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Chapitre 25

[Le lendemain, 24 Mai 986X, 9h, à Caveil]

Un soleil rouge sans aveuglement au loin, un désert s'étendant jusqu'à l'horizon sombre, de rares feuilles mortes encore debout, plantées dans ce sable... Autour de moi, rien que des nuances de rouge dans un désert perdu, ce paysage d'effroi me fait trembler tous les muscles de mon corps, à cause de la peur.

-Où suis-je... ?

-Dans ce qu'il adviendra du monde de Seiren, si toi et Ayla refusez d'accepter la Lacrimosa.

Cette voix me fait sursauter, alors que dans un réflexe je me tourne vers la voix : Le Frère, ici, face à moi, la lumière du soleil lointain éclairant sa cape de la même couleur que le décor. Ma peur devient lentement une méfiance à l'égard de mon interlocuteur, lui demandant :

-Comment es-tu arrivé ici ?

-Expliquer est inutile, car tu vas mourir maintenant.

A ses mots, une aura rouge se dégage de son corps, tournant tel une tornade autour de lui. Des ailes d'un rouge éclatant se forment dans son dos, avec sa main droite il dévoile une épée déjà imprégnée de magie rouge, en quantité exponentielle. En réponse à ça je voulais tirer mon arme, mais je réalise que je ne l'ai pas, et que ma magie m'a quitté. Mon visage revient à l'expression de la peur, le Frère prenant son épée à deux mains pointée vers moi, alors que je commençais à courir, contrôler par ma peur.

-Tu peux courir, petit lapin, mais tu es déjà condamné !

Ma course d'échappatoire fut brusquement coupée par une ligne magique s'agrippant à mon pied, me faisant chuter et rouler au sol, pour que je me retrouve face au Frère. Tout autour de nous, une magie rouge bien plus oppressante nous entoure, comme une cage, avec le Frère chargeant toujours son épée.

-Tu ne préfères pas attendre la finale ?!

-C'est l'ordre de mon Père de vous éliminer, vous qui avez décidé de vous opposer à la Lacrimosa.

Une projection se forme lentement au-dessus du Frère, ses tentacules, ses bras, ce corps long, cette tête de dragon... Théos, dans une représentation effectuée à partir de différentes nuances de rouges, dans sa bouche brillait à travers ces dents une magie.

-{Tant pis !} Embrasement !

Crier ces mots était un réflexe, mais il ne se passe rien à cause de cet endroit m'ayant coupé toute ma magie. Théos effectue un rond avec sa tête pour cracher la lumière dans sa gueule, révélant des flammes d'un rouge digne de l'enfer, inutilement je place mes bras devant mon visage, ayant conscience que cela ne sert à rien. La suite me laisse sans voix, les flammes me tombent dessus, mais cela ne me fait rien, mes vêtements ne me brûlent pas, je n'ai pas chaud. Comme si tout ça était une illusion, tout était faux.

Sans que je le vois sur l'instant, le Frère était à un pas de moi, me préparant à me planter sa lame, mais je sais que lui il est réel pour utiliser sa magie afin de me faire trébucher. Au moment où il guide sa lame vers moi, je la dévie d'un coup de bras sur le côté, mais là, le temps ralentit, sa lame part vers la droite, mais le Frère n'est pas déstabilisé, sa main ne tenant pas le manche de l'arme... Cette même main, ayant une petite pointe comme les assassins au-dessus de sa main, guidée vers moi.

-{Il... ?}

Il était réel, sa lame était réelle, j'ai très bien senti cette arme, ma fin est proche. Dès que la pointe fine rouge de la création du Frère me touche le corps, tout devient noir autour de moi. Puis j'ouvre les yeux, aveuglé dans la seconde par la lumière du jour à travers la fenêtre de ma chambre, moi, allongé sur mon lit, ma tête regardant mon plafond décoré de planches en bois.

-Qu'... ?

A peine je parle dans ma tête, j'eu une violente migraine, le fameux mal de tête du retour à la réalité en sortant d'un rêve. Tout ça semblait si réel, je me redresse pour me mettre en tailleur sur mon lit, me tenant la tête.

-{Sa lame était réelle, sa magie aussi... Non, pas sa magie, les flammes de Théos ne m'ont rien fait, alors qu'était-ce ? Et ce désert ?}

J'ai tellement de questions, je dirais même plus de questions que depuis le début de cette histoire, depuis le jour des inscriptions. Sérieusement, on pourrait écrire un livre, bien que je doute du succès.

Une vibration sur la table de chevet en bois à côté de mon lit m'extirpe de mes questions, mon regard tourné vers la source m'indique mon téléphone allumé avec un message apparaissant sur l'écran d'accueil.

-Mh ?

J'eu la fameuse interrogation qu'à chaque personne qui reçoit un message : Qui est-ce ? Mais si j'ai un téléphone, c'est seulement pour communiquer avec une seule personne, je vais vers ma table de chevet pour saisir mon portable, et il s'agit bel et bien de Ayla.

-Bonjour Youmi 🧡, comme tu sais aujourd'hui on doit passer en interview direct à Oberon vu qu'on est finalistes. Vu que c'est à 11h je me dis qu'on pourrait se voir un peu avant, vers 10h ? J'aimerais te parler d'un truc , on peut se retrouver au parc Benas ?

La lecture de ce sms me fait dessiner un sourire avec mes lèvres, Le cœur orange qu'elle m'a envoyé est presque naturel, au moins une dizaine de messages le possède, heureusement j'ai conscience que c'est le cœur de l'amitié. Je commence à lui répondre en utilisant une seule main :

-Bonjour Ayla ! Aucun problème pour qu'on se retrouve au parc Benas, il se peut même que j'ai de l'avance. À toute 🧡"

Au moment où j'allais appuyer sur le bouton d'envoi, j'arrête mon doigt pour réfléchir. Est-ce que je devrais lui parler de ce rêve ? Car cela concerne le Frère, quand même, celui qui a tué Adol. Mais si tout ça n'était que mon imagination ? Bref, je me prépare pour partir à Oberon.

[9h45, A Oberon]

Cela ne m'étonne même plus d'arriver en avance, que je prévienne ou non car cela est devenu une habitude pour moi. De Caveil à Oberon il faut une demi-heure de marche, et même en prenant mon temps j'arrive à l'avance au parc Benas.

Ce parc, dont les fleurs des arbres sont constamment colorées d' orange, quelque soit la saison. Les statues des différentes représentations des espèces de Seiren, car c'est l'union des espèces qui a permis de bâtir ce parc, différents accès à portée de n'importe quel peuple, des fleurs roses décorant entre les chemins d'un style que je peux qualifier de "ancien."

Je me souviens, par le passé, que j'étais déjà venu avec Ayla dans ce parc, mais cela remonte à longtemps, bien avant l'histoire d'Andren surtout. Enfin, je ne suis pas là pour repenser au passé, même si cela me permet de savoir où je suis certain de retrouver Ayla.

C'est en me dirigeant vers la statue de l' ange que je trouve Ayla, visiblement dans une prière, yeux fermés, ses mains jointes étrangement. Les paumes de ses mains sont collées, les doigts de sa main droite vers le haut alors que ceux de son autre main sont vers le bas, elle m'en avait déjà parlé, les anges appellent ça le salut antique.

Je décide de rester un peu en retrait, m'asseyant sur une clôture pour la regarder dans sa prière, mais rapidement elle décroise ses mains pour rouvrir les yeux. Elle tourne la tête et me fait face en souriant, je me décolle de la barrière et on se fait la bise.

-Tu as pu faire ta prière ?

Elle eut un sourire en plus de hocher la tête, me répondant d'une voix douce :

-Oui, j'avais besoin de le faire, après tout ce qui s'est passé depuis le début de cette histoire.

Son visage vient afficher une déprime, presque du doute, alors qu'elle repose ses yeux vers la statue qu'elle priait.

-Youmi, je dois être honnête avec toi, après tous ces événements. D'une voix sérieuse.

C'est rare que je l'entende prendre un ton pareil, je suis obligé de prendre ce qu'elle va dire au pied de la lettre, mes yeux la fixent alors qu'elle est dos à moi.

-Je t'écoute

Sa tête tourne vers moi, ses cheveux châtains balayant autour de sa tête dans le mouvement, ses yeux d'ange blanc me font totalement face, ses ailes dans son dos totalement déployés. Sur le même ton sérieux, elle me dit :

-La fin du 19eme tournoi, en me promenant dans Sarlême, j'ai croisé la Sœur, qui sortait de nulle part. On s'est échangé un regard mais évidemment elle était masquée, aucun mot ne sortait de ma bouche alors qu'elle analysait en détail mon apparence, tout en gardant une distance.

Elle effectue une pause, regardant la statue d'ange qu'elle priait.

-A cet instant, j'en ai profité pour sentir son aura, j'en ai eu une crampe d'estomac, ainsi que mes muscles qui se paralysent. Il n'y avait aucune comparaison possible, cette aura était la même que pour Dana, quand on l'a croisée à Greek... Je ne prends pas en compte quand je l'ai revu le jour de l'inscription, mais ma surprise était qu'elle se souvienne de moi, en moi mon seul objectif était de trouver son identité... Je pensais que ce serait Dana, mais comme tu l'as vu...

Je hoche la tête sans rien dire, afin qu'elle continue.

-Quant au Frère, je ne connais personne qui peut être derrière ce masque, à part que c'est un humain.

Un vent de l'ouest nous passe le bonjour, et fait bouger nos vêtements ainsi que les cheveux de Ayla.

-Le duo a dû connaître une solitude qui dépasse tout ce que nous pouvons imaginer, sans compter cette Lacrimosa qui peut totalement effacer un cycle. Leurs intentions sont respectables et justes, mais comme toi je ne veux pas qu'ils arrivent à leur fin.

Le vent arrête de souffler, les cheveux de Ayla tombent, sa tête se retourne vers moi, avec un regard que je n'ai jamais vu. Elle me demande, avec curiosité et inquiétude :

-Veux-tu t'opposer à la Lacrimosa ?

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