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Bonus 1 : ne te cache pas de moi.

Mon corps est épuisé. Ce n'est rien en comparaison de mon cœur. Je crois que je me réveille. Je plisse mes yeux et pousse un léger gémissement en essayant de lever le bras. Je n'y arrive pas. Je n'y arrive plus. Je soupire intérieurement. Tout ce temps passé à l'entraînement pour rien. Je suis toujours aussi faible.

Les larmes ne me montent pas aux yeux. Elles semblent m'avoir quittés. Pourtant, mes pupilles me brûlent comme si elles voulaient encore pleurer. J'entends un soupir autour de moi, et un bruit de papier. Je me tends. Je pensais être seul, mais ce n'est pas le cas.

Ora ? Non, cette dernière aurait remarqué mon réveil et elle m'aurait parlé. Ce n'est pas elle. J'ouvre timidement les yeux. La tension qui comprime mes muscles s'agrandit. Mes yeux s'écarquillent de terreur. Pas lui !

Je prends soin de ne pas bouger. Il est toujours en train de faire son scientifique abruti. Il tourne les pages d'un livre, ses sourcils sont froncés de concentration. Il se tient la tête d'une main, il est assit à un bureau. Je suis dans son lit. Je ne sais pas comment j'ai fait pour ne pas reconnaître son odeur. Il ne m'a pas encore remarqué. Je descends lentement du lit, avisant la porte de l'autre côté de la chambre. Qui est assez petite. Une autre porte permet sans doute d'aller dans la salle de bain...

Son regard se relève vers moi alors que j'ai posé le pied au sol. Nous nous regardons un instant dans les yeux. Les siens, d'un saphir brûlant, me sondent comme s'ils pouvaient lire en moi. Je me sens trembler. Il bouge à peine sa main. Je me rue vers la première porte que je trouve et la claque dans mon dos. Je me tends une nouvelle fois lorsque mon regard se pose sur le décor. Mauvaise porte. Je suis dans la salle de bain.

-Gotham ! Ouvre !

La voix de Noa est à peine camouflée par la porte. Je le sens s'avancer et sa main agrippe la poignée. Je m'adosse contre le chambranle et ferme la porte à clé. Il tente d'ouvrir, mais je secoue la tête. Comme s'il m'avait vu, il arrête de se battre avec la poignée. Son poing tape contre le battant.

-Ouvre moi !

Sa voix est quasiment suppliante. Je secoue une nouvelle fois la tête et pousse un gémissement de protestation. Je me laisse glisser contre le bois et mets ma tête entre mes genoux, entourant mes bras autour de mes jambes. Je tremble. J'ai peur.

-Gotham... s'il-te-plaît...

Je mords ma lèvre. J'essaye de maîtriser mes tremblements. Je n'y arrive pas. Mes muscles sont comme pris de toutes les courbatures de ma vie d'un coup. J'essaye de respirer calmement. Mon souffle tremble. Il est désordonné. Ma tête est fracassée de millier de souvenir et mon cœur de millier de blessures. Chaque battement qu'il fait contre ma poitrine me fait mal.

-Laisse-moi, murmuré-je.

Je ne veux pas qu'il me voit comme ça. S'il y a bien une personne au monde qui ne devrait pas me voir pleurer, c'est lui. Je ne sais pas s'il m'a entendu. Je sers fortement mes mains autour de mes jambes pour que mes muscles arrêtent de trembler. Mes tendons me font mal. Mes mollets me brûlent. Je crois que je vais encore avoir des bleus.

-Got... ne reste pas tout seul.

Je frissonne. Noa s'est accroupi contre la porte. Il est juste derrière moi. Il n'y aurait pas eut la porte, j'aurais sentit son souffle dans mes cheveux. Et je me serais enfuis. Je sais que je fais tout pour attirer son attention. Je sais que j'ai besoin de son contact physique pour aller bien. Mais je ne veux pas. Parce que, s'il me prend dans ses bras, ça veut dire qu'il m'aura vu pleurer. Je ne veux pas pleurer devant toi.

-Gotham.

Je renifle. Je ne bouge pas. Mon corps tremble encore. Je crois que j'ai envie de pleurer.

-Petit ange, je ne vais pas te laisser seul.

J'arrête de trembler. Mon souffle se coupe. Zut. Il a raison. Noa ne va pas partir et me laisser tranquille. Surtout pas depuis qu'il sait que je suis en train de pleurer. Je sers les dents, outré contre moi-même. Comment ais-je pu oser me laisser aller !

-Je n'aurais jamais dû parler, sifflé-je contre mes dents.

Je n'aurais jamais dû dire à Ora pourquoi ça n'allait pas. Je n'aurais jamais dû lui confier que je me sentais mal. Je n'aurais jamais dû lui avouer qu'après toutes ses années passées dans cette équipe, la seule chose dont j'ai envie, c'est de me cacher sous ma couverture et ne plus jamais sortir. Ne plus montrer la honte que je suis. Ne plus montrer l'immondice que je représente. Je sers mes mains jusqu'à sentir mes ongles dans la chaire de mes jambes. Je me hais.

-Je t'aurais fait parler un jour ou l'autre, tu sais.

J'arrête de penser. Je relève le regard devant moi. Le sol est gris. C'est joli.

-Got...

Je sens qu'il pose sa main contre la porte.

-Si tu ne veux pas que je te vois, au moins, dis-moi que tu vas bien.

-Je vais bien.

Mensonge. Ma voix a un ton un peu sec, légèrement rauque, trop distant comparé à d'habitude. Mais je ne peux plus faire semblant. Il me faut encore du temps avant de pouvoir me souvenir comment sourire. C'est quoi déjà, la mélodie du rire ?

-Tu me mens, petit ange, murmure Noa en tapotant des doigts contre la porte. Tu sais pourtant que je n'aime pas ça.

Je ne réponds pas et pince mes lèvres. C'est vrai, il n'aime pas ça. Je ne devrais pas lui mentir. Ce n'est pas bien. Il a une baignoire dans sa salle de bain. Elle est blanche, avec des robinets en verre. C'est bizarre.

-Tu m'as appelé petit ange, souligné-je.

Je crois qu'il sourit.

-Je ne savais pas si tu apprécierais le surnom, alors j'ai attendu un peu avant de te le donner.

-Tu ne m'appelles pas comme ça devant les autres.

-Je n'aime pas partager les moments qui me sont précieux.

Je déglutis, sentant d'un coup mon cœur cogner plus fort dans ma poitrine. J'ai l'impression que j'ai moins mal. Je regarde mes mains. Elles sont encore en train de trembler. De l'eau coule de mes yeux pour s'écraser contre mes paumes. Ma vision se trouble. Je ne sais pas comment je me sens.

-Si tu n'ouvres pas la porte, je crochète la serrure, m'avertit Noa.

-Bah vas-y, répliqué-je la voix rauque.

-Je préférerais que tu l'ouvres toi-même.

-Je n'en ai pas envie.

Il soupir lourdement. Il n'aime pas qu'on le contrarie, mais moi, je ne veux pas lui montrer ma faiblesse. Il y a un petit silence. Peut-être qu'il est enfin parti. Peut-être que je ne représente plus rien pour lui. Peut-être que je suis enfin seul. Un cliquetis de métal s'entend dans la serrure. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine. Je saute sur mes pieds et plaque mes mains sur la porte pour la pousser de toutes mes forces.

La poignée s'abaisse. Je pousse encore plus fort. Je le connais assez pour savoir qu'il hausse un sourcil.

-Gotham, tu pousses la porte pour l'ouvrir, pas pour la maintenir fermée.

Je m'arrête. Ah... zut. Je suis du mauvais côté pour la pousser. Mais il ne l'ouvre pas lui-même. J'attends un petit instant. Mais non, il ne l'ouvre pas. Il ne va pas me forcer à parler si je ne veux pas. Mais, d'un autre côté, il ne bougera pas non plus. C'est qu'on est têtu.

Je ne sais pas combien de temps j'attends derrière cette porte. Probablement le temps qu'il faut pour que mon souffle arrête de trembler, que mes muscles reprennent leur maîtrise de soi et que mon visage soit redevenu impassible. Les larmes se cachent derrière mes yeux. Mon cœur se tord dans ma poitrine. C'est pas pratique, une porte en bois.

Je pose ma main sur la poignée, et l'abaisse. La serrure s'enclenche. Je déglutis. Il ne bouge pas. J'attends encore. Le son de son cœur est régulier. Sa respiration est calme. J'ouvre légèrement la porte, juste assez pour que mon œil le regarde.

Il est là, debout, devant, et ne bouge pas. Ses yeux électriques sont profondément fixés sur moi. La lumière caresse avec sensualité sa peau brune et ses cheveux noirs sont désordonnés. Je referme la porte. Il soupire.

-Got, on est parti pour des heures, là.

-Si tu n'aimes pas, tu n'as qu'à t'en aller.

-Je veux t'aider.

-Ha !

Ma voix devient sarcastique. Je sers les poings et me retiens de donner un coup de pied dans la porte.

-Je ne veux pas d'aide.

-Tu mens.

-Si, c'est vrai !

-Tu mens.

-Mais je te dis que c'est vrai ! éclaté-je.

Je me reprends et me force à inspirer calmement. Je n'arriverais à rien si je me mets à lui crier dessus.

-En fait, murmure-t-il, je n'ai pas envie de te laisser.

Mon corps se fige. Mon cœur s'emballe. Mon cerveau réclame de l'air. Je ne respire pas. Jusqu'à-ce que j'ai le tournis.

-Pourquoi ? soufflé-je.

-Parce que... je n'aime pas te savoir comme ça... et je m'en veux... de ne pas avoir deviné que ça n'allait pas...

Son timbre est embêté. J'ouvre la porte pour le regarder. Il a détourné le regard et se passe sa main sur sa nuque. Il a mordu sa lèvre. Le rouge lui va bien.

-Tu es un peu rouge, là.

Je désigne sa joue du doigt. Son regard saphir se pose sur moi. Je reste stoïque. Mon visage est impassible. Mes yeux profondément ancrés dans les siens. Je baisse le bras. Il avance un peu vers moi. J'ai envie de reculer.

-Gotham.

Ça me fait bizarre de l'entendre dire mon prénom.

Sa main s'avance et il prend lentement mon menton dans sa main. Je me contrôle du mieux que je peux pour ne pas pleurer.

-Tu n'as pas besoin de faire semblant avec moi, tu sais, murmure-t-il.

Je sais. Mais je le fais quand même. Parce que sinon, c'est nul.

-Je ne vois pas de quoi tu parles, reniflé-je dédaigneusement.

Sa main passe lentement sur ma joue. Je suis encore en train de pleurer.

-Got... ne te cache pas de moi.

Sa voix est douce. C'est bizarre. Mais ça lui va bien.

-Pourquoi pas ?

Un tout petit sourire étire ses lèvres.

-Parce que je n'aime pas ça.

-Tu n'aimes pas quoi ?

-Ne pas tout savoir sur toi. Ça me... contrarie.

Son sourire s'agrandit. Je fronce mes sourcils. Ça le contrarie.

-Pourquoi ?

-Parce que je veux tout connaître de toi.

Je déglutis. Mon cœur tambourine. Je détourne le regard. J'ai rougis.

-C'est... tu n'es pas dans ton état normal.

-C'est toi qui le dit.

-Oui.

Je mordille l'intérieur de ma joue pour m'occuper. J'ai envie de l'embêter. Mais aucune phrase élogieuse ne me vient en tête. Dommage.

-Gotham, murmure Noa.

Je relève un regard interrogateur vers lui. Il me sourit, puis passe son bras autour de ma taille pour me serrer contre lui. J'arrête de bouger. J'arrête de respirer. Sa tête se penche dans mon cou et sa main tient ma nuque contre son torse. Je ne bouge pas. C'est chaud.

-Pourquoi tu ne m'en parle pas ? susurre-t-il.

-Parce que je ne veux pas que tu aies pitié de moi.

-Je n'ai pas pitié de toi.

-Tu mens.

Il me sert plus fort contre lui. Il inspire profondément dans mon cou. Mon cœur rate un battement.

-C'est toi qui me mens, gronde-t-il.

Je déglutis encore une fois. Je mordille encore l'intérieur de ma joue.

-Noa, tu n'aimes pas les contacts physiques, me rappelé-je.

-C'est vrai.

-Donc, pourquoi tu...

-J'aime le tien.

Je frissonne. Je suis fou de ne pas passer mes bras autour de son torse pour le serrer contre moi. J'ai besoin d'un câlin, et il m'en donne un. C'est gentil.

-Noa.

-Mh ?

-Pourquoi tu aimes le mien ?

Il relève la tête pour plonger ses yeux dans les miens. Je n'aime pas quand il fait ça. Mon cerveau réfléchit bizarrement à cause de lui.

-Probablement parce que je t'aime bien.

Je fronce mes sourcils.

-Juste bien ?

-Et toi, tu m'aimes plus que bien ? demande Noa avec un petit sourire.

Je pince mes lèvres et lui lances des éclairs du regard. Il penche sa tête et son doigt se pose sur ma joue.

-Tu es un peu rouge, là.

Je sers encore plus les poings et les lèvres. Je n'aime pas quand il retourne mes phrases contre moi. C'est de la triche.

-C'est ma phrase.

-Je sais.

-T'as piqué ma phrase.

-Juste emprunté, réplique-t-il avec malice.

-Non. C'est du vol.

-On ne peut pas voler ce qui est à nous.

Je déglutis et sens mes jambes devenir aussi duveteuse que du coton. Il triche.

-Tu m'as fais un câlin, remarqué-je.

-Il n'est pas encore terminé.

-Ce n'est pas à toi de le décider.

Il fronce légèrement ses sourcils. Je le sens un peu reculer. Alors je m'avance et niche ma tête contre ton torse.

-Mais t'as raison, il n'est pas encore terminé, complété-je.

Je sens ses muscles se tendre contre moi. Ses mains sont plus hésitantes. Il est plus distant. Mais contrairement à d'habitude, il reste en place et passe ses mains sur mon dos pour le caresser. Jamais sur mes cicatrices. J'avais oublié qu'elles étaient là.

-Tu te sens mieux ? demande-t-il.

-Oui. J'ai un chevalier servant avec moi.

Il me donne une pichenette sur la nuque. Je pouffe contre lui et le serre plus fort.

-Je n'aime pas quand tu me dis ça, râle-t-il.

-Je sais.

-Mais tu le dis quand même ! soupire-t-il.

-En effet.

Il secoue sa tête d'un air désespéré. Ses mains reprennent leurs ballet réconfortant dans mon dos. Je ferme les yeux. J'ai envie de dormir. Je me sens bien.

-Tu m'en veux beaucoup ? demandé-je d'une petite voix.

Je relève la tête pour regarder ses yeux. Je sais qu'il n'aime pas quand les autres en savent plus que lui. Je me demande s'il m'en veut de ne pas m'être confié à lui. Il fait la moue et détourne le regard. J'en conclu qu'il m'en veut un peu.

-Pas beaucoup.

-Donc un peu, confirmé-je dans un sourire.

Il hausse les épaules. Nous restons un moment comme ça. Quand je considère que son corps est trop tendu à cause de notre proximité, je me recule. Ses mains me retiennent par les épaules. Je relève un regard interrogateur sur lui. Ses iris vivaces se plantent dans les miennes.

-Promets-moi que si tu en as besoin, tu me parleras.

Promets-moi que tu ne me cacheras rien d'autre sur toi. Je souris. Et hoche la tête.

-Si j'en ai besoin.

-Ne fais pas semblant avec moi.

-Alors t'éloigne pas trop loin de moi.

Noa soupire et penche sa tête. Je sais qu'il n'aime pas montrer ses sentiments aux autres. Mais moi, je n'aime pas quand les autres ne savent pas ce qu'il ressent pour moi. Et je ne suis pas assez bête pour faire semblant de ne pas savoir qu'il est attiré par moi. Ou alors, je peux, mais ça va le contrarier.

-Ou alors, si tu t'éloignes, laisse quelqu'un d'autre s'occuper de moi, sourié-je.

Noa gémit en raffermissant ses mains sur mes épaules. Je ne bouge pas. Il a une belle voix.

-Je ne veux pas que les autres s'approchent de toi, râle-t-il.

-Dommage. Je suis très tactile avec les gens.

-J'ai remarqué, oui.

Il me lance des éclairs du regard. Je souris.

-On est jaloux ?

-Je t'ai déjà dit que je n'aimais pas partager.

-Possessif, donc.

-Parce que toi, non ?

-Personne ne s'approche de toi parce qu'ils savent tous que tu comptes pour moi, répliqué-je avec un sourire.

Noa déglutit. Ses mains tremblent sur mes épaules. J'ai été peut-être trop sincère avec lui ? Mais c'est bien, pourtant, d'être sincère. Il n'aime pas quand je mens. Et quand je dis la vérité, il est gêné. C'est un peu compliqué.

Je suis perdu dans mes réflexion lorsqu'il dépose un bisou sur ma joue, un peu trop proche de mes lèvres. Mon souffle est coupé.

-Tu sais que tu comptes aussi pour moi.

Cet aveu lui coûte beaucoup. Je le reconnais à la tension dans sa voix et à son corps trop stoïque pour être naturel. Je prends le temps de savourer ses paroles, puis, je pointe du doigt une couverture posée sur la couette.

-Je peux prendre ça ?

Je me dirige vers le lit sans attendre son assentiment. J'étais posé sur la couverture. Noa reste à sa place, devant la porte de la salle de bain – il ne devrait pas, je ne risque pas de me tromper une seconde fois de sortie – et croise les bras.

-C'est mon plaid, Gotham.

-Je sais. Je peux l'avoir ?

Je pose la couverture sur mes épaules et redresse mon regard vers lui, tout content. Il est bleu. Comme ses vêtements ou sa couette. Noa aime le bleu. Il a raison. Ça lui va bien.

Il soupire et finit par retourner sur son bureau, passant sa main dans ses cheveux.

-Si tu veux.

Je souris grandement, le cœur battant de joie à cette réponse. Il n'aime pas me dire non. Et moi j'aime quand il me dit oui. C'est chouette.

Je m'enroule dans son plaid pendant qu'il reprend l'étude de ses livres. Puis, je m'approche de lui et lis par-dessus son épaule. C'est écrit tout petit. C'est chiant.

-Tu fais encore ton scientifique abruti.

-Pourquoi tu m'appelle scientifique abruti, déjà ? râle Noa.

-Parce que t'es nul pour savoir ce que tu ressens vraiment.

Il ouvre la bouche pour me sortir une réplique cinglante, mais devant l'évidence, il se contente de grommeler et de replonger dans ses bouquins. Un sourire satisfait étire mes lèvres. Moi aussi, je suis perspicace.

-Tu lis quoi ?

-Des rapports sur l'équilibre entre le sombre et le lumineux selon les caractéristiques spatiales et l'environnement, marmonne-t-il.

-Hum... ça à l'air chiant.

-Intéressant.

-Mouais.

Je reste derrière lui un moment. Il me semble que, quand je lui proche de lui, il est plus détendu.

-Tu vas voir Lux, prochainement ?

La tension dans sa voix fait tourner ma tête. Il ne respire pas. Ses yeux sont perdus dans le vide. Je souris.

-Pourquoi ? Tu n'aimes pas quand je lui parle ?

-Ce n'est pas ça, mais il est... dangereux.

Je me souviens de la mélodie de la joie. C'est pour ça que je ris.

-Tu es jaloux.

-Mais non, souffle Noa en roulant les yeux. Seulement, admets qu'il est dange...

-Tu me demandes ça parce que Lux fait comme s'il s'intéressait à moi pour te rendre jaloux, sourié-je.

Noa reste un instant sans rien dire, le souffle coupé. Il comprend enfin pourquoi Lux était si amical avec moi. C'était pour le rendre jaloux et qu'il admette enfin, au moins à lui, qu'il tient à moi. Je ris encore une fois.

-Tu vois que t'es un abruti, m'amusé-je.

Noa pince ses lèvres et recommence à lire comme si de rien n'était. Je m'approche et pose ma tête sur son épaule. Il ne me repousse pas.

-Je peux dormir là ? demandé-je au bout de cinq minutes.

-Si tu veux, marmonne Noa.

Je retourne dans son lit et, sans essayer de dissimuler mon sourire, me roule en boule dans sa couverture en mettant le plaid par-dessus ma tête. Je n'ai pas envie de bouger et de retourner à l'entraînement.

Je veux juste être là, avec lui. Pour une fois, je crois que je me sens vraiment bien. C'est peut-être ça ce qu'on appelle le bonheur ? En tout cas, c'est chouette quand ça dure un moment.

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Bizur les Ecuy-Astres ! Eh oui, en attendant le prochain chapitre (qui est en correction pour le moment !) je vous met le petit bonus Notham ^^ je vous avais demandé si vous vouliez savoir ce qu'ils s'étaient vraiment dit après qu'Ora ait confié notre petit Poisson à Noa, eh bien voilà xD ! Il n'est pas bien long, ce bonus (3301 mots), mais en même temps, avec Gotham, c'est assez dur de faire plus 🥺 il a une façon bien à lui de voir le monde et je vous avoue que ce n'était pas facile de se mettre dans sa tête !

- Que pensez-vous de la relation entre Gotham et Noa ? Elle est très particulière, je vous avoue que j'ai un peu de mal à les cerner, parfois 🤔 y'a un mélange de spontanéité, de complicité et de connexion entre eux qui est assez difficile à retranscrire... j'espère que ça se sera vu quand même !

- Quelle est la facette de Noa que vous aimez le plus ?

- Et Gotham, vous le préférez comment xD ? J'ai beaucoup hésité à faire ce bonus de son PDV ou du PDV de Noa (faut dire que c'est plus facile de se mettre du PDV de Noa, il réfléchit avec sa tête), mais celui de Gotham me semblait intéressant parce que beaucoup plus profond et... jsais pas, je trouvais ça plus intéressant x) j'espère qu'il n'aura pas perdu tout son mystère pour vous, c'est l'un des personnages plus mystérieux à mon sens, j'aimerais bien qu'il le reste xD

Bon, je pense que c'est à peu près tout ! C'est déjà pas mal x) je vous donne rendez-vous pour le prochain chapitre de Zodiaque, jeeee ne sais pas quand exactement XD mais déjà, j'ai eus l'inspiration et le courage pour vous faire ce bonus là !

Je vous rappelle d'ailleurs qu'il y a plein d'autres bonus sur le livre "Zodiaque - Bonus" sur mon profil ! Et il y a environ une publication par mois, là-bas... ^^

Auvouar ! 💙

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