Prologue
Rain Forest ( La Jungle Tropical)
Jeudi 12 mai 2016
22h30
Une berline noire s'arrêta devant le portail métallique d'une immense villa protégée par des dizaines de gardes composés d'animaux de grandes tailles. Un imposant ours polaire en sortit accompagné par deux autres. Les gardes s'approchèrent puis les escortèrent jusqu'à l'intérieur de l'édifice alors que le portail se refermait derrière eux.
Ils traversèrent des halls et des cours où diverses oeuvres d'art : tableaux, sculptures, buissons taillés et autres, représentaient tous le même crocodile. Les ours s'arrêtèrent devant une porte en bois joliment décorée avant que les gardes ne les laissent entrer. Un crocodile en costume marron les attendait derrière son bureau, installé de manière confortable dans son fauteuil de cuir. Un des ours polaires posa sur le bureau un minuscule fauteuil de la même matière, occupé par une musaraigne. Le colosse blanc s'écarta et resta debout au côté de ses congénères. Big engagea la conversation avec le reptile :
-" Enchanté de te revoir DiAngelo, tu n'as pas changé depuis ces vingt dernières années."
-" Ohohoh... tu me gâte Big, et toi, comment va ta fille ? J'ai entendu dire qu'elle a donné naissance à une petite qui te ressemble beaucoup.", dit le reptile.
-" Tu parles de la petite Judy ? Oui, sa mère et elle vont très bien."
-" Je suis aussi désolée pour Mama, qui a dû être apparemment enterré avec une toile faite de... fesse de paresseux ?"
-" Putois pour être exact.", répondit Big avec moins d'entrain, "Ne t'en fais pas, j'ai déjà pardonné à ce petit salopiaud de Nicky. Cependant, je souhaiterais te parler en privé."
-" D'accord."
Le crocodile et la musaraigne firent signes à leur gardes de se retirer. Lorsque la porte se referma, ils reprenèrent leurs discussion avec un ton beaucoup plus sérieux. Le crocodile perdit son sourire.
-" Très bien Big, dis-moi la raison de ta visite."
-" DiAngelo, il faut qu'on parle. Si je viens en personne te voir, c'est parce que je craignais qu'ils écouteraient nos échanges téléphoniques."
-" Tu parles de cette maudite Dent Rouge ?"
-" Exact, il faut que je te mette en garde. Ils nous ont déjà menacé la semaine dernière et il risque bientôt de passer à l'attaque."
-" Et bien qu'ils essayent pour voir. Je n'ai peur de rien. Tu as vu tous les gardes qui sont dehors ? Pourquoi s'inquiéter de gens qu'on ne connait pas ? De toute manière, ils ne pourront jamais se débarrasser de moi aussi faci..."
-" Il n'y a pas que ça !", coupa Big, "Je pense savoir ce qu'ils cherchent et toi aussi certainement."
-" Tu es en train de faire allusion à..."
-" Chut ! Ne le dis pas, on ne sait pas si ils nous écoutent. Je préfère te le chuchoter. Approche."
DiAngelo s'approcha et se baissa pour écouter ce que lui murmurait Big. Il recula et regarda la musaraigne d'un air stupéfait avant de s'exclamer :
-" Mais c'est insensé ! Salvadore sait lui aussi ?"
-" Non, heureusement. Même s'il connaît probablement son existence. Je suis désolé, mais le temps presse. Il faut que j'y aille maintenant. Je te souhaite bon courage, mon ami."
Un des ours polaire vint récupérer Big et ils repartirent en direction de leur voiture. Lorsqu'ils refranchirent le portail, le crocodile se leva de son fauteuil et regarda par la fenêtre de son bureau la voiture noire quitté sa demeure. Un iguan en costume frappa puis entra dans la pièce.
-" Monsieur, nous avons reçu un appel de la mairie. Devrions-nous répondre ?", dit-il.
-" Passez-le moi. Ça doit être encore cette histoire de..."
BOUM
Soudain une explosion secoua le bâtiment et DiAngelo tomba par terre. Des coups de feu venant de l'extérieur retentirent. Il se releva en se frottant la tête et il se dépêcha de prendre un pistolet caché dans un des tiroirs de son bureau avant de sortir.
Plusieurs gardes étaient allongés par terre, d'autres essayaient de se sauver mais au moins la moitié de la villa était déjà en flamme. Un garde jaguar rejoignit le crocodile, arme à la main.
-" Monsieur DiAngelo ! Rejoignez l'hélicoptère, on se fait attaqué !"
-" Par qui ?", lui demanda-t-il.
-" On en aucune idée, ils sont cagoulés et bien équipés ! On ne pourra pas les retenir très longtemps !"
Une deuxième explosion retentit et la tête d'une statue représentant le crocodile vint s'écraser à leurs pieds.
-" Venez avec moi monsieur, je vais vous y conduire. Vous trois, là-bas ! Suivez-nous !", cria le jaguar à trois gardes qui passaient à côté.
Ils sprintèrent vers l'héliport pendant que les assaillants inconnus incendiaient les bâtiments et les jardins et se battaient contre les gardes qui se trouvèrent rapidement en sous-nombre. Arrivés en face de l'héliport aménagé, le pilote se prépara à partir et fit tourner l'hélice de l'appareil. Le jaguar cria à l'attention de son chef :
-" Allez-y, patron ! Évacu..."
shhhhhhh-BOUM
L'hélicoptère explosa soudainement et ceux qui se trouvaient autour furent projetés du sol, emportés par le violent souffle. Le feu commença à se répendre au terre alors que le chef de la mafia, survivant, rampait au sol le corps meurtri par les brûlures et les écorchures.
Il se traîna sur une dizaine de mètres et remarqua alors qu'il était entouré d'une demi-douzaine d'assaillants cagoulés. L'un d'eux s'approcha du crocodile et le tourna sur le dos du pied. Il braqua le canon de son fusil d'assaut sur sa tête et lui déclara d'une voix tranchante :
-" Maintenant, dis-nous où elle est ?"
-" De quoi vous parler ?", lui répondit DiAngelo d'une voix faible.
-" Ne fait pas le malin avec nous, tu sais très bien ce qu'on est venu cherché. Dis-le."
-" Vous êtes la Dent Rouge, n'est-ce pas ?", constata le crocodile.
-" Où est-elle !?"
Une grosse patte se posa sur l'épaule de ce dernier qui dû se retourner et laisser place à un autre animal plus grand que lui.
-" Laisse-moi faire.", dit-il d'une voix grave.
Le géant au visage dissimulé s'accroupit près du crocodile et lui parla :
-" DiAngelo, est-ce que tu as quelque chose à nous dire à propos de ce que nous sommes venus cherchés ?"
-" Allez vous faire foutre ! Je ne dirai rien. Vous pouvez crever !"
L'assaillant soupira, il se leva et prit son pistolet qu'il pointa sur la tête du futur damné.
-" Dommage, je comptais te laisser en vie."
Pan !
Il détourna son regard du corps puis fit demi-tour, suivi de ses larbins. L'un d'eux vint vers lui.
-" Que vas-ton faire Chef ? Vous l'avez tué. Et on a rien d'autre comme infos pour..."
-" Pas si vite petit. Je l'ai tué mais maintenant je sais qui sont nos prochaines cibles. Écoutes ça."
Il lui montra un petit dictaphone et fit tourner l'enregistrement.
-" Mais c'est insensé ! Salvadore sait lui aussi ?", disait la voix de DiAngelo.
-" Non, heureusement. Même s'il connaît probablement son existence. Je suis désolé, mais le temps presse. Il faut que j'y aille maintenant. Je te souhaite bon courage, mon ami."
L'enregistrement se termina mais cela suffit au Chef des assaillants de déclarer avec satisfaction :
-" À présent, on sait sur qui nous attaquer la prochaine fois. Big et Salvadore."
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Attention ! Chers lecteurs, à partir de ce prologue, le point de vue interne sera utilisé pour tout le reste de l'histoire.
Merci de votre compréhension. ^^
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