Radotage #3: encore sur l'auto-édition
Bien le bonjour, ou bonsoir, jeunes, moins jeunes ou atteints d'Alzheimer.
Je vais encore radoter. Vu mon âge, on aime bien cela. Mais je suis également un gros fainéant. Vous êtes quelques-uns à me poser des questions sur l'auto-édition, et plutôt que de radoter et répéter la même chose à chaque réponse, je m'en vais donc vous parler de tout cela dans ce petit radotage number three (il paraît que ça fait classe de mettre des expressions dans la langue de notre cher William).
Hier, je vous ai parlé d'Amazon, vous donnant mon ressenti face à la politique de cette entreprise. Bien sûr, ces commentaires auront heurté les fanboys de cette entreprise (et je concède bien que sa force est sa facilité d'utilisation, comme le fait de vendre certains produits difficilement trouvables ailleurs). Mon billet se veut une réflexion, pour vous inciter à ne pas foncer tête baissée dans le piège Amazon, mais ce piège pourra bien sûr se retrouver ailleurs.
L'auto-édition est un secteur en pleine croissance, et il y a une multitude de services, certains pas fort recommandables, voire même de l'arnaque pure et simple. C'est pourquoi, avant de vous lancer dans une telle aventure, il faut se poser, réfléchir et investiguer.
Mon expérience ne conviendra pas à tout le monde. Parce que je suis un amoureux de la culture libre. Je favorise donc déjà les prestataires qui promeuvent la culture libre (que ce soit le domaine public, les lience Creative Commons ou art libre...) D'ailleurs, si Wattpad n'avait pas supporté de telles licences, je ne serai tout simplement pas en train de vous parler. Donc oui, renseignez-vous, lisez mes expériences. Mais ne les prenez pas pour argent comptant. Tout comme celle d'un autre auteur. Prenez un maximum d'avis pour vous faire votre idée sur le sujet. C'est comme cela que vous trouverez chaussure à votre pied (non, je ne vous traite pas de Cendrillon).
Toujours bien lire tous les contrats et conditions d'utilisation des prestataires qui vous intéressent. Parce que vous pouvez perdre tout vos droits sur votre oeuvre, certains services peu scrupuleux usent et abusent de ce genre de clause. Certains vous feront payer le référencement dans les catalogues de distributeurs à l'année, ce qui peut vite vous revenir cher (c'est le cas de Bookelis par exemple, qui demande 150 euros par an pour être distribué par Hachette). Alors oui, lire les conditions et contrats prennent du temps, et c'est parfois une lecture bien complexe. Mais c'est un passage obligé. Encore et toujours, si vous foncez tête baissée, vous risquez de perdre des plumes dans l'aventure (enfin surtout de l'argent ou vos écrits).
Dernier radotage pour ce billet: ne croyez pas qu'en vous lançant dans la vente de votre livre vous aurez directement des ventes mirobolantes. Cela ne fonctionne pas comme cela. Vous allez devoir prendre du temps pour faire de la publicité au quotidien. Et au final, cela vous prendra plus de temps qu'écrire. Je parlerai peut-être de la pub plus tard. Mais aussi, gardez à l'œil lorsque vous allez vous lancer dans cette grande campagne de siphonnage de temps de cerveau, vous risquez de vous brouiller avec certains de vos amis/contacts. Parce qu'il y en a qui ont la pub en horreur et voir des messages du style "achetez mon livre" à longueur de journée risque de les énerver (moi en premier).
Conclusion: l'auto-édition n'est pas une aventure à prendre à la légère. J'ai fait énormément de recherche avant de me lancer avec tel service ou partenaire. Prenez le temps d'essayer, de rechercher. N'ayez pas peur non plus des premiers foirages. Il y en aura. Mais vous verrez, en faisant bien les choses, c'est une aventure formidable.
des bisous!
Tiens, petit conseil encore: lorsque vous avez un doute sur un prestataire, tapez son nom dans google suivi de arnaque. Vous pourrez voir les expériences eues par d'autres auteurs auto-édités.
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