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L'effet Streisand

Hello~ ça faisait un bail !

Je suis en vie, avec une page blanche à venir en perspective mais c'est un problème auquel je m'attellerais après les partiels!

J'espère que vous passez une bonne fin d'année~!

Enjoy~

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Dans une pièce à l'écart du tapage que produisait la boite de nuit qu'était l'Oiseau-Mouche, une paire d'individu vêtue d'un costard sombre écoutaient attentivement la conversation qui se déroulait quelques pièces plus loin. Les haut-parleurs retransmettaient parfaitement les voix en direct, bien qu'ils n'eussent eu qu'une photo floue pour reconnaître les personnes qu'ils suivaient.

« Allons Tengu, ne sois pas aussi énervé ! S'exclama probablement celui qui portait un masque blanc. Je t'avais dit que la soirée serait passionnante ! »

Un long soupir de souffrance s'éleva des haut-parleurs et les espions compatirent pour ce qui semblerait être la victime douloureuse que semblait être ce partenariat.

« Discutons un peu en les attendant ! Savais-tu qu'entre 1970 et 2018, environ 70% des animaux sauvages ont disparus, et nous voilà presque 150 ans plus tard avec la même technologie et la même société que nos ancêtres. Nous avons même régressé par certains endroits. Et la population animale a même pu rebondir. Je me demande pourquoi...

- Je comprends mieux pourquoi tu as autant de mal à rester avec une fille. Entre ça, tes jérémiades et tes tentatives de suicides... Un léger froissement de tissu se diffusa dans les haut-parleurs.

- Allons, ne sois pas si ennuyeux, c'est à cause de ton comportement que tu n'attires personne. Le bruit du verre tapant la table ponctua la phrase.

- Un jour, je te ferai manger tes mots. Avec l'aide de mes phalanges.

- Beurk, merci, mais non merci. »

Un silence relatif passa. Les deux hommes en noirs écoutaient avec attention le moindre bruit, prêt à prendre en note tout ce qui se passait. Un léger chuintement fit vibrer les enceintes, s'accentuant de plus en plus. La voix de l'homme en costume de renard s'éleva à nouveau dans le micro.

« Tu sais, j'ai toujours trouvé que l'utilisation de l'effet Larsen pouvait être une chose particulièrement fascinante.

- Le quoi ?

- Ah, j'avais oublié que la physique et toi n'êtes pas amis. L'effet Larsen est, pour le dire simplement, un effet qui se produit lorsqu'un émetteur est proche d'un récepteur, ce qui conduit à un son qui est émis, capté et amplifié, causant un léger mal de tête. Le bruit est insupportable.

- Et ? en quoi est-ce intéressant ?

- La torture ! »

Le son, aigu, strident et à une fréquence de plus en plus haute, résonnait dans les tympans des deux espions. Ils grimacèrent de douleur, comprenant à peine la conversation qui avait lieu. L'un d'eux, plus déductif que l'autre, écarquilla les yeux et tourna brusquement la tête. Ce qu'il vit le fit pâlir.

« Je me suis aussi souvent demandé, continua celui habillé de blanc, pourquoi les espions étaient toujours dos à la porte. Ce n'est vraiment pas pratique. Il pouvait presque voir le sourire sournois caché derrière le masque. Ils sont vraiment vulnérables à une attaque surprise. Mais ça nous arrange. »

Trop concentré à ne pas crier de douleur sous le bruit continu et le garçon -car le timbre de voix ne pouvait appartenir qu'à un adolescent- il ne vit pas le poing serré en enveloppé de cuir qui frappa sa joue.

Voyant son collègue s'affaisser au sol, le second espion chercha frénétiquement quelque chose dans sa poche. Il n'aura cependant pas beaucoup de temps parce que, d'un mouvement fluide, le plat de la main de celui en noir atterrit sur son nez. Il tituba en arrière, et le renard le poussa en avant. Il s'écrasa au sol. Une paire de pied passa devant ses yeux et le bruit strident s'éteignit soudainement.

« On rend l'antenne. »

Un coup à la tête le fit sombrer dans l'inconscience.



« Un jeu de mot ? vraiment ?

- Allez Tengu, ne sois pas si énervé. Regarde le bon côté des choses, nous ne sommes plus espionnés !

- Ne fait plus jamais référence à ce psychopathe d'Américain. Et on ne sait toujours pas où sont nos clients.

- Oh, eux. Ils ne viendront pas.

- Je te jure si c'est encore une de tes magouilles...

- Pas cette fois, il semblerait que nos chers partenaires commerciaux nous aient vendu à la police. Il secoua son téléphone devant Chuuya qui jura bruyamment en voyant la conversation textuelle qu'il avait eue avec Hirotsu. Je ne te le fais pas dire. Et il paraîtrait que l'information sur la présence de la mafia portuaire à Musutafu se soit diffusée.

- Des idées sur ce qui a causé la fuite ? Le silence du renard lui répondit. Va te faire foutre, la présence d'Ao n'a pas changé le fait qu'ils savaient déjà qu'on était là.

- C'est vrai. De plus, l'Oiseau-Mouche n'est pas un choix qui a été planifié longtemps à l'avance. Ça explique l'état du matériel...

- Mais pas leurs présences. Putain ça doit être ces connards de clients. Je te jure, ils sont vraiment fous de croire que la police va nous attraper, et sans héros. »

Dazai continua de jouer avec son téléphone sous les fulminations de son partenaire. Le rouquin s'attelait à détruire tous les enregistrements audios, retirant toutes les preuves que pourrait récupérer la police.

« Aha ! Tu vas pouvoir te défouler, mon cher cabot. Nous avons une adresse ! Les jumeaux de l'ombre sont de sortie ! »



Cette soirée devient un peu trop clichée au goût du capitaine de la mafia. D'abord avec la police métropolitaine qui les espionnaient, puis avec l'emplacement du GQ des sforzo violetto, un nom bien à la mords-moi-le-nœud d'après Chuuya, et maintenant l'embuscade pas si bien cachée que ça. Dans son oreille, Chuuya poussa un bruyant soupir. Il n'était pas le seul à penser que toute cette histoire allait trop loin.

Les soi-disant professionnels n'essayaient même pas de se cacher correctement. En tant que capitaine d'une force de frappe de la mafia portuaire, Dazai trouvait ce travail bâclé tout à fait affligeant. Dire qu'il comprenait tous les choix de Mori revenait à dire que les tous les poissons volaient. Ce qui, d'un certain point de vue, était faux, mais seulement parce que c'était incomplet. Il existait bien la variété de poissons volants qui sautaient au-dessus de l'eau et pouvaient planer, et il y avait même eu un cas en Europe où des chercheurs avaient fait la bourde de révéler l'existence d'un poisson génétiquement modifié et qui pouvait léviter dans les airs, mais tous les poissons ne volaient pas. Tout comme Dazai ne comprenait pas toutes les intentions de Mori. Le choix de ses partenaires commerciaux restait pour quelques-uns un grand mystère à résoudre.

« Oh non. Dis le brun d'une voix atone et en levant les mains. Me voilà fait prisonnier. »

Les ennemis l'avaient en joue depuis un moment, et celui qui semblait plus brutal que les autres se dégagea de la masse noire grouillante, caché derrière des buissons et qui ressemblaient à des fourmis noires, pour l'attraper par le col et l'emmener dans l'entrepôt. Conciliant, Dazai se laissa trainer, son sourire toujours caché derrière le masque en porcelaine. Vraiment, il n'attendait qu'une occasion pour leur faire la morale et leur montrer pourquoi la mafia portuaire de Yokohama était crainte au Japon.

L'entrepôt était relativement vide, fait principalement de tôle et de béton. Quelques caisses étaient éparpillées dans les coins, mais vraisemblablement, le QG des étrangers n'était pas ici. À moins que...

« Les affaires sont dures en ce moment, n'est-ce-pas ? »

Sa seule réponse fut d'être envoyé au sol comme un malpropre. Et suffisamment fort pour qu'un hématome puisse apparaitre le lendemain. Mais c'était suffisant.

« Je vois, avec la présence des Vongola à Namimori et leurs liens avec les yakuzas environnants, vous avez dû tendre la main à un parti neutre. Je peux comprendre pourquoi vous avez choisi la mafia de Yokohama, mais je ne comprends pas ce soudain revirement. Le patron est toujours très conciliant avec de futurs partenaires commerciaux. La trahison ne peut pas venir de nous, ce qui veut dire que vous avez fait quelque chose qui ne nous aurait pas plu.

- La ferme ! Tu la boucles espèce de connard ! Ouais, on en chie pour s'installer au Japon, mais ça veut pas dire qu'on échoue pour autant ! Son accent était à couper au couteau, mais Dazai pouvait parfaitement entendre sa frustration. Ton parrain savait ce que nous faisons en Italie, il aurait dû se douter ce que nous allions faire ici !

- Di me. Chuchota le brun, les pupilles dilatées derrière son masque. Qu'est-ce que vous avez pu faire pour que la mafia portuaire décide de vous jeter sous un train. »

Il reçut un coup de pied dans les côtes, lui coupant le souffle. Il se mordit les lèvres pour s'empêcher de rire. Dans son oreillette, il pouvait entendre les râlements de Chuuya qui essayait de le faire taire. Arrête de les faire chier, tu sais pertinemment ce qu'ils ont fait puisque c'est toi qui as rompu le contrat ! Il ressemblait vraiment à la voix de sa conscience parfois.

« Bon sang ! Tout ça parce qu'on a involontairement marché sur les plates-bandes de Yokohama en important des armes et de la drogue !

- N'oubliez pas le trafic de prostituées. Renchérie Osamu, hilare. »

Il reçut un autre coup de pied dans l'abdomen, ce qui le fit gémir. Il n'aimait absolument pas la douleur.

C'est ta faute. Si demain tu dois aller à l'hôpital, je ne t'emmène pas.

« Pas besoin de menaces. Dit Dazai à la fois à son ravisseur et à son partenaire. Vous êtes tous présents ?

- Ne t'en fais pas pour ça. Une fois qu'on aura retiré ton masque pour voir ton joli minois, tu penseras à autre chose.

- Ça m'embêterait de devoir chercher les vermines qui se sont dispersées. Il pencha la tête sur le côté, sachant pertinemment que le sourire carmin et les perles noires vides pouvaient mettre mal à l'aise. Je suis un homme plutôt occupé. »

Soudain, une petite frappe appela son chef, hurlant que les snipers ne répondaient plus sur leurs talkies-walkies. Le visage du bavard grimaça d'une manière vraiment laide et il sembla doubler de volume. Comme un ballon que l'on gonflerait. Distraitement, Dazai se demanda s'il pouvait imploser parce qu'il avait trop gonflé.

Extérieur nettoyé. Confirma Chuuya dans l'oreillette.

À l'entrée du bâtiment, d'autres petites frappes poussèrent des cris de surprise. Parmi le charabia italien, il comprit vaguement que les gardes postés à l'extérieur étaient tous hors d'état de nuire. Une vague d'incrédulité traversa les rangs parce que personne n'avait entendu le tapage dehors.

L'attention de tout le monde dirigé vers les portes et ceux qui étaient tombés, le brun se releva prudemment, cherchant à faire le moins de bruit possible pour se glisser derrière une caisse dans un coin. L'être qui allait leur tomber dessus était impitoyable et, Dazai savait parfaitement quand il ne fallait pas se trouver prit entre deux feux. Même si quelques balles n'allaient pas arrêter le chien d'attaque de la mafia, ou plutôt le corbeau.

Comme convoqué par ses pensées, Chuuya se matérialisa parmi la horde d'ennemi après s'être faufilé par le plafond. Le déluge de balles qui furent tirées était assez impressionnant. Mais rien d'insurmontable.

Les balles furent facilement arrêtées par l'alter de gravité, la silhouette du tengu noir maintenant enveloppé de rouge. Le tintement du métal à terre transperça le silence que le tour de passe-passe qu'avait imposé le rouquin.

« Divertiamoci un po'. »

Et sur un cri de rage groupé, les membres de sforzo violetto se précipitèrent sur l'enfant qui les surpassait tous. Vraiment, Dazai était aux premières loges d'un spectacle PG18. La violence que le petit corps du nain avait refoulée pour le bien de la mission était enfin à l'air libre.

Trop fasciné par une dent sanglante qui avait glissé jusqu'à lui, il ne remarqua pas que l'un d'eux s'approcha de lui jusqu'à ce qu'il doive esquiver un coup de poing qui visait sa tête. Se retournant face à l'assaillant, il fit un bref état des lieux.

Il était pris au piège dans un coin, les côtes meurtries et un gringalet probablement armé face à lui. Et Dazai avait la flemme. 

« Oh non, je suis seul et sans défense ! Si seulement quelqu'un pouvait me sauver. Ne voyant aucun mouvement derrière l'ennemi, il reprit plus fort. Si seulement- ! »

L'idiot, comme le surnomma mentalement le brun, sortit un couteau qu'il pointa habilement sous la gorge de Dazai, pressant suffisamment fort pour tracer une légère ligne de sang.

Dazai, peu ébranlé, cligna simplement des yeux en détaillant la lame. 

« Sérieusement, un canif ?

- Tu t'attendais pas à ça, n'est-ce-... 

- Est-ce que tu flirtes avec moi ?"

L'ennemi bafouilla, une rougeur s'étendait sur son cou. « Pourquoi tu dis ça ? »

Dazai haussa des épaules.

« Je ne souhaite que mourir. Alors, il s'approcha doucement de l'assaillant, faisant couler plus de sang sur le tissu ivoire, vas-y. Tue-moi. »

Le mafieux ne rata pas la lueur de détermination qui traversa le regard de l'idiot. Il sourit tendrement et attendit que la lame lui tranche la gorge. Il pouvait sentir son pouls battre contre l'acier tranchant et un frémissement d'anticipation le traversa. Il attendait ça depuis SI longtemps...

Jusqu'à ce que la lame soit brutalement retirée de sa gorge, le laissant sans appui. Il se pencha un peu en avant, observant avec attention l'homme se faire étrangler par le col de sa capuche. Derrière lui, un masque rouge sanguin bordé de plumes noires le fixait. Son sauveur tira une nouvelle fois en arrière, le bruit du canif tombant à terre retentit dans le silence oppressant de la pièce, l'étranglement complètement silencieux. D'un coup bien placé sur la nuque, l'idiot tomba face contre terre, évanoui.

Dazai cliqua de la langue d'un air méprisant.

« T'en as mis du temps.

- Ta gueule. »

Et la tornade noire était repartie aussi vite qu'elle était venue, faisant tomber chaque obstacle à son passage.



Quelques dizaines de minutes plus tard, une fois que le capitaine de la mafia portuaire raccrocha de sa conversation avec les nettoyeurs, il se tourna vers son partenaire de toujours.

« Tu sais ce qui a causé leurs chutes ? demanda joyeusement Dazai à Chuuya.

- Ferme-là, monsieur Je-sais-tout. Répliqua automatiquement le rouquin en prenant une bouffée de nicotine.

- L'effet Streisand ! »

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