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Chapitre Onze : coulée de sang.

En média, un dessin fait par mes soins 😏

N'oubliez pas de voter et n'hésitez pas à poser des tonnes de commentaires s'il vous plaît ! Bonne lecture 🙄🤭

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Des odeurs brûlantes et étouffantes me sortent de mon sommeil sombre. Je papillonne des yeux, essayant de distinguer quelque chose autour de moi, mais je ne réussis qu'à retomber à moitié dans les vapes. D'accord. Je ne peux pas me servir de mes yeux trop fatigués pour savoir où je me trouve... autant essayer de deviner dans quelle position je suis, puis j'aviserais.

Mon corps se réveille petit à petit, malgré mes paupières qui refusent de s'ouvrir. Je remarque rapidement que je ne suis pas dans un endroit très normal. La première chose qui me permet de dire ça est bien évidemment les odeurs sombres et presque nauséabondes qui n'arrêtent pas de venir me piquer et me brûler les narines. Au goût de ces miasmes, je reconnais avec effroi l'odeur du sombre. Le brouillard noir que Lux avait créé en provoquant un trou noir avait exactement la même senteur, mais en beaucoup moins forte. La première nouvelle est donc très mauvaise, car je ne suis certainement plus dans le manoir de Daemon, ou bien, si c'est encore le cas, dans un coin exclusivement réservé aux Vile.

La seconde nouvelle, pas plus réjouissante que la première, est que mon corps est dans une position des plus inconfortables. Je tente de bouger un bras, une jambe, mais rien ne réussis à me répondre. Mon corps est tout simplement hors-service. Au vu des nombreux fourmillements qui commencent à remonter dans mes membres, pour dégeler mes mains et mes pieds, je constate que je suis assise, par terre, les bras derrière le dos, les jambes repliées et collées l'une à l'autre. En essayant de bouger mes mains, je touche quelque chose de froid. D'affreusement froid. Et en les mouvant lentement l'une contre l'autre, un cliquetis métallique très peu agréable remonte jusqu'à mes oreilles.

Mes yeux s'ouvrirent d'un coup.

Je suis enchaînée. Comme un animal, à même un sol noir et dégueulasse. Mes mains et mes pieds sont reliés par la même chaîne. Il y a de la poussière partout et des taches que je n'ai pas envie d'identifier sur les murs et le carrelage autrefois peut-être en damier. Le brouillard noir et sombre qui nous a amené ici est toujours ça et là dans les recoins de la pièce que j'essaye de détailler. Ça n'a rien de facile, surtout que nous sommes plongés dans le noir... enfin, pas tout à fait. Une torche brûle à quelques pas de moi. Elle permet de maintenir le brouillard du sombre assez loin, mais quand même assez proche de moi pour que j'en ressente les effets et qu'il m'affaiblisse. Qui que se soit qui ait mis cette torche ici, le but de cette personne n'est pas de me sauver la vie, mais de me maintenir consciente.

A la recherche d'une nouvelle un peu plus réjouissante, je vérifie si je suis seule ou non dans cette sorte de cellule. Dans un premier temps, je me réjouis que non : Zircon est à quelques pas de moi, la tête relâchée sur son torse, la respiration calme et presque paisible. Il est en vie, c'est déjà ça. Cette agréable surprise est tout de suite tempérée par une beaucoup moins agréable lorsque je remarque qu'il est enchaîné, tout comme moi. Cependant, lui n'a pas les mains liées dans son dos, mais les bras retenus au-dessus de sa tête, les mains également liés par une chaîne qui pend depuis le plafond. Une dizaine de mètres nous séparent. En regardant à nouveau la salle, je remarque qu'une sorte de grille a été tirée sur le côté. Nous étions donc dans deux cellules différentes, mais qui ont été ouvertes l'une sur l'autre. Je cherche à nouveau une sortie du regard, et je finis par tomber dessus. Elle est fermée par une grille semblable à celle qui devait séparer nos deux cellules.

Le problème, c'est que l'étrange homme ailé est devant.

Tout de suite, mon cerveau se réveille, alors que je me mets à le fixer d'une façon très impolie des yeux. Lui aussi, me regarde. Il est adossé contre la sortie, ses ailes toujours aussi noires dans son dos. Elles cachent en partie la porte de sortie que je convoite. Vu sa posture, c'est évidemment fait exprès. Il a les bras croisés, la tête penchée sur le côté, les yeux bleu clair luisant comme deux lunes bleues. Ses cheveux courts et noirs sont à peine dissociables de ses ailes et du sombre qui flotte autour de lui et dans son dos. Le brouillard tranche nettement avec sa peau claire, cachée par un débardeur noir et un pantalon tout aussi sombre. Il a toujours ses bottes montant jusqu'à ses genoux, et sa ceinture de cinq dagues à sa hanche. Il semble beaucoup plus à l'aise qu'il ne devrait l'être.

-Bien dormis ? me demande-t-il.

Son essence recommence à me chatouiller les sens en même temps que sa voix grave coule dans mes oreilles. Je frissonne en serrant les poings. Ce geste fait cliqueter à nouveau les chaînes dans mon dos. L'odeur de rose trop sucrée se dépose à nouveau sur mon palais. Je ne devrais pas ouvrir la bouche, l'aura de cet homme pourrait m'engourdir le cerveau, ce qui ne me rendrait aucunement service. Mais je ne suis pas du genre à ne pas répondre.

-J'ai mal aux bras, rétorqué-je.

Un léger sourire prend place sur ses lèvres, sans qu'il ne me lâche du regard. Je ne comprends pas ce que je fais ici, mais lui le sait. C'est sans doute trop rêver que lui demander pourquoi je suis ici, et pourquoi l'est-il aussi. Je suppose qu'il me fera son numéro de méchant hollywoodien plus tard. Dans l'instant, ce qui me préoccupe, c'est le Scorpion qui est toujours inconscient à quelques pas de moi. Je me concentre alors à nouveau sur mon camarade, essayant de percevoir le moindre geste qui pourrait m'indiquer son état de conscience. Hormis sa respiration, rien ne prouve qu'il est en bonne santé.

-Oh, ne t'en fais pas, il va vite se réveiller, m'assure l'étrange homme de l'autre côté de la salle.

-Comment peux-tu le savoir ?

Je me tourne à nouveau vers lui. Ses yeux ont changé de direction. Il regarde d'un air intéressé le chevalier dans l'autre cellule, avant d'hausser les épaules.

-Si tu es réveillée, alors je suppose que lui aussi. Il doit batailler pour reprendre ses esprits.

-Ça m'étonnerait qu'il soit en si bon état que tu sembles le croire, râlé-je. Il est entouré de sombre ! Pourquoi tu n'as pas mis de torche à côté de lui ? Il ne va pas réussir à reprendre connaissance !

À ma plus grande surprise, le jeune homme éclate de rire. Il ne bouge pas, mais il ne se gêne pas pour se foutre ouvertement de ma gueule. Pourtant, j'ai bien raison ! Zircon est entouré par le sombre. Contrairement à moi, il n'a pas la relative chance d'avoir une source de lumière un peu plus loin pour faire reculer ce fichu brouillard ! Il va mourir ! Cette constatation achève de me réveiller et me procure une décharge électrique dans tout le corps qui me permet de reprendre l'entièreté de mes esprits.

-Ne te moque pas de moi ! m'énervé-je.

-C'est beaucoup trop drôle, désolé, sourit-il pas le moins du monde repentant.

-Si ça t'amuse de le voir souffrir à distance et crever petit à petit, pas moi ! crié-je en me débattant avec ces foutues chaînes. Je ne te permettrais pas de le tuer comme ça !

-Je ne suis pas en train de le tuer, sourit amusé cet abruti de corbeau.

Il fait tout pour me mettre en rogne ? Parce que ça commence à fonctionner. J'ai beau me débattre avec ces maudites chaînes, elles ne veulent pas me laisser tranquille, et l'autre agaçant mâle ne fait même pas un geste pour retirer Zircon des griffes de son brouillard noir. Je le fusille du regard.

-La lumière peut avoir une portée aussi lointaine ? me renseigné-je.

-Elle en a, affirme-t-il. Ne t'en fait pas pour ça, ton si parfait camarade est assez éclairé pour repousser au minimum le sombre. Je ne suis pas si cruel que ça.

Il me fait un grand sourire, qui me fait dire que sa phrase cache un autre sens. Ses yeux en pétillent d'amusement et de malice. Qu'est-ce qu'il cherche à faire ? Est-ce qu'il veut affaiblir le plus possible le chevalier pour ne pas avoir à le combattre ? C'est vrai que Zircon serait du genre à tout casser assez rapidement, après tout, je l'ai déjà vu déforester des arbres dix fois plus gros que lui par simple colère, qui sait ce dont il est capable par frustration. Vu notre condition, sa frustration va rapidement passer à de la colère, voire à de la rage. Je ne voudrais pas être à la place de notre kidnappeur. Mais je suis très contente de m'être fait prendre avec un caractère aussi sanglant.

Je m'apprête à poser une nouvelle question, mais un grognement du côté du Scorpion m'amène à tourner ma tête. Même si la torche est assez près de moi, elle est quand même assez loin pour que le brouillard puisse me faire sentir ses effets étourdissants. Je sens les picotements brûlants de ces nappes me titiller les sens et m'empêcher de me servir de toutes mes capacités. Je ne suis pas au meilleur de ma forme. Ça m'agace.

Zircon, pour sa part, ouvre lentement ses yeux, peut-être comme moi il y a quelques minutes. Sa respiration se fait plus lourde, et ses poings se serrent. Tout comme moi, il crée un cliquetis de chaîne. Ce bruit a pour conséquence de le réveiller tout de suite, lui faisant relever sa tête, tout à fait alerte, avant qu'il ne s'accroupisse pour tenter de se défaire de ses liens. Inutile, et il le remarque bien vite. L'étrange homme reste silencieux, mais avec un nouvel air amusé sur le visage. Le chevalier n'a pas besoin de plus de cinq secondes pour arriver à la même conclusion que moi : on est coincé. Ses yeux orageux cherchent le coupable du regard, et quand ils tombent sur lui, son regard passe de la colère à la surprise. Le corbeau, lui, se contente de ricaner.

-Dis donc, tu en as mis du temps, pour te réveiller ! Tu as rencontré une fée dans tes rêves et elle t'a joué une berceuse ?

Zircon tressaille et se fige. Il ne semble pas du tout confiant, ce qui m'étonne. J'ouvre la bouche pour lui poser la question, mais son regard vif se tourne avant vers moi. Il est à nouveau surpris. Puis, en colère.

-Fou lui la paix ! râle-t-il en se tournant vers l'homme ailé.

-Quelle impolitesse de ne pas répondre à ma question, sourit l'autre Vile.

-Je t'emmerde ! Tu n'as pas intérêt à la toucher, sinon...

-Sinon quoi, preux chevalier ? ricane l'inconnu. Tu vas sortir ton épée et me menacer ?

-Putain, Axel, dégage de là !

Aussitôt que le mot « Axel » est prononcé, je remarque quelque chose ne va pas. Je regarde stupéfaite Zircon, puis le dénommé tout nouvellement « Axel ». Ce dernier est très fier de lui, ça se voit par le grand sourire victorieux qu'il a sur le visage. Il a fait exprès de mettre en colère le chevalier pour qu'il craque et avoue son prénom. Je pense que le but de la manœuvre était de nous déstabiliser. En ce qui me concerne, ça fonctionne. Zircon, lui, s'est figé, et me regarde comme s'il craignait quelque chose. Je commence à me demander...

-Tu le connais ? murmuré-je vers le Scorpion.

-Je... non...

Il ment. Et terriblement mal, en plus. Mais pourquoi me mentir ? Pourquoi ne pas admettre qu'il le connaît ? Après tout, j'ai bien dit que je le connaissais, lorsque j'ai croisé son essence dans le couloir aux arcades. Zircon peut parfaitement le connaître de la même façon que moi, c'est-à-dire, par hasard. Mais étrangement, ce mensonge me fait dire qu'il le connaît beaucoup plus que part une simple rencontre à l'improviste. La méfiance en moi commence à se réveiller. Pour couronner le tout, Axel éclate à nouveau de rire. Ce rire me fait frissonner. Je sers les dents jusqu'à les entendre grincer, essayant par mes mains de forcer les chaînes pour me libérer. Le corbeau s'avance vers Zircon jusqu'à se poster devant lui. Pour toute réponse, le noiraud le fusille du regard.

-Ah, petit frère, tu n'as jamais su mentir, se désespère Axel.

La mâchoire m'en tombe. Petit... frère ? J'ai bien entendu ? Je fixe comme une idiote les deux hommes face à moi, l'un à terre, qui est de plus en plus mal-à-l'aise et énervé, et l'autre debout, toujours aussi narquois et ravi de son petit effet. Petit frère. Non... Zircon n'est pas...

-C'est... ton... ton...

Je n'arrive pas à prononcer le mot. Mais maintenant que je les ai côte à côte, je ne peux pas nier qu'il y a une grande ressemblance entre les deux hommes. Ils ont la même peau blanche, les mêmes cheveux soyeux noirs, les mêmes expressions sur le visage. Non. Non, non, non. Je ne veux pas devenir folle. Je ne veux pas avoir à nouveau une révélation de dingue me tomber sur le crâne. Je ne veux pas avoir à retourner dans un état de dépression pendant des semaines. Je dois délirer. Oui, c'est ça, délirer. Je suis en train de m'imaginer des choses, à cause du brouillard noir autour de nous. Je suis en train de subir les effets de cet étrange sombre sur moi. Ça ne peut pas être autre chose... ça ne peut pas être vrai, n'est-ce pas ? Zircon ne peut pas m'avoir trahi lui aussi, quand même ? Pas après m'avoir fait remarquer que Lux m'ait trahi, et qu'il m'ait consolé à sa façon... non, il y a pire que ça. Zircon ne peut pas être...

Un Vile.

-Ce n'est pas possible, réfuté-je à voix haute. Ça n'est clairement, pas, possible.

Je les fixe tous les deux en essayant de trouver une explication logique. Mais je crois bien que l'explication logique ne me convient pas. Plus je les regarde, et plus je me rends compte que si, c'est totalement possible et c'est même la vérité. Mais je rejette le plus possible cette vérité. Je ne veux pas avoir à l'affronter, je veux la repousser. Pourtant, je ne peux pas m'empêcher de les regarder. Et, plus je les regarde, plus la vérité s'impose à moi comme une évidence. Axel me lance un regard amusé, avant de se tourner vers son... son frère.

-Tu ne lui as rien dit ? s'enquit-il. Comme c'est triste.

-Tu fermes ta gueule, rage Zircon en serrant les dents. Elle n'a rien à voir avec toi, ou moi, et je te conseille d'en rester là.

Axel hausse un sourcil, nullement impressionné, avant en souriant de se tourner vers moi.

-Tu n'étais au courant de rien ?

Je n'ai pas besoin de répondre pour qu'il le sache, ma tête doit en dire long. Le Vile repart dans un bref ricanement, puis se tourne à nouveau vers Zircon. Même son ricanement ressemble à celui du chevalier. Il m'en fait tressaillir.

-Elle ne sait vraiment rien du tout ?

-Tu la laisses en dehors de ça ! rage le Scorpion.

Loin de se vexer, Axel ne fait que sourire encore plus. Quelque chose dans cette situation l'amuse terriblement, et je n'arrive pas à saisir entièrement pourquoi. Ah, ou si : ça doit être terriblement drôle, de me voir totalement dépassée par deux petits mots prononcés au hasard. Ou pas au hasard, en fait, si j'en crois la confiance et l'air victorieux qui pèsent sur notre ravisseur. Il a fait exprès de faire toute cette mise en scène. Je dois avoir une tête hilarante. Axel en profite pour enfoncer le clou, narquois à présent, se fichant totalement que je sois en mesure ou pas de supporter ce qu'il raconte.

-Comment t'as fait, pour mentir aussi longtemps ? Ils n'ont rien remarqués ? Ils sont beaucoup plus aveugles que ce que je pensais !

-Je ne leur ai jamais mentit, réfute Zircon en le fusillant du regard.

-Oh, alors tu n'as pas dit toute la vérité ! le nargue le corbeau. Ce n'est pas beau de mentir, Zixik. Maman ne te l'a pas assez dit comme ça ? minaude-t-il.

Zixik... ? Ne me dite pas que c'est son vrai prénom, quand même. Parce qu'il est clairement nul. Je comprends parfaitement qu'il ait changé son identité, si c'est le cas.

-Ferme-là ! hurle d'un coup le chevalier. Ne parle même pas d'elle, ou je te tranche la gorge ! Je te jure que je vais te tuer ! Et arrête avec ce putain de surnom !

Oh joie, au moins, je sais comment il s'appelle. Et, oh joie, il s'énerve enfin. C'est qu'au moins il a repris totalement conscience et pleine possession de ses moyens. Avec un peu de chance, il arrivera à casser la gueule d'Axel avant de m'aider pour qu'on sorte d'ici. C'est beau, de rêver.

Axel prend son frère par la mâchoire pour relever son visage et plonger ses yeux dans les siens. Ils sont tout aussi orageux que ceux du chevalier à ses pieds. Ses ailes commencent à former deux armes menaçantes autour de lui. Elles me cachent presque les deux... frères.

-Un fratricide, maintenant ? menace Axel. Décidément, tu n'arrêtes pas de régresser. Je comprends pourquoi tu t'appelles Zircon et pas Diamon. Nos parents devaient savoir que tu ne valais pas plus que ton apparence pour t'appeler ainsi, et tu sais quoi ? Ils avaient parfaitement raison. Je me demande pourquoi ce n'est pas moi qui t'ai tué quand j'en avais l'occasion.

Les paroles d'Axel blessent profondément Zircon. Je le vois, parce qu'il tressaille en serrant la mâchoire et les poings. Mais il ne se laisse pas faire. Il ne se laisse jamais faire, et certainement pas démonter par des paroles blessantes. Il les manipule aussi bien qu'Axel. Casse-lui la gueule, Zizi. Quoi ? Moi aussi, j'aime donner des surnoms. Et vu ce que je viens d'apprendre, le chevalier mérite parfaitement le sien.

-Tu n'y arriverais pas, ricane provoquant le Scorpion. On sait parfaitement tous les deux pourquoi tu ne pourrais même pas me faire du mal. Tu crois que tu me fais peur ?

-Ce n'est pas toi que j'ai besoin d'effrayer, s'amuse Axel.

Maintenant, on dirait que toute trace de colère l'a quitté. Mais... quelque chose m'échappe. Je ne comprends pas. En quoi moi je fais partie de leurs histoires de famille à eux ? Sauf si c'est une façon de faire éclater la discorde entre les chevaliers, mais pourquoi maintenant ? Et en fait, qu'est-ce que je fais là ? On n'a pas encore abordé la question, je crois, et elle me devient pesante.

-Je peux savoir ce que je viens foutre dans vos histoires de famille ?

Axel tourne son visage vers le mien, m'offrant son splendide sourire aguicheur. Il me cherche ? Il va rapidement trouver mon pied dans ses parties s'il me soûle. Amusé, il regarde vers Zircon, qui lui demande d'un seul regard noir de se taire.

-C'est fascinant, murmure-t-il. Tu tiens vraiment à ta réputation de mystérieux, hein ?

-Je t'ai dit qu'elle n'avait rien à voir avec nous, siffle Zircon.

-Tu sais tout autant que moi que c'est faux, se rembrunit Axel. Tu le sais, n'est-ce pas ? Sinon, pourquoi est-ce que tu t'évertuerais tant à la protéger ?

Est-ce que je rêve ou ils osent m'ignorer ? Je les fusille du regard autant l'un que l'autre, essayant de capter à nouveau leur attention. Je ne dois pas être très convaincante, car ils se fichent de ma présence comme il y a deux minutes.

-Elle, n'a rien, à voir, avec nous, répète lentement le chevalier.

-Tu tiens tellement à tes sentiments, Zircon, soupire Axel. Pourquoi tu te bats à ce point-là pour eux ?

J'en ai marre, je ne comprends rien de ce qu'ils racontent, et en plus, j'ai mal aux poignets maintenant. Le sombre n'arrête pas de venir essayer de grignoter ma peau, et il me donne mal à la tête. J'aimerais bien qu'on réponde à mes questions avant que je ne tombe dans les pommes.

-Hé, ça ne vous dérangerait pas de m'accorder, genre, deux minutes ? demandé-je en les détaillant l'un et l'autre. Comment se peut-il que Zircon soit un Vile ! C'est un chevalier ! Il serait mort dix fois depuis le temps qu'il est dans le Quartier Général ! Ce n'est pas possible ! Et pourquoi est-ce que j'aurais quoi que ce soit à voir avec vous, bandes de mâles débiles ! râlé-je.

Loin de me demander de ne pas m'en mêler, Zircon ferme ses yeux et baisse la tête, coupable. Axel, lui, me lance à nouveau un de ses horripilants regards amusés. Il lance un coup d'œil à son frère, avant de le prendre par les cheveux et le forcer à redresser la tête, faisant pousser un grognement de douleur au Scorpion. L'envie soudaine de jeter mon poing dans sa gueule arrive au grand galop, mais elle est rapidement remplacée par l'incapacité à bouger le petit doigt, à cause de ce fichu sombre dans l'air. La frustration provoquée par ma captivité repousse l'envie de m'évanouir qui me menaçait jusqu'à présent à cause du sombre. Au moins une bonne nouvelle. Axel dégage les cheveux noirs de la boucle d'oreille scorpion que Zircon porte, et la pointe du doigt, faisant pencher la tête de son frère pour que je puisse correctement la voir, se moquant de la grimace de douleur qu'il provoque.

-Tu sais ce que c'est, ça ?

Je déglutis, regardant impuissante le chevalier se faire malmener par son... frère. J'ai encore un peu de mal à avaler ça.

-Oui, soufflé-je en regardant le bout de métal. C'est le bijou qui lui permet de se reconnaître en tant que Chevalier du Zodiaque.

Axel hausse un sourcil, me fixant de ses yeux très clair. Puis, il lâche un nouveau rire et dégage la tête de son frère dans un geste dédaigneux, avant de lui lancer un regard malicieux.

-Se reconnaître en tant que chevalier ? Putain, Zircon, t'as fait fort, là. Et tu y as cru ?

Sa question m'a été posée. Je ne trouve pas le courage d'ouvrir la bouche pour lui répondre. Je n'arrive pas à croire dans quel état se trouve le Scorpion actuellement. Il a l'air abattu. Comme si quelque chose de beaucoup trop gros allait sortir. Il ne tente même pas de se défendre ou de se justifier. Je ne le comprends plus, d'un coup. Axel reprend la parole, me détachant de ma contemplation.

-Je vais « t'éclairer » un peu sur la situation, sourit-il grandement. Ça, reprend-il en me montrant à nouveau la boucle d'oreille, ça n'est aucunement un bijou de famille ou je ne sais quoi encore comme merde. C'est un camouflage. Tu ne t'es jamais dit que ça faisait un peu lourd, à porter ?

Il roule ses yeux en souriant et lâche à nouveau le chevalier, l'abandonnant pour faire quelques pas dans ma direction.

-Ma pauvre petite furie, se moque-t-il. Zircon est un Vile, et en effet il ne peut pas être dans la dimension lumineuse sans en souffrir. Mais grâce à sa boucle d'oreille, il a réussi à tenir. Tu veux savoir comment ?

Il prend un malin plaisir à me faire languir, je le sais. Je me contente de le regarder, attendant qu'il se décide à me donner les réponses que je veux. Le presser ne servirait à rien. Mon impatience me donne envie de lui fracasser le crâne contre le sol, mais je ne peux pas bouger, et de toute façon, je ne suis pas sûre de pouvoir y parvenir. Il est beaucoup plus dans son élément que moi.

-Tais-toi, murmure Zircon derrière lui.

-Allons, ne sois pas si secret, ricane Axel. On ait bien tous les deux que, si ce n'est pas moi qui le lui dit, c'est toi qui vas devoir faire face à ses questions. Et je vais être très gentil et compréhensif, je vais épargner la partie de l'histoire qui te dérange le plus ! Je te débarrasse d'une corvée, tu devrais m'en remercier, non ?

-Ce n'est pas ton genre, de me rendre service, proteste la voix faible Scorpion.

Axel se tourne à nouveau vers lui, avant de s'accroupir pour être à sa hauteur. Il regarde longuement son frère, une expression indéchiffrable au visage, puis finit par laisser ses ailes retomber dans son dos.

-Je t'ai toujours rendu service.

-Menteur, rage le noiraud en serrant les poings.

Son corps est très tendu, maintenant. Axel le regarde encore une fois, le visage neutre, pendant plusieurs secondes. Zircon ne prend même pas cette peine, il préfère fixer le sol, dans le vague, perdu dans ses pensées. Il sait qu'il ne peut rien faire pour empêcher Axel de me dire ce qu'il ne veut pas que je sache ? Il abandonne ? Jamais je n'aurais cru le voir lâcher prise comme ça. Mais jamais je n'aurais cru qu'un chevalier puisse être un Vile non plus. En voyant que je les inspecte toujours, Axel reprend son attitude effrontée et penche sa tête.

-La boucle d'oreille de Zircon peut se remplir de sombre pur, m'indique-t-il les yeux brillants. Il lui suffit d'une piqûre de temps en temps pour pouvoir supporter plusieurs jours dans le monde lumineux. Comme il est chevalier, sa guérison permet de cacher les traces de ses injections. Pour la recharger, c'est facile, il suffit d'aller dans une ou deux missions ayant bien évidemment pour but de combattre les vilains ennemis, et le sombre relâché par les Vile est absorbé par le bijou. Tu n'y avais jamais réfléchi ?

Je reste un instant silencieuse, repassant dans ma mémoire les quelques éléments qui auraient pu m'échapper. Et le tout premier, qui m'est royalement passé devant, est ce qu'à dit Merolt après notre première mission contre Succombe.

« -T'es parti devant ! Ne me dit pas qu'en fonçant dans le tas, tu t'es pris moins de blessures que Krell, qui était en dernière position ! C'est impossible ! »

Les Vile ne s'attaquent pas entre eux. Voilà pourquoi Zircon était presque sain et sauf, durant cette première mission. Voilà aussi sans doute pourquoi il avait poussé un râle de douleur, lorsque Merolt avait fait exploser des billes lumineuses devant ses yeux. Et le temple du Scorpion... Merolt était contre l'idée de l'ouvrir. Je comprends maintenant pourquoi. Ça aurait tué Zircon. Ou presque. Et la raison pour laquelle il a réussi à se remettre aussi vite de son évanouissement, quand j'étais en train de parler avec Lux, avant notre dernier combat contre la furie... tout était sous mes yeux. Mais je n'ai rien vu, parce que je pensais que...

Qu'aucun Vile ne pouvait devenir chevalier.

Constatant que j'ai compris, Axel fait un nouveau sourire narquois et se tourne glorieux vers son frère.

-Je pense qu'elle me croit, plastronne-t-il.

Zircon ne répond même pas. Il reste silencieux, le regard sur le sol, dans le vide, manifestement sur le point de craquer. Il n'a pas l'air en colère ou agacé comme d'habitude, non, il est... abattu. Il n'a pas du tout envie de plaisanter, cette fois-ci.

-Je ne comprends pas, réussis-je à dire. Comment est-ce possible ? Je veux dire... Zircon n'a pas d'aile dans le dos, lui ! Et je ne comprends toujours pas le rapport avec moi !

Sauf si, comme Gotham, il a perdu ses ailes. Axel me regarde à nouveau, manifestement en train de se retenir de rire, ce qui a le don de m'agacer. Lorsqu'il s'avance vers moi avec un air déterminé, un nouveau frisson remonte dans mon dos. Mais je refuse de baisser le regard. En voyant ça, Zircon redresse la tête, et lance des éclairs par ses yeux au Vile devant moi. Ce dernier n'en a pas grand-chose à faire.

-Zircon et moi sommes des cas uniques, tu ne trouveras pas d'autre Vile de notre genre dans toutes les galaxies, me sourit-il. C'est une race créée spécialement pour nous. Incroyable, n'est-ce pas ?

Je me retiens de toutes mes forces de lui répondre, mais pas de lui jeter un regard noir. Comment peut-il arriver à me faire perdre aussi facilement mon sang-froid ? J'ai brusquement envie de le frapper. Le Vile tend sa main vers moi pour me caresser la joue. J'adorerais le mordre, ne pas me laisser faire. Mais avant que je ne puisse faire le moindre geste, son essence s'incurve par tous les pores de ma peau et m'empêche de faire le moindre mouvement. Je retiens un gémissement, désorienté par cette soudaine effervescence de rose et... comment appelle-t-on ça ? De l'engourdissement ? De la drogue ? Du... bonheur ?

-Fou-lui la paix ! rage soudainement Zircon derrière lui. T'as intérêt à la lâcher ! Tout de suite !

Axel ne répond pas à son frère, qui rage tout seul derrière nous, se débattant avec les chaînes et tirant dessus à s'en faire mal. Enfin, ça, je n'en sais rien. Je ne peux que regarder dans les yeux l'étrange Vile en face de moi. Ses pupilles très claires et son sourire aguicheur ne me permettent pas de regarder ailleurs, et même si je le voulais, ses ailes bloquent mon champ de vision.

-Nous sommes ce qu'on appelle des changeurs, me murmure-t-il. Si je dois comparer ça à ta planète d'origine... je dirais que c'est une sorte de vampire. Je ne m'y connais pas assez pour l'affirmer, mais on a quelques caractéristiques qui correspondent... entre autres, un charme hypnotisant et une envie dévorante de sang.

Sa voix se fait plus basse sur les derniers mots, plus dangereuse aussi, et pourtant je ne réagis pas. Pas parce que je ne le veux pas, ah ça non ! Mais parce que son aura m'empêche de faire le moindre pas et que, si j'ai envie de rester en vie, il faut absolument que je reste calme. Mais mon instinct a parfaitement saisi le danger. Il a parfaitement compris que j'étais entre de mauvaises mains, et ce contact entre sa peau glaciale et la mienne tiède ne me ravi aucunement. J'ai brusquement le besoin incompréhensible de prendre la fuite, de partir. Mes jambes voudraient trembler, mes cordes vocales voudraient crier. Mais c'est impossible. Parce que son essence me bloque au sol comme une arme dont se servent les prédateurs sur leurs proies.

-Zircon n'est pas un changeur comme moi, continue Axel en déviant ses doigts le long de mon cou. Il n'a pas encore développé sa capacité à se transformer... tu sais pourquoi ?

Il me fait à nouveau sa moue adorable aux lèvres, captant à nouveau toute mon attention. Je ne peux pas garder l'esprit clair ; c'est impossible avec le sombre qui se dégage de sa peau, mélangée avec son essence qui me fait tourner la tête, et si je dois rajouter sa voix de plus en plus enjôleuse. Mais les hurlements et les cris de Zircon en arrière-plan me permettent de garder un minimum de contrôle sur ma conscience. Ils me permettent aussi de ne pas laisser totalement la place à mon instinct, qui hurle de plus en plus sa peur. Je sais que j'ai peur. Je sais que j'ai peur d'Axel, de ce qu'il peut me faire, de ce qu'il va m'arriver. Mais je n'ai pas le droit de lâcher et de me laisser aller, je dois encore tenir le temps qu'il me balance ses explications. Ensuite, je pourrais hurler autant que je le voudrais. Je sers les poings pour m'éviter de faire une connerie. Ce n'est pas le moment d'utiliser mon pouvoir sur le vide. Il pourrait me répondre, je le sens, mais ma peur ne me permet pas de le contrôler correctement. Ce n'est pas le moment, pas encore. Axel poursuit, ignorant les remarques de son frère.

-Il n'a pas encore passé son premier sang, murmure Axel en fixant ma gorge. C'est une étape très importante pour nous deux. Le premier sang est la porte qui nous permet d'accéder à tous nos pouvoirs, également à l'animal caché en nous. Nous sommes incapables d'y résister, c'est comme si tu avais le choix entre t'arracher le cœur ou caresser ta peau. Essayer de ne pas y succomber est la pire des douleurs qui soit. Pour ma part, tu l'auras compris avec mes ailes, il s'agit d'un animal capable de voler. Mais Zircon n'a pas encore passé cette étape. Il lutte toujours contre cette partie de lui, pour une raison bien précise, d'ailleurs.

Axel relève ses yeux dans les miens. Ils sont désormais entièrement brillant. J'aurais deux lunes en face de moi que je ne pourrais pas faire la différence. Il se contente d'attirer entièrement mon attention, m'empêchant de me concentrer sur autre chose. Désormais, les cris de Zircon me semble étrangement lointain. Mon instinct s'endort devant cette vision, comme s'il était sous morphine. Mauvaise nouvelle. Je ne suis pas en capacité de lutter.

-Cette transformation l'obligera à obéir sans aucune contestation possible au Seigneur Noir, susurre le Vile. Il sera obligé de le rejoindre, il sera son animal de compagnie, et sa volonté ne sera plus qu'un jouet entre ses mains. Tu vois, quelque part, je le comprends un peu. Contre des pouvoirs, il doit renoncer à sa liberté, et Zircon n'est pas le genre à apprécier avoir une entrave autour du cœur. Mais, tu le devines peut-être, il se trouve qu'il pourrait être un avantage non-négligeable contre les lumineux. Pour ne pas dire carrément indispensable. Et toi... tu sembles savoir un peu trop de chose pour qu'on puisse te laisser tranquille. Tu commences à comprendre certaines choses et... il ne faudrait pas que tu les découvres ou que tu en parles. Tu comprends ?

-Lâche-là !

Zircon a hurlé tellement fort qu'il m'en a sorti de la tétanie dans laquelle je me trouvais. La terreur de mon instinct revient au grand galop, tendant mon corps. Je papillonne des yeux, bloque ma respiration pour ne plus avoir à sentir le sombre et son essence, avant de me concentrer pour reprendre toutes mes capacités de réflexion. Ce n'est pas chose facile, encore moins quand je sens mon cœur battre juste sous les doigts d'Axel, qui sont contre ma jugulaire. Je déglutis, en essayant de regarder vers le Scorpion. Il m'est invisible. Les ailes de ce foutu Vile bloquent toujours ma vision.

-Ah, ça va faire un peu plus mal que prévu, soupire le corbeau devant moi.

Je fronce mes sourcils tout en lui lançant un regard de travers. Qu'est-ce qui va faire mal ? Mon pied entre ses jambes ? Ah ça, c'est sûr, ça va faire vachement mal. Tellement mal qu'il ne pourra plus s'en relever. J'ouvre la bouche pour lui gueuler quelque chose au visage, mais en un rien de temps, il se retrouve derrière moi, m'empoigne la mâchoire pour faire pencher ma tête sur le côté, et je sens brusquement qu'on plante quelque chose dans mon cou. Le déchirement de la chaire provoque une succion horrible à mes oreilles.

-Non !

Zircon a les yeux topaze exorbités. Il se débat plus encore, alors que je sers les dents pour retenir un cri de douleur. Mes yeux en sont écarquillés. Ce connard vient de me mordre ?! Et plutôt profondément, si j'en crois l'odeur soudainement métallique, cuivrée et sombre du sang dans l'air, et le liquide qui coule contre ma peau. Mes sens recommencent à s'en aller. Ils sont brusquement brouillés par quelque chose qui s'infiltre dans mon corps, à cause des dents d'Axel plantées dans mon cou. Qu'est-ce que c'est ? Une sorte de poison ? Un inhibiteur pour suceur de sang, pour que la victime arrête de se débattre ? Quoi qu'il en soit, mes membres redeviennent complètement gourds. Ma respiration se ralentit, les battements de mon cœur, d'abord fou, redeviennent calmes presque malgré eux, et mes muscles se relâchent.

Zircon change aussi d'attitude. Il arrête de crier. Il se fige, plante son regard dans le mien, les yeux complètement dilatés. Ses poings se serrent. Et Axel finit par me lâcher en ricanant.

-Tu vois, ce qui va être compliqué, ça n'est pas tant de s'échapper, sourit-il en léchant mon sang au coin de sa lèvre. Pour toi, ça va être de sortir d'ici en vie. Et, pour mon petit frère, autre que de garder sa liberté...

Il lui lance un regard à nouveau victorieux, avant de claquer des doigts. Les chaînes qui le retenaient le relâchent d'un coup, le rendant libre de ses mouvements.

-Ça va être de ne pas te tuer !

Il laisse un dernier rire narquois franchir sa bouche, puis finit par disparaître dans un battement d'aile. Son geste éteint la torche à quelques pas de moi, permettant au sombre qui jusque-là se tenait à distance de ramper jusqu'à ma peau et de commencer à la mordre.

Mais ce n'est pas le plus alarmant. J'ai en face de moi un vampire qui meurt d'envie de me sucer le sang.

Putain de merde.

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Bwaaa il me fait si mal au cœur ce chapitre quand je le relis 😭 ! Et pourtant, ce n'est que le début de l'horreur... 😭 Enfin, bizur les Ecuy-Astres 😍 ! Comment allez-vous :3 ? (Dit avec délectation et insolence pour reprendre les mots de certain.e.s 😂) Personnellement, je suis à la fois hyper contente que vous ayez lu ce chapitre [6188 mots] (qui est l'un de mes préfs de ce tome 😍) et hyper stressée de ce que vous en avez pensé 😱 ! Faut dire que j'attends d'écrire ce chapitre depuis... le début du tome 1... et ça fait genre, deux ans et demis que j'attends qu'il sorte... punaise, j'ai peur de ce que vous avez ressentis, si c'était bien fait, si c'était trop court, si vous avez le cœur qui bat ou si au contraire ça vous a rien fait, si vous avez aimer la forme, si au contraire c'était mal écrit, si le style vous a dérangé 😭 (oui, je stress encore plus que pour les exams, actuellement 😂).

(Petite anecdote en passant : j'ai eu énormément de mal à dessiner Axel, que vous avez vu dans le média. Je ne vous raconte pas les crises de fangirl, surtout en dessinant ses yeux 😱 il est trop beeaauu 😍 mon cœur arrêtait pas de battre j'en avais marre 😭)

Je voulais rapidement savoir (rapidement, promis, je ne vais pas faire une NDA de 60 cm... 😂) : est-ce qu'une FAQ vous intéresserait :3 ? Je sais que j'en ai déjà fait une dans le tome 1, mais peut-être que vous souhaiteriez en avoir une seconde dans le tome 2 -^- je ne sais pas si vous souhaitez une FAQ auteure ou une FAQ personnages ? Dites-moi tout, et je verrais si j'en fais une ou pas selon vos réponses ;)

Passons aux questions, j'en ai plein plein plein (en fait non mais je trouve la formulation choupi) a vous poser :3 :

-Le "poulet" (mon bébé est trop parfait pour un surnom aussi horrible enfin 😭) a enfin dévoiler son identité, Axel 😍 ! Et... a enfin également une famille, puisqu'il est présenté comme le grand frère de Zizi 😱 (décidément Zircon, mais tu fais partie de ses personnages qui sont chiant et avec trop de secrets sur le dos 😂) ! Votre avis sur ce personnage :3 ? (Je sais qu'il vous énerve, son caractère m'énerve moi-même, mais en même temps, je ne peux pas le détester 😭)

-Zircon qui est un Vile, naaaaaan 😱 ! Le nombre de fois où j'ai eu peur que ça vous saute aux yeux... mais jamais vous avez capté, c'était trop beau pour être vrai 😭😂 ! Vous vous y attendiez ? Et sa race, les "changeurs", un mot à dire là-dessus ?

-Sérieusement, la suite, on la sent comment 🤔 ? Admettez, si Zircon rejoint le Seigneur Noir, olala, qu'est-ce que ça serait épique 😈... non 😇 ?

Bref, avant d'en savoir un peu plus, vous allez devoir attendre la prochaine publication :333 (et croyez-moi, vous allez devoir vous accrocher, parce que là, on vient vraiment de plonger dans la dark-fantaisie 😂)

Auvouar ! 💙

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