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15. Blackout

Nick

Pendant que j'observais sur la tablette ce que filmait la caméra de Judy, je perçus des bruits de pas s'approchés de la voiture grâce à mon ouïe. Je relevais la tête et remarquais que des gens cagoulés et habillés en costar s'approchaient de la camionnette. Le temps que ma vision nocturne puisse faire effet, je me rendis compte alors qu'ils étaient environs une demi-douzaine à entouré le véhicule, armés de fusil d'assaut. Je pris mon talkie-walkie et hurlai un message d'urgence à Finnick et à Judy mais avant que j'ai pus terminer de parler, des coups de feu retentirent et je vis les tirs transperçer la paroi de la camionnette. Je me couchais aussitôt au sol, et me couvrais la tête avec mes bras en attendant que les coups de feu cessent. Lorsque les tirs prirent fin, je me ruai vers mon pistolet que j'avais laissé sur le siège passager mais au même instant la porte latérale s'ouvrit. Un homme cagoulé et armé d'une kalachnikov apparut en même temps que je refermais ma main sur mon arme. Sachant que je n'allais pas avoir le temps de tirer avant lui, je pris la batte à moitié cassé de Finnick et donnai un coup sur la main de l'assaillant dans le même élan. Il baissa son arme sous l'effet de la douleur, puis je l'abattis de deux coups de feu. Lorsqu'il s'écroula par terre, je récupèrai son fusil d'assaut et refermai la portière avant d'essuyer une nouvelle rafale. Je me jetais à nouveau au sol et surveillais les deux issus (latérale et arrière) pour empêcher les mercenaires d'entré. J'étais à présent piégé à l'intérieur de la camionnette, forcé d'attendre soit l'arrivé des policiers ou soit celle de mes deux coéquipiers ou bien l'option la plus mortel, foncer dans le tas. Le seule bémol avec la police, était qu'il me considérait toujours comme un criminel recherché donc ils n'hésiteront pas à m'arrêter aussi. Quant à Finnick et Judy, j'ignorais complètement de ce qu'ils se passaient dans le bar, mais je continuais d'espérer qu'ils ne leurs aient rien arrivé et qu'ils s'en tireront.

Judy

Tandis que Finnick et moi venions de sortir de la grille d'aération par laquelle nous étions entrés, un flot de garde vint à notre encontre, les armes à la main. Sans perdre de temps, nous foncions vers la sortie mais au même moment une rafale de balle fut tiré au plafond de façon à faire fuir les visiteurs provoquant un monstrueux mouvement de foule dans lequel nous fûmes entraîné. Je pris Finnick par la manche pour éviter de le perdre et poursuivions notre évasion en restant cacher parmi les gens qui fuyaient. C'est alors que le garde buffle ferma l'unique porte de sortie à clé pour empêcher à quiconque de s'échapper. Il braqua son pistolet vers la foule et leur cria de reculer. Plusieurs criaient de panique, certains suppliaient aux gardes de les laisser partir et d'autres cherchaient un autre moyen de sortir de là.

-" TAISEZ-VOUS !", hurla-t-il en tirant plusieurs coups en l'air ce qui ramena le silence dans la salle, " Bien... à présent, je veux que les deux personnes que recherchons se dénoncent immédiatement !"

L'acolyte de Nick et moi étions toujours dissimulés dans la foule qui s'était calmé mais nous n'osions pas nous dénoncer. Après de longues minutes de silence, le buffle soupira puis il dit :

-" Très bien, si personne ne veut se dénoncer."

Il pointa son arme vers un âne et l'abattit devant tout le monde, ce qui provoqua un léger mouvement de panique qui fut très vite contrôler par les autres gardes. Je me sentais hors de moi, comment osaient-ils se servir d'innocents comme moyen de pression sur nous !? Et pourtant le buffle continua :

-" Je vous laisse 30 secondes pour vous dénoncer, sinon je me ferai un plaisir d'en tuer un autre et ainsi de suite. Allez, 30... "

On n'avait plus le choix, nous étions obligés de nous montrer pour éviter un mort de plus parmi le public, à moins que... Je levais le museau en l'air et observais les nombreuses ampoules qui étaient allumés au plafond pendant que Finnick me regardais d'un air interrogateur. Une idée germa alors dans ma tête, je rebaissais ma tête puis je chuchotais à l'oreille de mon coéquipier mon plan.

-" Tu es d'accord ?", lui demandais-je.

-" Mais, c'est du suicide !".

-" 5 secondes !", cria le buffle.

-" Il faut que tu me fasses confiance, dépêche-toi, le temps presse !"

-" Bon, très bien, mais je ne dirai pas que c'est de ma faute à Nick si tu meurs.", me répondit-il.

-" Ok, on y va."

Sur ces mots, Finnick partit de son côté, alors que je criais soudainement :

-" Je suis là !"

-" TUEZ-LA !", ordonna le chef des gardes.

Je me mis alors à courir le plus rapidement possible vers le grand comptoir sous le feu ennemi puis une fois arrivé, je sautais par-dessus pour m'y mettre à l'abri. J'étais couchée au sol derrière le comptoir qui me protégeait des coups de feu levant un nuage de poussière accompagné par l'odeur de la poudre.
Je priais pendant de longue minutes qui me semblaient chacune durée une éternité pour que Finnick soit parvenu à son objectif, lorsque toutes les lumières s'éteignirent subitement. J'en conclus alors que mon partenaire fennec avait réussi à faire sauté les disjoncteurs plongeant toute la salle dans le noir. Les tirs avaient cessés puis j'entendais le buffle crié à ses hommes d'aller réglé le problème.
C'est à ce moment-là que j'entrais en action, je me levais de ma cachette et tirais à l'aveuglette en me focalisant sur les endroits où je pouvais entendre les gardes se déplacer. Il fallait d'ailleurs que je fasse attention à ne pas toucher les civils mais grâce à mon ouïe très développé, j'arrivais à différencier les bruits que produisait chaque personne dans le bar. Par exemple, si j'entendais un déclic pouvant ressembler à ceux que produise des armes à feu, je pouvais donc confirmer (ou presque) que j'avais affaire à des gardes. Alors que je commençai à reprendre l'avantage sur nos assaillants, je sentis une patte se poser soudainement sur moi, je sursautai de peur et me retournai brusquement pour braquer mon arme sur la personne que je ne pouvais pas voir dans l'obscurité.

-" Carotte, arrête ! C'est moi !", me prévena la voix de Finnick, " J'ai fais ce que tu m'a demandé."

-" Ouf... désolé, j'étais en plein dans le combat et je..."

-" Attention !"

Finnick me plaqua à terre avant d'entendre un bruit assourdissant dans mon dos. Des faisceaux lumineux éclairèrent la salle et plusieurs cris retentirent, provenant toutes de la porte d'entrée qui venait d'exploser. Des émeutiers entrèrent dans le bar, les boucliers de protection en avant face aux ennemis.

-" SWAT ! Jetez vos armes à terre et mettez vos pattes en évidence !", hurla une voix parmi eux.

Malgré les avertissements des policiers, les gardes ne baissèrent pas leurs armes et les braquèrent sur les nouveaux venus.

-" Jusqu'à la mort !", cria le buffle.

Ils tirèrent alors sur les agents mais leurs balles ricochèrent sur les boucliers, ce qui au final, ne servit à rien.

-" À couvert !", continua la voix, " Ripostez ! Feu !".

Pendant que les hommes de la Dent Rouge se faisaient abattre par les forces de la ZPD, Finnick me tira par la manche et me guida dans le noir jusqu'à la porte de sortie de secours, pour que nous nous échappions du bar avant que les policiers nous trouvent. Une fois arrivé, il pressa sur la poignée de la porte et soudain, nous nous retrouvâmes nez-nez avec un individu cagoulé armé d'une kalachnikov. Nous lui braquâmes nos armes sur sa tête mais celui-ci baissa aussitôt la sienne et il retira sa cagoule pour nous révélé qu'il était Nick.

-" C'est bon, c'est juste moi.", dit-il.

Je soupirais de soulagement en baissant mon pistolet et lui répondis :

-" Nick, j'ai tellement crus que tu y étais passés."

Celui-ci se tapa fièrement le torse et dit :

-" Hehe, il en faut bien plus pour tuer un renard aussi rusé que moi."

-" Et d'ailleurs, qu'as-tu fais de ma camionnette ?", lui demanda d'un air inquiet Finnick.

Les oreilles de mon partenaire se baissèrent après que le fennec est terminé sa question, puis il prit un air gêné et répondit timidement :

-" Euh... Ça te va comme réponse, si je te dis qu'elle est... cassée ?"

Finnick fronça des sourcils et commença à parler d'un air plus menaçant.

-" Montre-la moi."

-" Hummmmmm... comment te le dire ? Elle est comme qui dirait... un peu détruite. Mais je peux tout expliquer ! Comme j'étais encerclé, je ne pouvais pas conduire sans risquer de me prendre une balle. Alors pour m'échapper j'ai simplement déserrer le frein à main et comme la voiture était garée sur une pente, elle est descendu à une telle vitesse qu'ensuite elle s'est écrasé contre un poteau. Après, j'ai enfilé une cagoule et reprit l'arme d'un des assaillants pour faire croire aux autres que j'étais l'un des leurs."

-" Je m'en fous de savoir comment tu t'es échappé, je veux savoir où est ma camionnette, maintenant !?"

-" Je crois que la police a dû s'en saisir."

Finnick sortit ses griffes et sauta subitement sur Nick, mais avant qu'il y parvient, je le pris par la taille et le retint en l'air.

-" VIENS PAR LÀ QUE JE T'ATTRAPE ESPÈCE D'ENFOIRÉ, JE VAIS TE FLANQUER UNE RACLÉ ! ET ENSUITE TE...", hurla-t-il en agitant ses petites pattes griffus devant le visage de Nick qui semblait se retenir de rire devant la scène.

30 minutes plus tard

Après que Finnick se soit calmé, nous avions dû repartir à la planque à pied puisque notre seul véhicule de transport était maintenant HS et sous la main de la police. Lorsque nous rentrâmes, Finnick s'allongea directement sur le canapé et nous dit froidement  :

-" Laissez-moi dormir, cette foutu soirée m'a complètement épuisée. Et débrouillez-vous aussi pour trouver une nouvelle voiture. Bonne nuit."

Il se retourna et se mit aussitôt à ronfler, mais comment fait-il pour dormir aussi rapidement ? Avant que je puisse faire la remarque à Nick, celui-ci s'asseya sur une chaise puis il prit appui sur la table en se frottant les yeux d'un air fatigué.

-" Je pense que moi aussi je vais...", me dit-il avant de poser sa tête sur son bras et de s'endormir lui aussi.

Comment font ces garçons pour dormir aussi vite ? Franchement, je n'avais pas la moindre idée mais ils avaient raison, il était temps de se reposer. Avant de partir vers ma chambre, je regardais une dernière fois Nick assit sur la chaise en train de dormir. Ce soir, il m'avait encore une fois fait peur, mais comme à son habitude, il se débrouillait pour joué la comédie et me rassurer après, malgré les choses qu'il pouvait subir. À force, je commençais à le connaître de mieux en mieux. Je m'approchais alors de lui, enlevai ma veste et lui recouvris le dos avec. C'est fou qu'il peut être mignon quand il dort. Je me retournai pour aller dans ma chambre où mon lit m'attendais lorsque je sentis mon portable vibrer dans ma poche. En sachant que c'était certainement une nouvelle notification de l'application ZNN pour me prévenir de quoique soit, je pris mon smartphone et lus ce qui était écrit en chemin. C'est alors que je m'arrêtais soudainement en face de ma chambre après avoir pris connaissance de la nouvelle où il était écrit : " TERREUR À RACCOON CITY, LA VILLE TOUCHÉE PAR LE NIGHT HOWLER."

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À la prochaine ! :)

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