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Chapitre Vingt-Cinq : liaisons du sang.

Mes pas me conduisent naturellement et instinctivement vers mon... mon frère. Les minutes s'écoulent sans que je n'arrive à les voir ou les sentir. Mon cerveau carbure à mille à l'heure. Je descends les escaliers, me dirige vers le couloir aux arcades, et l'aperçois sur un muret. Il essuie lentement une de ses dagues, le regard perdu dans le vague. Ses yeux sont absents. Mon cœur se réchauffe quand je le vois. Mon frère. Mon vrai frère. Et étrangement, ce constat me donne de la joie, et efface la colère d'il y a quelques minutes.

Mes pensées doivent être bruyantes, parce que le blond redresse la tête, et m'adresse son sourire le plus doux.

-Salut Ora. Tu vas bien ?

Je ne peux pas lui répondre. Mes pensées défilent à toute vitesse dans ma tête. La discussion avec Daemon, la salle des souvenirs, notre lien, la part de Daemon dans notre vie... Lux fronce ses sourcils et perd sa bonne humeur.

-Attends, quoi ?

Je déglutis, incapable de m'arrêter. Il se relève.

-Moins vite, je n'arrive pas à suivre, me demande-t-il. C'est Daemon ? Qu'est-ce qu'il t'a fait ? Tu veux que j'aille le voir ?

L'inquiétude a remplacé l'incompréhension dans son regard. Comme toujours. Lux pense d'abord à moi avant de penser à lui. Je repasse encore une fois les mots dans ma tête, incapable de les dire. Jumeaux. Père. Disloqués. Lux écarquille ses yeux.

-Tu... tu plaisantes ?

Sa dague tombe au sol. Aucun de nous deux ne réagit malgré le bruit assourdissant qu'elle produit. J'essaye de réfréner mes pensées, de le laisser digérer, de faire taire mon cerveau. Lux sert les poings.

-Non ! rage-t-il. Je veux savoir.

Il me lance un regard noir, réprobateur. J'obéis et passe le reste de la conversation dans mon crâne, prenant soin d'occulter la partie où nous parlons de son statut de chevalier. Lux inspire profondément, longuement, les yeux perdus dans le vague. Son corps tendu et ses poings serrés me font dire qu'il entre dans la même léthargie que moi il y a quelques minutes. Je fais un pas incertain vers lui. Il ne réagit pas. Il est sous le choc. Mon instinct se réveille pour me hurler de faire quelque chose pour lui. Et il a bien raison.

En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, je suis à son côté, mais pas assez vite. L'espace autour de nous bouge et se déforme. Les murs, les pierres, le couloir commencent à se mouvoir et à changer. Ils disparaissent, réapparaissent, se couvrent de moisissures, retombent en poussière. L'espace oscille entre bleu, mauve, noir, bleu, mauve, blanc, rouge, bleu, mauve, noir, blanc. Des créatures prennent soudainement place et évoluent sous mes yeux. Le temps ! Lux est en train de perdre la raison, son pouvoir se manifeste comme le mien. Je comprends pourquoi Daemon ne voulait pas prendre le risque de le choquer.

J'avance la main vers lui pour le toucher, le ramener dans le présent, avec moi, mais c'est comme si mon corps se décomposait et se recomposait à la fois. Je pars en poussière et je reviens en chaire. Mon esprit, embrouillé, n'arrive pas à comprendre. Je me dirige vers les étoiles et je redescends brutalement sur terre la seconde d'après. Mes idées deviennent brumeuses et incompréhensibles, mon corps de plus en plus mou, ma respiration se bloque, mon cœur s'affole. C'est comme si brutalement, j'avais besoin d'oxygène et que j'étais en train d'asphyxier. Mais je ne peux pas l'abandonner. Je ne peux pas le laisser là, entre deux temps, le regard perdu dans le vide, les yeux dans le vague, coupée du monde et incapable de se reprendre.

Reviens ! Je lui hurle par la pensée cette supplication, mais c'est comme s'il ne m'entendait pas. Des formes étranges commencent à se mouvoir autour de nous. Des nuages de fumée noire. Des yeux blancs et jaune s'en détachent, des grondements gutturaux résonnent dans l'air, des formes plus humaines se détachent dans le couloir. Des mains griffues s'avancent vers nous et des sourires brisés s'illuminent dans l'air. Ils sont tous fixés sur lui, sur Lux, comme pour le cueillir dès qu'ils l'auront assez approché. Lui ne réagit pas à leur présence. Comme s'il était incapable de les affronter.

-Qu'est... passe... qu'il ? hurle une voix.

Je n'entends pas tout ce qu'elle veut dire. Ses cris se perdent dans des espace-temps différents. L'écho se répercute de façon désordonnée selon les secondes. La forme vacille, retourne à la poussière, revient en chaire, tout comme moi, mais à des instants différents. Mon esprit monte et redescend en même temps que mon cœur vit ou meurt. J'essaye une nouvelle fois de l'appeler, mais je m'y prends au mauvais moment. Mes cordes vocales retournent à la poussière et je ne crache que de l'air, comme un fantôme. Le souffle perdure pendant de longues minutes, emmenant ma voix loin de moi.

Je ne peux pas l'abandonner ! Je ne peux pas le laisser comme ça ! Il faut que j'arrive à attirer son attention. Il le faut ! Il est en train de se perdre ! Son corps disparaît, tremble, réapparaît, comme s'il n'était déjà plus là. Les molécules qui constituent sa chaire tremblent et l'amènent loin de moi. Je vois dans ses yeux qu'il est effrayé, perdu, qu'il se sent trahis. Les mains noirâtres et pourries s'approchent de lui, prêtes à le toucher, à l'emmener loin de nous. Des murmures et des cris gutturaux résonnent dans l'air. Je ne sais pas ce que sont ces choses, mais je ne vais les laisser me le prendre. Je sers les dents, maudissant le fait qu'elles retournent à la poussière et m'obligent à monter dans le ciel, pour redescendre aussi sec. Je dois le ramener.

La bague de Lux tombe de mon doigt, échappant à ma prise lorsque mon corps se décompose. Mais elle revient à sa place lorsque je redevient physiquement présente. Ce phénomène se produit plusieurs fois sous mes yeux sans que je n'arrive à le comprendre. Mes pensées se brouillent de plus en plus, mes lèvres restent scellées, mon cerveau complètement paniqué essaye de comprendre ce qui se trame. Ma phobie me donne envie de hurler de toute mes forces. La puissance de mon pouvoir me rentre dedans comme une claque.

Ce geste agit comme une décharge électrique sur moi, et je me concentre à nouveau sur Lux. Sur mon jumeau. Sur mon frère. Je ne vais certainement pas le laisser comme ça !

-Lux !

Son regard se tourne lentement vers moi. Une main est à deux doigts de lui frôler la joue. Je sers le poing, sentant avec force la bague qui me comprime le doigt. Elle est glaciale sur ma peau tiède. J'arrive à garder au moins cette partie de mon corps entière. Il m'a vu. Il revient. Il faut juste que je le ramène.

Reviens.

Ma pensée suffit, cette fois. Son regard s'accroche au mien pour ne plus le quitter. La main sombre part soudainement en poussière alors qu'elle était à deux doigts de le toucher. Mes yeux arrêtent de se décomposer. Puis, c'est au tour de mon visage, de mes épaules et de mes bras, de mon torse et de mon cœur qui se remet à battre avec vivacité. Il a retrouvé sa place et s'emballe. Je tends brusquement la main et fait reculer dans un geste rageur les formes mouvantes et pourrissantes qui veulent s'approcher de lui. Des sourires grimaçant aux deux pointues hurlent en disparaissant dans le fond des ténèbres. Les pierres du couloir retrouvent leur couleur grise. La voix qui se perdait en écho arrête de mélanger les mots et la personne responsable s'appuie sur le mur, la main sur le cœur, manquant de vomir.

Lux relâche lentement sa respiration et détend ses épaules, toujours les yeux fixés dans les miens. Son regard dans le vague reprend de la lumière. Ses poings se relâchent, le temps reprend normalement son cours. J'arrive de nouveau à respirer.

Je m'agrippe brusquement au relief de l'arcade, profitant de l'oxygène à nouveau dans l'air. Je suis dans le même état que l'autre personne dans le couloir. La culpabilité rempli les yeux de mon jumeau.

-Je suis désolé, souffle-t-il.

-De... quoi... ?

-De t'avoir fait mal.

Sa voix s'étrangle dans sa gorge. Ses yeux se couvrent d'une couche de liquide, comme lorsqu'il se met à pleurer. Une larme ose rouler sur sa joue. Je me jette sur lui et pose mes mains sur son visage, essuyant cette goutte d'eau, les sourcils froncés. Je déteste le voir pleurer.

-Tu ne m'as pas fait mal, le rabroué-je.

-Tu mens.

-Peut-être. Mais là, je vais bien. Pas comme toi. Laisse-moi prendre soin de toi.

Un sourire forcé étire ses lèvres.

-Je n'en ai pas besoin.

-Là, c'est toi qui mens, m'agacé-je.

-Peut-être.

Son sourire prend tes intonations plus taquines. Je suis tellement contente de le voir de nouveau dans le présent que je n'ai pas le cran de le gronder. Surtout pas quand je le sens trembler. Son masque se brise et ses yeux se remplissent d'angoisse. Il déglutit. Une autre larme roule sur sa joue. Je l'efface aussitôt. D'autres perlent et coulent sur sa peau. Sa détresse me sert le cœur.

-Ora, j'ai peur...

Son murmure me brise. Je le prends dans mes bras, sans réfléchir. Je ne supporte pas de le voir pleurer. Je ne supporte pas de le sentir flancher. Mais il en a besoin, alors je ne vais pas l'en empêcher. Lux lève lentement ses mains pour m'étreindre. Des sanglots font trembler ses épaules. Il se tient à moi de toutes ses forces. Je passe ma main dans ses cheveux. Aucun mot n'est nécessaire. J'espère par la seule force de mes bras lui faire comprendre que je suis là, que je serais toujours là et que je peux le protéger. Je suis assez forte pour nous deux.

-J'aurais tellement aimé être...

Normal. Je ferme les yeux. Respire. Sent le pouvoir du vide trembler dans mes veines. Je grimace.

-Moi aussi, Lux, avoué-je. Moi aussi.

Il hoquette contre moi. Je le sers plus fort. Je comprends tellement ce qu'il veut dire. Ne pas être un chevalier, continuer sa vie sans accroc, se soucier uniquement des boulots d'étudiants ou s'emmêler les pinceaux dans les papiers administratifs. Aller à la fac, stresser pour les partiels et pas pour le nombre de proches qu'on va perdre. Angoisser pour les résultats dérisoire de ses études et pas pour la guerre qu'on va devoir mener. Sourire et aller aux soirées étudiantes, profiter de la vie et pas inspirer chaque seconde de son existence comme si c'était la dernière. J'aurais tellement aimé avoir la chance de vivre cette vie-là. Je regrette tellement de ne pas l'avoir, et je maudis le destin de me l'avoir arraché.

Lux et moi avons les mêmes pensées. Je n'ai pas besoin de le lui demander pour le savoir. Lui qui a goûté à la paix de la vie terrienne après les années dans la mort et dans le sang, comment peut-il supporter d'être condamné à faire la guerre ? Après avoir vu une porte de sortie, on lui arrache sa vie paisible, comme pour le narguer. Ses pleurs me déchirent l'âme. Son aura chocolaté m'engloutit dans sa douleur. Il n'a plus de barrière. Il relâche toute la tension accumulé toute sa vie durant. Je suis capable de sentir dans son essence toutes les années passées dans la dimension Vile, tous ces instants incertains durant lesquels il ne savait pas s'il allait s'en sortir vivant. Je le laisse pleurer contre mon épaule aussi longtemps qu'il en a besoin. Il inspire plusieurs fois, s'accroche à moi comme à la vie, puis souffle lentement.

-Je suis là, Lux, le consolé-je. Je sais que ce n'est pas ce que tu voulais, mais c'est bel et bien le cas. Je ne te lâcherais pas. Tu comprends ? Je ne te laisserais plus jamais seul.

Il hoche lentement la tête en déglutissant. Ses mains tremblent dans mon dos. Il agrippent avec force mon haut. Il inspire profondément. Son torse tremble sous ce simple geste.

-Je sais, souffle-t-il. Je sais que tu ne m'abandonneras pas.

Je souris et assèche ses dernières larmes. Cette vérité s'impose petit à petit à lui et l'apaise. Ses sanglots se tarissent. Son aura se replie sur elle-même. Il cesse de trembler. Je croise à nouveau la couleur brune et dorée de ses yeux, et je ne peux pas m'empêcher de lui délivrer un sourire encourageant. Ma main caresse sa joue.

-Tu n'es pas tout seul, mimé-je avec mes lèvres.

-Je sais, répond-il de la même façon. Je t'ai toujours aimé comme une sœur.

Il réussit à me retourner un petit sourire. Mon cœur fond et se tord en prenant conscience de la force qu'il a en lui pour réussir à sourire après tout ce qu'il a déjà vécu. L'éclat froid dans le fond de sa rétine me confirme que la rage domine une partie de son être. Comment pourrait-il en être autrement. Je suis la seule personne qui lui reste. Sa jumelle. Évidemment qu'il voudrait tuer tous ceux qui risquent de me faire du mal. Pour ne pas avoir à revivre ce moment perdu dans le temps, je le sens prêt à tout. Comment ne pas le comprendre ?

-Lux, repris-je la voix plus sérieuse, qui était ces gens dans ton dos ?

La question n'était pas à poser. Ses yeux s'écarquillent, son aura se remplit d'une puissante amertume. Il échappe à mon regard en enfouissant son visage dans mon cou.

-R... rien.

Je pince mes lèvres. Ce n'est pas le genre de Lux dire ça sur ce ton. Un ton qui voile sa peur. Ça n'est certainement pas rien.

-Lux... tu n'es pas obligé d'en parler si tu ne le veux pas. Mais ils sont loin, maintenant, et...

-Non.

Ses mains se crispent dans mon dos. Je penche ma tête. Non ?

-Non pour quoi ? Ils ne risquent pas de te faire du mal. Je les ai repoussé.

-Ils... ils vont revenir.

Il déglutit. Je passe ma main dans ses cheveux pour masser son crâne et approche mes lèvres de son oreille.

-Alors je les ferais encore reculer.

Je sens sa mâchoire se crisper contre mon cou. Il relève son regard sur moi.

-Ce sont les anciens Vile du Temps, murmure-t-il.

Je fronce mes sourcils. Les anciens ?

-Ils ne sont pas morts ?

-Ils me hantent.

Je me crispe. Ça ne me plaît pas.

-Pourquoi ?

-Pour prendre possession de mon âme, la posséder et me faire tuer tout ce que je touche.

Il déglutit et détourne le regard suite à cet aveux. Je me suis figée. Mon pouvoir coule à flot dans mes veines pour me permettre de rester à la surface.

-Ils... mais comment ?

-En brisant mon esprit.

Je sers la mâchoire. Lux remet sa tête dans mon cou.

-Je... je n'arrive pas à les repousser.

-On trouvera un moyen.

-Ora... tu ne comprends pas... je suis seul... et eux...

-Ils ne te toucheront pas, grondé-je dangereusement.

Le vide tremble dangereusement autour de moi. Lux le sent. Mon pouvoir frôle son corps comme une caresse réconfortante. Mon frère inspire profondément. Mais nous n'avons pas le temps de poursuivre cette conversation. Un grognement agacé nous fait tourner la tête. Lux relève la tête. Je me hérisse.

Zircon relève la tête, la main au cœur, combattant quelque chose. Il doit avoir mal. Moi aussi, mon cœur me fait mal, mais pas de la même façon. Je dois en faire abstraction pour m'occuper de mon frère. Nous nous regardons pendant un instant. Puis, d'un commun accord, silencieux, nous nous dirigeons vers lui. Lorsqu'il nous voit arriver, le Scorpion grimace. Lux ne lui laisse pas le temps de parler, il se plante devant lui et redresse le menton, dédaigneux.

-Tu ne t'approches pas d'elle, siffle-t-il.

-Je ne suis pas le plus dangereux de nous deux, riposte le noiraud sur le ton de la conversation.

Lux ne trouve rien à redire à ça. Et avant qu'un combat de minautores ne prenne entre ces deux-là, j'interviens.

-Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu m'avais sauvé la vie ? demandé-je.

Lux fronce ses sourcils. Je passe le moment où Daemon m'en parle, pour qu'il comprenne et que je n'ai pas à le lui expliquer et prendre le risque que le Scorpion se dérobe une nouvelle fois. Hésitant, Zircon me jauge un instant du regard avant de me répondre.

-Tu ne m'aurais pas cru, dit-il sur la défensive.

-Je t'aurais cru il y a quelques jours ! rétorqué-je. Je t'aurais cru à partir du moment où j'ai découvert qu'Axel était ton frère !

Zircon hausse un sourcil.

-Quel est le rapport ?

-Je n'en sais rien ! m'énervé-je en serrant le poing. C'était le moment pour me dire tout ce que tu savais, plutôt que de laisser Axel mener la danse ! Tu aurais pu répondre à mes questions, plutôt que de te défiler comme tu le fais tout le temps !

Le noiraud ricane et passe sa main dans ses cheveux.

-C'est ça. Qu'est-ce que tu vas trouver à me reprocher, encore ? « Zircon, pourquoi tu ne m'avais pas dit que tu me connaissais lorsque tu as touché la brume » ? Tu penses vraiment que je suis assez bête pour te balancer un truc pareil dans la gueule ? « Au fait, la nouvelle ! Je suis le type qui t'as balancé dans un portail pour que tu puisses aller sur Ora, c'est drôle que ça soit ton prénom d'ailleurs » ? Je n'avais pas plus envie que toi que tout ça arrive, figure-toi ! La dernière chose dont j'avais envie, c'est que cette putain de vérité éclate au grand jour et te fracasse en deux !

Je ne trouve rien à répliquer à ça. D'une part, parce qu'il a raison, je ne l'aurais pas cru et aurais cherché à le fuir pendant des jours et des jours ; et d'autre part parce que je ne sais pas quoi dire pour lui faire cracher ce qu'il sait. Axel voulait que je vois ce qu'il y a dans cette pièce, sans doute pour que je sache quel est mon lien de parenté avec Daemon et Lux et probablement que je perde la tête. Mais Zircon, je vois mal ce qu'il vient faire là-dedans, et je vois mal comment le fait qu'il m'ait sauvé la vie suffit à le retourner contre nous. Quelque chose cloche.

-Si tu n'as rien d'autre à dire pour me faire perdre mon temps, fiche-moi la paix, s'agace Zircon.

Il se retourne dans l'optique de couper court à la conversation, encore une fois. Lux fait un pas en avant pour attraper son bras. Il se ravise au dernier moment.

-Pourquoi c'est à ta mère que Ora a été confiée ? demande-t-il.

Zircon s'arrête. Ses épaules se sont tendues. Il inspire lentement, relève la tête, et expire doucement. Le sujet est sensible. Déjà, lorsque Axel en avait parlé, il s'était mis en colère tout de suite.

-Je ne sais pas.

Je fronce mes sourcils.

-Comment se fait-il que tu ne saches pas ? demandé-je.

-J'avais cinq ans quand c'est arrivé, tu crois que je faisais partie des réunions de stratégie ? ricane Zircon. J'ai fait au mieux ce qu'on m'a demandé. Je n'ai pas cherché les raisons. Il n'y avait de toute façon pas le temps pour les questions. L'urgence, c'était de te mettre en sécurité... pas de demander des explications.

-Mais pourquoi ?! Qui étaient ces gens qui nous voulaient du mal ! Et toi, pourquoi tu as disparu ensuite ?

Zircon soupire et passe sa main dans ses cheveux, grommelant une phrase qui ressemble à un « mais qu'elle est chiante », puis s'adosse au mur en croisant les bras, rivant ses yeux topaze brûlant dans ma direction.

-Quand vous étiez encore au stade de larves pleurnicheuses, s'agace-t-il, vous aviez la fâcheuse tendance à montrer un peu trop vos pouvoirs et votre puissance. Forcément, ça n'a pas plus. Ça même foutu une sacré merde !

-Qui en avait après nous ? insisté-je.

Lux se tend à côté de moi. Le terme de « larve pleurnicheuse » ne lui a pas fait plaisir, mais je sais que Zircon l'emploie pour nous énerver. Parce qu'il sait que lorsque je m'énerve, je préfère réagir au quart de tour et lancer à mon tour des choses qui pourraient blesser. Cette fois seulement, ça ne prend pas.

-Tu as vraiment besoin que je réponde à cette question ? s'ennuie le Scorpion.

Lux pince ses lèvres.

-C'est le Conseil Galactique ? demande-t-il.

Ses poings se serrent. Je tends la main et attrape vivement la sienne. Il se demande si c'est la raison pour laquelle tout ceux qu'il connaissait ont été tués. Le tressaillement qui le fait imperceptiblement trembler m'indique que j'ai vu juste. Je grimace légèrement. Désolé. Il sert un peu plus fort ma main dans la sienne.

-Probablement. Je n'ai jamais vraiment su, et honnêtement, même si je le savais, ce n'est pas à moi qu'il faut que tu le demandes.

-Pourquoi tu as disparu ? redemandé-je.

Le noiraud reste silencieux un moment, les lèvres pincées, le regard perdu dans le vague. Lux frissonne à côté de moi. Zircon soupire.

-Ça ne te regarde pas.

Et il repart. Je ne décide pas de l'arrêter. Si je le pousse maintenant dans ses retranchements, je ne vais pas avoir de réponse, mais un chevalier énervé sur le dos. Il aurait pu m'envoyer bouler plus rapidement, mais il a préféré me dire ce qu'il savait. Sans doute parce qu'il n'en sait pas assez pour que je continue de le questionner, et parce que je l'aurais harcelé s'il ne m'avait pas dit toute la vérité.

Lux se tourne vers moi. La stupeur et le dégoût que je vois dans son regard m'interpellent. Mon sourcil se hausse.

-Tu as entendu quelque chose ? demandé-je.

-Ce... ce n'était pas volontaire, se défend-il.

-Et d'après ta voix, c'est sacrément grave, deviné-je.

Le blond déglutit et hoche la tête. Il passe la main dans ses cheveux et masse sa nuque, puis grimace.

-Ce type a vécu des trucs horribles.

-Tu vas me les dire ?

Il secoue la tête.

-Ce n'est pas le genre de chose qu'on veut entendre.

-Pourquoi ? insisté-je. Dis-moi ! Qu'est-ce que tu as entendu ?

Lux mordille sa lèvre, les yeux fuyants. Je vais insister jusqu'à-ce qu'il cède. Il le sait.

-Il... Ora...

-Quoi ? m'agacé-je.

-Son frère... a tué sa mère, souffle-t-il. Il l'a vidé de son sang. Et son père l'a obligé à regarder... quand il avait cinq ans. Juste après qu'il t'ait sauvé... c'était pour le punir. C'est pour ça qu'il a disparu.

Mes yeux s'écarquillent à la fois de stupeur et d'horreur. Pardon ?

-Sérieusement ? soufflé-je.

-Je t'avais dit que c'était horrible, gémit Lux. C'était à peine un éclair de souvenir, il l'a refoulé dans le fond de sa mémoire dès qu'il a surgit. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé ensuite, comment il a fait pour fuir ou où il est allé. Je sais juste que ça été... l'élément déclencheur.

Je comprends mieux pourquoi Zircon semble détester à ce point son frère. Et je comprends jusqu'à quel point Axel est dangereux. Pour aller jusqu'à tuer sa propre mère... il faut quand même avoir un sacré problème. Ou envie de meurtre. Ou... être sacrément manipulé par quelqu'un d'autre.

Mon regard se dirige vers le couloir que vient d'emprunter Zircon. Comment peut-on se remettre d'un truc pareil à seulement cinq ans ? Cette dimension est le théâtre de choses plus horribles les unes que les autres. Ce Scorpion est beaucoup plus torturé que ce qu'il veut faire croire. Quant à Axel...

-Ce corbeau est un vrai monstre, décrété-je.

-Oh-oh, ce n'est pas très gentil de dire ça, s'amuse une voix moqueuse derrière nous.

Lux réagit le premier et se place devant moi, les mains crispées et en position de défense. Je me tourne et mon regard croise rapidement celui bleu clair du sujet de notre conversation. Comme toujours, il a un sourire charmeur au coin des lèvres. J'ai soudainement une envie irrépressible de lui arracher les plumes.

-Ce n'est pas gentil d'écouter les autres, sifflé-je en retour.

-La conversation était trop intéressante, ricane Axel.

-Qu'est-ce que tu veux ? demande Lux.

Il est très sérieux. Un peu trop sérieux. C'est légitime quand on connaît les souvenirs de Zircon comme lui.

-Moi ? demande innocemment Axel. Je viens assister à la réunion de famille, évidemment. N'est-ce pas magnifique de savoir qu'on a un jumeau ou une jumelle ?

Son air moqueur reprend le dessus. Lux sert les poings, prêt à faire un pas pour aller lui casser la gueule, mais je le retiens par le bras. Non. Si Axel est là, c'est qu'il a quelque chose derrière la tête. Et se laisser aller à des pulsions pareilles lui faciliterait sans doute la tâche.

-Tu étais au courant, deviné-je.

-Je suis ravi de constater que ton esprit de déduction ne t'a pas quitté, me provoque le corbeau.

-Je suis ravi qu'elle me retienne pour que je ne puisse pas te tuer, rétorque Lux.

Axel éclate de rire, ce qui énerve encore plus Lux. Ça m'énerve aussi. N'est-il pas capable de nous prendre au sérieux ? Est-ce qu'il va s'amuser encore longtemps à jouer avec nous ? Est-ce qu'il tient tant à ce que je lui coupe les ailes ?

-C'est bien mignon toutes ces menaces, mais ça m'étonnerait que tu les mettes en pratique.

-Approche, pour voir, réplique calmement le blond.

Le connaissant, ce calme est tout sauf rassurant. C'est la raison pour laquelle je ne lâche pas son bras.

-Qu'est-ce que tu veux, encore ? soupiré-je. T'attirer des ennuis ? Parce que c'est la seule chose que tu réussiras à faire.

-Oh, non, me contredit Axel en secouant sa tête. Enfin, pas plus que d'habitude. Je viens plutôt jouer les messagers !

Je fronce mes sourcils. Les messagers ? Puis quoi encore ?

-Tu as Succombe avec toi, me rappelé-je.

Lux se tend encore plus à côté de moi. Le Vile hausse les épaules.

-Oui. Elle est encore en vie, pour l'instant.

-Pourquoi tu veux la tuer ? demandé-je.

-Parce qu'on me l'a demandé, sourit-il.

-Qui ?

Ma question reste sans réponse. Axel penche sa tête, toujours son foutu sourire aux lèvres, les yeux bleus plus clair. Deux lunes bleues. Qui auraient bien besoin de passer sous explosifs.

-Tu pourrais le deviner toute seule, finit-il par dire. Je vais m'en tenir à mon message, ça sera plus simple.

-Tu ne veux pas qu'on t'apporte un comité d'accueil, pendant que tu y es ? ricane Lux.

-Tu as déjà prévenu Daemon que j'étais dans le coin, s'amuse Axel. Ce n'est plus qu'une question de secondes avant que les chevaliers ne rappliquent ici avec leurs armes et des belles paroles.

Je lance un regard furtif à Lux. Ce dernier ne contredit pas Axel. Qui lui se met à sourire plus grandement.

-Je parie même que tu as arrêté le temps pour nous pour qu'ils puissent tranquillement sortir de leurs bains et se préparer, je me trompe ?

-Je n'en ai pas eu besoin, contredit Lux.

-C'est ce que tu prétends, mais je suis sûr que tu mens.

Le blond pince ses lèvres et plisse ses yeux, signe d'irritation chez lui. Ses poings se serrent plus encore. Ce qui signifie qu'Axel a raison : Lux a mentit. Il a bel et bien arrêté le temps pour laisser aux autres l'opportunité de nous rejoindre le plus vite possible, et avec toute une artillerie d'arme. Le fait que je ne m'en sois pas rendu compte vaut mieux, ainsi, je n'ai pas eu à poser de question. Je suis stupéfaite de sa faculté à user de son pouvoir malgré la terreur qu'il lui inspire... malheureusement, le stratagème n'a servit à rien, Axel est plus observateur que ce que pensait Lux. Heureusement, mon esprit de déduction est encore vivace.

-Tu veux que les chevaliers nous rejoignent, sinon, tu n'aurais pas attendu ce moment pour nous aborder, deviné-je.

-C'est que ta perspicacité ne te quitte plus.

-Pourquoi tu veux qu'ils soient tous là ?

Le corbeau s'adosse à la pierre grise derrière lui. Ses deux ailes s'étendent dans son dos. Elles se confondaient jusque-là avec la noirceur du couloir, sans doute provoquée par quelques vagues de sombre. Il se met en scène, comme d'habitude.

-Attends donc tes petits camarades, tu le sauras ensuite, ronronne Axel. Tu peux dire à ton frère en attendant que mon esprit lui restera inaccessible, peu importe le nombre de fois qu'il tente d'y entrer.

Hein ? Lux grogne à côté de moi, plie et déplie ses doigts. Un tic que j'ai remarqué chez lui qui traduit son agacement.

-Pourquoi je ne peux pas lire tes pensées ? bougonne-t-il.

Axel hausse un sourcil.

-Tu me crois assez bête pour laisser mon esprit sans protection, alors que deux lecteurs de pensées se trouvent dans les parages ?

-Ce n'est pas possible de bloquer son esprit, riposte le blond.

Impossible n'est pas irréalisable.

Cette phrase vient au moment où j'en ai le moins besoin. Pire, elle chauffe mes nerfs alors qu'un corbeau face à moi suffit déjà pour m'énerver.

-Je suis plus malin que j'en ai l'air, sourit provoquant Axel. Et, au cas où, rajoute-t-il en reportant son attention sur moi, non, je ne te dirais pas comment je fais.

-Pourquoi ? demandé-je.

-Un secret reste un secret, ricane-t-il. Puis j'ai le sentiment que tu fais trop souvent des bêtises pour que je te donne une solution pareille.

Je lui lance un regard noir, me retenant de dire qu'il a raison. Comme il me l'avait demandé, la dernière fois que je l'ai vu, je n'ai pas parlé de notre rencontre aux chevaliers. Il le sait et c'est ce qui lui permet d'être aussi confiant. J'ai préféré taire notre discussion plutôt que d'en informer les autres, et ça, ça va me porter préjudice. Lux se tourne vivement vers moi.

-Tu as quoi ?

-Tu me le reprocheras plus tard, sifflé-je.

-Si c'est pour te laisser d'autres occasions de te mettre en danger, tu rêves ! proteste-t-il. Et toi, qu'est-ce que tu veux à ma sœur ?!

Il se tourne brusquement vers Axel, le regard noir. Ce dernier hausse simplement les épaules.

-Hé, détend-toi. Je ne vais pas la tuer.

-J'espère pour toi, siffle Lux.

Je me pince l'arête du nez en soupirant. Il faut bien évidemment que Lux laisse parler son instinct protecteur et sa testostérone plutôt que de se servir de son cerveau pour comprendre ce que cherche à faire Axel. Il veut nous énerver pour nous empêcher de réfléchir. Mais je n'arrive pas à lui en vouloir. Je le comprends. À sa place, je sauterais sans doute à la gorge de ce corbeau, moi aussi. Mais étrangement, je n'en ai pas envie.

Des pas dans le couloir nous informe que les chevaliers arrivent. Le sourire d'Axel s'agrandit.

-Voyez-vous ça, le reste de la cavalerie débarque ! se moque-t-il.

Mirza en tête, évidemment. Le Lion fronce ses sourcils en voyant ce Vile, tranquillement posé contre le mur, le symbole même de la décontraction et la nonchalance. Ce n'est pas habituel, c'est même inquiétant. Le Lion me jette un regard. Le reste de la troupe darde bientôt des regards brillant sur lui. À ce moment-là, Axel se renferme un peu plus. Il a beau dire, la présence de tous les chevaliers ne le rassure pas. Mon insupportable petit sourire en coin menace de refaire surface, mais je reste méfiante. Si Axel est assez clairvoyant pour savoir qu'il n'est pas en position de force, c'est qu'il est plus fourbe encore que je ne le pensais.

-Qu'est-ce que c'est que ce grabuge ? s'agace Mirah derrière.

Elle se fraye un chemin jusqu'à nous, pour apercevoir à son tour le Vile à plume. Elle se fige et agrippe plus fort son marteau dans sa main. Axel reprend son sourire provoquant quand il la regarde. Zircon se tend et sert les poings lorsqu'il aperçoit son frère.

-C'est Axel, grommelle-t-il.

-Je suppose que celle qui tient son arme comme si sa vie en dépendait est ta petite copine ? s'amuse Axel. Je ne savais pas que tu avais des tendances masochistes.

Zircon sert les poings et les dents, le regard noir. Mirza toise du regard le changeur et se rapproche de moi et Lux.

-Ils ne sont pas ensembles, proteste-t-il.

-Je crois que c'est encore à eux d'en juger, ricane Axel.

-Putain, on s'en fou ! râle Zircon en s'approchant d'un pas. Qu'est-ce que tu fiches là ?! Si c'est un combat que tu veux enclencher, je vais me faire le plaisir de te le donner !

Son frère ricane, pas le moins du monde impressionné, et secoue sa tête.

-Un combat ? Tu ne tiendrais pas plus de cinq minutes, je vais t'épargner cette humiliation. Je viens simplement délivrer un message, comme je l'ai déjà dit à votre Serpentaire.

Il me désigne du menton, reprenant sa gravité. Lux est toujours devant moi, et il n'a pas l'intention de bouger. Mirza est à côté de moi et pousse un grondement imperceptible. Je lui fais discrètement signe de ne pas réagir. Je sens le regard ambre de Mirza sur moi, mais je reste concentrée sur Axel. Il ne faut pas perdre son sang-froid. Noa regarde autour de nous et fronce ses sourcils. L'ambiance s'est alourdie.

-Il nous entoure de sombre.

-C'était à prévoir, siffle Zircon.

-Je veux être sûr que personne n'essaye d'aller prévenir Monsieur-cheveux-blancs que je suis dans les parages pendant que j'ai la générosité de vous informer, se moque Axel.

-Va te faire mettre ta générosité là où je pense, murmure Mirah.

Son marteau tremble dans sa main. Ses yeux brillent d'un nouvel éclat. Quand il s'en aperçoit, Zircon pousse un cri de rage et se place devant elle.

-Libère-là ! s'énerve-t-il.

-Je n'ai rien fait, proteste innocemment Axel.

-Tu te fous de ma gueule ! Je sais parfaitement que la tétanie dans laquelle elle se trouve est l'une de tes combines ! Ora était dans le même état lorsque...

-Je n'y suis pour rien, proteste Axel. C'est toi qui fais ça.

Je fronce mes sourcils, tout comme Mirza. Ce dernier lance un regard rempli d'éclairs à un Zircon déstabilisé.

-Je... n'ai rien fait, balbutie le Scorpion.

Axel a un nouveau sourire satisfait sur les lèvres.

-Tu ne te contrôles pas, c'est tout.

-Tu mens ! s'énerve le noiraud.

-Arrête un peu de feuler comme un bébé griffon et écoute-moi. Si tu veux qu'elle récupère l'intégralité que ses capacités cognitives, tu devrais commencer par t'éloigner et arrêter de t'inquiéter tout le temps pour elle.

-Pourquoi je t'écouterais ! rage Zircon.

-Parce que tu sais que j'ai raison, réplique Axel en haussant les épaules. Mais je t'en prie, n'en fait qu'à ta tête. Tu verras bien ce qu'il se passe.

-Zircon, fais ce qu'il te dit, murmure Noa.

Le Scorpion sert les poings, hésitant. Mais il finit par se décaler de quelques pas, sans jamais quitter du regard Axel. Ce dernier fait pareil. Une fois qu'il a prit de la distance, Mirah grogne et secoue lentement sa tête, l'air de reprendre ses esprits. Elle semble légèrement désorientée, même si elle ne veut rien en montrer. Axel laisse un sourire victorieux pointer du bout de ses lèvres.

-Tu vois que j'avais raison.

-Il suffit de jouer, intervient Mirza. Que veux-tu ?

Je jette un regard aux alentours, remarquant que le nuage de sombre provoqué par Axel forme un dôme noir autour de nous. On ne peut pas s'échapper. Le corbeau hausse à nouveau les épaules, désinvolte.

-Je vous annonce qu'on part en voyage.

Il n'a qu'à claquer subitement des doigts, l'air fier, pour que tout devienne noir.

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Bizur les Ecuy-Astres ! On se retrouve assez vite avec ce chapitre ! Vous avez vu, deux chapitres en un mois ^^ ! Et en plus, il n'est pas trop long, puisqu'il ne fait que 5977 mots -^- ! (Quoi, c'est court, pour moi XD) Je ne sais pas quand j'aurais le temps de vous mettre le prochain chapitre, alors j'espère que vous avez bien profité de celui-ci ! Et... qu'il ne vous a pas trop fait de mal XD (naaan je plaisante, je sais bien qu'il est absolument adoraaable, ce chapitre !)

Je passe aux questions !

- Que pensez-vous de l'explosion de pouvoir de Lux >< ? Ce n'était pas facile de vous écrire les effets du pouvoir du temps et ce qui en découlait, ni la dislocation de Lux d'un point de vu extérieur... j'espère que vous avez bien compris malgré tout l'état mental dans lequel s'est retrouvé Lux :/ tout dans ce chapitre exprime sa psychologie et une partie de sa personnalité >< (mon pauvre bébé T0T)

- Les "explications" de Zircon, on en parle :/ ? Vous êtes satisfaits de ce que vous avez entendu ? Et... la partie où on parle de son passé >< ? Il s'en passe, des choses, dans la vie des chevaliers !

-Mon Axou chéri qui débarque au bon moment comme d'habitude, on en parle aussi XD ? Toujours là quand il faut pour foutre sa merde, ce petit vicieux -^- ! Vous savez ce qu'il a en tête ou il garde encore une part de mystère pour vous ? (Je l'adore)

On s'arrête là pour aujourd'hui, c'est déjà pas mal xD je vous laisse cogiter tout ça et je vous dit à très vite !

Auvouar -^-

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