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Première partie

L'amour, c'est ce qui nous fait vivre, c'est ce qui nous rend heureux.

J'aimerai connaitre ce qu'est l'amour absolue. C'est pour cela que ce soir, pour moi, comme pour mon amie, c'est le grand jour. Mais elle, elle ne le sait pas encore.

On se connaît depuis trois ans. On est toujours ensemble, on n'arrive jamais à faire quelque chose sans l'autre. Pour moi, c'est largement suffisant pour enfin passer le cap d'une simple amitié.

Mais voilà, j'ai le traque, je me sens nauséeux à cause du stress.
Je me pose mille questions ! Comment lui demander sa main ? Comment lui montrer la bague ? Comment dois-je m'habiller ? Classe ou normal ? Pas en jogging, ça c'est certain.

Je suis obnubilé par cette soirée qui m'effraie, bien que j'ai hâte d'y être. Je l'aime tellement, je suis convaincu que c'est la bonne, qu'on est fait pour être ensemble. Je suis fou d'elle !

Je l'ai invité pour dîner à la maison. On fait souvent ça le week-end, chacun son tour.

Mes potes m'ont dit que c'était impossible une amitié homme et femme. Au début, je leur aie dit qu'ils n'en savaient rien, qu'il ne fallait pas généraliser.

Et puis un jour, quand j'ai vu mon amie trop proche d'un autre garçon, mon coeur s'est serré. C'est à partir de là que j'ai compris : j'avais un faible pour elle. Notre relation est devenu de plus en plus ambiguë, du moins de mon point de vue.

Il est bientôt dix-neuf heures. Avant de me préparer pour éviter de transpirer, je commence à cuisiner afin de mettre les petits plats dans les grands.

Je sors le grand jeu ! Mais aussi mon tourne disque pour ajouter un effet plus romantique et ceci en toute discrétion. Enfin, je l'espère.

Elle est censée venir dans les environs de vingt heures, mais je la connais que trop bien pour savoir qu'elle va encore arriver en retard.

Il commence à faire nuit et je remarque avec horreur que c'est une nuit de pleine lune lorsque j'observe le ciel à travers la fenêtre de ma cuisine. J'espère que cela ne me gâchera pas tout ce que je prévois.

Je mets la table, deux-trois chandeliers vintage et opte pour une nappe à carreaux blanche et rouge. Je sais qu'elle adore ce genre de motifs.

Je lance la musique, il est vingt heures dix. Elle ne devrait plus tarder dorénavant.

En parlant du loup, la sonnette de la porte d'entrée retentit.

Mon cœur loupe un battement. Mon souffle devient saccadé. Mes mains se mettent à trembler. Il faut que je me reprenne et vite !

J'ouvre, le sourire étiré jusqu'aux oreilles, faussement enjoué, hanté par une angoisse qui ne s'évapore pas.

- Salut, bégayé-je en la regardant le feu aux joues.

- Comment tu vas ? Désolée pour le retard, c'est plus fort que moi, même en partant plus tôt je n'y arrive pas, dit-elle complètement détendue.

- Il n'y a pas de soucis, j'ai l'habitude depuis le temps.

- Goujat !

On rigole de conserve, cela a le don de me détendre un peu malgré tout, même si je reste un couard.

- Tu veux boire quelque chose ? Champagne ? Vin ?

- Eh ben ! Tu sors le grand jeu on dirait. Dans ce cas là, je vais opter pour du vin. J'espère que tu en as un d'un bon crue.

- Ma cave en est pleine. Il y a sûrement ton bonheur là-dessous. Je vais aller y jeter un œil. Je reviens, fais comme chez toi.

- Comme toujours !

Je descends illico presto, je dois trouver le vin parfait pour ce dîner. Quel idiot je fais, j'aurais dû m'y attendre et préparer la bouteille en amont.

Le front en sueur, je tente de dégoter la perle rare, seulement je ne m'y connais pas trop en vin et ni ce qui va avec. Quel vin pour un dîner ? Pour une demande ? Pour un dessert ? Je n'en sais diablement rien !

Solliloquant comme un type hanté par une double personnalité, j'attrape une bouteille au hasard. On verra bien ce qu'elle en pense, il n'y a qu'à croiser les doigts.

Je remonte en trottinant, en nage à cause de cette frayeur qui me paralyse le cerveau et qui me met dans tous mes états.

Elle est attablée et n'a pas bougé, ça me réconforte, mais je ne sais pas pourquoi.

- Celle-ci te convient ? lui demandé-je espérant qu'elle réponde positivement.

- Oh, c'est génial ! J'adore ce vin, tu as visé dans le mille.

Attrapant ma chaise, je la tire et m'y assoit. Par où commencer ?

- Tu sais Lucie, je réfléchissais au moment où on s'est rencontré.

- Ah bon ? Pourquoi ça ? demande-t-elle en reposant son verre.

- Comme ça, me dégonflé-je d'un coup, on s'entend bien toi et moi.

- Oui et heureusement ! On est meilleurs amis, ce serait dommage qu'on ne s'entende pas.

Je manque d'avaler mon vin de travers. C'est mal parti pour moi.

- OK, je me lance.

- Mais de quoi parles-tu au juste ?

- Je t'aime ! m'écrié-je, sous l'effet de l'adrénaline. Depuis tout ce temps je t'aime, Lucie. S'il te plaît, accepte cette demande.

Le coeur serré et palpitant, je me lève et me met à genoux devant elle. J'ouvre la petite boite noire où elle y découvre avec stupeur la bague qui brille de mille feu.

Les yeux rond, sortant presque de leurs orbites, elle fixe l'écrin bouche béante.

Sa réaction est étrange, je ne sais pas si elle est prise de court, si elle est heureuse ou si elle est contrariée.

- Par pitié, Lucie, dit quelque chose.

Avide d'en savoir d'avantage, ma patience commence à avoir ses limites. Cela fait des semaines que j'attends ce moment présent et elle, elle est là sans dire un mot.

Je tente de déceler son ressenti, savoir si elle est réceptive ou pas. Or, tout ce que je vois, ce sont ses satanés yeux qui me lorgnent comme si je n'étais qu'un dingue.

- Épouse moi, ajouté-je en espérant qu'elle comprennent enfin ma démarche, et qu'elle me prenne au sérieux.

C'est alors qu'elle éclate de rire. D'un rire mauvais et moqueur. Elle rigole sans s'arrêter. Encore et encore.

- Tu es devenu fou, ma parole ! Toi et moi on ne sera jamais rien d'autre que de simples amis. Rien de plus. Ne t'imagines même pas créer un autre lien que celui de l'amitié. Comment tu as pu croire à une chose pareil !

Et elle rigole de surcroît, elle se paye ma tête. Ça ne va pas se passer comme ça, elle va m'appartenir quoi qu'il m'en coûte.

Serrant le couteau dans ma main, je vois rouge. Le vinyle dérape de la platine et la musique émet une mélodie étrange, semblable à La Danse Macabre.

La soirée ne fait que commencer.

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