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11. La liberté et l'espoir

Mercredi 23 octobre 1968

Je marchais seul dans le troisième étage. Mes pas rétentissaient dans le long corridor décoré de meuble en marbre richement sculpté. D'autres pas plus rapides résonnèrent alors dans mon dos. C'était Hélène. Elle se plaça en face de moi pour me barrer la route. Elle semblait encore sous le choque de ce qui venait de se produire à l'instant.

-" Je peux savoir où tu vas ?", me demanda-t-elle.

-" Je vais essayer de reprendre les négociations SEUL, alors laisse-moi passer."

-" Attend. Tu sais aussi bien que moi que la télécommande ne marche pas et..."

-" Sais-tu au moins ce que ça fait que de porter un collier ? Tu savais peut-être ce qu'était la fête d'apprivoisement ? Ce que tu viens de voir était tout sauf une fête ! C'était seulement... la réalité. S'il te plaît. Laisse moi y aller."

Je m'étais un peu laisser emporter mais la lapine s'écarta et m'ouvrit le passage.

-" D'accord... J'espère juste que tu sais ce que tu fais."

J'avançai vers la porte mais avant d'entrer, j'entendis des bruits derrière semblable à des pleurs d'enfant. Je tendis la main pour attraper la poignée et la pressait doucement avant d'ouvrir. Le bureau était vide. La pièce était silencieuse, les sanglots avaient cessé lorsque j'étais entré. C'est alors qu'une deuxième porte que je n'avais pas remarqué avant s'ouvrit à ma gauche. Kozlov en sortit et regarda derrière lui d'un air désespéré un petit lit où reposait son fils, Maurice. Il ferma la porte de la chambre et lorsqu'il me remarqua, son visage prit aussitôt un air sombre et menaçant.

-" Je croyais vous avoir prévenu de ne plus revenir ici.", me dit-il d'une manière glaciale.

-" Je suis revenu vous voir mais cette fois-ci, en tant que messager et PÈRE.", lui répondis-je tout en résistant à la peur que suscitait son regard noir.

-" Et qu'avez-vous à me dire ?"

-" Je sais ce que vous pouvez ressentir en ce moment même. Chaque père prédateur a dû passer par là et j'en fais parti. Je compatis avec vous. Certes, votre fils connaît à présent les effets du collier et sera emprisonné par ça durant toute sa vie. Mais vous, vous êtes là et vous serez ici pour lui."

-" Je ne vous suis pas. Que voulez-vous dire plus précisément ?"

-" Ce que je veux vous dire, est que votre fils vous aime. Et ce sentiment, l'amour, est la seule chose qui vous unis. Elle est notre source d'espoir à tous !"

Kozlov avait perdu son air colérique.
Son regard s'était un peu adoucie, signe que j'étais sur la bonne voie. Il était à présent temps de passer à l'essentiel.

-" Ce collier nous contrôle de tout envie de meutre et de sang. Elle nous prive aussi de la joie et de l'amour malheureusement. Mais comme je vous l'ai dis, l'amour est un sentiment fort au fond duquel on y trouve de l'espoir. Éprouver des sentiments fait que nous ne sommes pas que des animaux destinés à passer leurs vies emprisonnés dans une société où ils ne peuvent faire ce qu'ils veulent tels que des oiseaux en cage. Mais des animaux LIBRES. Hors, notre objectif est de permettre à tous les citoyens de réaliser leurs rêves, qu'ils aient leurs libres arbitres et que les gens autour cessent de les juger par de faux préjugés. Vous même vous me l'aviez dis. Cette sois disante cause perdue pour laquelle nous nous battons. Voilà ce qu'elle est réellement. C'est dans cet état d'esprit que s'est forgé, la Résistance."

Kozlov recula puis s'asseya sur son fauteuil. Il me regardais d'un air abasourdis, comme si mes propos étaient parvenus à le toucher, ce que j'espérais. Pendant un long moment de silence, aucun de nous deux ne parla. Les secondes qui passaient se transformèrent en minutes. Au bout de cinq minutes sans que rien ne se produise, Kozlov brisa le silence.

-" Mr Smith.", dit-il enfin," Vous êtes l'une des premières personnes à me parler sur ce ton et à me tenir tête aussi longtemps. Et j'admire le courage dont vous faisez preuve. Sachez aussi que ce que vous venez de me dire, m'a donné l'envie de vous croire. La Résistance... je pense que j'ai eu tort à ce sujet et j'envisage même de reprendre les négociations."

-" Vraiment !?", m'exclamai-je surpris.

-" Oui, mais en échange de cette alliance, je souhaiterais que vous me promettez une chose. Alors écoutez moi bien."

-" Je vous écoute."

-" La télécommande que nous avons volés au QG de Sahara Square est en fait une sorte de... c'est assez compliqué à expliquer mais elle renferme un codage qu'aucun de nos ingénieurs n'a été en mesure de le décrypter. Et je vous demanderai donc, de la remettre en état de marche."

J'acquiescais, toujours surpris par les révélations du géant de glace.

-" Très bien. J'appelerai une personne pour qu'elle aille vous donner la télécommande au rez-de-chaussez. Ne tardez donc pas trop. Et faite passer le mot à Lionheart. À la prochaine, Smith."

-" Je vous en remercie chaleureusement, mais appelez moi Mark, s'il vous plaît."

...

-" J'y crois toujours pas. Comment t'as fais ? T'es sûr que la télécommande est nickel ? Que c'est pas une fausse ?", me redemanda Hélène pour la millième fois dans la rue sur le trajet du retour avec la mallette qui contenait la précieuse télécommande dans les bras.

-" Je lui est tout simplement expliquer ce qu'était la Résistance et tout ce qui a un rapport avec. Ensuite, j'ai tenu la promesse de remettre la télécommande en état de marche pour qu'en échange il passe une alliance avec nous. C'est tout."

Elle détourna le regard comme par jalousie et fixa la malette en grommelant dans son coin.

-" Grrr... Quand je pense qu'il m'a mit à la porte tout à l'heure, alors que toi..."

-" Ce que tu peux être mignonne quand tu deviens nerveuse.", lui dis-je avec un sourire espiègle sur le visage dans le but de changer de sujet.

Ses oreilles se dressèrent sur sa tête puis elle riva sur moi un regard agacé.

-" On ne dit pas MIGNON !", s'écria-t-elle," Ça ne se fait pas ! C'est... un truc que seuls les lapins peuvent se le dire qu'entre eux."

-" Et personne d'autre ?"

-" NON.", lâcha-t-elle.

-" Ok, d'accord. Ma mignonne."

-" Alors ça, je ne vais pas te le pardonner !"

Sur ces mots, elle ramassa une immense poignée de neige dans ses pattes et me la balança en pleine figure.

-" Wow. Franchement, je te vois mieux en renard polaire maintenant.", me dit-elle en ricanant.

-" Ouais, ouais... Rira bien qui rira le dernier...", lui répondis-je en époussetant ma fourrure pour retirer la neige qui s'était posé dessus," Mign..."

-" T'allais dire quelque chose ?"

-" Non ma petite Carotte."

-" QUOI !?"

Finalement, nous continuâmes de chahuter dans la neige et de rigoler ensemble comme des gamins avant de terminer nos enfantillages par une course jusqu'au QG qu'elle remporta les doigts dans l'oeil. Une fois arrivé, nous partîmes au bureau du Chef qui attendait impatiemment selon moi, que nous lui fassions notre rapport. Nous lui racontâmes tout de A à Z. Je lui parlais ensuite de la fameuse promesse que j'ai faite à Kozlov.

-" Intéressant... Voilà donc le marché que nous propose Kozlov. Parfait. Faite venir Otterton.", ordonna-t-il à l'un des gardes postés en faction en face du bureau.

-" Tout de suite !"

Peu de temps après, le garde revint avec la petite loutre ingénieuse qui manqua de se prendre les pieds dans sa blouse de chimiste en arrivant. Il monta sur un tabouret et observa la télécommande tout en la manipulant avec précaution avec des gants. C'était d'ailleurs la première fois que je le voyais à l'oeuvre. L'objet de nos convoitises, quant à elle, était garnit de plusieurs dizaines de boutons quasi identique, tous sauf celle au centre qui était de couleur verte.

-" Mmmm... Je vois.", dit-il.

-" Quoi donc ?", lui demandai-je.

-" Le système de codage que renferme cet objet est très rarement utilisé par l'armée. Cela ne m'étonne pas que les ingénieurs de la mafia n'aient pas réussis à le décrypter. Mais d'après les plans ramenés par nos espions, je suis sûr à 99% de pouvoir la réactiver. Laissez-moi juste une petite minute. Le temps que je les retrouve..."

Il sortit précipitamment du bureau et revint aussi vite qu'il était parti avec les plans sous les bras. Il les déposa sur la table puis se mit à les feuilleter rapidement tout en murmurant des sortes de formule mathématique entre ses dents.

-" Si x = 3 alors y =... etc..."

Je me penchais vers la lapine qui observait attentivement les gestes de l'ingénieur.

-" Tu crois qu'il sait vraiment ce qu'il fait ?", lui chuchotai-je.

-" T'inquiète pas, il se trompe rarement dans ses calculs. Comme je te l'avais déjà dis, il aurait pu passé tous ses diplômes seulement si il n'était pas un prédateur. Mais tu sais bien que Crumb ne laissera jamais un seul prédateur faire quoique ce soit librement, enfin... tu vois ce que je veux dire."

-" Oui, c'est exact.", intervint le lion à ma place," Mais lorsque nous serons débarrasser de ces colliers, cet événement marquera alors le début de notre parcours vers la liberté mais aussi celle de la guerre."

Le dernier mot qui sortit de sa bouche me fit frissonner d'effroi. La guerre... il était peut-être encore trop tôt pour y penser.

-" Une guerre ? Ne sommes-nous pas DÉJÀ en guerre ?", demanda Hélène.

-" Vous avez raison. Seulement, pensez-vous que le maire laissera passer ça ? Non. Il déclenchera tout un système de déportation. Ils tenteront d'emprisonner tous les prédateurs et tueront tous ceux qui s'y opposeront. Mais nous nous sommes préparés à ce jour et lorsque le moment viendra alors..."

-" ÇA Y EST !", s'exclama fièrement la loutre en brandissant la télécommande en l'air," J'ai réussi à tout décoder. La télécommande est maintenant opérationnelle !"

-" Très bien ! Otterton. À présent, rendez la liberté aux prédateurs !"

Otterton appuya sur les boutons en respectant un ordre précis avant de presser le bouton vert au centre. C'est alors que nos colliers s'éteignirent. Je la sentis se déserrer autour de mon cou puis enfin, me relâcher avant de tomber par terre comme celles de tous les autres prédateurs qui étaient présents dans la pièce. Je frottais ma nuque de mes mains et me sentis soulager. Pour la première fois de ma vie depuis trois ans, je me sentais enfin... LIBRE.

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