oh... James ? Qu... Qu'est-ce qu'il y a ? Que fais-tu ici à une heure aussi tardive ? Tu es malade ?", lui demandai-je gêné de le trouver ici mais rassuré que ça ne soit pas Marie.(autrement dit j'aurais eu de gros problèmes.)

-" J... J'ai fais un cauchemar... J'ai eu si peur que... j'ai eu mal... Papa... Qu'est-ce qui m'arrive ? Tu... tu m'avais dis que les cauchemars ne pouvaient pas me faire du mal... Qu... Qu'ils étaient là... pour me faire peur..."

Les oreilles baissées, des larmes coulaient de ses yeux verts, le petit voyant de son collier affichait la couleur jaune. Je compris à ce moment-là qu'il venait de se prendre une décharge sous le coup de la peur sûrement dû à son cauchemar. Et cela devait sans doute être la première fois qu'il s'en prenait une. Depuis le jour où j'ai attaché son collier autour de sa nuque, je me suis sentis mal pour mon fils. Il était trop jeune pour comprendre le contexte dans lequel nous vivons actuellement. Je lui ai pourtant prétendue depuis tout ce temps que ce collier allait rendre sa vie meilleure mais j'ai bien sûr mentis. Je lui avais appris à aimer une chose qui allait basculer sa vie du côté obscure, et ça, je ne me le pardonnerai jamais.

-" Papa ? Pourquoi tu pleures ?", me dit-il, " Toi aussi tu as mal ?"

Mon collier tournait au jaune, mais je m'efforçais à ne pas laisser mes émotions prendre le dessus sur ma conscience. Je reculai et gardai mes distances avec lui afin d'éviter le pire.

-" Tout ça... c'est de ma faute... j... je n'aurais jamais dû... non... je regrettes... Pardonnes-moi... s'il te plaît... pardonnes-moi d'avoir été un père aussi détestable que moi...", lui dis-je débordant de larme tandis que mon collier menaçait de pencher vers le rouge.

James s'approcha, il n'avait plus l'air aussi triste qu'avant mais semblait vouloir me venir en aide.

-" Non... Ne t'approche pas, James ! Ou... Ou tu risques de te faire mal ! Non... ARRÊ..."

Il se colla à moi et me serra dans ses bras. Je sentis mon sang se glacé, comme geler sur place.

-" Tu mens ! Tu es le meilleur papa et le plus gentil de tous !"

Ces mots me traversèrent le cœur, les larmes coulant abondamment de mes yeux, je le serrai à mon tour dans mes bras. J'entendis ensuite quelqu'un s'approcher. Je levai les yeux et vis Marie s'avancer doucement avant de se joindre à nous. Elle serra à son tour notre fils et nous restâmes ainsi pendant de longues minutes. Petit à petit, je me sentais soulagé de ces lourds sentiments qui me mettaient mal à l'aise. Quelques instants plus tard, Marie décida d'accompagner James dans sa chambre, et avant de partir elle me lança un rapide clin d'oeil.

-" C'est bien ton fils, Mark.", me chuchota-t-elle.

Après qu'ils soient sortis de la cuisine, je me tournais vers le verre de vodka et le vidais dans l'évier. Je saisis la bouteille et la rangeai dans le placard où je l'avais prise. " Pas ce soir.", pensais-je. Je me sentais déjà beaucoup mieux que ce qu'un simple verre d'alcool me procurait.

Je rentrais dans ma chambre où ma femme dormait déjà et m'allongeais dans le lit. Je fermais les yeux et plongeais directement dans le sommeil sans même que quoique ce soit ne puisse venir me gêner. Finalement, j'avais appris cette nuit-là, que l'amour était un sentiment bien plus fort que ce que d'autres personnes pourraient penser et qui guérissait des blessures les plus profondes...

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