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Chapitre 9 : Colère et obsession


Ca commençait lorsque j'ai collé une droite au gars qui était le plus à ma gauche, le garçon qui avait les cheveux en piquet, portait un tee-shirt bleu avec un couteau imprimé dessus et qui avait une petite cicatrice verticale sur la partie droite des lèvres. Ce dernier prit mon soudain poing en pleine figure à s'en décoller du sol et de se cogner la tête droit contre le mur.

Suite à ce double coup, il est prit d'un assommage et tomba ensuite par terre. Ceux qui bien sûr, alerta les quatre autres faux blonds qui étaient toujours autours de moi.

"Hey mais t'es tarée !" lâcha le garçon qui était à coté de celui au tee-shirt bleu.

Celui-ci avait un tee-shirt noir avec un imprimé d'une paire de menottes avec des yeux rouge entre le métal et d'une clé rouge plus bas. Celui-ci avait une cicatrice horizontale sur l'os du nez et des piercings aux oreilles.

Alors que j'étais encore en position après avoir donné la droite, cet adolescent attrapa dans la foulée de ses mots mon bras. Mais une de ses mains s'était posé sur mon bandage. Après que mon visage se rétracte à cause de la douleur, j'ai eu le réflexe de me retourner vers le type et de lui donner un coup de pied bien mal placé.

A la seconde, il lâcha mon bras en poussant un cri de douleur. Et pendant qu'il se rétractait dans ses muscles, j'enchaînais en posant mon pied contre son ventre afin de le pousser.

Le deuxième était ainsi à terre, agonisant en se tenant les parties intimes. Et évidemment, les trois autres n'allaient pas rester impassible.

Toujours dans la minute du moment, le blond au tee-shirt rouge m'immobilisa par derrière. Il avait mit ses bras sous mon buste et par dessus mes bras pour bloquer mes mouvements. Sous l'effet de surprise, j'essayais de me débattre pendant qu'il me tournait en direction du garçon au tee-shirt violet pendant que le dernier était à l'arrière.

Le gars au tee-shirt rouge avait l'imprimé d'un Phoenix sur son vêtement, les cheveux relativement court et sa cicatrice était en plein milieu du front en diagonale. Tandis que celui au tee-shirt violet avait en imprimé une arme à feu sur son tissu, les cheveux rasé sur le coté, des piercings aux oreilles et deux petites cicatrices horizontales sur sa joue droite.

L'adolescent au tee-shirt violet saisit de son étui, qu'il avait dans son dos, un espèce de bokken. Un sorte de katana fait de bois lourd pour les entrainements aux combats. Et à la vue de cet "arme" dans ses mains et au regard noir qu'il me lançait, je compris qu'il comptait me calmer. Pour ma part, je continuais de gigoter dans le but de me libérer. Mais hélas, celui qui m'immobilisait était déterminé à me garder prisonnière de ses liens.

Mon état était palpable. J'avais qu'une envie sur le moment : violenter.

Mais au moment où mon futur agresseur leva son bokken avec ses deux mains, qui semblait être lourd, prêt à me frapper avec...

Je réussis à glisser hors des bras de celui qui me tenait. Avec un appui de mes mains contre ses bras, j'ai réussi à me baisser suffisamment pour que celui qui prenne le coup du bokken est le gars au tee-shirt rouge.

Alors que je tombais sur les fesses, l'adolescent qui m'avait immobilisé fut victime du coup de son pote et atterrisse sur le sol de manière inconscient. Pendant ce temps, son ami au pistolet sur son vêtement fut dans l'effet de surprise. Il ne s'attendait pas à le toucher.

"Merde !" fit-il en regardant l'autre blond tomber par terre.

Et pendant qu'il réalisait son geste et qu'il m'oubliait pendant ce petit instant, je profitais d'être au sol pour lui faire un croche-pied. Perte de défense, il tomba par terre en lâchant son bokken. Dans la foulée, je me relevais vers mon sac qui était par terre à proximité, attrapais le spray au poivre que m'avait donné Kuroko lors de mon premier jours au lycée, et je vidais son contenu dans les yeux du gars à la coupe ridicule. Ses yeux devenaient rouge et des larmes venaient aux joues, il mit ses mains sur son visage en criant de douleur.

Puis je me relevais pour de bon fasse au dernier, qui m'attendait avec une batte de baseball à la main. Celui-ci avait un tee-shirt jaune où il y avait un crâne humain enflammé en imprimé et sa cicatrice, bien plus grande que celles de ses amis, longeait son œil droit en verticale.

Je ne voudrais pas avoir cette cicatrice...

"Espèce de garce. J'vais pas te faire de pitié !" prononça fortement le dernier debout.

Celui-ci avait un regard bien plus rude. J'avais imaginé qu'il soit le "chef" de la bande mais... étonnement c'était bien plus qu'un regard de mâle dominant qu'il veut venger ses potes et semer la terreur dans son école. Il y avait quelque chose dans son regard qui était plus... étrange. Comme si il avait une raison d'être une racaille comme cela.

Sous un râlement, il souleva sa batte. Mais attrapant le bokken qui était à mes pieds, j'arrêtai l'élan de son arme en bois avec en me redressant. Nos armes entraient en contact. Je sentais sa force et j'avais beaucoup de mal à retenir son geste.

Mais ma palpation reprit un coup. Un acte de violence supplémentaire... Sans prévenir je donnais un nouveau coup de pied. Bim, dans la partie sensible. Le garçon prit le coup et se déstabilisa un instant et pendant ce temps, j'utilisais le bokken pour lui blesser le poignet. Un coup pour le désarmer et même le blesser.

Il poussa un cri. J'en profitais pour le pousser mais contre le mur où derrière se trouvait l'incinérateur. Cette fois-ci, c'est moi qui dominait. Je l'immobilisais en plaçant le katana en bois contre son cou.

Je prenais appui dessus. Bien sûr il réagissait, à essayer de pousser mon emprise. Mais j'appuyais fort dessus. Très fort.

Je croisais son regard. On était les yeux dans les yeux. Sans vraiment me demander si il avait déjà compris la leçon, je continuais d'appuyer le bokken contre sa gorge. J'étais prête à l'étrangler de cette façon. Ses grognements et râlements montraient une difficulté à respirer. Au bout de quelques secondes, une marque se plaçait sur son cou...

Etonnement, j'aimais ça.

J'aimais voir cette difficulté. Cette soumission au danger. J'aimais avoir cette emprise. Sur le moment, je ne me posais pas de question. J'en grognais telle une espèce de bête sur le point de dévorer sa proie.

Presque rien ne pouvait m'arrêter.

... Jusqu'à que ma respiration et les battements de mon cœur se calment.

Tout cela est arrivé en moins de deux minutes. Et je retrouvais finalement la totalité de mes esprits. Je me redressais, écarquillant des yeux et réalisant ce que je venais de faire entre le regard vers le katana en bois et et délinquant qui était plaque au mur à ne plus arriver à respirer.

J'étais silencieuse quand finalement je reculais et je relâchais l'adolescent. Ce dernier prit une grande respiration bruyante en se laissa glisser contre le mur, toussant difficilement. Il mit sa main au poignet blessé contre sa gorge.

Je laissais tomber le bokken avant de me tourner vers les quatre autre blonds. Ils étaient tous à terre. Deux d'entre eux étaient entrain de gémir de douleur, tandis que les deux autres étaient évanouis.

Je me souvenais de ce que je venais de faire. Je réalisais qu'une fois de plus, je n'avais pas pu me contrôler. Mais c'est qu'en entendant un bruit derrière moi que je me souvenais pourquoi je les ai provoqué.

Ce garçon aux tâches de rousseurs qu'ils étaient entrain d'embêter. Il était là, derrière moi à moins de trois mètres, fixé et paralysé dans ma direction. Je ne pouvais pas voir le regard qu'il m'envoyait à cause de sa frange mais... Je comprenais à ses tremblements que je lui avait fait un peu peur.

Je le regardais silencieusement, tandis que je canalisais ma respiration. Je m'approchais ensuite de mon sac, ramassant au passage le bombe lacrymogène, que je rangeais le tout avant de le mettre sur mon épaule. Puis je poussais un soupir, je me tourne vers le sentier en dalle et je m'éloignais de l'incinérateur.

Je ne lançais même pas un dernier regard à ce premier année, qui semblait lui me regarder partir en se tournant quand je lui passais à coté.

C'est dans le silence le plus total que je m'éloignais le plus possible.

Ca venait de recommencer. J'avais de nouveau perdu le contrôle de ma colère. Si je ne m'étais pas arrêté à temps, je savais que j'aurai très bien pu ne pas laisser ce type reprendre sa respiration.

La dernière fois que j'avais été aussi incontrôlable, c'était il y a quelques années... Quand j'avais envoyée cette fille à l'hôpital tellement je l'avais amoché.

La raison qui a poussé mes parents et ma petite sœur à prendre la voiture le soir-même, ce qui a provoqué leur mort.

...

Le reste de la journée a été long. Premièrement je n'ai pas retrouvé Yan-chan de la journée, ce qui m'avait bien énervé. J'avais cru la voir de loin au alentours de seize heure mais à peine j'avais vu une tignasse noir, la personne avait aussi vite disparu.

Puis ma blessure s'était remise à saigner au cours de l'après-midi, en plein cours de sport. J'étais obligée d'aller me rendre à l'infirmerie, en tenue de sport, pour que l'infirmière me change le bandage et me donne de quoi éviter le saignement. Je ne vous raconte pas comment éviter de mouiller le bras pendant la douche... Qui d'ailleurs c'est aussi à ce moment que j'avais complètement oubliée que les tatouages étaient mal vue. Ayant un petit tatouage sur mon bras gauche, représentant le numéro d'un personnage fictif, toutes les filles de ma classe ont pu le voir et j'ai eu de multiples réactions.

J'étais tellement fatiguée de la journée que je ne suis pas sortie tard d'Akademi High, le soleil se couchait à peine. Empêcher Horuda de poignarder Osana, essayer de retrouver Yan-chan, ma bagarre avec les délinquants... C'était une grosse journée. J'avais même oubliée d'aller redemander à Osana qui lui avait demandé d'aller voir Musume, concernant le harcèlement d'Horuda.

Il était au alentours de dix-sept heures trente quand je marchais de la rue avec un petit sac de course, venant de passer à l'épicerie. Je rentrais tranquillement chez moi.

Et c'est plus tard, à peine j'avais fini de ranger mes courses dans mon frigo, que je reçu un appel qui allait me réveiller pour de bon pour la soirée.

Yuuta m'avait rappelé.

"... Laisses-moi regarder ce que j'ai enregistré..." disait-il pendait que je m'installais dans ma chaise de bureau. "Ah, voilà ! Alors, cette affaire qui s'est déroulé en 1989 a commencé lorsqu'une fille a été retrouvée morte dans les toilettes pour filles du second étages d'Akademi High School. Elle a été bel et bien poignardée. Je n'ai pas réussi à retrouver le nom de la victime, par contre... Enfin bref. Quand ça c'est produit, l'école a eu une énorme baisse de réputation au point que des parents d'élèves ont fait changer d'école à leurs enfants, sachant que ce lycée était ouvert que depuis quelques années. Bon, la police a enquêté mais n'avait pas trouvé le coupable et même le directeur de l'époque a essayé d'effacer l'affaire à la suite."

-C'est dommage que tu n'as pas retrouvé le nom de la victime, ajoutais-je d'un ton songeur. Et le directeur est le même qu'aujourd'hui. Autre chose, Yuuta-senpai ?

-Il est bien écrit qu'un jeune journaliste avait accusé une élève du lycée d'être la meurtrière. Et comme la police n'avait pas de suspect, ils avaient été convaincus par l'homme. Bon, la fille a été déclarée innocente. Elle avait des alibis, a pleuré pendant son procès. Bref, la police avait reçu une réputation en baisse pour avoir arrêté une pauvre adolescente et cru un journaliste qui la fille avait accusé de l'avoir utilisé pour "booster sa carrière". Bien sûr un tel procès attira l'attention de tous les médias. La fille fut acquittée, et le journaliste était digne d'être l'ennemi du pays.

-Hm, je l'avais compris tout ça. Tu n'as vraiment pas le nom de la victime ? Ou le nom du journaliste ?

-Arg tu sais, internet n'était pas vraiment existant à l'époque. Les informations que j'ai sont juste des articles modifiés ou des témoignages qui ont connu l'affaire. Mais il y a un truc qui m'a interpellé. Sur un site, il est écrit que le journaliste avait accusée la fille d'avoir tuée la victime car elle aurait été "amoureuse du garçon qu'elle aimait".

-Quoi...?

-Ouais ouais, d'après lui elle l'a tuée car elle était amoureuse du garçon dont elle était aussi amoureuse. Comme si elle était une obsessionnelle.

J'étais complètement perplexe par ce qu'il venait de me dire. C'est alors que je me souvenais de l'enregistrement que j'avais écouté. Dedans, le journaliste avait effectivement dit qu'il avait remarqué que la "tueuse" espionnait un garçon d'une classe supérieur et qu'il avait apprit que la victime avait eu le béguin pour ce même garçon. Comme toutes les autres filles qui avaient eu des problèmes à la suite...

Elles étaient amoureuse du même garçon.

Comme la prétendue tueuse de 1989.

Qui, d'après l'ancien journaliste dans ses enregistrements donné par "Info-chan", avait menacé plusieurs fois l'homme après le procès et récemment.

"... Yuuta-kun, prononçais-je, tu n'as vraiment pas le nom de ce journaliste...?"

-Désolé, Miharu-chan. Par contre...

-Par contre...?

-J'ai trouvé le nom de la fille qui avait été accusée par lui.

Là j'ai eu un espoir. Bon j'aurai aimé avoir le nom du journaliste ou de la fille qui avait été tuée, mais c'était quand même quelque chose. Je pris un post-it et un stylo, prête à écrire.

J'entendis toujours la voix de mon ami à travers le haut-parleur de mon téléphone posé sur le bureau :

"Son nom de famille est Aishi, et son prénom est Ryoba."

Je notais alors le fameux nom, tout en le répétant à voix basse.

"Aishi Ryoba..."

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