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5. La formation

Mardi 11 septembre - Vendredi 12 octobre 1968

Ma formation commença ce mardi 11 septembre dans le repaire de la résistance à 9h30 où Hélène m'attendait devant l'entrée.

-" Pile à l'heure pour ta première journée. Je te préviens ton entraînement va duré un mois et tu vas en bavé.", me dit-elle d'un ton moqueur.

-" Alors, on commence où ?", répondis-je en ignorant sa remarque.

-" Ok, suis-moi à la salle d'entraînement. Hier, j'ai oublié de te préciser que je ne serais pas ta seule formatrice, sinon ce serait trop injuste pour les autres qui ne pourront pas... disons... profiter de toi.", révéla-t-elle en gloussant.

Dans la salle, se trouvait déjà les jumeaux Fred et Kev Collins dit les Twin Brothers, en débardeur et pantalon militaire.
Il s'avançèrent et me regardèrent de haut, puis d'un air supérieur ils dirent ensemble :

-" Prêt pour le début de ton entraînement, recrue Wilde ?"

-" Oui et plus que jamais !", leur dis-je d'un air déterminé.

Ils commencèrent d'abord par ce qu'ils appelaient l'échauffement, c'est-à-dire qu'ils me firent faire trois tours de la salle au pas de course puis enchaîner avec 30 pompes, 60 abdos, 20 tractions, 70 sauts à la corde à sauter et je repartais pour trois autres tours.
J'ai dus répéter cet enchaînement 3 fois, je pense qu'au bout de la deuxième j'allais m'effondré, mais il ne fallait pas que je m'arrête, car ce n'était encore que le début et d'autres choses de bien pire pouvaient encore arrivés.

Peu après on a enchaîné sur du combat à main nue, mais ce ne fut pas les deux léopards qui m'entraînèrent,
c'était Hélène, la petite lapine qui ne m'arrivait qu'en dessous de mon museau qui voulut se battre contre moi.
Un des jumeaux se pencha vers moi et me chuchota :

-" Fais gaffe, elle est extrêmement rapide dans ses coups, un jour Carl le rhinocéros que t'as déjà vu à l'entrée, à voulu faire le malin et il l'a mis au défi de le mettre à terre."

L'autre jumeau se pencha à son tour et me dit sur le même ton que son frère :

-" En moins de 10 secondes, Carl s'est retrouvé avec la mâchoire fracturée, personne ici n'a pus tenir plus de 15 secondes face à elle, alors fait bien attention."

Je n'arrivais pas à croire ce qu'ils me disaient, une lapine à l'air innocente, et qui peut devenir une véritable furie au combat.
Je ne parvenais pas à imaginer ce qu'elle pourrait me faire, lorsqu'elle me lança sur le ton du défi :

-" Alors Mark, tu viens te battre ?"

Elle se tenait devant moi, les mains bandées dans du tissu blanc pour se protéger, alors que je ne portais pratiquement rien à part la même tenu que les jumeaux.

-" Ok, mettez vous en place.", dit Fred et nous nous positionnâmes face à face," En garde...", nous dit Kev à son tour, "Combattez !", crièrent-ils ensemble.

La lapine courru vers moi à une folle vitesse que je ne pus distingué qu'un éclair gris qui fendait l'air dans ma direction. Je sentais tout d'un coup une atroce douleur à l'abdomen qui me plia en deux puis une balayette dans les jambes qui me projeta du sol et je me retrouvait étallé par terre sur le dos, le souffle coupé.

-" 3,4 secondes ! Nouveau record Speed Bunny !", s'exclama Kev avec un chronomètre à la main.

-" Ça va Mark ? Pas trop mal ?", me demanda Hélène qui me saisissa la patte pour m'aider à me relever.

-" Ou... oui ça va, ça va.", parvenais-je à dire en me cramponnant au mur, la main sur mon ventre qui me faisait un mal de chien.

Pendant environ deux heures, les deux jumeaux m'entraînèrent à manipulé des armes comme des couteaux, des sabres ou encore des baïonnettes de fusils sur des mannequins et des posters.
Hélène, quant à elle, m'enseignait les techniques de combat à main nue.

Peu après, la lapine et moi partions pour la formation suivante, celle de l'arme à feu avec le loup gris, Alban Grey ou Wolf Shooter, celui en qui j'ai le moins confiance.

En entrant dans l'armurerie, j'ai pu constaté que toutes les armes avaient été rangés sur le côté de sorte à pouvoir libérer un large espace qui partait en ligne droite et tout au fond, il y avait les mêmes mannequins et posters que dans la salle d'entraînement.
Le tireur d'élite me toisait d'un mauvais regard et me dit :

-" J'espère que tu ne vas pas me faire perdre mon temps pour rien, le nouveau."

-" Alban, qu'est-ce qu'on avait dit hier ?", le prévena Hélène.

-" Ouais, c'est bon, ça va, j'ai compris."

-" Très bien... Mark, désolé, mais il faut que j'y aille maintenant, j'ai des choses à faire moi aussi. À tout à l'heure !"

Elle sortait de la salle, me laissant seul avec mon nouvel instructeur qui avait l'air d'avoir changé d'attitude après ce qu'elle lui a dit, mais je restais tout de même sur mes gardes.
Je me demandais ce qu'Hélène à bien lui faire hier pour qu'il change de comportement.

Le loup piocha un fusil dans le tas et me le lança. Lorsque je l'attrapai, je fus soudainement entraîné vers le sol à cause du poids du fusil.

-" Garand M1, le fusil le plus souvent utilisé par l'armée. Tir semi-automatique, ça signifie que tu n'as pas le moindre besoin de tirer sur le loquet après chaque tir. Essaie-le pour voir.", me dit-il.

J'épaulais le fusil puis je m'accroupissais en essayant de garder l'équilibre malgré le poids de l'arme.
Je visais un mannequin au hasard et je tirais. Le recul était si grand que je fus propulsé en arrière et tombait sur les fesses. La balle partit se ficher en plein dans la tête de Donny Crumb, représenté sur un des nombreux posters.

-" Pas mal la recrue, mais je ne pense pas que ça soit la cible que tu voulais touché."

Il reprit mon fusil et il tira sur la tête du mannequin que j'avais pris pour cible au départ avec une très grande précision.

-" Si tu veux une astuce, je te conseilles de viser et de retenir ta respiration pour bloquer la mire sur ta cible, de cette façon, tu n'auras pas à tirer n'importe où, comme tu le fais.", m'expliqua Alban, " Tiens, je pense que c'est l'arme la mieux adaptée à ton gabarit."

Il me confia un pistolet de petit calibre, sur une petite étiquette accrochée dessus était écrit : Colt 45.

-" Le silencieux est adaptable sur cet arme, mais pour le moment, j'ai bien envie de voir ce que ça va donné. Vas-y montre moi.

Je visais avec la mire du pistolet sur un autre mannequin, je retenais ma respiration pour me bloquer sur ma cible et je tirais. En un instant, le mannequin fut troué au niveau de l'abdomen.

-" Ça va, tu progresses mieux avec cette arme, mais tu manques encore d'entraînement, on va essayé avec les autres maintenant."

Deux heures après avoir essayé toutes les armes qui se trouvait dans l'armurerie, le loup me donna son constat d'un air presque satisfait en fumant une cigarette :

-" Tu te débrouille plutôt bien dans le maniement des pistolets et des pistolets-mitrailleurs. Les fusils restent encore à revoir."

-" Et les grenades, vous ne vous en servez pas ?", demandais-je.

-" Tu rigoles !? On fait explosé une grenade ici et tout tombe sur nos têtes. Mais c'est rare qu'on en utilise, parce que ça attire trop l'attention et on s'en sert plus souvent pour les embuscades sur des convois de l'armée."

À l'instant où il finit sa phrase, la porte de la salle s'ouvrit et Hélène entra.

-" Le cours est terminé ici ?", dit-elle.

-" Ouaip.", répondit Alban.

La lapine se tourna vers moi et me dit :

-"Tu peux maintenant partir, ta formation pour aujourd'hui est terminé."

Nous sortions tous les deux et discutions sur la route.

-" Qu'est-ce que tu as fais à Alban pour qu'il change d'attitude ?"

-" Hier après que tu sois partis, je lui ai volé son paquet de clope comme je savais où il les cachait et je lui fait promettre que si il ne changeait son comportement envers toi, je les donnerais au Chef. On n'a pas le droit de fumer ici, sinon tu risque de passer un sale quart d'heure dans le bureau de notre cher Lionheart."

Je me retenais de rire devant ce qu'elle me révélait et je repris mon sérieux en me rappelant d'une chose que je voulais lui demander.

-" Qu'est-ce que tu fais en tant qu'espionne dans la résistance ?", lui demandais-je.

-" Pour faire court, je m'infiltre parfois dans l'armée pour écouter les conversations téléphoniques du général souvent intéressantes avec le maire ou récupérer des plans d'armes pour Steven ou bien même trouver des points d'embuscades pour prendre les convois d'assauts. Je m'engage aussi dans des missions d'assassinats, mais je ne le fait que très rarement."

Nous arrivions devant la porte d'entrée, je la salua et je partais du repaire.

Durant tout le mois qui suivait ma formation, je progressais de plus en plus jusqu'à parvenir à me battre plus de 10 secondes face à Hélène qui était pourtant bien trop rapide pour que la vois. Même si les lapins courent vite, les renards, eux, savent se servir de leurs têtes.
J'arrivais même à impressionner Alban dans ce qui était de tiré sur des cibles mobiles comme des ballons ou des disques qu'il lançait jusqu'au fond de la pièce.

Puis le dernier jour de ma formation arriva, le moment que j'attendais le plus était le dernier test.

J'étais devant le bar, en face de la bouche d'égout. Alors que j'allais entré par là pour aller dans le repaire, je sentais quelque chose me frappé très fort à la tête et je perdais connaissance.

Lorsque j'ouvrais les yeux, je remarquais que j'étais attaché sur les rails d'un tunnel de métro. Les cordes étaient trop solide pour que je puisse
mordre dedans. Pendant que je m'agitais pour me dégager j'entendais des bruits de pas s'approcher.
Le faisceau d'une lampe m'éblouit alors, je fermais les yeux et les rouvrit petit à petit.
Je pus apercevoir un grand animal en tenu militaire se tenir devant moi, le visage caché par l'ombre de sa casquette. Il me dit d'une voix grave :

-" Je vous conseille de nous dire tout ce que vous savez sur la résistance, sinon vous devrez le payer de votre propre vie. Si vous coopérez nous vous laisserons la vie sauve."

Ces propos me glacèrent le sang, je m'étaient fait certainement capturer par l'armée, et maintenant il vont essayé de me soutirer des informations en échange de ma vie.
Je me rappelais alors d'une phrase qu'à prononcé le Chef Lionheart pendant mon entretien avec lui :
"Si par malheur vous vous faites capturer, malgré toutes les tortures et les menaces que vous feront subir vos ennemis, vous ne devrez jamais leurs cédés la vérité. Jamais."

Il était donc de mon devoir de résistant de ne lâché aucune information à propos de la résistance, je n'avais plus qu'à espérer un miracle à présent.
Mais je pouvais toujours tenté de faire l'ignorant.

-" Je ne vois pas de quoi vous parlez mais s'il vous plaît, détachez moi ! Je n'ai rien fais !"

-" Ne faites pas la personne qui ne sait rien, je sais que vous en faites parti, alors dites moi ce que vous savez.
Dépêchez-vous, le temps presse car je crois entendre le train arrivé."

Effectivement, je sentais les rails tremblés, le train allait bientôt venir vers moi et je me ferai écrasé dans peu de temps.

-" J'ai encore le temps de faire arrêter ce train, mais si vous me dites rien alors je le laisserais passé.", continua le militaire.

Les phares du métro éclairaient le tunnel, je fermais les yeux et je me décidais de ne plus rien dire.
Je commençais à penser à ma famille, à l'effet que produirait ma mort. Quelques instants plus tard j'entendais les roues crissées sur les rails et le train s'arrêta finalement à deux mètres de moi.

Le militaire éteignait sa lampe et s'approchait de moi puis à ma grande surprise me détachais.
Il retirait sa casquette et je découvrais que le militaire était en réalité Lionheart en personne à qui je n'avais pas reconnu la voix.
Toujours sous le choc, il me serra la patte et me dit en souriant :

-" Excusez-moi pour les manières mais... Félicitation Mark Wilde, vous avez passé avec succès le dernier test de votre formation et je peux aussi vous dire que vous êtes quelqu'un à qui nous pouvons faire confiance à présent."

Au moment où j'allais lui répondre, d'autres personnes sortirent du train et m'applaudissèrent en criant de joie.
Ils s'approchèrent vers moi, certains me donnèrent des accolades, d'autres me serrèrent la patte.
Hélène vint alors vers moi et me souhaitait :

-" Bienvenu parmi nous."

J'étais à la limite de pleurer de joie, mais il suffit que mon collier me donne un petit coup de jus pour me remettre les idées en place.

Quelques heures plus tard je rentrais cher moi avec une lettre dans ma main. J'étais pressé de la lire puisqu'elle venait du Chef.
J'entrais dans ma chambre, je m'asseyais sur la chaise de mon bureau et lu la lettre.

"
Vendredi 11 octobre 1968

À l'intention de Marcus Wilde,

Je vous souhaite tout d'abord la bienvenu dans la résistance, et je vous écrit cette lettre pour vous livré les informations que vous devez impérativement connaître.

-Les différentes missions qui vous seront confiés devront être accomplis avant leur date limite indiqué et le rapport de chacune sera présenté oralement dans mon bureau.

-Vous travaillerez en la compagnie de Hélène Hopps en tant que partenaire dans l'espionnage, elle vous expliquera pour le reste.

-Aucune information sur la résistance ne devra être délivré à vos proches ou à des personnes non-membre.

- Et enfin vous répondrez sous le nom de code "Foxtrot".

Bonne chance à vous.

F. Lionheart alias "Lion King"

PS : cette lettre devra être brûlé dans les prochains délais qui suivront sa lecture.
"

À présent, je me sentais satisfait d'être parvenu à surmonter toutes les épreuves de ma formation. J'étais fier et heureux. Mais je ne pouvais rien dire ni à ma femme, ni à mon fils sur ce que je faisait, j'allais donc devoir tout gardé en secret.

Je prenais un briquet et brûlait la lettre que je jettais aussitôt par la fenêtre.
Demain, les choses sérieuses allaient enfin pouvoir commencé.

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