Mission mafieuse
Heya les gens! Je suis de retour, pour vous jouer un mauvais tour! Bon, ça fait je sais pas combien de temps que j'ai pas mis à jour mais maintenant c'est fait, donc vous vous calmez! LOL je me sens mal de maltraiter les lecteurs alors qu'ils ont rien demandé. Ce chapitre est un peu plus sombre, mais ils sont dans la mafia, la vie n'est pas toujours rose.
Disclaimer: les personnages de BSD sont à Asagiri Kafuka et Harukawa 35, ceux de BNHA à Kohei Horikoshi, tout comme l'image qui ne m'appartient pas.
EnJoy!
Contrairement à ce que l'on pourrait croire suite à ses nombreux séminaires de ce genre auparavant, Chuuya était nerveux. Oh, seulement pour une courte période de temps, le passage au détecteur de métaux entre autre. Le reste n'était que du gâteau après cela, surtout si c'était Dazai au poste de commandes. Il éteignit discrètement l'écouteur chair caché à la frontière de ses cheveux et le mini micro de la même couleur installé entre les plis de son kimono. Ces petits gadgets avaient la particularité d'être indétectable quand ils étaient éteints, merci à l'ingénieur qui avait mit son alter au service de la mafia.
Faisant semblant de lisser les plis inexistants de son kimono, il s'assura que le revolver en céramique était indétectable par un bref touché ou une vue approfondie. Les portes automatiques en verre s'ouvrirent devant lui, le faisant entrer dans un autre monde, beaucoup plus luxueux et raffiné. Il remarqua bien vite qu'il n'aurait d'autre choix que de passer d'abord par la réception avant de pouvoir entrer dans la salle de réception puis dans la chambre aux plaisirs. En tout cas, c'était ainsi que l'on nommait la salle où toutes les courtisanes commandées étaient réunis pour divertir les autres invités.
Il se présenta à la réception comme Ao, son nom de courtisan, de la maison Ozaki. Dès qu'elle reconnut le nom, la réceptionniste le dévisagea et l'invita à passer par le détecteur de métaux avant de passer dans la salle attitré aux courtisans. Chuuya ne se priva pas de paraître plus élégant et plus félin en passant devant les vigiles qui le regardait avec envie. Ao, nom donné en référence à ses yeux aussi bleu que les saphirs, était un courtisan très connu dans la société noire, sa beauté exotique et son physique androgyne le rendait aussi rare et fragile qu'un edelweiss. De plus, il était formé par la maison Ozaki, incontestablement la meilleure résidence pour former des courtisans de haut niveau. La propriétaire, Ozaki Kouyou, était l'une des courtisanes les plus reconnu et prestigieuse du monde. Et surtout, il était un jeune homme, une chaire encore tendre et fraîche, un met de choix pour tout ces vautours.
Passant sous le détecteur, Chuuya expira doucement en n'entendant aucune alarme. La partie la plus difficile était passé. Peu désireux de rester sous le regard attentif des gardes, il pressa le pas et passa dans la salle de réception, rallumant les dispositifs en chemin. Le rallye battait son plein, Monsieur K, sa cible, était entouré d'entrepreneurs et d'actionnaires plus riche les uns que les autres. Habillé dans leurs costards de soie chic et leurs robes de satin, Chuuya voulu sortir le plus rapidement possible de la salle. Il avait horreur de l'hypocrisie de ces gens et de l'étalage flagrant de leurs fortunes face aux autres.
Il se fit quand même violence de rester un peu plus longtemps, le temps que Monsieur K le voit. Ses yeux bovins le fixèrent et c'est à peine s'il se mit à baver. Beaucoup des invités reliés d'une manière ou d'une autre à la face sombre du monde le reconnurent et l'observèrent du coin de l'œil. Ao ne sortait de la maison que rarement, et les chances de le voir, encore plus limité. Chuuya adressa un pâle sourire à sa cible, inclinant légèrement la tête pour le saluer, avant de rejoindre d'un pas souple la salle aux plaisirs.
Dans le couloir adjacent aux pièces, il repéra une caméra qui le suivait. Il espérait que Dazai contrôlait le moniteur sinon la mission s'annoncerait plus difficile pour lui, et plus amusante pour le brun. Un léger crissement à son oreille le fit doucement sursauter avant que la voix grave au bout de l'oreillette annonça qu'il l'avait en visuel. Tient, quand on parlait du loup, on voyait le bout de sa queue. S'arrêtant devant les doubles portes en bois, le rouquin prit une brève inspiration avant d'entrer. Bien qu'il soit en avance, quelques hommes étaient déjà assis, en train de se faire dorloter par les courtisanes présentes.
Chuuya détestait cette salle, l'air était aussi vicié que dans la salle de réception. C'était toujours les invités qui pourrissaient l'atmosphère. L'odeur du tabac froid et de la drogue envahirent ses narines, le faisant manquer d'éternuer. Il passa dans l'ombre des murs pour rejoindre les vestiaires. Il passa d'un milieu malsain à un autre plus calme, serein. Toutes les personnes ici étaient dans la même galère. Peu de personnes aimaient le métier de courtisan, bien souvent humiliant. C'est pourquoi elles formaient une communauté soudée envers les membres. Elles se soutenaient, s'encourageaient, donnaient des conseils aux nouvelles. Chuuya aimait bien cette ambiance, et bien que Ao soit si connu qu'il provoquait quelques jalousies, les autres l'accueillirent à bras ouverts. Il reconnu certaines courtisanes et les salua, entamant une conversation avant que la véritable fête commence.
Quelques heures plus tard, la salle était presque vide, ne laissant que Chuuya qui finissait de se préparer, les autres courtisanes étant aller amuser les invités. Il prit une profonde inspiration devant le miroir, s'observant sous toutes les coutures. Se jugeant en tenue acceptable, il sortit de la salle, éteignant la lumière, indiquant qu'il ne restait plus aucune courtisane à l'intérieur.
Les regards les plus lucides se tournèrent alors vers lui, le jaugeant, le détaillant, le déshabillant du regard. L'adolescent se para de son plus beau sourire et se mit à graviter autour des invités pendant une bonne heure, leur servant à boire, riant avec eux, discutant avec certains. Mais il ne s'arrêtait jamais réellement, il était volatile, le rendant encore plus précieux et désirable.
Se déhanchant doucement, il se dirigea vers sa cible, entouré de courtisanes, les yeux bouffis par la drogue et le nez rouge par l'alcool. Aucun invité n'était assez lucide pour remarquer la disparition de leur hôte, et la loi du silence entre les courtisanes était encore plus puissante que l'Omerta. Par conséquent, Chuuya n'eut aucun mal à attirer sa cible dans sa toile, l'excitant assez rapidement.
Quelques gestes bien placés, des mots doux, une voix sensuelle et un regard de braise, et hop !, une « partie de jambes en l'air » de prévue. Les deux protagonistes s'éclipsèrent discrètement, l'homme gras tirant d'une main ferme Ao qui se laissait traîner en riant. Chuuya avait le plan du bâtiment en tête et il n'eut aucun mal à savoir que le porc humain l'entraînait dans sa chambre privée, reliée au bureau, au lieu de la chambre habituelle réservée au maître quand il recevait des invités.
Il devait le trouver trop fragile pour faire une bêtise, ou son taux d'alcoolémie était trop haut pour qu'il se rende compte de ce qu'il faisait. Mais pour Chuuya, cela lui facilitait grandement la tâche. Passant devant une caméra, Chuuya eut le réflexe de tourner son visage dans la direction opposée, sous le rire étouffé de Dazai.
Inspirant profondément, Chuuya jeta un dernier regard à la caméra qui était au coin du couloir, effleurant son oreille, éteignant par la même occasion le seul moyen de communication qu'il avait avec Dazai. Il tenta de faire passer à travers son regard toute sa détermination mais ne put s'empêcher de frissonner quand il sentit la porte de refermer derrière lui. Il était seul avec un pervers sur les bras pour les prochaines heures.
-0-
Soufflant dans la camionnette, Dazai se laissa tomber contre le dossier du siège en retirant son casque. Il appuya sur quelques boutons, changeant la configuration de quelques caméras, effaçant les quelques séquences où l'on voyait le visage d'Ao avant de laisser défiler à temps réel la caméra surveillant la chambre de l'inconnu qui avait entraîné l'adolescent dans ses griffes.
Enfin, il se tourna à demi vers les « invités », continuant de garder un œil sur l'écran. Il détailla un peu ces professeurs atypiques, si l'expression du directeur Nezu était illisible, le visage du professeur Aizawa et du héros All Might étaient fermés, ils n'appréciaient clairement pas la situation. D'ailleurs, Dazai ne l'appréciait pas non plus, mais il fallait s'en tenir au plan, et Chuuya avait toujours su éviter les problèmes.
Certes, le traitement du rouquin était innommable et personne ne devrait faire cela à un adolescent, mais Chuuya avait été entraîné pour cela, et aurait depuis longtemps été brisé. Avec Dazai, il pouvait encore réagir comme une personne à peu près normale. Et le brun savait que le rouquin aurait la satisfaction de pouvoir toujours se venger lui même.
« Un enfant ne devrait pas faire ce genre de choses... Annonça Toshinori d'une voix sombre.
– Chuuya a été recueilli parce qu'il était destiné à faire ce genre de choses, et il le sait. Et puis, s'il ne le fait pas, qui le fera ? Vous ? Avec votre carrure de cancéreux ? Ou moi, avec ma tête d'accidenté ? Si cela peut vous rassurer, Chuuya n'a jamais été plus loin que des baisers, il tue ses victimes bien avant.
– Et pour les séances précédentes ? Demanda Aizawa. Pour qu'il se fasse connaître, il faut bien qu'il ait une clientèle en vie. »
Dazai secoua la tête, leur indiquant que les seules fois où Ao sortait de la maison Kouyou, c'était pour tuer, le reste du temps, il était coincé en mission ailleurs ou restait chez Kouyou. Mais il les rassura que Chuuya était le joyaux précieux de la jeune femme et qu'elle ne laisserait personne le toucher plus loin qu'elle ne le permettrai. Sachant qu'elle voulait conserver la pureté de son protégé, Dazai avait conclu depuis longtemps que le rouquin était aussi vierge que la neige du printemps, bien que parfois, elle se tachait du sang de ses victimes.
Un grésillement les obligea à se retourner vers les écrans. L'image restait la même mais le grésillement devint la voix bien distincte de Chuuya qui haletait.
« Putain de merde ! Il était coriace pour un crapaud qui avait plus d'alcool et de drogue dans le sang qui n'importe qui dans cet hôtel !
– Comment est la cible, Chuuya ? S'enquérait Dazai d'une voix austère.
– Elle est éventrée dans son putain de lit king size. Un bruit de tissu perturba le canal. Où est son miroir ? Entendirent les autres quand Chuuya se parla à lui-même. »
Dazai se tourna vers eux avec un regard « Je vous l'avais bien dit. » quand ils furent surpris par les jurons colorés de Chuuya dans quatre langues différentes, japonais, anglais, russe et français respectivement.
« Un problème Chuuya ? S'inquiéta Dazai.
– Je retire ce que je disais, ce bâtard c'est pas un crapaud mais un putain de moustique ! J'ai au moins cinq suçons ! »
Le brun serra les poings pour essayer de garder sa voix la plus joueuse possible.
« Chuuya, je comprends que tu adores te regarder dans le miroir pour t'admirer, mais il faudrait que la mission se finisse ce soir.
– Ta gueule le bâtard bandé, je suis devant la porte de son bureau figure-toi.
– Incroyable ! Chuuya sait donc faire preuve d'initiative ! Cela te sera très utile avec tes futurs clients. »
Sous le grognement de Chuuya, un déclic se fit entendre au travers de l'oreillette. Ce fut ensuite le bruissement des feuilles en papier qui brisa le silence, accompagné des murmures de Chuuya qui vérifiait l'authenticité des documents. Finalement, c'est un son technologique aiguë signalant une erreur qui força les mafieux à se parler.
« Un problème ?
– C'est pas le bon code...
– Comment ça, pas le bon code ? C'est toujours le bon code !
– Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Ce porc a eut la présence d'esprit de changer son code pour la soirée !
– T'as Eyie avec toi ?
– J'ai horreur de ça... Mais oui. »
Dazai expliqua aux professeurs que Eyie est la mini caméra incrustée dans une lentille de contact transparente. Quelques secondes plus tard, une image montrant un coffre fort apparu sur un écran. Un digicode et une caméra à reconnaissance d'iris étaient rattachés à la porte en métal. La diode à côté de la caméra était verte, indiquant que l'œil du propriétaire avait bien été reconnu.
Dazai se pencha sur l'écran face au digicode, réfléchissant. S'il avait remarqué que le directeur Nezu fit de même, il ne dit rien, concentré. Finalement, il se redressa sur sa chaise, faisant craquer son dos tout en repositionnant le micro face à sa bouche.
« 34...
– 87. Termina le directeur Nezu dans un autre micro. »
Dazai le dévisagea avec intensité, comme s'il le voyait pour la première fois. Il s'apprêta à lui parler quand il coupé par Chuuya d'une voix méfiante.
« Y a un martin pêcheur avec toi ?
– Non, non, aucun martin pêcheur chibi, juste des sardines qui pourraient bien être des saumons ! »
Si Chuuya était inquiété, il n'en montra rien et composa le code en direct. La diode rouge passa au vert dans un bruit aiguë. Une main frêle abaissa la poignée et tira la porte, dévoilant un coffre sombre bourré de bocaux rempli de gelée verte où flottait des objets circulaires. Dazai se pencha vers l'écran en grimaçant.
« Chuuya, ce serait une bonne idée d'éteindre Eyie pour nos invités. »
Cependant, personne ne lui répondit et la caméra resta allumée.
« Chuuya ? Appela Dazai plus crispé.
– Je vais vomir...Répondit le rouquin qui semblait avoir le cœur au bord des lèvres.
– Putain la rumeur est vraie ? Demanda Dazai soudain plus alarmé.
– ... Ouais... S'cuse faut que je sorte d'ici... On a besoin de rien d'autre ?
– Non, sors d'ici avant qu'on te remarque. Répondit Dazai avec un regard froid. Ferme le coffre avant, je pense que je vais envoyer un petit message à l'Agence. »
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